As-tu déjà dansé avec le diable au claire de Lune? [PV]

Invité

Rien, rien hormis le silence, voila ce que je trouvais le plus choquant dans la grosse ville de New York. Je jetais un coup d'oeil sur ma montre, je tapotais la montre, elle semblait s'être arrêté, putain, je n'avais aucune notion de l'heure qu'il était, pourtant en regardant le ciel, je compris que l'on était a une heure avançait, en effet, le crépuscule couvrait la Grosse Pomme tel un drap recouvrant un cadavre défiguré par une explosion. Comme si Dieu voulait cacher aux eux du monde l'horreur des hommes. Je devinais qu'il allait y avoir une pleine lune ce soir...

Je marchais d'un pas sûr et alerte, gardant l'œil sur la route, putain, même la lune ne semblait pas apporter assez de lumière sur le quartier dévasté de Time Square. Allez, il fallait que je trouve un lieu ou dormir, j'étais trop loin du camp des survivants pour y retourner avant qu'il ne fasse nuit noir. Je jetais un regard circulaire dans la rue, serrant contre moi la sangle de mon arme d'assaut.

Soudain, j'aperçus un hôtel un peu bourgeois situé un peu plus haut, tant qu'à être à un endroit, autant prendre le meilleur de ce qu'on prendre. Je montais doucement les marches, le bâtiment était en assez bon état. Je grimpais les une après les autres les marches du bâtiment. Déjà dehors la lune blême posait un diadème sur la ville de la liberté. Quel sort du destin me poussa a aller au deuxième étages, à pousser cette putain de porte numéro 4? Je ne sais pas!
J'ouvrais la porte, arme entre les mains et j'avance doucement à travers les portes quand j'entends un bruit derrière moi, je fais volte-face et tombe nez à nez avec une jeune femme. Je reste immobile, sans rien dire pendant quelques instants. Elle n'a pas vraiment l'air de type européenne, alors, j'essaye un truc. Ma voix chaude se fait entendre et le son fait trembler l'air d'un accent arabe :

-Bonsoir...

J'étais vêtu d'une chemise blanche à col Mao. Enfin, quand je dis blanche, elle était couverte de trace de suie, de boue et de sang séché . Mon bas était un simple pantalon de costard, le genou droit était déchiré et je l'avais rapiécé avec les moyens du bord. J'avais une vieille paire de basquette et les circonstances avaient fait que j'avais un lacet rouge sur la chaussure droite et un blanc sur la gauche. Mais dans les conditions de vie actuelle, ce n'était qu'un détail...

Invité

Putain de merde !!! Dans quoi est ce que je m’étais encore fourrée ? Fallait vraiment que je tienne méchamment à la vie pour avoir proposé à un type comme James de faire la pute pour lui (ou pour son boss, c’est du pareil au même) en échange d’une guérison. J’avais presque fait un pacte avec la diable sans m’en rendre compte. Mais maintenant fallait que j’assume….

Et alors…Adieu ma liberté chérie…. Ha si un jour je venais a recroiser Nathaniel, je sentais qu’il allait bien se foutre de moi. Bien sûr là j’avais eu l’honorable autorisation de Venezzio de sortir un peu, mais je n’étais plus vraiment libre. Il ne me l’avait accordé finalement que parce que je lui avais taillé une pipe d’enfer. Oui c’était un peu comme ca que ca fonctionnait entre nous. Ca me dérangeait pas plus que ça….pas d’être sa pute personnelle, mais d’obtenir ce que je voulais comme ça. De toute façon, c’était comme ca que le monde tournait maintenant, alors autant s’y faire. Donc ouais j’étais autorisée à sortir. Mais je savais que si j’étais pas rentrée avant la nuit, Armando me ferait rechercher…..et je serais plus libre vu que je serais morte. Une balle entre les deux yeux d’ailleurs. Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit… Alors il valait mieux que je traine pas…Et j’en avais pas l’intention….. Apres tout, j’étais presque traitée comme une reine. J’avais sans doute la plus grande chambre de l’hôtel, un coin pour me laver dans ma chambre, un petit traitement de faveur question nourriture, et je choisissais mes passes .Et jusque là je n’avais pas été très rentable aux yeux de Venezzio, mais ça aussi il passait l’éponge dessus, ou alors quand c’était pas le cas, je savais rapidement le lui faire faire.

Mon problème c’est que je connaissais pas New York…..alors si je voulais passer chez moi chercher des affaires, j’étais obligée d’avoir un guide. Qu’est ce que je voulais faire dans mon ancien chez moi hein ? Bha je voulais récupérer certains trucs. Des fringues surtout, et quelques trucs auxquels je tenais. Et j’avoue que j’aurais vraiment voulu récupérer ce sofa…. Il irait très bien dans mon nouveau chez moi…. Je sentais que j’allais obliger mon garde du corps/guide improvisé venir le rechercher….Apres tout je saurais bien le convaincre de faire ca pour moi.

Le temps était assez clair et ensoleillé. On aurait pu y être en une heure en marchant rapidement, si on avait pas du escalader les monceaux de gravats et de chair humaine en décomposition. La neige les avait recouverts presque tout l’hiver et les avait conservés, mais là l’odeur commençait à devenir insupportable. Ces cadavres là n’étaient pas ceux des bombardements, je savais que pas mal des rues avaient été « nettoyées ». Non, là il s’agissait soit de solitaires qui n’avaient pas résistés à l’hiver glacial new yorkais de cette année, ou alors qui s’étaient fait tirés dessus.

On avait mis deux longues heures… mais bon l’important c’est qu’on y était….J’ai calmé le jeu tout de suite avec l’autre connard. Non….on allait pas s’envoyer en l’air….et non….il ne monterait pas…. Il était là pour me protéger ok, mais qu’il me laisse un peu tranquille merde. Je voulais prendre mes affaires sans personne dans les pattes. Et il fallait que je récupère mon flingue aussi au passage. Non pas que j’en ai réellement besoin là bas, puisqu’Armando semblait tenir a ce que je reste et que donc j’étais disons chasse gardée…. Mais je voulais récupérer mon flingue, j’y tenais….

Je suis rapidement arrivée prés de ce qui avait été mon chez moi pendant de longs mois quand j’ai entendu du bruit. Et sans trop savoir pourquoi, j’ai pensé avec un sourire aux lèvres qu’il s’agissait sans doute de Nathaniel. Il passait régulièrement et puis peut être que je lui manquais…En tout cas, lui me manquait. Plus qu’il n’aurait du je dois l’avouer. J’ai donc ouvert la porte en me l’imaginant là devant moi : grand, blond, ce petit sourire aux lèvres, et je me voyais déjà lui lancer une pique malgré moi.

Mais quand j’ai ouvert la porte, ce n’était pas Nathaniel qui était là…. C’était un grand blond oui…..mais plus âgé, moins beau, plus….moins….je sais pas…. Mais c’était pas celui que j’aurai aimé voir là. Et surtout je le connaissais pas. J’ai cherché rapidement du regard la barre de fer dont je me servais d’habitude quand j’entendais des bruits dans l’immeuble, mais je ne la voyais pas à son endroit habituel….. Quelqu’un avait du forcément venir ici pendant mon absence. Et comme tout était en ordre, je savais qu’ IL était venu….

