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 Une arrivée tardive, un espoir.

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MessageSujet: Une arrivée tardive, un espoir.   Une arrivée tardive, un espoir. Icon_minitimeLun 26 Avr - 17:55

    J'ai perdu le décompte... Je recommence, un pas. Deux pas. Trois pas. Rose avait peut-être raison... Je n'aurai pas tenu trois heures toute seule dans Manhattan sans protection. Robine s'est assoupie dans mes bras et elle dort, comme si la troisième guerre mondiale n'avait jamais eu lieu. Comme si elle avait une enfant de l'amour de papa et maman. Comme si tout allait pour le mieux et que l'apocalypse ne régnait pas partout dans le monde. Comme si Manhattan n'était plus une ville dévastée par tous ces bombardements et en proie aux hors la loi. Qui donc aurait le courage de se lever contre eux ? De remonter un semblant de gouvernement ? Comment serait-ce possible quand il ne reste plus qu'une poignée de survivants honnêtes ? Il est si simple de sombrer dans la violence, les meurtres, les trafics... Cela paye bien donc cela assure un minimum de confort. Pour combien de temps cependant seront-ils libre avant que quelqu'un ne vienne à son tour leur tirer une balle dans le ventre ? Une balle... moi aussi on m'en à tirer une, certes, elle ne m'était pas destinée, et j'ai eu énormément de chance qu'elle soit passé au-dessus du sein droit et non au-dessus du sein gauche. La balle aurait transpercer le coeur, et je serai morte en moins d'une minute. Et Robine ne serait probablement jamais née, si maman était restée une heure de plus allongé sur le carrelage froid de notre entrée, là où le pilleur l'avait mutilé et violé.
    Peut-être aurait-il mieux valu mourir que de déambuler là, sans but. Ou vais-je dormir cette nuit alors que le crépuscule menace ? Oh, le problème ce n'est pas vraiment moi, mais Robine. Elle est encore si petite et si fragile, une nuit dehors à cette saison pourrait l'affaiblir encore un peu plus. Que faire ? Retourner chez Rose et Similien ? Devenir à mon tour l'une des leurs pour le bien-être de ma petite Robine ? Oui c'est sans doute ce que je devrais faire. Mais pourquoi je n'arrive pas à penser de manière optimiste ? Moi qui ait le don de rendre le sourire aux gens ? Qui s'en chargera pour moi ? Les larmes montent dans mes yeux mais je ne peux pas pleurer. Parce que Robine sentirait mes larmes couler, et que pour elle je me dois d'être forte. Elle n'a déjà plus de mère, et je reste persuadé que la grossesse de maman est gravée quelque part en elle. Il lui faut de l'amour, et je semble être la seule à pouvoir le lui offrir en ce moment. Quatre pas, cinq pas. Quand mes jambes lâcheront-elles ? Une heure, deux heures, trois heures que je déambule ainsi, découvrant cette ville meurtrie que je me suis refusée à voir. Et le pire est sans doute de savoir, qu'ici ou ailleurs : c'est la même chose.
    Je serre un peu plus la jeune enfant dans mes bras, si insouciante... comme je l'envie. Et là je ne saurai dire par quel miracle...

    - Qui êtes vous ?

    - Hum... Je m'appelle euh... Olympe ? Olympe Osborn. Et voilà... Robine. Robine Osborn.

    - Vous faîtes pas parti de la communauté je me trompe ?

    - Euh non euh... je cherche simplement un endroit où dormir... Enfin, un endroit où la petite pourrait dormir plutôt parce que, les nuits sont fraiches et j'ai peur qu'elle n'attrape le mal. Mais... de quel... quel communauté parlez vous ?

    - La communauté d'Alexander. Suivez moi, on va voir si on peut vous trouver un endroit ou dormir pour la petite.

    Qu'est-ce qui avait convaincu cet homme de m'aider ? La petite, endormie dans mes bras ? Le sac de voyage dans mon dos avec quelques maigres affaires - principalement des affaires pour Robine d'ailleurs - ou mon air hésitant ? Je ne me fis pas prier pour suivre cet individu... Ou qu'il me mène, ce serait toujours mieux que la rue. Et il n'avait pas l'air vraiment méchant... Et puis ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix. Alors, je suis. Je suis et j'espère. Qu'est-ce donc cette communauté d'Alexander ? Un autre repère de voyous ? Ou bien un lieu pour les survivants perdus comme moi ? Qu'est-ce ? Ma curiosité reprend le dessus. Que dit ce proverbe déjà ? Chassez le naturel et il revient au galop !

