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 All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !

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Katarina K. Jones
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MessageSujet: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeJeu 18 Mar - 20:21

Je me suis réveillée en sursaut, en plein milieu de la nuit, certainement secouée par un cauchemar dont je n'avais aucun souvenir. Toujours est-il que je tremblais comme une feuille et j'étais en larmes. Perdue dans mon propre lit, j'ai cherché celui qui pourrait me rassurer en gémissant et en l'appelant. Il m'a fallu un moment pour me rappeler qu'Ethan n'était pas là. Fébrilement, je me suis glissée jusqu'à la table de nuit et j'ai allumé la lumière. J'étais bien toute seule dans mon lit, toute seule dans ma chambre, qui avait une apparence assez lugubre. J'ai mis un moment à me calmer. Je n'avais pas envie de me rendormir, pour ne pas devoir endurer un autre réveil comme celui ci. Je me suis allongée, les deux mains posées sur mon ventre et j'ai simplement attendu que le temps passe. J'ai laissé la lumière allumée. J'ai été à deux doigts d'aller frapper à la porte de Lilly. Mais il était quatre heures du matin et je ne voulais réveiller personne. Alors que j'aurais bien voulu que Lena se manifeste, elle n'a pas bougé de la nuit. Comme si elle avait enfin pris le bon rythme... Je me suis sentie désespérément seule, pendant près de cinq heures. Je me suis ensuite dépêchée de me lever. Pour m'occuper l'esprit véritablement, j'ai aidé Gabrielle avec les enfants. J'ai expérimenté le petit pot avec Emma et j'ai retenu quelque chose. Elle n'aime pas la carotte. Mes vêtements peuvent témoigner. J'ai dû me sentir bien pendant... disons une petite demie heure.

Quand je suis allée à l'infirmerie, Mathilda a voulu voir si j'allais bien. Je n'ai pas bronché, je l'ai laissée prendre ma tension, mon tour de ventre, etc... Selon elle j'allais bien, si ce n'était que j'avais une tête d'enterrement. Disons que je n'avais pas de raison de sourire en ce moment... Puisqu'elle savait, elle ne m'a rien dit et, chose très très étonnante, elle m'a prise dans ses bras et m'a dit que tout irait bien avec un air maternel. Puis nous avons discuté un moment de toutes sortes de choses. Je savais qu'elle essayait de faire penser à autre chose qu'Ethan, mais je n'y arrivais pas. C'était son absence qui me pesait et m'angoissait. Elle a fini par me donner un calmant, en m'assurant qu'il n'y avait aucun danger pour le bébé. Puis Aaron est passé nous voir, pour nous apporter quelques médicaments trouvés pendant la dernière expédition. Mathilda les a accueillis de bon cœur, et moi aussi. Il y avait un lot de médicaments pour les enfants... Une aubaine.

A l'heure du repas, j'ai désespérément fixé l'horloge de la salle à manger, comme si le temps pouvait passer plus vite. Au bout d'un moment, je me suis détournée et j'ai tenté de m'intéresser aux conversations autour de moi. Lilly était à côté de moi et était en grande discussion avec Isaac, qui "l'écoutait" patiemment. Après elle a insisté pour savoir comment nous voulions appeler le bébé si c'était bien une fille. Je n'ai pas pu m'empêcher de la taquiner en lui disant que c'était un secret. Elle m'a dit que tant pis, elle aurait Ethan à l'usure. Nous avons passé un peu de temps toutes les deux après le repas. J'étais contente qu'elle ait de nouveau confiance en moi, qu'elle ne me considère plus comme la méchante de l'histoire. Elle et Ethan avaient dû beaucoup parler. J'étais contente qu'ils s'entendent aussi bien tous les deux... Après un moment, je suis retournée à l'infirmerie. Pas très longtemps... Il était environ trois heures quand il y a eu de l'agitation dans les couloirs. Je me suis tout de suite précipitée. Fausse alerte. Bêtement, j'avais cru... Ethan avait promis de rentrer en début d'après midi. J'ai attendu. Et attendu, et attendu... En vain. À dix neuf heures, il n'y avait toujours personne. J'ai dû commencer à paniquer, parce qu'en plein milieu du repas, Aaron m'a sortie de table tout d'un coup. Je m'étais mise à pleurer sans m'en rendre compte... Alors qu'il me poussait vers la sortie, j'ai entendu quelqu'un rire. Certainement Stella. Je n'ai pas eu le temps de la regarder que déjà Lilly lui balançait son assiette de pâtes à la figure. Il ne fallait pas gâcher la nourriture... Mais cette fois c'était pour la bonne cause, comme on dit.

