la vie en C++ [Cassandre]

Invité

Des nuits blanches. Pas par insomnie. Plutôt à cause d'une tendance "oiseau de nuit." Il regardait souvent son vieux bouquin de langage informatique... mais il se disait tout aussi souvent qu'il aurait mieux fait d'écrire son propre ouvrage. D'ailleurs, il avait passé les nuits à écrire des chapitres sur le C++.
Juste comme ça. Il ne pensait pas que quiconque le lirait dans un proche avenir. Alors ce matin, en mangeant des céréales un peu ramollies de la veille, il regardait la vieille couverture. Le livre était abîmé, mais les pages étaient encore parfaitement lisibles...

Il avisa le temps du jour. Similaire à la veille. Très similaire. Aussi prit-il un pull et un bonnet. Pour la forme. Il n'avait jamais bien froid, jamais bien chaud, et pouvait garder les mêmes fringues toute l'année ou presque. C'était quand même octobre. Dans cette région, ça caillottait bien.
Il prit l'ouvrage sur le langage informatique sous le bras gauche. De la main droite, il tourna la poignée de la porte d'entrée... enfin dans son sens, c'était la sortie.
Et il se retrouva en baskets dans les flaques. Au lieu de regarder le ciel, au aurait mieux fait de regarder le sol.

Floc floc.

Il haussa les épaules et quitta sa rue avec indifférence. Les jours étaient les mêmes. Et la météo était le seul indice du passage du temps. L'été était fini, et rien ne changeait vraiment pour lui. Très routinier, il s'en accommodait fort bien.
Il étouffa un bâillement. Il se dirigeait vers la bibliothèque, qui devait être son endroit préféré après sa cave. Il avait récupéré pas mal de carcasses d'ordinateurs qui avait retapés. D'ailleurs, il avait proposé à Aristide d'informatiser la bibliothèque... l'idée n'avait pas tellement trouvé d'écho, hélas pour lui!

Il croisa quelques personnes qui se rendaient à l'épicerie. Il ne faisait que rarement attention à elles. Il passait son chemin, ne regardait pas les gens, dans sa bulle. Ce jour ne dérogea pas à la règle. Il passait son chemin, et traçait, de sa démarche assez particulière, entre la nonchalance et la rêverie, vers l'établissement culturel de la ville. Il arrivait pile pour l'ouverture.
On aurait pu lui dire "tiens, t'es matinal." Mais on le connaissait trop bien. Chacun savait qu'il venait pour l'ouverture, après avoir mangé le plat de la veille, après avoir probablement passé une partie de la nuit à coder...

Il salua Aristide en entrant et lui tendit l'ouvrage qu'il apportait. Il lui expliqua qu'il en faisait don à la bibliothèque, qu'il était en train d'écrire son propre volume, qui sera certainement plus à la page.
Il fallait seulement que le monde se repeuple d'informaticiens. Et pour le moment, il était celui d'Elizabethtown, et par extension, celui des survivants de New York. Du moins, un de cette espèce... de ceux qui parvenaient à réveiller un coucou de 1984... Il avait d'ailleurs aidé à rétablir quelques réseaux de communication. Il ne désespérait pas de trouver des unités assez puissantes pour servir de serveurs. Ca, ce serait quand même bien génial. Pour l'instant, son serveur était un des vieux coucous récupérés, et le réseau local n'était pas assez important pour qu'il ait une utilité. Mais sait-on jamais.
On le remercia pour son don, puis il se rendit dans la salle proprement dite, choisit quelques ouvrages, dont un, qu'il avait déjà lu et emprunté, sur le graphisme.
Parce qu'un de ses projets était de créer un jeu video. Il n'était pas satisfait du nombre insuffisant de jeux dont il disposait sur sa Playstation (qui avait miraculeusement échappé au massacre, la X-Box avait explosé en morceaux.)

La POO. Le java. Le... Il regarda toute la (maigre) file de bouquins sur la programmation...
Il voulait faire un truc qui claque bien.

Il s'installa avec un livre et le lut... bien évidemment, il connaissait le contenu par cœur, mais le relire lui donnerait peut-être des pistes...

