This Is War
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 Tic... Tac... Tic... Tac...

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MessageSujet: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeMar 27 Avr - 18:56

    Tic...Tac...Tic...Tac... faisait le réveil sur notre table de chevet. Vitali n'étais pas encore rentré, je commençais sérieusement à m'inquiéter me demandant où il pouvait être. Comme d'habitude lorsqu'il n'était pas là je ne trouvais pas le sommeil. Mon regard était posé sur l'horloge, depuis que je savais que j'étais enceinte j'aimais caresser mon ventre qui s'arrondissait de plus en plus. Je souriais à l'idée de rencontrer ce petit être qui se formait en moi. J'imaginais déjà la tête de Vitali quand j'allais lui dire. Comment je ne sais pas encore mais j'allais lui dire. Tôt ou tard... Je préférerais attendre de savoir si c'est une fille ou un garçon avant de lui dire. En fin de compte je ne crains pas la réaction de Vitali, mais plutôt celle d'Armando... Je ferais tout pour éloigner notre enfant de lui, s'il pouvait même ne jamais le connaître alors je serais au comble du bonheur ! Mais je sais très bien que s'il veut voir son petit-fils il le pourra. Vitali lui permettra et au final moi aussi, car on ne refuse pas grand-chose à cet homme. Malgré tout je resterais auprès de mon enfant et je le protégerais coûte que coûte. Vitali fera de même je pense, je suis persuadée que ça sera un bon père. Tic...Tac...Tic...Tac... Les secondes passaient tandis que je me perdais dans mes pensées... Je m'inquiétais de plus de plus... Pour passer le temps je pris des livres sur la justice que Vitali m'avait trouvé. J'avais abandonné mes études et puis de toute façon un avocat n'a plus d'avenir dans ce monde détruit. Il n'y a plus de juge, ni de juré, il ne reste de rien de la justice d'autrefois. Et pourtant j'essayais de ne pas perdre la main au cas où des jours meilleurs viendraient même si je ne suis pas si sotte que ça... Je sais bien que tout mettra du temps à se reconstruire, surtout avec l'ambiance qu'il règne et ceux qui gouvernent maintenant la ville. Mais je n'arrivais pas non plus à lire, je ne pouvais plus supporter son absence. Quand il n'était pas là j'étais encore plus nerveuse que d'habitude, je finis par me lever pour aller dans la cuisine où je me fis du thé. Et oui j'avais la belle vie étant la belle-fille d'Armando, mais à quel prix? J'aurais préféré pouvoir partir quand je voulais et que Vitali ne risque pas toutes les nuits sa vie pour des histoires de drogues ou de je ne sais quoi. Il ne m'en parlait jamais, je pense qu'il ne veut pas que je m'inquiète : eh bien c'est raté ! Je suis morte d'inquiétude, je pris place dans le fauteuil et reposa mon regard sur l'horloge... Tic...Tac...Tic...Tac... Faisait-elle toujours. Ces tic tact m'insupportais et me mettais sur les nerfs. Ces horloges me rappelaient le temps qui passe, le temps que je passe sans que Vitali soit là. Pourtant je devrais apprendre à vivre sans lui, mais quand il n'était pas à mes coter j'ai peur de sortir. Je n'aimais pas sortir seule et j'avais perdu totalement mon âme de casse-cou.

    Au petit matin, Vitali n'était toujours pas revenu, j'étais toujours aussi inquiète et en plus je n'avais pas dormi de la nuit. De plus les nausées matinales étaient encore présentes, je détestais me sentir faible. Cela faisait deux jours que je n'étais pas sortis, ce n'était pas très bon. Il fallait que je sorte quand même un peu même si j'étais morte de peur. Pour ne pas attraper froid, je me vêtis de vêtement assez chaud. Je laissa un petit mot à mon cher et tendre pour le prévenir que je sortais et que je revenais dans pas longtemps aux cas où il reviendrait. Mais alors que j'allais ouvrir la porte, il me devança. Je lui sauta au cou avant qu'il n'est eut le temps de dire un seul mot et l'embrassa;


    « Tu m'as tellement fait peur ! »

    Je caressa son visage avant de l'embrasser encore une fois:


Dernière édition par Eden Roy le Mer 23 Juin - 20:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeJeu 27 Mai - 19:15

Il m'arrivait souvent de rentrer tard. J'avais des affaires à gérer et parfois du boulot par dessus la tête, sans parler de certains imprévus parfois. Je n'étais pas aussi... froid et intransigeant que mon père. Quelque part, je lui enviais cette façon de terrasser un ennemi d'un regard froid où l'on pouvait lire sa mort si l'on ne filait pas droit. Il fallait admettre que certaines petites frappes étaient trop arrogantes pour leur propre bien et si Armando ne souffrait aucune discussion ou digression, je n'avais pas son talent pour les faire filer doux. Je n'avais ni l'air mauvais, ni même le fond. Je ne savais pas torturer et je n'avais jamais tué personne. Tout ce que je pouvais faire, c'était menacer, encadré par des mecs moins regardants que moi qui savaient impressionner. J'étais le petit boss, la tête des opérations, les gorilles étaient les exécutants.

Mais malheureusement, je ne rentrai pas de la nuit, malgré mon envie. Et je savais qu'Eden devait mourir de peur qu'il me soit arrivé quelque chose. Mais non, juste retenu pour affaires. J'évitais d'en parler à Eden, j'essayais de la préserver du mal, même si c'était bien futile. Mais j'avais eu tellement peur de la perdre alors qu'elle sombrait dans la dépression et qu'elle songeait au suicide... Je n'avais rien vu, je n'avais rien voulu voir et il aurait suffit que j'entre dans la pièce 3 minutes plus tard pour que je la retrouve sans vie, se balançant au bout d'une corde. Jamais plus je n'avais parlé de cela, mais jamais plu je n'eus l'esprit tranquille en la laissant seule.