Je n’ai pas eu le temps de trouver autre chose qu’il m’a dit bonjour…. Ca aurait pu bien commencer, s’il ne me l’avait pas dit en arabe…. Là mon cerveau s’est mis en alerte. Pourquoi me parlait-il en arabe ? Est-ce qu’il me connaissait ? Est-ce qu’il avait un rapport avec ma famille avec mon futur mari mort ? Des tas de questions se bousculaient maintenant dans ma tête. Je n’ai même pas pensé à le détailler. Pour moi, il parlait ma langue alors il représentait un danger. Je m’en voulais maintenant de pas avoir fait monter l’autre abruti… Je me sentais vraiment pas en sécurité…

-Qu’est ce que vous foutez chez moi ?

J’ai fini par rentrer carrément chez moi, j’avais un peu peur oui, mais si je le montrais je savais que c’était mort. Alorsj e suis allée nonchalamment vers le fond de la pièce, là ou je planquais mon flingue. Il était pile là ou je l’avais laissé. Dans la poche d’une veste tout simplement…..une veste d’homme oui….Sans doute celle du type qui logeait là quand les bombardements ont commencé.

Et je me suis alors retournée vers lui, le flingue à la main pointé sur lui, avec un petit sourire.

Invité

Je détaillais du regard la jeune femme, elle avait un parfum d'orient, c'est pour ça que je lui avais parlais en arabe. Elle avait de longs cheveux bouclés bruns, elle me rappelait un peu ma première petite amie que j'avais eut dans ma fac de langue, si ce n'est qu'elle avait le teint bien plus claire. Elle avait un regard, le genre de regard qu'on les prédateurs, ce petit regard qui faisait que je devais me méfier, ce regard que j'avais vu tant de fois en allant si souvent au proche-orient.

Elle avait un accent qui me l'identifié clairement comme n'étant pas Afghanistan, ni même de cette région, je n'arrivais pas clairement à l'identifier, il faut avouer que cela faisait quelques temps que je n'avais pas pratiquer l'arabe, surtout ici au "pays de la liberté". La voix de la jeune femme me frappa donc :

-Qu’est ce que vous foutez chez moi ?

Chez elle, c'était assez prétentieux de penser que l'on était chez soit dans un monde tel que celui-ci, mais si elle considéré ce lieux comme le sien, elle devait ou devait avoir l'habitude de vivre dans le luxe, certainement une de ces bourgeoise engraissé par le capitalisme outrancier des états-unis. Je la fixé quelques instants et lorsque qu'elle s'en est allé pour faire je ne sait quoi dans le fond de la pièce, j'ai continué en arabe :

-Je cherchais juste un abris pour la nuit...

Instinctivement, j'avais armée mon arme d'assaut et j'avais changé le sélecteur de tir en mode automatique. Les arabes étaient un peuple fort étrange, par exemple, si vous étiez invité, vous n'aviez rien a craindre, mais la porte franchi d'un pas, votre vie n'était plus du tout gardé. Quel peuple étrange pour nous les slaves.
D'ailleurs, elle se retourna vers moi, avec un petit sourire plein de sous-entendu et, surtout, cet arme, un pistolet tout simple, le genre de chose que je déteste, putain, j'aurais dut être plus "méchant". Je regardais l'arme puis ensuite la jeune femme et lui lâchais en ayant ce léger petit sourire comme le siens :

-Allons nous nous entre-tuer?

Comme pour ponctué ma réplique de sens, je levé doucement mon arme vers sa direction, voila, on se présentait l'un à l'autre comme ça, nos flingues levé, je voulais juste un endroit pour dormir, juste pour cette nuit. Je continuais donc en soupirant juste avant :

-Je cherche juste un endroit pour la nuit, au pire je vous laisse et au-revoir...

Je faisais un léger pas en arrière comme pour montrer ma bonne volonté, après tout j'allais pas risquer ma vie juste pour dormir, je ne suis pas suicidaire...

Invité

J’étais assez sur le qui-vive. D’abord parce que je trouvais un inconnu chez moi…Et ensuite parce qu’il venait de me parler dans ma langue maternelle. Et je dois dire que l’arabe n’était plus une langue parlé régulièrement de nos jours. Comment avait-il su ? Me connaissait-il ? Je ne sais pas pourquoi mais après ce que m’avait dit Nathaniel concernant Hassan, je me méfiais. Pourtant je savais que c’était ridicule. Qui m’en voudrait à moi, alors que le monde avait sombré dans un chaos assez évident ?

Je pointais mon flingue vers lui, pour lui montrer que j’étais armée. Et je n’hésiterais pas à tirer. Même si j’avoue que je n’avais tiré qu’une fois dans ma vie. Je me suis mise à l’observer en avançant a petits pas. Il a continué a me parler dans ma langue. C’était étrange comme sensation. J’étais heureuse d’entendre parler ma langue, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur.

-Je cherchais juste un abri pour la nuit...

Voyez vous ça….Il cherchait un abri pour la nuit….Je sais pas pourquoi mais j’étais partagée. Il avait pas l’air de mentir….Je savais repérer les mensonges….Sans doute parce que je mentais très bien moi-même. Mais il était chez moi…..enfin à vrai dire, dans une heure, ce ne serait plus chez moi. J’habitais maintenant ailleurs. Et j’avoue que malgré tout, ici ca resterait chez moi…Saint on jamais peut être qu’un jour je reviendrais…mais pour l’instant j’avais une dette envers Armando….

J’aurai baissé mon arme s’il ne s’était pas mis en tête de pointer également une arme sur moi. Et j’avais entendu le clic, donc il serait capable de s’en servir. Connard va….J’ai fini par arrêter d’avancer, et j’ai attendu, qu’il baisse son arme. Il avait intérêt à le faire.

- Allons-nous nous entre-tuer?

Le pire c’est qu’il m’a souri….Non mais c’était qui ce type ? Il était chez moi, et il pointait son flingue sur moi. Et il parlait arabe……Et toujours ce même discours….

-Je cherche juste un endroit pour la nuit, au pire je vous laisse et au-revoir...

Et il a gardé son flingue braqué sur moi, en reculant jusqu’au pas de la porte. Il avait l’air sérieux… Peut être qu’il avait peur que je tire. Alors que j’avais juste eu peur….oui maintenant j’avais peur. C’est Nathaniel qui devait être content, lui qui m’avait trouvé bien insouciante.

-Baissez votre flingue et je baisse le mien.

C’était correct comme demande non ? Je voulais bien parler et l’autoriser à dormir ici….Apres tout, qui me dit que l’endroit resterait inhabité ?
Il n’avait pas l’air de vouloir baisser son arme alors j’ai posé la mienne, en allant m’asseoir sur le sofa. Enfin je me suis étalée plutôt. Et je l’ai observé. Il parlait arabe, mais ses traits n’étaient pas ceux de mon peuple. Comment parlait il aussi bien ma langue ? C’était une chose que je voulais savoir….