Il se passa deux heures ainsi, jusqu'à ce que son estomac grogne... Il leva les yeux de son livre... Il lui avait en plus semblé qu'on l'appelait... Tiré de ses rêveries.
Il avait une tâche de sauce sur son pull. Il ne le remarqua que maintenant. Il était temps qu'il fasse une lessive...

Invité

La vie est belle, la vie est belle. Combien de fois je m’étais répété ça en y croyant ? Parce que jusque là, je trouvais que la vie était peut-être difficile mais il y avait des bons côtés. J’avais eu très peur à New-York. Sous les bombardements, pendant notre évacuation, pendant ma vie au sein de la communauté aussi mais cette ville me faisait penser au quartier où j’habitais en France, et j’avais fini par croire que tout était finalement derrière nous. Je me disais que la vie était belle aussi parce que j’avais un petit ami adorable, toujours aux petits soins pour moi. Mais depuis que j’étais ici, je n’étais plus sûre que la vie était belle. J’essayais de m’en persuader mais je n’y arrivais pas. J’avais assisté impuissante à l’enlèvement de Lucy et je savais que si personne n’avait compris ce qu’il se passait, je n’aurai pas réussi à la sauver. Autant dire que j’avais été fort ébranlée.

Je ne voulais plus garder qui que ce soit. J’avais une peur bleue qu’on enlève un enfant alors que j’étais censé le garder en sécurité. Je n’avais déjà pas confiance en moi réellement, alors maintenant j’avais encore moins confiance en moi. C’était difficile à vivre parce que je ne voulais pas embêter Riley.
De toute façon, depuis quelques jours nous nous parlions à peine. Je savais que ce n’était pas pour me faire peur, mais j’aurais eu besoin de plus de ses câlins et de ses regards. Je ne craignais plus seulement le spectre de Meredith, et n’y pensait presque plus. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ne me tromperait pas. Surtout pas avec son ancienne petite amie qui lui avait brisé le cœur. Mais j’avais tellement peur de me faire enlever à mon tour ou bien qu’il lui arrive quelque chose.

J’étais une des seules qu’on autorisait à sortir pour aller « travailler » et quelque part j’aurais aimé qu’il en soit autrement. Heureusement qu’a cette période de l’année, il n’y avait pas grand chose à faire et que je passais donc que très peu de temps dehors. Parce que même la garde maximale autour de moi ne me rassurait pas. J’étais un petit oiseau effrayé. Je m’en voulais parce qu’au final ce n’était pas moi qui avait été visé personnellement. Mais je me sentais fragile et fragilisée. J’avais beau me raisonner, rien n’y faisait. Et la pluie qui tombait à fortes gouttes depuis deux jours n’étaient en rien pour arranger les choses. Je n’aimais pas la pluie. Et je vivais dans la peur constante d’une inondation. Ridicule je le savais mais je n’y pouvais rien. Depuis que j’avais failli finir noyée j’avais constamment peur de l’eau et d’être submergée à un point tel que je me noierais.

La bibliothèque étant tout prés du potager, je finis par demander à Stefan de m’y conduire mais Ethan me rattrapa au vol. L’inquiétude pouvait se lire sur son visage mais je ne lui en fis pas la remarque. Ce n’était pas qu’il me faisait peur ou que je ne l’aime pas, seulement je ne savais jamais comment lui parler. Alors je me contentais d’acquiescer. Il voulait que je trouve Nick, qui ne semblait pas être chez lui. J’aurais bien sûr pu lui rétorquer que je n’étais pas son page mais je ne discutais jamais les ordres des leaders. Pas parce que j’avais peur d’eux, mais parce que j’avais été élevée ainsi. Et puis, sans eux, nous serions sans doute tous morts. Moi la première. Je leur devais toute ma vie. Alors je pouvais bien passer un petit message de temps en temps non ? Alors avec l’aide de Stefan, je me suis rendue un peu partout là où je pourrais trouver Nick. Et ma dernière chance était bibliothèque. C’est alors là que Stefan finit par me laisser, me disant qu’il y avait toujours quelqu’un à l’extérieur, et que personne ne me ferait de mal.