    - Katarina ? Tu veux bien m'aider s'il-te-plait, c'est une... nouvelle... et elle a besoin d'un endroit pour coucher la petite. Mais moi je peux pas laisser la porte, tu veux bien l'accompagner voir euh... quelqu'un pour l'interroger ?
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Katarina K. Jones
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MessageSujet: Re: Une arrivée tardive, un espoir.   Une arrivée tardive, un espoir. Icon_minitimeMar 27 Avr - 17:03

Comment est-ce que je me sentais ? Comme une espèce de parc d'attractions vivants. Ou comme un punching-ball, au choix. J'imagine qu'on ne pouvait pas empêcher un bébé de se manifester, mais si le petit monstre pouvait éviter de me réveiller au beau milieu de la nuit, c'était aussi bien... Enfin, je n'allait pas me plaindre non plus. Si le bébé bougeait autant, c'était qu'il allait bien. Et je ne pouvais pas demander mieux. Je préférais nettement faire passer ma santé après la sienne. Elle n'était pas encore née ( Ethan avait réussi à me convaincre que ce serait Elle et pas Il ) qu'elle était déjà numéro un sur la liste de mes priorités. Instinct maternel, quand tu nous tiens... De toute façon, pour le moment j'étais la seule à pouvoir m'en « occuper ». Alors j'essayais de faire ça bien. J'avais fini par accepter les petites règles qu'Ethan m'avait imposé. Au fond, il n'avait pas tort. Je devais me ménager. Pas seulement pour mon bien, mais aussi pour celui du bébé. Je savais bien qu'à cinq mois de grossesse je ne pouvais pas faire comme si je n'étais pas enceinte. Impossible pour moi de l'oublier. Quand je baissais les yeux, c'était mon ventre que je voyais, pas mes pieds...

J'étais descendue à la réserve, parce que Mathilda disait que nous avions besoin de compresses et autres choses stériles. Nous avions récemment trouvé des cartons à moitié vides de matériel médical, et puisque nous ne pouvions pas tout stocker à l'infirmerie, nous avions bêtement laissé les cartons au sous sol. Qui irait voler cela, de toute façon ? Dans l'intérêt de tous, mieux valait qu'ils restent sagement entreposés... J'étais là à les fouiller quand j'ai entendu des pas dans le couloir. Un courant d'air frais me fit frissonner soudain. Quelqu'un avait ouvert la porte ? Je savais que c'était au tour de Harry et Peter de surveiller l'entrée. Et je doutais qu'ils soient du genre à laisser entrer n'importe qui. Quand je suis ressortie de la réserve, avec un petit paquet de compresses dans les bras, j'ai eu un petit sursaut en me retrouvant face à Harry et une jeune fille inconnue avec une petite fille dans les bras. Ni l'une ni l'autre ne faisaient partie de la communauté.

En en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Harry l'a laissée seule avec moi, me demandant gentiment de lui trouver un endroit où coucher la petite. Je n'ai pas pu m'empêcher de soupirer. Quelqu'un pour l'interroger ? Il ne voulait pas non plus lui présenter le FBI et la CIA ? J'ai eu un petit sourire, me voulant rassurante.

« Harry est un peu stressé, il ne faut pas lui en vouloir... Je m'appelle Katarina. Tu peux m'appeler Kat si tu veux. »

Je la tutoyais pour la mettre à l'aise. En général, les jeunes réagissaient bizarrement en entendant mon accent russe. Et je ne voulais pas qu'elle parte en courant, surtout qu'elle avait mauvaise mine.

« Suis moi, on va trouver un endroit pour la petite... Comment est-ce que vous vous appelez toutes les deux ? »

Eh oui, c'était mieux de savoir leurs prénoms... J'ai remonté les escaliers avec précaution et je me suis dirigée vers l'infirmerie, la jeune fille sur mes talons. J'ai ouvert la pore et je l'ai laissée entrer en premier, avant de refermer la porte doucement. Mathilda les a regardé d'un drôle d'air. Puis elle s'est radoucie en voyant la petite endormie. Elle s'est alors tournée vers moi, avec un air interrogée.