Aaron m'a conseillé d'aller me coucher. Je n'ai pas protesté. Mais une fois que j'ai été dans ma chambre, je me suis assise sur mon lit et j'ai attendu vingt et une heures. La traditionnelle heure du coucher... Je me suis faufilée hors de ma chambre discrètement. Je suis allée dans celle d'Ethan. Comme quand il n'était pas là, j'allais dormir dans son lit, pour sentir sa présence, son odeur. Je me suis rapidement débarrassé de mon jean et de mon pull, et je me suis glissée sous les couvertures, simplement vêtue d'un débardeur et de mes sous vêtements. J'étais toujours seule et terriblement inquiète, mais j'étais dans sa chambre... J'ai attendu encore un moment, avant de m'endormir, repliée sur moi même comme une enfant. Mon sommeil était agité. Je me débattais avec les couvertures et les draps, si bien que j'ai dû me retrouver à moitié dans le lit et à moitié en dehors. J'avais toujours mes bras autour de mon ventre, protecteurs. Comme si je me sentais menacée... Je me suis réveillée à l'instant même où j'ai senti sa main se poser sur mon visage. Le problème ? Je ne me rappelais plus du tout où j'étais. Je me suis redressée assez brusquement.

« Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? »


Dernière édition par Katarina Kuryenko le Dim 21 Mar - 19:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeJeu 18 Mar - 21:33

J’étais parti à l’aube. Nous devions tous nous rejoindre devant le bureau d’Alexander à 7 heures du matin. Alexander voulait voir les trois énergumènes avant qu’on parte pour des dernières recommandations. Bien sur je savais ce qu’il comptait leur dire. Qu’ils devaient faire tout ce que je leur demandais, absolument tout. Qu’il fallait rester groupé, la main sur son flingue, et qu’on ne jouait pas les héros. En effet depuis qu’un des nôtres était mort en mission, Alexander avait peur. Et puis il savait sans doute que c’était ma dernière mission. Bientôt ce serait moi qui coordonnerais les missions comme celles –ci.

Andrew était le seul à ne pas être encore arrivé et déjà je pestais. Ca commençait bien… Il est arrivé alors que j’étais en train de prendre tout ce qui serait mon attirail : un gilet pare balles, des balles, un flingue et un sac à dos avec une ou deux rations militaires, histoire de tenir. J’ai posé les affaires de chacun sur une chaise en leur demandant de s’habiller.

Alexander m’a pris à part en me demandant de faire très attention, ce que j’ai confirmé en lui tapotant l’épaule. Jamais il n’avait eu honte de moi. Jamais je ne m’étais blessé, je n’étais jamais rentré avec la moindre blessure. Je devais avoir vraiment une bonne étoile aussi…

On est partis une demi-heure plus tard en passant par une entrée qu’on utilisait très rarement. On avait renforcé la surveillance à ce poste. Aaron était limite parano depuis qu’un cinglé avait réussi à se faufiler. Matthew a vérifié que le champ était libre et nous sommes sortis. Je leur ai intimé le silence et leur ai dit de se rappeller des codes que nous avions mis en place. En espérant qu’ils se souviennent de tout. Il le fallait. Sinon Katarina allait me tuer…

L’hiver était bien installé si bien qu’on n’a pas croisé grand monde pendant une journée. Je leur ai montré les endroits à éviter. Central Park déjà. C’était le repaire des dealers. Rien à tirer alors de Central Park, il fallait aller ailleurs. Je leur ai bien évidemment interdit le Bronx….Moi j’y étais allé une ou deux fois, mais je connaissais l’endroit….c’était le meilleur moyen de se faire descendre que d’aller là bas. Ils pouvaient aussi aller vers Hamilton Heights, je leur ai d’ailleurs présenté mes « fournisseurs »….je leur ai demandé de se cantonner au sud de Manhattan. Ces quartiers là quand on savait à qui s’adressait recelaient de sources plus qu’intéressantes. Et il n’y avait pas de hors la loi. Simplement ce qu’on appelait des parias.