Lorsque j’entrai, Aristide était là à son bureau en plein travail de listing vraisemblablement et je le saluai pour attirer son attention. Je savais ce qu’il se disait sur lui, et vu l’ambiance à la maison je ne pouvais rien ignorer de la réputation qu’il avait. Mais j’estimais qu’a moi il n’avait jamais rien fait alors je ne voulais pas rentrer dans ces considérations et ces guerres. Non pas que je cautionne, seulement ça ne me regardait pas tout simplement. Il me confirma alors que Nick était bien là et je le remerciai deux fois avant de chercher Nick dans les allées de rayonnages et finit par le trouver assis par terre avec un énorme livre entre les mains.

-Nick ?

Je ne l’avais pas vu beaucoup parce que nous ne nous fréquentions pas mais j’étais relativement physionomiste alors je savais qui il était. Et puis des adolescents il n’y en avait pas beaucoup. Moi, je ne me sentais plus être une adolescente mais pour autant je ne me sentais pas être une femme. D’où sans doute le peu de confiance en moi. Dans un monde comme le notre il était encore plus difficile de savoir dans quelle catégorie se positionner. En tout cas, il était hors de question que je ne me montre supérieure à lui en le prenant de haut alors je m’assis à côté de lui et je le tutoyais d’office. Peut-être que nous pourrions même être amis après tout. En tout cas c’était tout ce que je demandais. Je me présentais alors, sachant qu’il ne se souvenait peut-être pas de moi tellement j’étais banale.

-Bonjour, je suis Cassandre, je ne sais pas si tu te souviens de moi.

Visiblement non, mais je ne lui en voulais pas. Je n’étais pas comme ça. Je lui offris un franc sourire avant de lui expliquer pourquoi je venais l’embêter alors qu’il était occupé et qu’il n’avait sans doute pas envie d’être embêté. Surtout pas par moi.

-Alexander et Ethan voudraient te voir dans une heure. Je ne sais pas pourquoi par contre, excuse-moi.

J’eus un sourire contrits face à sa mine un peu dépitée et je finis par comprendre que peut-être s’il ne me reconnaissait pas moi, il ne savait peut-être pas de qui je parlais. Après tout, nous n’étions là que depuis cinq mois à peine et nous ne nous mêlions presque pas aux autres citoyens d’Elizabethtown. Et à ce que j’en savais, Nick n’était pas du genre sociable.

-Alexander et Ethan, tu vois qui c’est non ?

Invité

Une jeune fille. Enfin, une jeune femme, plutôt. Enfin, jeune, quoi! Son visage ne lui disait pas grand-chose. Il n'était pas physionomiste du tout, et il avait un mal de chien à retenir les visages, alors ceux qu'il ne côtoyait pas souvent... Cependant, il retenait les noms sans problèmes, autant que les dates et n'importe quels nombres. On aurait pu dire que c'était une mémoire sélective. Il n'avait aucune gestion de l'espace, pourtant il avait une très bonne mémoire visuelle, retenant les cartes et les plans en un clin d’œil. Mais malgré cette mémoire visuelle, il ne retenait pas les visages, et ne parvenait pas à lire les expressions faciales. Les intonations des voix aussi. Et les gestes, pareil.
Déconnecté social depuis la naissance pour ainsi dire. Ce n'était pas faute d'avoir essayé, c'était juste que son cerveau n'avait pas le bon décodeur...

- Cassandre...

Il eut un petit sourire, et ajouta:

- Je me souviens du nom.

Puis elle lui avoua le but de sa venue. Bien entendu qu'il connaissait Ethan et Alexander. Personne ici ne l'ignorait pensait-il. En fait, il avait souvent eu tendance en penser que si lui le savait, les autres le savaient aussi. ce pourquoi il avait échoué, enfant, à des tests tous simples comme celui de la boite de smarties. Mais il avait appris depuis longtemps que les autres ne savaient pas forcément ce qu'il avait en tête.

- Je vois, oui.

Il ne demanda pas à quel sujet puisqu'elle venait de lui dire qu'elle l'ignorait. Enfin, il s'en doutait. S'ils voulaient le voir lui, c'était qu'il pouvait leur être utile avec n'importe quel coucou informatique ou une caméra... Vu qu'il songeait à informatiser les lieux, peut-être qu'Alexander avait aussi des idées comme ça.