-Bon vous allez le baisser ou pas ?

Et je me suis mis à agir comme si un flingue n’était pas braqué sur moi. Apres tout, s’’il tirait, le garde du corps que m’avait fourni Armando montrait jusque là, et il se ferait buter lui aussi. Alors j’ai commencé à me détendre, et à lui faire un sourire assez charmant et charmeur. Ce sourire que je maitrisais a la perfection.

-Vous parlez très bien l’arabe.

J’avais parlé cette fois là en anglais. Bien sûr j’avais toujours un petit accent particulier, mais j’avais tellement l’habitude de parler anglais maintenant que ça devenait un reflexe.

-Comment ça se fait ?

J’espérais percer ce mystère….Mais allait il être honnête ?

Invité

Elle n'avait pas l'air d'une tueuse, sa prise en main de l'arme était mal habile, de plus, elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne habitué aux ports des armes, déjà une femme qui porte les armes, sans être machistes, c'est rare, très très rare. Et puis, regardez moi ces mains, ces mains fines ne sont pas faites pour tenir une arme d'assaut ou un pistolet! Elle balança d'une voix irrésistible :

-Baissez votre flingue et je baisse le mien.

Ca confirmait ce que je pensais, une personne entraîné aurait désigné mon"flingue" sous le nom d'arme ou aurait carrément appelé par son véritable nom. D'ailleurs, elle posa la sienne, cruelle erreur, personnellement, face à quelqu'un d'armé je n'aurait jamais, ôh grand jamais reposé mon arme. Je continuais de la regarder, la dévisageant presque, disséquant chacune parcelle de son corps de mon regard cruel. Franchement, elle était bien foutu, et vu sa corpulence, elle devait encore bien pouvoir manger vu ses formes.
Je pense qu'elle devait vendre son corps, ou plus exactement son cul ce qui semblait logique. Après tout quand on y pense, on utilise nos capacités pour s'en sortir. Moi j'étais un tueur expérimenté, elle était une femme. Chacun ses atouts, chacun ses choix...
elle réitéra sa demande :

-Bon vous allez le baisser ou pas ?

Hum, serait-ce une sorte de peur? Oui je crois bien, tu avais beau pensé qu'il te restait une protection en la personne du garde du corps, tu ne savais pas que j'avais été "élevé" pour tuer, abattre, exécuter. Cependant, elle essayé de jouer le rôle de la personne sûr d'elle, en effet, je la vit se détendre légèrement, ces muscles qui essayent de se décontracter, ces mains qui ne se serre plus, et le sourire, charmant, magnifique, envoutant suivit de ce compliment sur mon arabe. Franchement, si elle savait le pourquoi du comment j'avais un aussi bon arabe. C'est vrai qu'a l'origine c'était purement pour devenir traducteur ou un truc dans le genre, mais le fait de la vie ont fait que...
Et l'arabe était une langue particulièrement utile dans le monde actuelle, du moins dans mon métier, en effet; outre le fait que la Russie avait été en Afghanistan, elle avait aussi pas mal d'affaire en Irak et dans les autres pays du moyen-orient.
Je remarquais que la jeune femme parlais anglais, même très bien je trouvais, c'était assez impressionnant, elle avait un bon anglais, je trouvais. Elle me questionna :

-Comment ça se fait ?

Je la regardais dans les yeux, hum, bien... Je baissais mon arme doucement, lentement, presque inexorablement, et pourtant je ne retirais pas la sécurité, question d'habitude pour ma propre sécurité. Je lâchais simplement de la façon la plus sobre possible :

-Rapport à mon travail...

Hop, je restais mystérieux et je ne mentais pas, de toute façon, je savais tellement bien mentir, question professionnel en même temps, mais bon, il n'était pas encore né celui qui devinerait que je mentais, non, et si il venait à naître, je l'abattrais... Question de principe.
Je continuais donc de ma voix calme et posé, reprenant l'anglais dont j'avais l'habitude d'utilisé même s'il ne s'agissait pas de ma langue natale :

-Je peux donc me reposer ici?

Voilà, j'attendais ta réponse...

Invité

Non mais c’est vrai quoi….Je me demandais vraiment comment il parlait aussi bien ma langue. En général les occidentaux n’étaient pas très enclin à apprendre ma langue. Ou alors il fallait qu’il y ait une raison, comme un mariage mixte ( et encore ces mariages là étaient très mal vus dans ma culture), ou un tout autre but. Je n’avais pas parlé ma langue maternelle depuis un an et demi. Alors forcement j’avais fait des progrès en anglais. Mais je ne parlerais jamais l’anglais avec un accent parfait. J’avais toujours cette petite touche orientale dans la voix. Facile alors de savoir à qui on avait affaire….

Il me fixait assez intensément tandis qu’il baissait son arme. Enfin !!! C’était pas trop tôt. Franchement quel intérêt…j’étais désarmée, et puis je veux dire il avait une fille en face de lui quoi. Pas besoin de jouer les John Wayne….Son arme baissée, il a fini par me répondre.

-Rapport à mon travail...

Une réponse laconique, mais une réponse tout de même. Ouais super, ça m’avançait vachement. Il m’aurait sorti « parce que je l’ai appris un jour » que ca aurait eu le même effet. Allez….soit….je me contenterais de cette réponse de merde. J’avais pas non plus envie de faire la conversation avec un connard qui pointait depuis un moment son flingue sur moi, et qui, surtout, semblait avoir peur de moi. Non mais…comme si je pouvais faire peur. Oui j’étais arabe, mais fallait qu’il se réveille le mec, j’étais une jeune femme. Donc pas de quoi faire bien peur à mon avis. Si jamais me prenait l’envie de me faire sauter, oui il devrait avoir peur. Mais là c’était clairement pas dans mes projets immédiats. Quel intérêt ? Franchement…..Si je voulais prendre mon pied en ce moment, j’avais Armando pour ça….

Il a commencé à avancer de nouveau, pour pénétrer de nouveau dans la pièce principale. Et cette fois ci il s’est adressé à moi en anglais.

-Je peux donc me reposer ici?

Je lui souriais de manière un peu charmeuse, j’avoue. C’est pas parce que physiquement c’était pas mon genre qu’il était laid. Au contraire….c’est juste que…..depuis quelques temps, mes goûts avaient été comblés. Je me suis amusée à faire semblant de réfléchir avant d’éclater de rire.

-J’ai aucune raison de vous dire non….

Et c’est vrai j’en avais aucune. Ca avait été ma planque pendant un demi d’accord, mais techniquement parlant même si j’avais apporté ma petite touche perso, cet appartement de fortune ne m’appartenait pas. Et puis, maintenant j’habitais ailleurs…

J’étais maintenant parfait détendue. Sans doute l’effet du flingue qui n’était plus braqué sur moi… Alors je me suis levée, et j’ai commencé à faire le tour de l’appartement sous ses yeux ébahis pendant que je ramassais deux ou trois trucs que je voulais prendre. Des affaires personnelles quoi….