« - Qui les a trouvé ? Alex et Aaron ?
- Non, Harry les a trouvé dehors, pas loin de l'entrée du sous sol. Personne ne l'a encore « interrogée », mais je ne pense pas que ce soit urgent...
- Bien... Tu peux t'asseoir et coucher la petite là, je vais vous chercher une boisson chaude, vous avez l'air gelées toutes les deux. »

J'ai ouvert un placard et j'en ai sorti une couverture. Je l'ai tendue à l'adolescente, au cas où elle voudrait réchauffer sa... petite sœur ? Je me suis assise sur une chaise en face d'elle, et je n'ai pas pu m'empêcher de poser une main sur mon ventre rebondi. J'ai souri.

« Si tu veux rester, vous serez en sécurité toutes les deux. Bon, ce n'est pas un palace de luxe, mais au moins vous ne serez plus seules... Et oublie cette stupide histoire d'interrogatoire. Tu ne ressembles pas à une terroriste, alors je suppose qu'on peut te laisser tranquille. »
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MessageSujet: Re: Une arrivée tardive, un espoir.   Une arrivée tardive, un espoir. Icon_minitimeMer 28 Avr - 16:11

    Et il s'en alla, me laissant seule avec cette jeune femme. Elle était un peu plus petites que moi et ses cheveux étaient aussi bruns que lui miens étaient blonds. Ils contrastaient avec de jolis yeux bleus mais ce qui me frappa en premier chez cette femme, ce fut son ventre. Oh, non, elle n'était pas grosse - qui pourrait donc le devenir en ces temps de privations et d'apocalypse ? - elle était enceinte. Cela me rappela brièvement ma mère, et cette femme ? Avait-elle était violée comme ma mère - et comme beaucoup d'autres femmes en ces temps obscurs ? Non... J'avais en face de moi une femme accomplie et je pense au moins un minimum heureuse. Peut-être cet enfant à naître avait-il un père qui chaque jour posait sa main sur ce ventre rond pour sentir le bébé bouger ? Peut-être était-ce un enfant de l'amour comme il aurait pu en naître avant la troisième guerre mondiale. Elle me parla, et l'accent étrange de sa voix me sorti aussitôt de ma rêverie. Je posai mes yeux sur elle à nouveau, vif et non rêveurs cette fois. D'où cet accent pouvait-il venir ? J'avais beau chercher, je ne trouvai pas véritablement d'équivalent. Elle devait être aux Etats Unis depuis un petit moment pour parler aussi bien l'anglais, et peut-être n'avait-elle pas réussi à se défaire de l'accent de son pays natal pour prendre celui de ce qui était avant la grande New York. Je n'avais pas réussi non plus, et ma voix sonnait encore de l'accent oxfordien du grand monde de Londres. Mais peut-être n'ai-je pas été suffisamment émergé pour prendre l'accent. Deux toutes petites années avant la guerre et que je ne côtoie plus que ma mère et ma soeur. J'avais laissé du monde derrière moi, tous mes amis... Je les avais laissé pour m'occuper de ma mère et avait pris le risque de ne plus jamais les revoir. Je ne les reverraient jamais.
    Mais loin de toutes ses pensées nostalgiques, je me contente de lui sourire. Katarina, mais je peux l'appeler Kat.

    - Je m'appelle Olympe et...

    Mais je suis coupée par la petite qui se réveille et s'agite - ou plutôt tente de s'étirer avec un bâillement sonore. Elle passe ses petits poings sur ses yeux et je ne peux m'empêcher de sourire en la regardant faire, si innocente, si belle... Elle repose sa tête sur mon épaule, mais je ne pense pas qu'elle redorme tout de suite, elle est trop intriguée par tout ce qui l'entoure. Nous nous retrouvons dans une grande pièce qui me semble être une infirmerie. Il y a une autre dame, d'abord elle me regarde bizarrement, puis se radoucit en voyant Robine entre mes bras. Les enfants ont souvent cet effet, comme si seul les personnes innocentes et bienveillantes pouvaient avoir et s'occuper d'enfants. Et dire qu'avant la troisième guerre mondiale, il existait des organisations, des mouvements contre la maltraitance des enfants. Combien en reste-t-il de nos jours ? Un enfant ne peut pas survivre bien longtemps. Ou du moins... pas un enfant newyorkais ayant toujours vécu dans le luxe et attendant que ses parents lui donnent la béqué. Elles parlent une minute, je pose mon sac sur le sol, et recoit la couverture que Katarina me lance.