Pourtant, elle reprenait du poids. Sa poitrine était plus arrondie et elle avait attrapé un petit ventre que je ne lui avais jamais connu. Je ne trouvais pas qu'elle mangeait tant que ça, mais je n'étais pas spécialiste en nutrition et en femmes.

Je finis par rentrer, épuisé et en baillant. Je portais un costume sombre et une chemise blanche, rien d'extraordinaire. J'avais passé une main dans mes cheveux courts et naturellement bouclés, si bien qu'ils n'étaient plus du tout coiffés. J'ouvris la porte et Eden me sauta au cou, soulagée de me voir arriver et je faillis tomber sous l'impulsion et la surprise. Je refermai mes bras autour d'elle, lui rendant son baiser avant qu'elle ne me fasse part de son inquiétude.

- "Je sais, je suis désolé. Je vais bien mon cœur."

Nouveau baiser, avant que je ne me recule légèrement pour l'observer, sourcils froncés. Elle était magnifique, mais pâle et ses traits étaient tirés par la fatigue.

- "Tu n'as pas dormi de la nuit, n'est-ce pas?"

Je repoussai ses longues mèches noires de son visage avant de lui embrasser le front.

- "Pardon pour cette nouvelle nuit d'insomnie."

Je lui pris la main et la ramenai vers le lit où je m'assis et la fis asseoir. Cette nuit, je n'avais pas fait que m'occuper de mes affaires... Cela faisait un moment que je négociais pour acquérir une bague magnifique... Qui se trouvait dans ma poche de veston désormais. Je voulais en faire ma femme, mais je ne savais absolument pas comment m'y prendre, ni si c'était le bon moment.

- "Où allais-tu?"
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeVen 28 Mai - 20:12

    J'étais tellement contente qu'il soit de retour et apparemment en un seul morceau. Je fis rapidement un débriefing savoir si il n'était pas blessé ou quoique ce soit. Il avait remarqué que je n'avais pas dormis: en même temps ce n'était pas difficile, déjà que j'étais pâle mais c'était pire quand je n'avais pas d'heures de sommeil. Je ne voulais pas l'inquiéter car je pense qu'il a d'autres chats à fouetter et à supporter. Je n'avais pas vu son père depuis un bon bout de temps et je m'en portais très bien croyez-moi ! Rien que de penser à cet homme j'ai des frissons dans le dos. Par chance je me suis jamais trouvée seule avec lui. Je lui fis un sourire lorsqu'il me demanda si j'avais dormis cette nuit:

    « Non... Mais ce n'est pas grave du moment que tu reviens sain et sauf. Je ne demande que ça mon chéri. »

    Je ne pus m'empêcher de fermer les yeux quand il remit ma mèche en place, j'aimais qu'il fasse ça. Il m'embrassa sur le front, je savourais ce baiser que j'attendais depuis qu'il était partit. Je ne pourrais pas vivre sans lui, maintenant qu'il est rentré dans ma vie je compte bien qu'il y reste. De plus nous allons fonder une belle et heureuse famille, j'étais heureuse de porter son enfant. Je l'aime oui car il m'a sauvé de tout : il m'a aidé à surmonter la mort de ma famille, de la destruction du monde mais surtout il m'a sauvé ma vie littéralement. D'une car il m'a mis à l'abri lors des bombardements. Et deuxièmement quand je commençais à ne plus rien supporter, que ses absences ce faisaient de plus en plus fréquent je ne pouvais plus gérer j'eus des idées suicidaires... Je sais c'est très très lâche je l'avoue, il m'a sauvé juste à temps. Je ne serais pas là si il serait arrivé ne serait-ce que 2 minutes plus tard... Mais je le regrette surtout depuis que je sais que j'attends un enfant. Cette enfant sera notre rayon de soleil dans ce monde si noir et détruit. J'espère qu'il connaitra un monde meilleur même si je pense que tout va empirer. Il s'excusait : il était vraiment trop mignon :

    « Tu sais bien que tu n'a pas besoin mon cœur, je sais que ton travail te prends du temps. Comme je te l'ai dit du moment que tu me reviens entier je suis heureuse. »

    Il prit ma main, je me laissa faire avec plaisir et me posa à ses coter sur notre lit qui était encore défait. Son arrivé avait chassé les nausées ce qui était plus que agréable. Je savais pas comment lui dire, mais j'avais de plus en plus envie de lui annoncer la bonne nouvelle. J'aurais du mal à tenir. Mais il avait l'air tellement fatigué... Mes livres judiciaires étaient encore à sa place, discrètement je les poussais pour faire de la place:


    « J'ai relu les livres que tu m'avais trouvé, sa servira peut-être un jour. »


    Puisqu'il était là je n'avais plus aucune raison de sortir et j'enlevai mon manteau avant de lui répondre d'une voix douce:


    « Je voulais sortir... Même si j'avais peur je voulais aller me dégourdir les jambes. Ce n'est pas très bon de rester trop enfermé. Mais maintenant que tu es là on va pouvoir dormir quand dis tu? »

    Je ne pus résister bien longtemps à l'envie de l'embrasser une nouvelle fois.

    « Tu à l'air bien fatigué, tu veux manger quelque chose? Tu veux boire? »


    Je repris ses mains avant de lui faire un beau sourire.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeVen 11 Juin - 13:32

Je m'en voulu de constater que j'étais la source de ses insomnies, de sa peur. Je cherchais à la préserver mais dés que je n'étais plus là, Eden angoissait pour moi et mourrait de peur de se retrouver parmi des gens sans foi ni loi. Que fichait-elle dans ce milieu? Réponse simple : elle n'y était que pour moi et chaque jour que dieu faisait, je lui rendais bien mal son amour en la forçant à vivre cette vie qu'elle détestait. Mais je n'avais pas la force, ni le courage, de quitter mon père, de le trahir ou de le décevoir. Il attendait énormément de moi, trop surement, mais il était mon père et il nous avait sauvé la vie. Sans compter que nous disposions de tout un confort que les autres survivants ne pouvaient pas même imaginer.