-Je suis juste passée chercher des affaires à moi, j’habite ailleurs maintenant….

Mieux valait être évasive. Même si chez Venezzio, je ne risquais rien. D’abord parce que c’était vraiment bien gardé comme endroit. Et après, fallait encore qu’il me trouve…. Et là ce serait pas évident. Ce mec savait pas grand-chose sur moi. Bien sur il pouvait me décrire, et je serais facilement « repérée » mais bon…..j’avais tout de même assuré mes fesses en couchant avec le Big Boss. Il avait l’air de bien m’aimer….et j’étais un peu la poule aux œufs d’or du moment alors…

-Je vous filerai bien les clés pour que vous vous installiez, mais je les ai pas haha.

Un peu d’humour n’avait jamais tué personne a ce que je sache. Et j’avoue que la blague m’amusait… Je n’étais pas sure qu’il apprécie cependant. Mais je m’en foutais pas mal. Et là j’ai commencé à penser à ce que j’avais vécu dans cet appartement. Finalement je n’aurais pas pensé être si nostalgique. Cet endroit aurait été vraiment le début de ma nouvelle vie. Une vie libre…. Même si je ne l’étais plus totalement maintenant je l’étais bien plus que toutes les autres putes des hors la loi en tout cas…

Cet appartement avait vu en défiler des mecs. Et c’est justement ce à quoi je pensais. Certains connaissaient où j’habitais…. Et je savais qu’il leur arrivait de venir…. Même si la plupart avaient compris, que c’était moi qui allais les chercher, et quand j’en avais envie.

-Si vous avez pas peur que ne débarque une horde de mecs….

Invité

Elle semblait être une de ces femmes fatale qui pense que tout leur est acquis car leur physique joue des tours aux hommes. Le truc c'est quand on est agent, et ce de n'importe qu'elle pays, on apprend à se méfier de toutes les péchè capitaux, car c'est par ça qu'on peu nous avoir. Ainsi, la luxure en faisant partie, nous, les agents, nous savions qu'il fallait se méfier du sexe dit "faible". La jeune arabe me donna l'autorisation de rester ici, bien, tant mieux, je pourrais dormir ici tranquillement, en plus ça avait l'air d'être le genre d'endroit bien confortable.

Je la regardais faire le tours de l'appartement en prenant des affaires. Visiblement la jeune femme avait vécu ici quelques temps et avait dut trouver un nouvel endroit où vivre vu qu'elle venait "déménager". Hum, je ne l'avait pas vu chez les survivants, donc, j'en déduisait qu'elle devait être chez ceux qu'on appelait les hors-la-loi. Hum, vue son physique et le fait qu'elle n'ai pas cet air rachitique qu'on les junky, j'en déduisait qu'elle devait faire la pute. Car sinon je ne voyait pas vraiment ce qu'elle aurait put faire d'autre.
Elle confirma mes pensées quand elle me lâcha simplement :

-Je suis juste passée chercher des affaires à moi, j’habite ailleurs maintenant….

Hum, elle confirmait mes dires tout en restant évasive, en même temps elle avait raison, de nos temps autant rester le plus discret possible, et puis personnellement je m'en foutait. Tant qu'elle venait pas mettre en péril ma sécurité. Elle me balança certainement une chose qu'elle pensait être une "blague", j'ai sourit pour faire semblant de trouver cela drôle, mais je ne peux pas vraiment dire que je trouvais cette boutade amusante, enfin, les arabes avaient un sens de l'humour assez spéciale pour ne pas dire étrange. Je leur laissé, si ça pouvais lui faire "plaisir". Elle ajouta alors une réplique :

-Si vous avez pas peur que ne débarque une horde de mecs….

C'était clairement maintenant, c'était bel et bien une pute. Oh, vous pouvez trouvez mes paroles un peu dure, mais comment voulez vous appeler quelqu'un qui vend son cul? Moi j'appel ça une pute, rien d'autre. Sans répondre tout de suite, je m'avançait de quelques pas pour m'assoir sur un fauteuil. Dieu qu'il était confortable! Je baillais légèrement en passant ma main dans mes cheveux d'or et soufflais :

-Je ne pense pas que vos clients soient en mesure de me faire peur milady...

Je dessiné sur mon visage un sourire moqueur. Je venais de la traîner littéralement de prostitué et j'adoucissais les angles avec ce petit Milady. Milady de winter, elle aussi était une sorte de pute quand on y pense, mais une prostitué mortelle! Terriblement mortelle! Je caressais ma barbe de plusieurs jours avant de me lever et de commencer à faire le tours de l'appartement, vraiment c'était un jolie endroit. Je soufflais d'ailleurs

-C'est sympa chez vous...

je regardais alors le lit avec une lueur d'envie. Ho mon dieu, un lit deux places avec de vrais oreillers, des draps, un vrai matelas! C'était digne d'un fantasme. Je caressais presque avec passion les draps du lit et soufflais doucement, dans un léger murmure :

-Si vous me dites que ces draps sont propres, je vous embrasse...

On ne peut comprendre ce que je ressentait que si l'on avait l'habitude de dormir par terre où dans des lits non approprié. Oui, c'était ça la vie de "migrant", la vie de voyageur. Ca avait ses bons c$ôtés mais aussi et surtout ses mauvais...

Invité

Plus j’imaginais les mecs arriver les uns après les autres ici, alors que je ne serais pas là et que ce serait ce type là, en face de moi, qui les accueillerait ; plus je me marrais. Alors je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Il m’a regardé avec un petit sourire et s’est mis à bailler. Pauvre chou va…..

-Je ne pense pas que vos clients soient en mesure de me faire peur milady...

J’avoue que j’ai un peu perdu mon sourire tout à coup….. Je savais que ce que je faisais n’était pas ce que faisait une fille normale. Mais me faire traiter de pute pour ça….ça me faisait mal quand même. Je savais que je vendais mon corps. Mais seulement depuis quelques temps…. Quand j’habitais ici, je vendais pas mon corps, j’améliorais juste mon quotidien…. Franchement….j’avais l’air d’une pute ? Je crois pas quand même…. C’est d’ailleurs ce qu’Armando appréciait chez moi : j’avais une certaine classe. Si une fille jolie de nos jours est une pute…..bha on avait pas fait beaucoup de progrès……Connard va !
J’ai donc serré la mâchoire en attendant qu’il me fasse au moins un compliment. Ca pouvait sembler tout con mais ce qu’il m’a dit m’a fait plaisir. J’en oubliais presque qu’il venait de me traiter de pute. Presque hein.

-C'est sympa chez vous...