La journée est rapidement passée, et nous n’avons eu aucun problème. Ils m’écoutaient au doigt et à l’œil comme je leur demandais. Ils étaient vraiment attentifs. Il fallait que nous trouvions un abri pour la nuit. Et je savais exactement où aller. Je connaissais un type qui tenait un espèce de bar de fortune. J’avais élu refuge là bas plusieurs fois pendant mes missions. Je savais que l’endroit était sur. Ce serait parfait. Par contre faudrait que je trouve une monnaie d’échange. Je savais que ces services là ne sont jamais gratuits. Mais je savais exactement ce que Donnie voulait : de l’alcool frelaté. Et j’étais sans doute un des seuls à savoir comment en avoir pour pas un rond.

Donnie était aux anges avec le bidon de 5l que je lui ai ramené….et j’ai passé la soirée à repasser en revue les endroits qu’on avait vus. Je leur ai demandé un briefing, et pour l’instant ils avaient l’air d’avoir tout retenu. Nous étions tous vivants. Tout allait bien. Le lendemain je comptais aller chez moi. Et je voulais leur montrer aussi le dernier endroit à exploiter. J’avais commencé mes investigations là bas, mais ce domaine je ne l’avais pas encore exploité à fond. J’y avais juste un contact. J’espérais qu’il se souvienne de moi.

On allait commencer par ça d’ailleurs. Chang se souvenait de moi. Parfait. Et on a rempli les immenses sacs à dos de vivres. Ca pouvait paraitre peu, mais c’était déjà ça… Chang était d’accord pour ne fournir que nous. Je lui promettais en échange des petits services et surtout je lui promettais un bon partenariat financier.

Heureusement Soho n’était plus très loin. La seule chose qui me chagrinait c’est le temps qu’on avait mis pour faire tout ça. J’avais promis à Katarina d’être là en début d’après midi. Et je n’étais pas encore passé chez moi. Bien sur j’aurais pu dire aux autres qu’on rentrait, mais je voulais aller chez moi. J’avais promis des choses à Katarina et je voulais sentir encore un peu l’odeur de mes parents.

L’endroit avait été vandalisé. Ils avaient pris tout ce qui pouvait avoir de la valeur… Mais fort heureusement, ce qui avait de l’importance pour moi, personne n’y avait touché. Mes albums photos étaient toujours à leur place. Je les ai fourrés dans le sac. Andrew m’accompagnait. Je lui demandais de prendre tout ce qu’il voulait. Les deux autres faisaient le guet devant l’immeuble. Je leur avais demandé de taper sur la gouttière s’ils sentaient le moindre danger.

Je suis allé dans la chambre de mes parents et j’ai fourré un ou deux vêtements de ma mère. Pour Katarina. Et puis je suis allé dans le débarras. Rien n’avait bougé. J’avais presque l’impression que mon père allait arriver et me prendre dans ses bras. Mais il était mort… J’ai séché les larmes qui pointaient le bout de leur nez et j’ai ouvert les cartons où il y avait écrit « Ethan bébé ». J’ai pris deux ou trois peluches et j’ai cherché tout au fond l’ours de Paddington que j’aimais tant et que je trimballais partout quand j’avais deux ans. J’espérais que Lena l’aime autant que je l’avais aimé. Et puis je suis allé dans ma chambre, prendre deux ou trois affaires, mon gant de base ball avec lequel je m’entrainais avec mon père. Et quand je n’ai plus eu de place dans le sac de randonnée que j’avais pris. Je suis allé jusque dans la bibliothèque de ma mère. Je voulais emporter le rocking chair.

Tout ca nous a pris beaucoup de temps. J’avais vraiment du mal à quitter cet appartement. Je savais que je n’y reviendrais sans doute jamais, et c’était ca qui me retenait ici. Mais au moins j’avais pris tout ce que je voulais vraiment emporter. Andrew s’impatientait. La nuit était tombée. J’ai du me résigner.

La nuit était tombée et nous n’étions toujours pas rentrés. Et je savais à quel point il était dangereux d’errer dans les rues de New York en pleine nuit. Pourtant il fallait qu’on rentre. J’ai eu alors une idée. J’en avais parlé à Aaron et Alexander et ils avaient trouvé l’idée dangereuse mais il fallait au moins que nous essayons nous.