- "Je suis navré d'être la cause de tes tourments, Eden."

De bien plates excuses qui ne retranscrivaient pas du tout ma véritable contrition à lui imposer cela. Et pas seulement cette insomnie. Tout le reste. Je savais qu'Eden voulait partir, rejoindre les Survivants, échapper à cette mafia, mais ce n'était pas possible. C'était même suicidaire. Je m'excusais et elle, elle me rassurait, me pardonnait, essayait de m'empêcher de culpabiliser.

- "S'il y a une promesse que je m'efforce de tenir, c'est de toujours te revenir sain et sauf, tu le sais."

Une promesse difficile à tenir. Il y avait tellement d'imprévus, d'aléas, surtout dans mon "métier". Être le fils du big boss offrait une certaine immunité, mais attirait aussi les jalousies et les rancœurs et je n'étais pas à l'abri d'une tentative d'assassinat sur ma personne pour prendre ma place... Certains avaient les dents tellement longues qu'elles rayaient le plancher et les durs à cuir ne m'aimaient pas, me jugeant trop faibles et éliminable. Mais je n'avais pas l'intention de me laisser tuer.

J'emmenai Eden sur le lit, mettant fin à notre étreinte pleine de chaleur et d'amour. Je lui demandai alors où elle se rendait quand j'étais arrivé. Elle sortait rarement sans moi. Elle me parla d'abord de ses livres de droit et je sentis mon cœur se serrer quand elle termina en disant qu'ils serviraient peut-être un jour. Ca j'en doutais. Pour cela il faudrait un gouvernement, des forces de l'ordre, pour tenter des actions de justice contre la racaille. Racaille dont nous faisions partie, quelle ironie! Elle retira alors son manteau.

- "Je rêve de dormir, je suis épuisé... Et je ne dors bien que dans tes bras."

Elle m'embrassa de nouveau, se faisant du soucis pour moi et je souris en secouant la tête alors qu'elle me demandait si je voulais manger ou boire.

- "Non, pas maintenant, j'ai quelque chose à faire, que je ne veux pas repousser, au risque de ne plus en avoir le courage."

Je lui caressai doucement les cheveux et repris :

- "Malgré tout ce qu'il s'est passé, malgré ma famille et ce milieu qui te fait peur, jamais tu ne m'as abandonné et chaque jour je ne t'en ai aimé que davantage. Le moment est sûrement mal choisi pour ça, mais tant pis. Eden, tu es celle qu'il me faut, la pureté dans toute cette noirceur, la flamme qui me rappelle pourquoi je ne peux me lancer corps et âme dans la voie que mon père veut me voir emprunter. Tu es la gardienne de mon âme, en plus d'être celle de mon cœur et je m'en remets à toi pour toujours me sauver des ténèbres."

Je me mis alors à genoux, une main tenant les sienne,s tandis que l'autre, farfouillait dans la poche de ma veste et que je reprenais en dardant mes prunelles claires sur elle :

- "Eden Roy, veux-tu devenir ma femme?"

Je lâchai sa main et ouvrit la petite boite en velours qui contenait une bague en or blanc, émaillée de minuscules mais flamboyants diamants. Un genou à terre, la bague offerte à sa vue, j'attendais le verdict, après cette demande en mariage aussi inattendue que surprenante.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeMer 23 Juin - 9:22

    Par amour on serait prêt à faire tout, quand je dis tout c'est tout. Et bien pour Vitali je serais prête à tout faire pour qu'il soit heureux, quitte à être dans un milieu que je hais, qui me fait peur. Je sais qu'il me protège mais quand il n'est pas là, il n'y a personne pour me protéger. Néanmoins je sais que Armando n'osera pas me faire du mal, je suis bien trop précieuse pour son fils, mais il peut en même temps m'utiliser comme moyen de pression... Autant vous dire que la situation est bien compliquée. En tout cas il ne pourra pas utiliser notre enfant, je ne l'autoriserais pas et deviendrais sûrement incontrôlable si on venait à toucher à ce petit être qui grandissait en moi. Avoir élevé mon frère m'a permis de crée cette instinct qui était limite sur protecteur envers ceux que j'aime. Et puis dans cette guerre j'ai perdu beaucoup de chose même si en contre partie j'ai gagné beaucoup de choses certaines personnes sont irremplaçable...

    « Tu n'as pas à être navré, pas le moins du monde. Si je suis à tes côté c'est parce que je t'aime et que je choisis de vivre comme ça. Je ne peux pas te quitter, même si j'ai parfois la peur au ventre je sais que tu seras toujours là. Qui sait un jour nous pourrions peut-être partir... »

    Partir? Je l'espérais au plus profond de moi, ne plus avoir cette pression serait un soulagement pour moi. En même temps j'étais consciente que cela serait peut-être pire vu que Armando nous traquerait... C'était un acte suicidaire... C'est compliqué parfois de prendre des décisions. Quoiqu'il en soit je ferais ce que j'ai à faire pour protéger ma famille : Vitali et maintenant cet enfant.

    « Bien sûr que je le sais, je te fais confiance les yeux fermés. C'est le principal pour moi que tu reviennes sain et sauf. »


    Certes je savais que c'était dur pour lui de promettre ça, car trop de fois la vie m'a montré que du jour au lendemain tout peut basculer, il peut être vivant et en l'espace d'instant être au sol sans que je le sache.