- Dans une heure. Une heure. Ils seront où dans une heure?

Il posa son livre à côté de lui, et regarda sa montre. Il la régla de manière à ce qu'elle sonne dans 50 minutes. 10 minutes pour y aller serait sans doute suffisant.
Il laissa le livre de côté et essaya de s'intéresser à Cassandre, vu qu'elle était là, et qu'elle ne décollait pas du sol, bien qu'elle ait délivré le message.

- Tu connais le C++?

Il se dit après coup que ce n'était peut-être pas une bonne entrée en matière, on lui avait déjà reproché son côté abrupte et pas diplomate.

- Je veux dire...

En fait, il n'avait aucune idée de comment faire la conversation. Il n'avait rien à dire. Et les conversations banales le laissaient pantois. Il se demandait toujours comment les autres pouvaient parler de rien pendant des heures en trouvant ça super intéressant.
Il garda le silence. Maladroit il était, maladroit il resterait! Et encore, à 17 ans, il était super sociable, comparé à ce qu'il était à l'âge de 5 ans!

Invité

Faites qu’il sache de qui je parlais. Parce que là en voyant sa mine hébétée j’avais vraiment peur qu’il ne sache pas de qui j’étais en train de parler. Pourtant, même les habitants originels d’Elizabethtown connaissaient Ethan et Alexander. Au moins ils connaissaient leurs prénoms….Les noms je doutais qu’ils les connaissent tous, parce qu’il est vrai que peu de personnes s’appelaient par leurs noms de famille. Ce qui au final était tout à fait normal. C’était quelque chose que j’avais entendu pour la première fois ici aux Etats Unis, parce qu’en France c’était quelque chose d’assez impersonnel.
Je lui souris lorsqu’il avoua qu’il les connaissait. Enfin il voyait de qui je parlais et je pouvais être rassurée. Je ne savais pas comment j’aurais fait pour qu’il se souvienne d’eux. A part les décrire bien entendu. Encore que je ne savais pas très bien comment je pourrais les décrire à part en disant qu’ils étaient grands, bruns et souvent très nerveux. Mais leur nervosité pouvait se comprendre. Les temps qui courraient n’aidaient pas à être sereins. Moi-même je n’étais pas très sereine. J’essayais de ne pas trop ennuyer mon entourage avec mes peurs.

Je haussais les épaules pourtant. Parce que je ne savais pas où ils seraient. Je ne pouvais que supposer puisqu’ils ne m’avaient rien dit. En espérant qu’une fois encore, Nick sache où j’allais l’envoyer. Je ne voulais pas qu’il puisse m’en vouloir de lui avoir dit des bêtises. Il avait l’air si gentil !

-Je pense que tu pourras les trouver au Quartier General, c’est la grande maison blanche en face de l’église. Tu ne peux pas te tromper. Si tu veux je viendrais avec toi.

Juste pour m’assurer qu’il irait bien là où il devait aller. J’aimais aller jusqu’au bout des choses lorsqu’on me confiait une mission. Et puis, avec un peu de chance je pourrais apercevoir Riley…Nous ne nous voyions presque plus. Mis à part le soir…Mais nous étions tellement nerveux et épuisés (surtout Riley) alors nous nous écroulions dans notre lit sans nous parler ou nous toucher…Et mon petit ami me manquait.

Alors que je me demandais comment relancer la conversation, Nick me posa une question à laquelle je ne savais pas répondre. Je n’avais absolument rien compris, mais je me doutais que c’était sa façon à lui d’engager le dialogue et de nouer peut-être une amitié. En tout cas, moi je ne demandais que ça. Nous avions à peine trois ans de différence et les jeunes de mon âge ne courraient pas les rues. Il y avait bien Lilly mais elle avait changé depuis quelques temps et je ne la voyais presque plus…Elle s’était beaucoup éloignée de bien des personnes et j’avais souvent peur de la déranger. Alors j’essayais de passer du temps avec d’autres personnes. Mais Amy me manquait…Je n’arrivais pas encore à me faire à l’idée que je ne la reverrais plus. Un voile triste passa dans mon regard, mais je le chassai bien vite pour m’intéresser à Nick qui était bien vivant lui.