Nous nous sommes donc engouffrés dans le métro le plus proche, et je leur ai demandé de pointer leur lampe de torche au sol. Et nous avons mis prés de huit heures à gagner la première entrée de la communauté. Sauf que…tout s’était très bien passé jusque là, et c’était sans compter sans cet imbécile d’Andrew. Un rat est passé entre ses jambes et il a appuyé sur la gâchette. La balle a frôlé mon épaule et est allée se loger dans un mur. Heureusement qu’il avait un silencieux. Sinon nous aurions été repérés, et je doutais que les chose se passent aussi bien.

Il s’est confondu en excuses et je me suis retenu de lui hurler dessus. Je l’ai rassuré en lui disant que ce n’était rien, mais je lui ai demandé de porter le rocking chair.

Il était environ 3 heures du matin quand nous sommes rentrés. Je leur ai donné les directives nécessaires et je suis allé réveiller Mathilda. Elle a commencé à m’insulter de l’avoir réveillé en pleine nuit mais elle a rapidement compris quand je lui ai montré mon épaule. Je l’ai laissé s’habiller et nous sommes allés ensemble vers l’infirmerie. Elle m’a demandé des détails et elle a ri quand je lui ai dit. Elle n’a pas pu s’empêcher de se moquer de moi en me disant que j’avais pris des abrutis pour me remplacer. Mais merci je le savais déjà ca…

Enfin le bon dans l’histoire c’était que la blessure était superficielle. Elle m’a désinfecté et a fait un pansement. En me disant de revenir le lendemain pour voir ce qu’il en était. Je n’y manquerais pas… Mais ce que je voulais là c’était dormir.

Je suis allé jusqu'à ma chambre en baillant à m’en décrocher la mâchoire. J’étais littéralement épuisé. J’espérais vraiment que Katarina ne soit pas trop en colère de n’être revenu que maintenant. Mais après tout j’étais rentré vivant non ?

Je me suis retrouvé dans ma chambre et là j’ai eu la surprise de ma vie quand j’ai allumé la petite lampe à pétrole. Il y avait quelqu’un dans mon lit !

Katarina !

Elle s’est levée d’un bond et m’a regardé comme si j’étais un fantôme quand je lui ai caressé le visage. Elle était là dans mon lit, dans ma chambre. C’était….magique. Je n’y croyais presque pas.

J’ai eu pourtant un mouvement de recul quand elle m’a demandé d’un air paniqué :

« Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? »

Je me suis passé une main dans les cheveux en souriant un peu nerveusement. Ce que je faisais là ? Bha je venais me coucher dans mon lit.

-Je viens me coucher.

Logique non ? Enfin là subitement, je me demandais si je ne m’étais pas trompé de chambre. Est-ce que j’étais aussi fatigué que ca pour être allé directement dans la chambre de Katarina ?

-C’est pas ma chambre ?

J’ai commencé à regarder tout autour de moi. C’était bien ma chambre pourtant….
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 13:25

« Comment ça, tu viens te coucher ? »

Je l'ai regardé avec un petit air halluciné. Ce qu'il disait avait pourtant l'air logique. Si on le plaçait dans le contexte approprié. Mais mon esprit était encore légèrement embrumé par le sommeil, si bien que je ne me rappelais plus vraiment où j'étais... Dans la chambre d'Ethan... Dans le lit d'Ethan. Ce n'était pas lui qui avait un problème, c'était moi. Mais je ne réalisais pas encore les choses correctement. J'avais tellement bien dormi dans son lit que j'avais un peu de... mal à reprendre mes esprits. Je ne me souvenais pas d'être allée dans sa chambre. C'est pourquoi je le regardais avec un air complètement halluciné. Qu'il me rendait bien d'ailleurs. Il n'avait pas l'air bien réveillé non plus... J'ai eu un instant de doute quand il m'a demandé s'il n'était pas dans sa chambre. J'ai d'abord affiché un petit air choqué. Pour moi, j'étais bel et bien dans ma chambre et... oh tiens il manquait un ou deux meubles. Et mon armoire n'était pas au même endroit... J'ai ouvert grand la bouche et je suis devenue toute blanche. J'ai plaqué ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crier.