    « Parfois j'aimerais être une petite souris pour te suivre et être tous le temps avec toi. »

    Quand il était là je retrouvais toujours mon humour, et je ne pouvais enlever ce sourire de mon visage. Je redevenais la fille qu'il avait connut des années auparavant avant que la guerre n'arrive.

    « Ça tombe bien, moi aussi je ne dors bien que dans tes bras. Drôle de coïncidence non? »

    J'avais envie de l'embrasser partout, de mettre ma tête dans son cou et d'emplir mes poumons de son doux parfum qui me faisait toujours autant chavirer et ce depuis le premier jour. Je nous revoyais parfois parlant toute la nuit avant de nous embrasser. Que serais-je devenue sans lui? Je ne sais pas du tout, et je n'ose même pas y penser. Je ne ressasse pas souvent le passé pour pouvoir me concentrer sur l'avenir, sur l'instant présent avec lui. Car oui je ne me vois pas avec un autre, même si James me fait parfois des avances, il n'y a que Vitali dans mon cœur et ce pour toujours. Je ne compris pas tout de suite quand il m'annonça qu'il voulait faire quelque chose, puis il me caressa la joue et continua de parler de sa voix qui calmait tous mes mots. Ses paroles... Ses douces paroles... Je commençais à avoir les larmes aux yeux en entendant cette déclaration, ce n'était pas des larmes de tristesse mais plutôt de joie. Mon regard était toujours dans le sien et inversement, ses si beaux yeux qui se posait sur moi quand il se reveillait. Tandis qu'il cherchait quelque chose dans sa poche je commença à avoir une petite idée. Mon cœur battait rapidement, j'avais l'impression que le temps s'était arrêté pour que l'on puisse savourer ce moment. Sans hésiter une seule seconde je donna ma réponse à cette question que toutes femmes à envie d'entendre un jour :

    « Oui Vitali, j'accepte d'être ta femme. »


    Par la suite j'attrapai son visage doucement et l'embrassa passionnément, tandis qu'il mettait la bague à mon doigt je décida de lui avouer ce que je lui cachait depuis quelques mois maintenant :

    « J'ai aussi quelque chose à te dire... Ne t'inquiète pas c'est une bonne nouvelle, qui risque de changer nos vies mais dans le bon sens... »

    Je descendis mes mains pour prendre les siennes et le fit s'asseoir à côté de moi, je continua de serrer ses dernière et en respirant un bon coup je me jeta à l'eau :

    « Si depuis un moment je prends des rondeurs ce n'est pas parce que je mange plus, enfin si en quelque sorte puisque je dois manger pour deux. Je suis enceinte de deux mois Vitali... »

    Mon cœur ne cessait de battre très vite et ne semblait pas vouloir se calmer. J'avais essayer de mettre une petite pointe d'humour, de plus on pouvait sentir dans ma voix que j'étais heureuse. Je n'avais aucune raison de redouter ce qu'il allait dire et pourtant j'avais un peu peur... Élever un enfant dans cette ambiance de mafieux je n'avais pas envie qu'il prenne peur, car j'avais peur, si lui aussi ressentait ça je n'allais pas être rassurée d'élever cette enfant, et je ne le pourrais pas si il n'est pas avec moi.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeVen 25 Juin - 13:23

Je ne répondis pas quand elle m'assura qu'elle restait là parce qu'elle m'aimait et espérait qu'on pourrait un jour partir... Je ne voyais pas comment, à moins que mon père ne meurt. Et encore, je n'étais pas certain de pouvoir briser ces chaines trop lourdes à porter. Il y avait tant de personnes qui gravitaient autour de mon père. Pourtant, certaines seraient ravis de me voir disparaitre. Oui, peut-être pourrions-nous un jour partir. En attendant, il fallait faire avec, tâcher d'être prudents et de rester en vie, ce que j'essayais de faire du mieux que je pouvais. Si je disparaissais, Eden n'y survivrait pas, j'en étais certain. Et si elle disparaissait, c'était moi qui ne m'en remettrais pas. Serais-je capable de mettre fin à mes jours comme elle avait tenté de le faire? Je n'en avais aucune idée, mais je serais sûrement une loque si je ne l'avais plus.

- "La petite souris serait horrifiée de voir ce que je peux faire quand je ne suis pas avec elle. Non Eden, il y a des choses que je préfère te laisser ignorer. Je ne suis pas fier de ce que je fais sur ordre de mon père."

Je me devais de doucher son enthousiasme à cette idée. Comme je venais de l'avouer, certaines choses m'horrifiaient suffisamment pour que je ne désire pas qu'elle m'apprenne. Me quitterait-elle? C'était ma hantise. J'essayais de préserver son innocence... et l'image qu'elle avait de moi.

- "Une bienheureuse coïncidence."

Alors, je décidai de me jeter à l'eau et de lui demander sa main. De façon pas forcément inoubliable, ni romantique, mais avec sincérité. Elle était ma vie, ma moitié et j'adorais tous les moments que nous avions passés ensemble. J'avais été captivé dés le premier jour par son regard azur et intelligent, sa peau de nacre, ses lèvres pulpeuses et ses longs cheveux noirs. Une vraie Blanche Neige. Je lui offris la bague, voyant des larmes mouiller son regard. Et elle accepta, ne me laissant pas mariner trop longtemps. Elle m'embrassa et il me semblait que tous mes soucis s'étaient envolés subitement...

Et elle m'annonça alors avoir quelque chose à m'annoncer également. Je lui lançai un regard interrogateur. Une bonne nouvelle qui risquait de changer nos vies? Elle me prit les mains et me fit asseoir à côté d'elle, avant de respirer et de finalement, reprendre la parole. Et là, le ciel me tomba sur la tête. Je lui jetai un regard ahuri et me mis à bafouiller :

- "Qu... quoi? Tu... tu... es enceinte?"