    - Merci...

    J'enveloppe Robine à l'intérieur avant de l'asseoir sur la chaise et d'entreprendre de la frotter avec pour la réchauffer. Cela semble beaucoup l'amuser puisqu'elle se tortille en riant, comme si je la chatouillais. Mais cela ne dure pas, et je remarque que son regard est attiré par celle qui nous a ammené ici. Elle descend précautionneusement de la chaise, se tournant comme je le lui ai appris et descendant en utilisant le barreau. Puis, elle s'approche de Katarina et tend la main vers son ventre comme pour toucher la main de Kat. Elle lui sourit. Puis elle tourne la tête vers moi et elle me sourit aussi.

    - Ze m'appelle Obine !

    Et elle éclate de ce rire que seul les enfants peuvent comprendre. Je rigole à mon tour, elle est encore jeune et elle ne prononce pas du tout les R. Consciente qu'elle est le centre d'attention, elle pose ses deux mains sur ses yeux. Ah, douce illusion qu'on les enfants de croire que s'ils ne voient pas les autres ne les voient pas non plus.

    - Elle s'appelle Robine mais elle a quelques difficultés à prononcer son prénom. Allez, viens Robine, tu vas dormir maintenant ? Regarde la jolie couverture, tu vas avoir bien chaud avec ça...

    Mais elle s'aggripe à la jambe de Katarina, comme si j'étais méchante et que j'allais la punir. Elle a déjà bien dormi, mais j'aimerai qu'elle dorme encore, et elle, elle a tant de choses à découvrir qu'elle ne veux plus ! Je m'approche donc et la prend délicatement dans mes bras, l'entourant de la couverture que m'a prêté Katarina. Puis je la soulève.

    - Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

    C'est un petit cri de protestation qui peut prêter à confusion. Dans les premiers temps, lorsque la mort de maman était trop dure à supporter, je lui parlais longuement de sa "Maman" et il semblerait qu'elle m'ait comprise et lorsqu'un jour elle m'a demandé ce que c'était qu'une maman, et devant la réponse que je lui ai faite, elle m'a nommé ainsi. Au début, je la corrigeais. Mais devant son obstination - et pour les plus grands sarcasme de Rose - j'avais abandonné et je la laissais faire. Je la déposais à l'endroit que l'autre dame m'avait indiqué, mais immédiatement, Robine se releva et se placa en position assise, comme si elle ne voulait rien louper de ce qui allait suivre.

    - Vous... vous en êtes à combien de mois ?
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MessageSujet: Re: Une arrivée tardive, un espoir.   Une arrivée tardive, un espoir. Icon_minitimeMer 28 Avr - 18:36

Olympe. La demoiselle s'appelait Olympe. C'était un joli prénom, au moins aussi rare que le mien. Elle semblait être d'une nature calme, aussi j'avais un peu de mal à me méfier d'elle, comme le voulait la coutume. Et puis une jeune femme avec un enfant ne pouvait pas être quelqu'un de mauvais. Le plus important, c'était de réchauffer la petite et de lui trouver un endroit où dormir. On ne pouvait pas laisser une petite dans le froid dehors. Sans compter que la ville n'était pas sûre du tout. C'était certainement un miracle qu'elles soient arrivées là entières. Tout le monde n'avait pas cette chance. Et puis elles avaient l'air d'être en bonne santé toutes les deux. La plus âgée se privait certainement pour la plus jeune. Quand je voyais ça, je me disais que nous avions beaucoup de chance, en fin de compte... Il y avait certainement des dizaines de personnes seules et sans abri, là dehors. New York autrefois si rassurante était devenu le pire des endroits – ou presque.