« Oh mon dieu, je crois que c'est moi qui suis dans ta chambre. Et dans ton lit. Oh c'est pas vrai... Oh c'est pas vrai... »

Non, ce n'était pas ma chambre. Pas du tout, même. Là, je me suis souvenue de ce que j'avais fait. J'étais tellement triste et tellement effrayée de ne pas le voir revenir que j'étais allée me coucher dans son lit, comme si cela pouvait me rassurer. Je n'avais pas pensé qu'il puisse rentrer au beau milieu de la nuit. Je n'avais pas pensé qu'il puisse simplement être en retard... Pour moi, il lui était forcément arrivé quelque chose de grave pour qu'il ne rentrer pas à l'heure prévu. Sauf qu'il était là, certainement en train de se demander ce que je faisais là. Je devais avoir l'air maligne au possible... J'avais dû finir par croire qu'il ne me surprendrait jamais dans son lit. Pendant plus d'un mois, j'avais dormi dans son lit. C'était un peu devenu le mien, à force... Si bien que je ne me sentais plus à l'aise dans le mien. Du coup je parvenais à peine à dormir... Là j'avais très bien dormi. Un peu trop même. Je me sentais terriblement mal et terriblement honteuse. Je me suis sentie rougir jusqu'à la racine de mes cheveux. Décidément, en ce moment je n'en ratais pas une...

« Excuse moi... Je suis désolée... Je n'aurais pas dû... »

Je me suis débattue avec les couvertures une seconde et je les ai écarté brusquement. J'ai bondi sur mes pieds. Enfin "bondi"... tout était relatif, puisque j'étais enceinte de bientôt quatre mois et demi... J'ai jeté un coup d'œil terriblement désolé au lit tout défait. J'ai rabattu les couvertures pour donner une impression de lit bien fait... J'ai gardé les yeux baissés et je me suis mordue la lèvre. Je me suis accroupie doucement et j'ai ramassé mes vêtements. Et je suis restée plantée là devant lui, rouge comme une tomate... J'aurais voulu disparaître dans un trou de souris. Il me regardait toujours avec le même petit air surpris. J'ai essayé de changer de sujet, désespérément.

« Tu... tu es rentré. Est-ce que ça s'est bien passé ? »

Tentative VRAIMENT désespérée de changer de sujet. Mais Ethan n'était pas un imbécile et il se rendrait forcément compte que j'essayais de noyer le poisson. Après tout, il m'avait trouvé dans son lit, endormie et à moitié nue... J'espérais tout de même que ça lui faisait... plaisir ?
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 17:20

Je devais vraiment paraitre stupide de la regarder comme ça. Mais je me demandais vraiment si je n’étais pas allé inconsciemment la retrouver dans sa chambre. Ca m’était arrivé une ou deux fois, mais je m’en étais rendu compte avant de me rendre ridicule. J’avais eu tellement l’habitude de faire le chemin jusqu'à sa chambre pendant plusieurs moi que le chemin était presque devenu gravé dans ma tête.

« Comment ça, tu viens te coucher ? »

Bha elle a encore semé le doute en moi. Lorsque nous étions rentrés il était environ trois heures du matin. Et Mathilda n’avait sans doute pas passé quatre heures à me soigner. Une heure tout au plus. Donc il devait être environ quatre heures du matin. Et j’avais sommeil. Je savais que ni Alexander ni Aaron ne viendraient me réveiller avant le début d’après midi pour un débriefing complet. Et là j’avais envie de dormir. Je ne faisais que bailler.

-Bha il est 4 heures du matin Katarina et je t’avouerais que j’ai sommeil.

Mais Katarina aussi semblait ne plus trop savoir si elle était dans sa chambre. Elle a jeté un regard tout autour d’elle et j’ai suivi son regard. C’était bien ma chambre, je ne m’étais pas trompée. Dans celle de Katarina il y avait une commode prés de la porte.

Et puis je reconnaissais dans le coin le fauteuil où j’aimais m’asseoir pour jouer un peu de la guitare. Il était déglingué mais je l’aimais. Je m’y sentais presque chez moi. Le cuir était si tanné qu’il craquelait. Je n’ai pas compris quand elle a plaqué sa main sur sa bouche.