Oh mon dieu... Eden portait notre enfant... Ceci expliquait les rondeurs qu'elle avait prise lentement, mais je pensais naïvement que c'était parce qu'elle mangeait trop et se remplumait après sa dépression. Mais pas du tout.

- "De combien?"

Depuis combien de temps le savait-elle? Dans combien de temps serions-nous parents? Je n'arrivais pas à démêler mes émotions. Etais-je heureux? Terrifié? Pas préparé, ça c'était sûr. Mais Eden guettait mes réactions et je me mis à sourire, avant de la prendre dans mes bras.

- "C'est formidable... Inattendu, mais formidable."

Et je le pensais. Je l'embrassai, avant de baisser le regard sur son ventre légèrement arrondi. Pas de graisse, contrairement à ce que j'avais pensé et ma main glissa naturellement dessus.

- "Je t'aime et il est finalement, plus que temps de nous marier et de fonder une famille, tu ne crois pas?"

Et pourtant, mon estomac avait des crampes à l'idée de tout ce que cela impliquait.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeSam 26 Juin - 11:34

    Je savais que le travail de Vitali le dégoutait, je savais qu'il détestait son job, qu'il n'aimait pas faire du mal à aux gens. Je savais qu'il n'était plus le même avec son père ou quand il était en ''mission''. Je le savais tous ça, et je pourrais jamais le juger sur ce qu'il fait. D'une part parce qu'il ne me dis rien et d'une autre car je suis très mal placée pour pouvoir juger qui que ce soit. Je suis une fille peureuse, qui à tous le temps peur de se faire agresser, kidnapper. Lui au moins avait le courage de sortir et d'affronter le monde de l'extérieur. Même si j'étais morte de peur quand je savais qu'il travaillait pour son père, je savais qu'il n'était comme ça...Lorsque je lui avais dit que j'aimerais être une petite souris, il m'avait répondu assez vivement : je compris alors que je n'aurais peut-être rien du dire.

    « Tu sais pour moi tu resteras toujours le même, je t'aimerais toujours autant. Je sais que ce n'est pas vraiment toi quand tu travail pour ton père. Et mes sentiments ne changeront pas mon Vitali. »

    J'étais sincère en disant ça, je savais qu'il n'avait pas le choix, je préférais qu'il fasse ce que lui disait son père plutôt qu'il soit tué. Je ne peux plus vivre sans lui, sans lui je ne suis rien, je ne serais qu'un fantôme sur cette terre détruite. Il est mon essentiel et il le sait... Enfin je l'espère. Je me souviendrais toujours de ce moment je pense, c'est un des nombreux souvenirs qui ont marqués ma vie pour toujours. A vrai dire cela allait la changer, maintenant nous allions pouvoir fonder une famille. C'est drôle mais la première fois que je l'ai rencontré, je ne pensais pas qu'il serait un jour mon mari. Un homme aussi beau ne pouvait pas s'intéresser à moi... Oui je sais c'est idiot mais à cette époque je n'avais pas une très haute opinion de moi. Être loin de ma famille, surtout de mon frère était assez dur et des fois je ne pensais qu'à une chose : les rejoindre. Et puis Vitali est rentré dans ma vie et depuis je suis heureuse, les bons moments, mon amour pour lui surpassait le contexte dans lequel nous vivions. Pour rien au monde je ne le quitterais. Il m'avait demandé en mariage, nous allions donc former une vraie famille, je devais donc lui annoncer la bonne nouvelle... Ou pas. J'appréhendais sa réaction, j'avais peur qu'il prenne peur, qu'il parte pour s'isoler, pour réfléchir à comment nous allions vivre. Et surtout comment le cacher à mon beau-père : je ne souhaitais pas qu'il soit tout de suite au courant... Lorsqu'il balbutia sa réponse je ne pu répondre qu'un petit :

    « Oui...  » Avant de rapidement continuer:

    « Je ne voulais pas te le cacher... Je te le promets. J'attendais juste le bon moment mais aussi les mots... J'avais peur que lorsque tu apprennes ça tu partes...  »

    J'avais toujours été franche avec lui, je lui avais toujours dit mes craintes...Bon pas toujours, mais le voir ainsi me faisait stresser, et je réagis très mal à la pression. Je me mis à rougir et à baisser la tête, jouant avec mes doigts comme toujours quand j'étais stresser.

    « Deux à trois mois : c'est approximatif, je ne sais pas vraiment...  »

    Finalement je le vis sourire et me prendre dans ses bras. J'acceptai volontiers ce câlin et mis ma tête dans son cou. Finalement il avait dit les mots que j'attendais, tout de suite la pression descendit tout comme le stress.

    « Je suis désolé de te l'avoir caché...  »

    Je savoura ce baiser remplit d'émotion, en l'espace de quelques minutes nos vies avait chamboulés : la demande en mariage, l'annonce que je venais de lui faire... Comme quoi la vie peut changer d'un instant à l'autre. Je me mis à sourire lorsqu'il passa sa main sur mon ventre. Je releva mon chemisier et replaça sa main. Il avait raison, comme toujours:

    « Je pense que tu as totalement raison, la vie est trop courte pour ne pas en profiter.  »

    J'avais peur moi aussi, nous allions devoir affronter ça tout les deux, et nous y arriveront !