Mathilda s'est dépêchée d'aller leur chercher une boisson chaude, et moi j'ai donné une couverture à Olympe, pour qu'elle puisse réchauffer sa petite sœur. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. La petite semblait trouver ça très drôle, puisqu'elle se tortille dans tous les sens en riant. J'aimais voir ça. L'innocence des enfants ne s'était pas totalement envolée, finalement. Nous faisions tout pour préserver ceux qui étaient ici. Nous ne voulions pas les inquiéter outre mesure. Ce n'était pas nécessaire... Bientôt, la petite échappe à la grande, descend de sa chaise et se précipite vers moi. Je me relève, avec un petit sourire. Elle semblait être attirée par mon ventre. Elle a tendu sa petite menotte vers moi, pour caresser mon ventre ou attraper ma main, je ne sais pas trop.

J'ai eu un petit rire quand elle a dit son prénom. Hou là, j'avais l'impression qu'il manquait une ou deux lettres. J'ai ébouriffé ses cheveux doucement en souriant. Elle a posé ses deux mains sur ses deux yeux, comme si elle pouvait se cacher par ce simple geste. J'ai souri. C'était l'innocence dans toute sa splendeur. J'ai relevé les yeux vers Olympe quand elle s'est rapproché de nous. La petite s'appelait Robine. C'était bien ce que je me disait, elle avait oublié une lettre.

« Eh bien tu as un très joli prénom, Robine. »

Robine s'accroche alors à ma jambe. On dirait qu'elle n'a pas très envie de dormir encore... Elle était certainement trop intéressée par ce qui se passait autour d'elle. Comme tous les enfants, elle est curieuse. Doucement, mais fermement, Olympe se saisit d'elle, me faisant sourire. Quand la petite se met à crier pour protester, je hausse, un sourcil, surprise. Maman ? Je jette un regard interrogé à Olympe. Mais alors, c'était sa sœur ou sa fille ? J'avoue que je ne savais pas trop... Après tout, Olympe aurait pu tomber enceinte et n'avoir d'autre choix que de la garder... Ou elle avait pu assumer, tout simplement. Dans tous les cas, cela ne me regardait pas. Je ne poserais pas de question. J'étais toujours très discrète, ne me mêlant pas de ce qui ne me regardait pas.

Mathilda a refait son apparition, deux tasses fumantes, à la main. Elle s'est approchée des deux nouvelles arrivantes, en souriant. Elle a tendu les deux à Olympe, certainement pour que la petite ne se brûle pas en prenant la tasse à pleine main.

« J'ai pensé qu'un chocolat chaud et un thé vous ferez du bien à toutes les deux. »

D'habitude, Mathilda n'était pas très accueillante. Mais même elle ne pouvait résister à une petite fille souriante. Personne ne pouvait résister. Je me suis passé une main dans les cheveux, avant de poser naturellement une main sur mon ventre. J'ai été un peu surprise par la question d'Olympe. J'imagine qu'en tant que femme enceinte d'après l'apocalypse, je devais être un peu... exceptionnelle ? J'ai eu un sourire, presque timide.

« A peine plus de cinq mois. J'ai encore un peu de temps devant moi, avant l'arrivée du bébé... »

Enfin, quatre mois, ça passait drôlement vite quand même. Ils passeraient plus vite que je ne le pensais, certainement. Nous aurions beaucoup de choses à organiser, Ethan et moi. Même si la plupart des choses étaient prêtes, nous n'étions pas à l'abri d'un imprévu, tous les deux. J'ai jeté un coup d'œil à Robine, qui semblait très intéressée par ce que nous racontions. Mathilda s'est assise à côté d'elle, assez naturellement.

« Dis moi Robine, tu as quel âge ? Tu es plutôt grande dis donc... »

Pendant que Mathilda attirait l'attention de la petite, je me suis tournée vers Olympe.

« Si vous avez un quelconque problème, toi ou la petite, n'hésite pas à nous le dire. Ce n'est peut-être pas une clinique de luxe, mais nous avons ce qu'il faut pour les petits bobos. »

J'essayais d'être aussi rassurante que possible avec elle. Je voulais qu'elle se sente en sécurité. Après tout, c'était ce que la communauté était censée apporter : de la sécurité.
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