Il voulait s’installer, alors il avait raison….valait mieux qu’il arrête de me balancer des saloperies dans la gueule et qu’il me fasse des compliments s’il voulait que je lui laisse ce putain d’appartement. Il a lorgné vers le lit, et je me suis adossée à la porte, le regardant regarder le lit comme un abruti. Pauvre con quoi…. Il a commencé à caresser les draps comme on caresse une femme, et j’avoue qu’à ce moment là j’ai commencé à ressentir quelque chose dans ma nuque. Comme s’il me caressait moi…

-Si vous me dites que ces draps sont propres, je vous embrasse...

Il avait prix une voix tellement suave que je me suis surprise à lui répondre automatiquement.

-Embrassez-moi alors….

Je savais pas très bien pourquoi j’avais dit ça, mais je l’avais dit. C’était bien ma voix que j’avais entendue dire ça….. Peut être que je le regretterais, peut être que j’étais maso (après tout il m’avait carrément qualifier de pute), mais sa voix et la façon dont il caressait les draps avait commencé à m’exciter. J’ai secoué la tête pour pas penser à ça.

-Vous pouvez même vous installer ici si vous voulez je m’en fous…..

J’essayais de paraitre lointaine mais je ressentais le plaisir qui descendait de ma nuque jusqu'à mon ventre. Encore une parole et je savais que ça descendrait plus bas. Et en général j’avais du mal à me retenir….J’en suis quand même revenue à ce que je disais avant, parce que subitement j’avais eu l’image de Nathaniel qui ‘était venues s’immiscer. Jamais un mec m’avait fait grimper aux rideaux comme lui, jamais un homme ne m’avait permis de me sentir vraiment belle. Finalement je finissais par l’admettre….il me manquait.

-Par contre….vous pouvez virer tous les mecs qui viendront. Mais si jamais y’a un certain Nathaniel qui se pointe ici……

Je suis allée prendre un bout de papier sur la commode et un stylo dans un des tiroirs et j’ai commencé à écrire un petit mot. Ca tenait en une seule phrase : « Je suis dans l’autre camp…..twa eshtek bezzaf ana… ».

-Donnez-lui ça, vous serez gentils et vous servirez au moins à quelque chose.

Invité

Elle venait de par sa réponse m'annoncer que les draps était propre. Si j'avais une réelle croyance envers une divinité quelconque (Dieu vu la localisation géographique de ma naissance), j'aurais fait une courte prière pour le remercier mais je ne croyait pas en dieu, et encore moins en la providence, ainsi, je ne put que sourire sans prendre la réflexion de Sarah comme une invitation à l'embrasser. Il fallait avouer que j'avais assez peu l'habitude des femmes ayant peu de vertus, ainsi, je ne relevais pas la remarque de la belle et continuais de regarder le lit avec un certains intérêt.

Elle me proposa de m'installer ici, enfin, proposer, elle sous-entendais cela. Cependant, je n'étais pas le genre de personne à vouloir m'installer dans un endroit fixe, et puis, même, j'avais un toit permanent chez les survivants. Et ici, c'était juste car j'étais trop loin du camp pour revenir avant la nuit, et j'évitais de me déplacer la nuit, question de précaution.
J'avais déjà retirer ma veste sale pour la poser avec mépris sur le sol. putain, un vrai lit, pas un de ces lits de camps de l'armée ou un matelas posé au sol, non, un véritable lit! Et avec des draps propres!
C'est étonnant comment en temps de crise ou plus exactement, de guerre, le moindre petit plaisir avait un véritable intérêt. La jeune femme me lâcha cependant un petit bémol :

-Par contre….vous pouvez virer tous les mecs qui viendront. Mais si jamais y’a un certain Nathaniel qui se pointe ici……

Je jetais un rapide coup d'oeil sur elle. Han... Alors t'avais beau faite ta pute, tu avais un p'tit coup de cœur pour un de tes clients hein? Je défini alors ma montre d'un mouvement rapide pour le déposé sur une table basse à côté du lit comme va le faire un homme avant de dormir, ou de faire l'amour, c'est selon. Tu partis faire un truc, genre griffonné quelques mots sur un morceau de papier et tu revins, serrant avec force. Tu me lâcha un nonchalant :

-Donnez-lui ça, vous serez gentils et vous servirez au moins à quelque chose.

Oh, c'était pas gentil de me dire ça, franchement ça me faisait mal au cœur! Non, je déconne. J'ai pas de cœur. Je me saisit du petit morceau de papier et l'ouvrit rapidement pour y lire ces mots :

Je découvrais ainsi une écriture minutieuse d'une jeune femme raffiné. Sans rien dire, je réfléchissait. Hum, la jeune femme devait être chez les hors-la-loi. C'est ce que j'en déduis car "l'autre camp" avait une notion péjorative. Je m'asseyais sur le lit et retirais mes chaussures rapides avant d'ajouter en retendant le mot de ma main droite :

-Je ne suis pas vraiment quelqu'un de gentil... Et surtout je ne tiens pas à rester ici longtemps. Vous feriez mieux de l'accrocher à votre porte, et quand vous y serez, vous la fermerez, vous servirez au moins à quelques choses...

Je lui décochais un sourire moqueur alors que défaisais les premiers boutons du haut de ma chemise, ouais, j'étais motiver pour m'étaler comme une loque sur le matelas dodu du lit deux places qui avait appartenu à la jeune femme. J'osais même pas imaginais tout ce qu'elle avait fait dedans, non, pour ma propre santé "mentale", il valait mieux que j'y pense pas. Je reposais un coup d'œil sur la jeune femme...
Trop tard, je venais d'y penser...

Invité

J’espérais tout de même que Nathaniel revienne et qu’il comprenne le message. Je doutais de son passage chez moi en quinze jours…..Parce que s’il était venu il aurait au moins laissé une trace de son passage. Des provisions, un mot, un objet….. Mais rien….Ou alors peut-être qu’il se foutait pas mal de moi et qu’il avait autre chose à foutre que de se préoccuper de moi…

Ha fallait que j’arrête !!! Sérieux, c’était pas moi ça. Il me manquait…. Non franchement, fallait que je fasse quelque chose. J’étais en train de m’attacher….Alors qu’il s’était pas passe grand-chose. Je savais que s’il revenait, ce petit mot le rassurerait. Et puis je lui avais dit qu’il me manquait. Bien sûr je doutais qu’il sache lire l’arabe….. Mais au moins je lui aurais dit….C’était sans doute plus pour moi mais j’avais besoin de l’écrire.

Le mec qui s’était pointé chez moi avait mis bien une minute à prendre ce putain de bout de papier, et je pensais qu’il le rangerait, ou qu’il le poserait sans rien dire. Mais cet enfoiré a commencé à mes les briser quand il a lu mon mot. J’espérais tout de même qu’il ne sache pas lire l’arabe. Qu’il le parle, c’était déjà assez surprenant. Et je voulais pas qu’il sache ce que j’avais écrit à Nathaniel. Il a replié le mot et a commencé à s’assoir sur le lit.

J’étais sur le cul. Définitivement sur le cul ! Vas y fais comme chez toi quoi…Je lui avais peut être donner l’autorisation de se planquer ici, mais bon il était chez moi. Il aurait pu attendre avant d’enlever ses chaussures puantes. Surtout qu’il m’a tendu mon mot avec un petit sourire.