    « Je sais que tu as peur, et moi aussi mais à deux nous vaincrons. Et puis il n'y a aucune raison pour que nous n'y arrivons pas.  »

    Je lui fis un beau sourire tandis que des larmes continuaient de monter, je du cligner des yeux car ma vue ce troublait. Une petite larme tomba, mais je l'essuya tout de suite:

    « Je t'aime Vitali, et je ne peux plus vivre sans toi.  »

    Je posa ma main sur la sienne avant de l'embrasser, plongeant par la suite mon regard dans le siens, je lui chuchotais:

    « Je pense que nous devrions garder secret le faites que nous allons être parent... Quand dis-tu? Je n'ai pas envie que tous le monde le sache... Tout du moins tant que je peux le cacher... Bien que nous devrions peut-être le dire à ton père...  »

    Si j'avais peur de la réaction de Vitali, je craignais mille fois plus celle de mon beau-père. Qu'allait-il faire, dire ? J'appréhendais chaque moment où il était là, je devais me préparer. Quand il était dans la pièce je devenais stresser et muette comme une carpe.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:53

Je ne répondis rien à Eden quand elle assura que je ne changeais pas, qu'elle savait que je faisais cela à contre cœur et que ce n'était pas moi. Était-ce aussi facile que cela? Non, tout cela, je le faisais, par faiblesse, par lâcheté... J'avais peur de mon père, peur de prendre mon indépendance et de dégager de ce traquenard. Je ne savais que trop de quoi il était capable... j'aurais aimé pouvoir compartimenté mon esprit, dire que c'était un autre qui faisait ça, mais non, c'était moi et ça me renait malade, mais je ne voulais pas inquiéter Eden avec ça et ne voulais pas voir l'horreur dans ses yeux. Tout était plus simple avant... un peu plus simple, mais j'avais moins d'importance et je pouvais plus facilement noyer le poisson... Je regrettai le temps de l'insouciance, mais il était loin ce temps là, je l'avais déjà perdu à l'adolescence... Quand j'avais rencontré Eden, j'étais déjà un mafieux malgré moi, mais cela avait empiré encore... Mon Eden, ma rédemption.

Elle m'annonça alors être enceinte, après que je l'ai demandé en mariage. Wow... Mais... mais... Je tombais des nues et je balbutiai comme un idiot. Si elle le disait, c'est qu'elle était bien enceinte, mais mon cerveau avait du mal à assimiler l'information. Elle reprit très vite qu'elle n'avait pas cherché à me dissimuler ce fait, mais ne savait pas comment s'y prendre et avait peur de ma réaction...

- "Eden... Ma chérie, comment peux-tu seulement craindre ma réaction? Je t'aime, c'est merveilleux..."

Elle m'apprit qu'elle était enceinte de deux ou trois mois et j'écarquillai les yeux de surprise.

- "Tout ça? Quel idiot, j'ai rien vu... Enfin si, mais je savais pas que c'était ça, je pensais que tu reprenais du poids..."

Pas très galant, j'avoue, mais je n'y avais vu que du feu, elle n'avait pas été malade... Je l'embrassai sous le coup de l'émotion... Oui, nous allions fonder une famille, malgré le contexte catastrophique, mais c'était la suite logique de notre relation, une belle consécration.

- "Si seulement il n'y avait qu'à s'occuper de l'enfant à naître... Mais il y a mon père, la racaille qui nous entoure..."

J'avais du mal à être optimiste quant à l'avenir dans le clan quand même. Eden essayait de l'être et je m'en voulais de lui saper le moral. Elle pleurait doucement en m'avouant son amour.

- "Je sais mon amour, je sais, et crois-moi qu'il en va de même pour moi..."

L'ombre de sa tentative de suicide planait encore dans mon esprit, me hantant toujours. J'avais failli la perdre...

- "Il faut le dire à mon père, bientôt, cela ne passera plus pour un peu d'embonpoint et si mon père l'apprend par quelqu'un d'autre que moi ou le devine..."

Je ne terminai pas ma phrase, c'était inutile. Un héritier... peut-être quelqu'un de plus digne que moi à élever et former... Oh non, tout mais pas ça, je ne voulais pas que l'enfant devienne sa chose... Un voile passa dans mon regard.

- "Je crois que nous allons devoir réfléchir vraiment à notre avenir ici..."
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeMar 3 Aoû - 20:30

    Ma vie sans Vitali était impossible, le voir souffrir en silence me torturais au plus profond de moi. Mais je n'osais pas lui en parler car je savais que cela le torturait aussi. Je n'avais pas envie d'être une source d'inquiétude pour lui. Mais depuis que j'avais essayer de mettre fin à mes jours, je savais qu'il s'inquiétait quand j'étais seule. Je n'avais pas d'ami en plus pour me tenir compagnie quand il travaillait pour son père. Ava, je pouvais compter sur Ava que j'avais promis d'aider... Peut-être devrais-je un jour l'inviter, au moins comme ça nous serions toutes les deux en sécurité le temps d'un café, thé. Et puis elle pourrait se réchauffer et manger un bon plat chaud. J'avais envie de montrer à Vitali que je pouvais mener à bien quelque chose. Je savais qu'il n'en jamais douter mais je n'avais pas envie d'être un poids.
    La peur au ventre j'avance dans le noir, la guerre m'a changé mais m'a donné en contre partie un fiancé parfait et un enfant qui ensoleillerait nos vie dans 6 mois. J'étais tellement impatiente de le tenir dans mes bras, de pouvoir m'en occuper, d'avoir un nouvel objectif dans ma vie : protéger notre enfant même si je devais donner ma vie pour lui. Quand je pense que j'ai failli tuer notre bébé, quand j'étais à bout de nerf, je n'arrive plus à me regarder dans une glace. Vitali, mon cher et tendre Vitali, je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fait. Si tu savais combien je m'en veux d'être parfois la source de tes tourments. J'aimerais ne pas être un poids pour toi, que tu puisses te concentrer sur les missions que te donnent l'homme qui te sert de père.
    Je me sentais idiote d'avoir ''peur'' de sa réaction, je savais que Vitali accueillerait cet enfant comme une bénédiction. Mais cette bénédiction apportait aussi beaucoup de contraintes, de choix. Le premier étant : fallait-il le dire à mon beau-père...