Je regardais un peu la couverture de son livre en comprenant qu’il s’agissait sans doute d’un truc informatique. Et je ne pus qu’avouer que je ne savais pas de quoi il parlait.

-Heu non…tu sais, je n’ai jamais été très douée avec l’informatique. Enfin je sais faire des recherches sur internet et tout ça mais sinon j’y connais pas grand-chose.

Cela ne m’avait jamais réellement intéressé. C’était bien trop compliqué pour moi et tant que je savais un minimum utiliser un ordinateur, je n’avais pas cherché plus loin. Mais Nick semblait etre un petit crack alors si je voulais devenir son amie, il fallait que je fasse un peu d’efforts pour rentrer dans son monde.

-C’est quoi le C truc plus ?

J’espérais que mon sourire avenant suffirait à faire parler Nick et à lui faire oublier que je n’étais pas aussi douée que lui dans le domaine informatique.

Invité

Elle avait l'air douce, gentille et tout ça, mais ça lui passait au dessus de la tête. Il connaissait bien entendu le quartier général. La grande maison blanche. C'était juste qu'il n'y allait jamais parce qu'il n'y avait rien à y faire. Enfin... il y était déjà allé, pour des histoires d'informatique. Mais après, il laissait les spécialistes de l'organisation et de la résistance faire le boulot.

- Je sais où c'est.

Si elle voulait venir avec lui, qu'elle le fasse. Il ne savait pas trop en quoi ça servirait. Elizabethtown n'était pas super étendue et il ne risquait pas de se perdre. Mais bon, si elle avait à faire. Même si le "si tu veux" était assez éloquent.

- Comme tu veux.

Voilà, retour à l'envoyeur! Ce n'était pas méchant, il ne savait seulement pas vraiment comment se comporter ni quoi répondre. Il pensait être sympa avec son sourire timide. Pas sa faute non plus s'il n'était pas câblé comme la plupart des gens!
Pour relancer la discussion, il embraya sur son sujet de prédilection: l'informatique. Parce qu'un silence s'installait et que si ça ne le dérangeait pas, peut-être que ça dérangeait Cassandre.
Mais elle ne connaissait pas le C++ et les ordinateurs, c'était pas son truc. Cela ne pouvait pas être le truc de tout le monde. Hélas!

- OK.

Mais... et là, éclair de vie dans les yeux de Nick, elle demanda ce que c'était! Les gens en général, ils s'en foutaient, et ne posaient pas la question, surtout si c'était pour entendre un robot réciter une encyclopédie, mais Cassandre fit l'effort de maintenir la conversation. Cela lui fit très plaisir. Tout n'était pas perdu dans ce bas monde!

- Hé bien le C++ est une dérivée du langage informatique C, développé par Bjarne Stoustrup, un danois, dans les années 80, pour améliorer le C. On peut programmer tout et n'importe quoi avec ça. D'ailleurs, une grosse majorité des programmes informatiques sont en langage C++.

Il parla un peu de l'historique, mais surtout de ce qu'on pouvait faire précisément avec ça. Mais assez rapidement, parce qu'il n'avait que 50 minutes devant lui, et que 50 minutes, c'était à peine suffisant pour faire une introduction. Il dut donc couper dans la matière et aller à l'essentiel. En gros, faire un résumer de dix lignes! C'était assez difficile de simplifier au possible quand on avait l'habitude de mettre tous les détails et de vouloir l'exactitude, tout savoir jusqu'à épuiser le filon.

- Enfin, tu vois... je travaille pas mal sur ce langage, et le gros de mes programmes sont en C++. Mais je fais aussi du Python et du Java, qui sont deux autres langages informatique qui permettent aussi de faire de programmes... J'ai récupéré les ordinateurs du coin et j'ai réussi à en refaire marcher quelques-uns. Je suis en train de monter un réseau.

D'ailleurs, c'était peut-être un truc comme ça qui intéressaient Ethan et Alexander. Il ne pouvait pas leur en vouloir, bien au contraire Savoir que son travail avec les ordinateurs allait aider la ville et ses habitants, ça lui faisait très plaisir.

- Je suis content d'aider les autres dans la mesure de mes capacités.