-Je ne suis pas vraiment quelqu'un de gentil... Et surtout je ne tiens pas à rester ici longtemps. Vous feriez mieux de l'accrocher à votre porte, et quand vous y serez, vous la fermerez, vous servirez au moins à quelques choses...

Non mais il se foutait clairement de ma gueule lui !! Il lisait mon mot, il se foutait de moi…. Il accumulait les trucs qui me faisaient chier. Je sentais que j’allais me mettre à hurler. Il a fini par m’oublier encore plus, le mot tombé par terre parce que je refusais de le prendre. Il s’est allongé sur MON lit avec un petit sourire narquois, et il m’a regardé encore une fois. J’allais lui faire regretter son petit sourire. Je me suis alors jetée sur lui, le chevauchant et bloquant ses mains. Mes mains tenant fermement ses poignets. Je l’ai regardé avec une haine visible sur le visage.

-Vous êtes chez moi, alors un peu de respect !

Non mais c’est vrai quoi ! Je l’accueillais à bras ouverts, je lui offrais un lit propre et confortable et un endroit de rêve et lui il me traitait carrément de pute, et il refusait de me rendre un petit service. J’ai lâché ses poignets parce que je savais qu’il aurait sans doute plus de force que moi, mais ma main droite est venue le prendre par les cheveux. Et je l’ai amène peu à peu à basculer la tête en arrière.

-On vous a jamais appris les bonnes manières ?

Fallait croire que non…. Foutus occidentaux va !!!

Invité

Mauvaise réponse Sarah, ici tu n'es pas chez toi, ici maintenant, jusqu'à ce que je le désire, c'était chez moi, c'était ainsi la loi de Darwin, le fort domine. C'en est ainsi et t'y peux rien. Hé, au faite, si je parlais arabe, je le lisais, normale en même temps, c'est limite la moindre des choses, enfin passons. Bon revenons sur la situation, tu t'es jeté sur moi, à moitié comme une furie, à califourchon sur moi, me tenant les poignet comme l'aurait fait un homme voulant abusé d'une jeune femme.
Sérieux, tu croyais faire quoi l'amazone là Je t'avais énervé? Agacé? Je crois que oui, oh, je ne l'avait pas seulement déduit par ta réplique parlant de respect, mais aussi par ce rythme cardiaque, cette veine sur la carotide qui s'agite un peu plus rapidement. La carotide, un coup de lame et vous êtes sur d'y passer et sans de la chirurgie réparatrice, c'est pas la peine d'espérer. Alors de nos jours, vu la gueule des hôpitaux, je ne donnerait pas chère de quiconque se ferait rancher la gorge...

Je restais un instant sans rien dire hum, voyons qu'est-ce que tu allais me faire, j'étais curieux de voir jusqu'ou tu pouvais réagir, il faut avouer que depuis la fin du monde, je faisait presque de la sociologie, observant comment les gens réagissaient. Sarah avait une réaction légèrement démesuré comparé à "l'affront" que je lui faisais. J'en déduisais une enfance peu facile, certainement des brimade. Si j'ajoutais à cela tes origines, hum, je me doutais que t'avais du être une femme voilé émancipé par les bombes de mes compatriotes. Ha, "dommage" ou plutôt avantage collatérale de cette guerre. Je te laissé faire et voyais ta rage s'abattre sur moi. Tu me crachais dessus tes mots :

-On vous a jamais appris les bonnes manières ?

Ho,vraiment, c'est tout ce que tu sais me dire alors que tu essayes de me sous-mettre dans cette position. Dit donc, ça serait presque désirable comme position. J'inspire, je ne sourit cependant plus, ce n'est pas un jeu de domination là, je sent ta rage contre moi. Je souffle alors en t'attrapant aussi par tes cheveux :

-Non, on me l'a pas enseigné, mais visiblement toi on t'as bien dressé!

Je préfère la garder au dessus de moi pour qu'elle pense encore avoir une quelconque maîtrise, je préfère pouvoir dormir cette nuit sans craindre pour ma vie que lui foutre une raclé et risquer le soir de la voir revenir pour trancher ma gorge. Question de survie. Pourtant je n'avais pas hésité à la provoquer encore une fois, dresser, on dresse les chiens, les animaux, pas les êtres humains... Je le lui laissais pas le temps d'une réplique que j''approchais son visage du mien en appuyant fermement son crâne de ma main calleuse. Ses cheveux se posèrent son mon visage, imposant aux spectateur un rideau jais, tel un corbeau qui se pose sur un champ de blé doré au soleil, elle recouvrait mes cheveux d'un linceul crépusculaire. Je continuais alors :

-Rien ne t'appartiens ici, pas même toi. Tout n'est que ruine et tu penses qu'il existe quelques choses que tu puisses posséder? On va tous crever, mourir sans gloire, sans rien, maintenant demain, dans un mois. Alors tes bonnes manières tu te les ravales et tu t'étouffe avec!

Je lui avais balancé ça avec une certaines rage, une rage caché par l'intimité de ces cheveux qui créer les murs d'un confessionnal. Je sentais son parfum enivrant qui en avait fait chavirer plus d'un, mais à leur inverse, je n'était ni dupe ni à ta botte. Je lâchais ma main et lui soufflais d'un ton presque sec :

-Autre chose?

Allez, barres toi... SI t'as rien d'autre a foutre que de m'emmerder avec ta politesse à la con.

Invité

Je le tenais plus ou moins sous ma coupe, le souffle saccadé par la colère qui commençait à me prendre. Je le tenais fermement et n’était pas prête à le lâcher. Si on ne lui avait pas appris les bonnes manières, il avait intérêt de le faire. Il était chez moi et il prenait déjà ses aises. Franchement, dans ma culture les invités sont traités comme des rois mais on a du mal à accepter le manque de politesse. Et ce mec était tout sauf poli.

Il m’a regardé avec le même regard carnassier que le mien sans doute, et m’a pris à mon tour par les cheveux. Ca aurait pu passer pour un jeu sexuel SM, mais ca ne l’était franchement pas.

-Non, on me l'a pas enseigné, mais visiblement toi on t’a bien dressé!

Oh putain !!! Non mais là il aggravait clairement son cas. J’ai donc tiré ses cheveux encore plus. Pourtant il avait quoi ? 5 mm sur le crâne ? Bha pour moi c’était largement suffisant. Jamais on ne m’avait parlé comme ça. Même mes frères ne m’avaient jamais traité comme un chien. Au contraire….j’étais la seule fille et on se gardait bien de me protéger. J’étais en quelque sorte la poule aux œufs d’or. Celle sur qui reposaient tous les espoirs. Mon beau mariage ferait la renommée de la famille. Il a rapproché son visage du mien, me tenant toujours aussi fermement. Et il me faisait mal cet enfoiré. Mes cheveux s’étalaient sur lui. Nos visages n’étaient plus qu’à deux ou trois centimètres l’un de l’autre.