    « Je me sens idiote d'avoir pu douter un seul instant de ta réaction mais nos vies vont tellement être chamboulé et puis nous allons devoir faire des choix durs, dangereux et je ne voulais pas que tu portes ça en plus sur tes épaules. Tu travailles tellement dur... »

    Ma main vient caresser ses joues légèrement creuser. Il m'avoua alors qu'il pensait que j'avais repris du poids. Je me mis à rire avant de répondre:

    « Dans un sens tu n'avais pas tort mon chéri. Si j'ai pris du poids c'est pour notre futur enfant et puis il va commencer à prendre de plus en plus de place.  »

    Il m'embrassa, je continuai de sourire, j'avais envie de pleurer de joie, il était le premier au courant et lui dire m'a soulagée. On ne prévoyait pas les enfants si tôt mais avec les temps qui court, je ne savais même pas si nous allions encore vivre deux ans avant qu'une balle traverse notre corps ou une bombe explose sur nos têtes. Je pensais tout les jours à cette possibilité. Si Armando voulait faire pression sur son fils : j'étais, avec notre enfant, sa première cible.
    Vitali mit le doigt sur un problème récurrent et qu'il fallait régler. Mon sourire disparu petit à petit, mon regard était toujours dans celui de Vitali : qu'allions-nous faire ? Je passa mes bras autour de lui avant de poser ma tête dans son cou :

    « Je pense aussi qu'il faudrait lui dire mais j'ai peur qu'il l'utilise contre nous... Qu'il nous le prenne pour en faire un pantin... Il en est capable...  »

    Sa dernière phrase résonna dans ma tête, comme un écho. Je redressai ma tête sans pour autant desserrer mes bras :

    « Vit' on ne peut pas partir... C'est du suicide... Même si j'ai envie de partir de là plus que tout au monde avec le bébé et toi, Armando nous pourchassera, traquera comme des bêtes... J'ai toujours envie de partir, de rejoindre les survivants mais je ne peux pas me faire à l'idée de te perdre ou de perdre le bébé... Sans toi je ne suis plus rien...  »

    J'avais tellement peur qu'il meurt que l'idée m'étais insupportable... La réaction de mon beau-père m'effrayait, déjà qu'à la base le personnage m'effrayait alors ses réactions impulsives encore plus ! Alors d'une voix tremblante je lui demandai :

    « Ton père est dans son bureau ? Plus tôt on lui dira, mieux ça sera non ? Je n'ai pas vraiment envie de lui dire mais... Comme disait ma maman : le plus tôt sera le mieux... Tu en penses quoi ?  »

    Je reposa ma tête dans son cou, quoiqu'il dise j'accepterais sa décision... Il n'y avait pas un bruit dans l'appartement, seul le temps ne semblait pas s'être figé étant donné que les tic, tac, du réveil continuait.

    « Je serais toujours là pour toi, jamais je ne t'abandonnerais et je ne quitterais pas. Nous allons former une famille et une famille reste soudé quelque soit les aléas de la vie. D'accord ?  »


Dernière édition par Eden Roy le Ven 6 Aoû - 18:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeVen 6 Aoû - 18:06

Je comprenais pourquoi elle avait voulu garder cela pour elle... Pour me soulager, pour ne pas m'ajouter un soucis de plus à régler. C'était adorable et je sentais tout son amour pour moi dans ses paroles, dans ce geste. Mais elle était enceinte, et se faire du mourron avec cela n'était pas bon pour elle.

- "Ma chérie, c'est à moi de te protéger, pas l'inverse, même si je trouve cela adorable... Tu es enceinte, laisse moi prendre soin de toi davantage encore. Tu ne comprends pas? C'est cela qui me donne le courage de tenir. Je sais que te protéger est quelque chose de bien, qui me sort de tout ce que je fais."

Dieu comme je l'aimais! Je devais repousser encore l'image de cette corde et de son corps... je ne pouvais plus la supporter. Elle portait la vie, cela suffirait-il à lui faire tenir le coup? elle avait raison, cela allait engendrer bien des problèmes, notamment avec mon père. Nous avions peur de lui et à raison. Il pouvait nous balayer d'un signe de la main, même si j'étais son héritier. Je n'étais pas digne de lui. Et voilà que je songeais à partir et donc à le trahir? cela serait signer mon arrêt de mort. On ne trahissait pas, on ne lâchait pas Armando Venezzio. Elle me caressa la joue alors que j'avouais ma bêtise de ne pas avoir deviné de quoi venait sa prise de poids. Assez maladroitement d'ailleurs. Je posai alors ma main sur son ventre alors qu'elle disait qu'il allait prendre de plus en plus de place.

- "Et pas seulement dans ton corps."


Dans nos cœurs aussi. Je sentais déjà s'éveiller en moi la fibre paternelle. Je n'avais aucun moyen de savoir si je serais un bon père, je n'avais pas vraiment eu de modèle. Mon père m'avait fait élever et ne s'était intéressé à moi que quand j'avais atteint l'âge de raison pour me faire entrer dans son monde. Pas de calins, pas d'embrassades, pas d'histoires le soir, pas de sortie pêche le dimanche... Rien. Juste le sang, les menaces, la violence. Étonnant que je sois encore équilibré avec tout cela. Je l'embrassai alors qu'elle souriait, des larmes de joie et d'émotions dans les yeux. mais je balayai cet instant de félicité par des questions pratiques, gênantes, mais importantes. Eden avait compris le fond de ma pensée et j'acquiesçai sombrement.

- "Oui, c'est ce que je crains aussi. Je ne suis pas le fils qu'il aurait voulu, il pourrait se rattraper avec son petit fils ou sa petite fille. Bien qu'une fille l'intéressera peut-être moins."

Peut-être. Il fallait l'espérer en tous les cas.

- "Non, on ne peut pas fuir... Cela serait nous condamner et condamner ces gens. Nous ne pouvons pas faire ça. Et fuir rien que tous les deux... Enfin, tous les trois, ce serait également de la folie... Nous n'aurions rien pour survivre, rien pour nous protéger de sa colère."

Rien à faire, fuir était proscrit et compter sur la compréhension de mon père également. Nous étions coincés.

- "Je pense qu'il faut lui annoncer rapidement oui."

Nous ne profiterions donc pas de notre petit secret. Mais mieux valait jouer la prudence. Eden se blottit contre moi et je la serrai plus fort.

- "Quoiqu'il arrive, nous restons ensemble."

Et pourtant, il aurait été tellement simple de l'aider à s'enfuir chez les Survivants, avec le bébé à naître, dans le secret, pour leur permettre de vivre tous les deux. mais cela serait m'arracher le cœur... Et le sien. Je n'arriverais jamais à la convaincre. Si je pouvais supporter ce sacrifice, Eden, elle, n'y survivrait pas.

- "Allez, on respire, on se détend et on va voir mon père."

J'étais aussi joyeux qu'un condamné allant à l'échafaud.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeVen 6 Aoû - 18:54

    Je n'aimais pas lui cacher des choses, mais il m'était tellement précieux que je gardais des choses secrète pour ne pas l'inquiéter. Cela ne m'avais jamais vraiment réussis puisque c'est ces non-dit qui avait faillit me coûter la vie. Je sais qu'au plus profond de lui il ne pourra jamais oublier l'image de mon corps pendu à une corde, je le sais très bien et je m'en veux. Mais c'était finit maintenant, j'allais affronter à bras le corps le monde qui m'entoure... Bon d'accord seulement quand Vitali sera là mais c'est un bon commencement non ? Il fallait bien que j'affronte mes peurs un jour ou l'autre, sinon notre enfant aura les mêmes peurs et je ne le souhaite pas du tout. Vitali était tellement adorable que j'avais du mal à croire qu'il faisait le sale travail de son père. Si seulement je pouvais y remédier :

    « Tu m'as protégé contre les bombardements, tu m'as sauvé la vie deux fois : j'ai aussi envie de te protéger mais tu sais bien que j'ai trop peur de sortir et surtout qu'il m'arrive quelque chose, que nous soyons séparer... Je sais que tu as encore en tête la nuit où j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie, mais rassure toi c'est du passé. Maintenant je veux faire ma vie avec toi et élevé notre enfant. Du moment que tu es là, peut importe ou nous sommes : nous formons une famille. En acceptant ta demande en mariage j'ai accepté de t'aimer dans la maladie, la mort et chez les hors-la-loi. »

    Il avait posé sa main sur mon ventre, ce qui me fit sourire : j'aimais ce contact. J'avais l'impression qu'on formait un trio. Après avoir posé ma main sur la sienne j'approuvai sa phrase :

    « Et oui nous allons devoir aimer ce petit bout de chou autant que nous nous aimons. Je pense que ça sera la chose la plus facile dans tout ce que le bébé apportera. »

    Si Vitali n'aurait pas voulut garder l'enfant, j'aurais accepté et compris sa décision. Mais voyant qu'il l'avait accepté je me réjouissais déjà de son arrivée. Le hic dans tout ça s'appelait : Armando Vennezzio.

    « Et encore, si c'est une fille il pourra la... la... » Je ne voulais pas prononcer ce mot, je n'aimais pas ce mot et pourtant je le prononça quand même : « ... prostituer. »

    Rien que cette idée me donnait envie de vomir, je ne tolérerais jamais ça, jamais au grand jamais il n'aura mon enfant, je le jures devant tout les dieux qui existent : mon beau-père aura jamais notre enfant ! Plutôt mourir que de le laisser dans les bras d'Armando. Nous n'avions aucune issue, nous étions au pied du mur alors que nous allions être parent. J'aurais tellement aimé ne pas avoir à le dire à mon beau-père, ne pas avoir peur des projets qu'il allait avoir en tête quand le bébé sera là. Je voulais le garder pour Vitali et moi. Le cacher aux yeux de tous. Lorsqu'il ma serrer contre lui, tout mon corps se détendit, je pouvais respirer quand il était là. Plus aucun soucis ne semblait être d'actualité. C'était, au final, comme une drogue pour moi.

    « Nous avons maintenant notre famille. Quoiqu'il advienne je ne te quitterais pas Vitali, et tu sais que je suis une tête de mule. »

    Le moment fatidique était arrivé, il fallait prendre notre courage à deux mains et aller voir le chef des Hors-la-loi. Je ferma les yeux profitant de ces dernières minutes pour m'imprégner de son odeur. Quand je quitterais ses bras, je savais que la peur allais m'envahir. Je mis fin à notre étreinte en l'embrassant :

    « Je te suis... »

    Tout en gardant sa main dans la mienne, je me mis debout et le tira gentiment :

    « Quand faut y aller, faut y aller... Je suis assez présentable ? Ou il faut que je me change ? »

    J'avais un jean assez foncé avec une chemise assez ample pour cacher mes rondeurs, et dévoiler à personne notre secret. Enfin si nous devions le dévoiler à Armando... J'espère que quand on lui aura dit, je n'aurais plus cette boule dans mon estomac. Je pris un gilet que je mis lentement, une fois cela fait je lui demanda :

    « Prêt ? »

    Il l'était autant que moi, donc pas du tout. On était jamais prêt à affronter un hors-la-loi, le pire de tous, comme son père. Même en temps normal je n'aimais pas le voir, alors je n'allais pas du tout apprécier notre entrevue puisque j'allais lui annoncer ma grossesse. Je lui fis un petit sourire pour nous donner du courage, nous allions en avoir besoin.
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MessageSujet: Re: Tic... Tac... Tic... Tac...   Tic... Tac... Tic... Tac... Icon_minitimeMer 18 Aoû - 17:49

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