-Rien ne t'appartiens ici, pas même toi. Tout n'est que ruine et tu penses qu'il existe quelques choses que tu puisses posséder? On va tous crever, mourir sans gloire, sans rien, maintenant demain, dans un mois. Alors tes bonnes manières tu te les ravales et tu t'étouffe avec!

Bâtard ! Connard !!! Des tas d’insultes me venaient en tête là….J’en avais rien à battre de son discours moralisateur de merde. C’était quoi ce « rien ne nous appartient sur cette putain de terre ». Il était quoi ce mec ? Communiste ? Bha désolé mais moi je suis une capitaliste chéri ! Et je comptais pas crever sans gloire ! J’essayais de me dégager, mais il me tenait asse fermement. J’ai profité qu’il me relâche un peu pour reprendre mon souffle. Sérieux, il venait de me couper la respiration.

-Autre chose?

Autre chose ? Autre chose ? Ouais y’avait carrément autre chose mon grand. T’avais beau dire ce que tu voulais, t’étais chez moi ici ! Et tu resterais si je le décidais. Et pour l’instant j’avais pas envie. J’ai alors passé une main sous l’oreiller pour y chercher ce que je cachais. Un flingue. Et il y était encore. Je n’ai pour l’instant pas sorti ma main de l’oreiller, et je lui ai craché au visage.

-C’est chez moi !!! Ok ???

Et de façon assez agile, j’ai pris le flingue et je me suis redressée. Je tenais le flingue à deux mains, le pointant assez prés de sa face de rat. Et je souriais. Il croyait vraiment qu’il aurait le dessus longtemps ?

-Donc maintenant vous vous excusez tout de suite ou vous vous barrez de chez moi !

J’étais gentille quand même, non ? J’acceptais de le laisser crécher ici s’il s’excusait.

J’ai approché un peu plus prés le flingue et j’ai commencé à mettre mon doigt sur la gâchette. Et je lui ai fait un sourire assez flippant.

-Ou je vous bute…..

Invité

J'avais failli, j'aurais du vérifier les lieux avant de me "reposer". J'avais raté une règle d'or, sincèrement, je me ramollissais et il fallait que je mette un coup de collier pour éviter de refaire les mêmes erreurs. Mais revenons à la situation, l'autre salope de service avec ses formes parfaites, cette odeur enivrante et cette chevelure de soie. Tu me pointais ton flingue sur moi, par contre c'était vraiment stupide comme agissement. Pourquoi, mais regardez là, sa façon de tenir le flingue, c'était, aberrant, je veux dire elle avait toutes les chances de se blesser!
Et t'as façon de gueuler genre "c'est chez moi ici..." t'es sérieuse, tu considérés ce lieux comme chez toi, mais t'es complètement conne!
Pourtant c'est toi qui a un flingue pointé sur moi, alors je bouge pas, je t'observe, je te regarde bien. tu me balança simplement d'une voix pleine de rage et de haine :

-Donc maintenant vous vous excusez tout de suite ou vous vous barrez de chez moi ! Ou je vous bute…

Salope, tu me tenais alors tu voulais que je mette à tes pieds, tu voulais que je m'agenouille devant toi, que je te demande pardon. T'étais vraiment le genre de nana en manque d'autorité hein! Pourtant, tu parlais trop. Quand on a un flingue on tire, on raconte pas ça vie, car là j'ai détecté le petit truc qui faisait ça allait tout changeait.
Ton flingue, ton putain de flingue avait la sécurité, tu ne pouvait pas tirer! Tu ne pouvais pas car t'avais laissé cette putain de sécurité. T'es vraiment conne, mais t'as du cran. Alors j'ai laissé échappé un sourire sadique presque carnassier et j'ai bondit sur toi et te prenant le flingue. T'aurais beau tiré, tu ne pourrais pas me blesser. Dommage pour toi!
D'un mouvement de rein, je me retrouvais au-dessus de toi, j'avais inversé les rôles et je gardais une poigne de fer sur tes deux poignet pour t'empêcher tout mouvement. Je lui soufflais :

-A ton avis... Qui peu butter l'autre maintenant?

Je marquais une courte pause en regardant ces lèvres qui avait du voir plus d'une lèvres... ou autre si vous voyez ce que je veux dire. Je lui ajoutais encore en serrant un peu plus fort mon étreinte, appuyant ma tête contre la sienne pour me prévenir d'un éventuelle coup de boule :

-Allez... Je m'excuse. Contente?

Cette dispute, cette lutte, tout cela avec cette femme attirante avait éveillé en moi une envie que j'avais beaucoup de peine a dissimulé. Je le savais car je sentais mon pouls s'accélérer, car je sentais cette envie de l'embrasser, cette envie de lui caresser la peau, et aussi à cause de cette chose que nous avons les hommes qui fait qu'on peu pas vraiment le dissimuler.
J'espérais ainsi deux chose, la première, qu'elle s'en rende pas compte car sinon je sentais déjà les répliques grivoise et les provocations, la deuxième qu'elle se barre enfin en me laissant tranquille. Quoique, si tu resté, qu'on allait plus loin tout les deux sur la route de la réconciliation, ça me dérangerait pas.
Allons Sarah, barres toi... Tu me saouls.

Invité

Je souriais sans doute de façon un peu folle. On aurait sûrement dit une psychopathe. Finalement j’étais un peu comme ça : ouais j’étais carrément folle. Mais moi ca me dérangeait pas. Je m’en foutais. J’tais carrément sur lui, a califourchon. Et si je pointais pas ce flingue sur lui, on aurait pu croire qu’on était en train de faire des choses.

Mais j’ai rapidement perdu mon sourire. Connard !!! Alors que je pensais que j’avais le dessus, je me suis retrouvée sans comprendre sous lui. Il avait de bons reflexes mine de rien. Et je devais lui accorder ça. Il s’était pas laisse déstabilisé par mes grands yeux noirs.

-A ton avis... Qui peu butter l'autre maintenant?

Mais ca m’empêche que je le haïssais. Je le connaissais pas hein, mais j’avais pas besoin de le connaitre pour ça. Ok il avait gagné… un point pour lui. Oui il pouvait me buter. Et je pourrais rien faire. Mais quelque chose me ,disait qu’il le ferait pas. Je sais pas pourquoi hein, mais je le sentais. Alors je me suis sentie un peu moins prise au piège et je lui ai fait un sourire dont j’avais le secret.

J’ai cru qu’il allait me rouler une pelle quand il a approché sa tête de la mienne.. Mais non…. Cet abruti venait de faire un truc incroyable. Il s’excusait…..

-Allez... Je m'excuse. Contente?

J’allais pas dire non, non plus. Oui j’étais contente. Parce que même s’il avait repris le dessus, il avait fini par céder a ce que je lui demandais. Il s’excusait…. Abruti va…..

-Oui, contente…

J’adorais arriver à mes fins. J’adorais qu’on m’obéisse. J’avais tellement obéi dans ma vie, que maintenant j’aimais pas les ordres et j’aimais en donner. Il était sur moi, son corps contre le mien. Et a un moment donné j’ai senti quelque chose de dur sur mon ventre. Inutile d’être Einstein pour comprendre…. Il bandait…

-Je suis pas la seule apparemment.

Ouais…il était malade ce mec, on se menaçait depuis une dizaine de minutes et depuis que j’avais pointé ce flingue sur lui, il bandait…. Non mais après qu’on vienne pas me traiter de folle. Là, j’avais un sacré dingue sur moi. Si j’avais su qu’un mec puisse être excité par ça…

Enfin, je devais être habituée aux fantasmes bizarres….. Avec le boulot que je faisais maintenant j’en avais vu des bizarres….et pourtant j’étais pas sur le marche depuis longtemps. Et puis….vu les fantasmes de mon patron…. Parce que oui… Armando avait de sacrés fantasmes. Il adorait se servir de son flingue comme d’un gode. Je dis pas que j’aimais pas, et que j’avais pas eu peur…. Mais finalement c’était assez excitant comme truc…..

Drôles de préliminaires n’est ce pas ?

.-Ca t’excite les rapports de force hein ?

Et là j’ai commencé à onduler sous lui. Il venait de m’exciter aussi ce con….

Invité

Temps Mort, pause, non, mais sérieusement, c'était qui ou quoi cette fille? Mal baisé pendant trop de temps pour commencer a faire ce genre de show? Je gardais mon visage froid et impassible me rappelant une mission dans un bordel en Ossétie du Sud où traînées autours de moi des dizaines de prostituées toutes plus belles les unes que les autres et chacune plus dévêtu que cela ne fut possibles .
Sauf que durant cet évènement je n'étais pas l'un des derniers russes sur terres et j'avais une mission bien précise, là, et bien, en y pensant, rien ne m'empêcher de l'allonger sur le lit et de faire comme le disait si bien Alex DeLarge dans le film de Kubrick une partie de "ça-va-ça-viens" . L'avantage étant que je n'avais pas son accoutrement ridicule, le désavantage étant le manque de musique dans ce monde où le silence servait de bande-son mélancolique rarement brisé par quelques hurlements ou cris de mourants.

Bon, revenons à nos moutons, en l'occurrence Sarah, son corps de rêves, sa poitrine généreuse et ses yeux qui crient braguette.Allez, on reste calme Caïn, ok t'es en manques car t'es un mecs et t'as pas tiré ton coup depuis quelque temps, mais le contrôle, toujours avoir le contrôle d'une situation, minimiser les risques. Déjà, virer la menace. Alors qu'elle onduler sous moi d'une façon assez explicite, j'inspirai calmement et virer le chargeur de l'arme avant d'éjecter la seul balle dedans. Bon, première problème résolu. Restait le plus gros mais sans contexte le plus agréable, Sarah. Je détournais mes yeux une fraction de seconde d'elle pour regarder le mur ou j'apercevais ce papier peint défraichis que le temps avait malmené et qui commencé par endroit à se détacher du mur pour révéler le placo décrépit. Je déplaçais ma main du seigneur pour lui faire remonter toute la jambe droite de la jeune femme en une simple, longue, et unique caresse. Mes doigts s'arrêtèrent sur ce "v" caractéristique, jointure entre le ventre et la jambe. Je restais une fraction de seconde là, effectuant des allez et venu avant de souffler :

-On dirait que je suis pas le seul...

Je retirais ma main et me relevais, libérant la jeune arabe de mon "éreinte", je me posais sur le bord du lit en inspirant doucement et lâchait tout simplement :

-Tu devrais pas jouer comme ça avec le feux... Allez vas à ton nouveau chez toi

Bon, ce soir, je dormais en mode motards, sur la béquille. Pourquoi je la virais? Non pas que j'ai une quelconque notion d'humanité ou remord a baisé une pute, car c'était ce quel était, non, c'est juste pour la faire chier je crois, juste lui montrer que l'on n'était pas tous soumis a elle, que j'étais pas un de ces petits clébard qu'elle devait semé dans toute la rue. Bon, j'avoue si elle poussait le bouchon un peu plus loin j'aurais du mal a résister, mais ça me plaisait de savoir que quand même j'avais "tenu" jusqu'à là et que peut être elle s'en irait dégouté, sachant que j'avais tenu.
...
Putain ce que je suis con, je viens de perdre un bon coup. Tant pis, il y en aura d'autre.

Invité

J’étais en dessous et je faisais bouger mon bassin d’une manière plutôt suggestive, et c’était marrant de voir (enfin plutôt de sentir sur ce coup là) l’effet que je lui faisais. Parce que je lui en faisais et pas qu’un peu…. Alors forcément il a commencé a me caresser la cuisse, remontant assez lentement jusqu'à arriver à un endroit où il s’est amusé à me caresser un peu plus précisément. J’étais carrément électrisée, il m’en fallait de toute façon peu pour être excitée. Et là il venait de m’exciter.

-On dirait que je suis pas le seul...

Oh que non….. Maintenant il n’était pas le seul à être excité. Je l’étais carrément. Jusqu'à ce qu’il se lève en me repoussant. J’étais en train de rêver non ? Il venait de me repousser ! Non mais pour qui il se prenait ? J’étais carrément scotchée, allongée sur le dos, la bouche en « O ».

-Tu devrais pas jouer comme ça avec le feu... Allez vas à ton nouveau chez toi.

Et voilà que maintenant il me disait carrément de me casser. Il me foutait dehors ! Alors que j’étais chez moi ! Non mais c’était qui ce type ? Il était malade sérieux. Il savait pas à qui il parlait.

-Connard…..
Il s’était assis sur le bord du lit et attendait vraiment que je l’écoute et que je me barre. Et c’est ce que j’allais faire. Pas parce qu’il me le demandait, mais parce que je savais que le garde du corps que m’avait filé Armando allait s’impatienter, et parce que je savais que je baiserais pas avec ce mec. Il le méritait pas. Qu’il crève….

Je me suis alors levée, et j’ai pris quelques affaires dans ma chambre. Il bougeait toujours pas, et me regardait attentivement. Et quand j’ai pris les deux ou trois fringues que je voulais prendre et des trucs auxquels je tenais, je suis allée vers lui et je lui ai collé une bonne gifle bien sonore.

Et dieu que ça faisait du bien !!

-Tu sais pas ce que tu rates…

En tout cas moi je ratais rien….

Je suis sortie de la chambre en claquant la porte et j’ai pris un sac que j’avais ramené et j’ai mis des choses dedans un peu furieusement avant de quitter mon chez moi. Maintenant c’était plus chez moi…..j’allais regretter cet endroit dans un sens.

Mais je voulais pas rester…trop de souvenirs…. Et puis si je restais trop longtemps, il allait sans doute venir se venger en venant m’en coller une. Alors en deux minutes chrono je suis sortie de l’immeuble et j’ai fait signe au gorille planté devant.

Et voilà….intérieurement je venais de dire Adieu à mon ancienne vie…

» Une dernière danse {Sharon}