« Oh mon dieu, je crois que c'est moi qui suis dans ta chambre. Et dans ton lit. Oh c'est pas vrai... Oh c'est pas vrai... »

J’ai tenté de la rassurer en posant une main sur elle. Je ne comprenais pas pourquoi elle semblait si…effrayée ? Apres tout, je savais qu’elle dormait mal depuis quelques temps alors si elle réussissait à trouver le sommeil dans mon lit, je ne voyais pas le problème. Et puis je n’étais pas là quand elle était venue se coucher, alors je ne pouvais pas lui en vouloir. Et c’est pas comme s’il n’y avait pas d’autres endroits où je puisse dormir. Je trouverais bien refuge quelque part, et au pire des cas j’irais dormir dans son lit. De toute façon j’étais tellement épuisé que j’étais sur que je réussirais à m’endormir n’importe où.

-Calme-toi Kat…Y’a pas mort d’homme… Et puis si ça te permet de dormir, dors dans mon lit. J’irais dormir ailleurs.

Non il n’y avait vraiment pas mort d’homme…Tout ce que je voulais c’est qu’elle se repose. Et vu le sursaut qu’elle avait eu en me sentant lui caresser la joue, c’est qu’elle dormait vraiment à poings fermés.

« Excuse-moi... Je suis désolée... Je n'aurais pas dû... »

Elle se confondait encore en excuses malgré le fait que je la rassure. Je ne savais plus quoi faire pour lui dire de se recoucher. Cela ne semblait pas servir à grand-chose. Elle s’est levée d’un seul coup, écartant les draps, les couvertures pour sortir de mon lit.

J’ai levé les yeux au ciel quand je l’ai vu retaper mon lit. Je me demandais pourquoi elle se sentait aussi fautive que ça. Sincèrement j’avais l’impression d’avoir une criminelle en face de moi. Pourtant elle n’avait commis aucun crime…

« Tu... tu es rentré. Est-ce que ça s'est bien passé ? »

Si je ne connaissais pas aussi bien Katarina, je serais sans doute tombé dans le panneau. Mais je la connaissais. Lorsqu’elle se sentait mal à l’aise, elle baissait le regard, ses joues s’empourpraient, sa voix prenait une tonalité particulière et elle changeait de sujet.

Je me suis approché d’elle, la dominant malgré moi par ma taille. J’ai relevé son menton d’une main, et je l’ai « forcé »à me regarder dans les yeux. J’ai tenté de lui sourire, mais le sien ne paraissait pas très naturel.

-Kat….tu peux rester là…C’est à moi de m’excuser. Tu as du avoir peur pour venir dormir dans mon lit. Je suis désolé si j’ai mis plus de temps que prévu, mais j’ai préféré prendre des précautions et puis j’avais du mal à dire adieu à l’appartement de mes parents…

J’aurais du rentrer il y a prés de douze heures. C’était les délais que je lui avais donné. Mais j’avais préféré être prudent, et nous avions pris de nombreuses précautions entre chaque déplacement. Et puis c’était sans compter la météo. Le ciel était nuageux, la neige tombait à gros flocons, ce qui rendait les expéditions assez périlleuses. C’est vrai qu’ici à l’abri, on ne se rendait pas bien compte de la rigueur de l’hiver. A part qu’on avait froid dans certaines pièces.

Elle devait s’être inquiété comme jamais. Je me doutais des films qui avaient du germer dans sa tête. Katarina était déjà plus qu’angoissée a l’idée que je parte. Alors là que la mission ait duré plus de temps que prévu, j’imagine l’angoisse qui l’avait assaillie. Mais elle pouvait se rassurer, j’allais bien. Si ce n’est la blessure à l’épaule….Mais ça ce n’était pas si grave….

J’ai à nouveau baillé à m’en décrocher la mâchoire sans avoir le temps de mettre la main devant ma bouche.

-Ca te gêne si je dors dans le fauteuil ? J’ai pas la force d’aller jusqu'à salon pour me coucher.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 18:30

C'était vraiment la meilleure celle là... J'étais en train de m'affoler comme si j'avais commis un crime. Pourtant je n'avais vraiment rien fait. Je m'étais contentée d'aller me réfugier dans son lit pour dormir tranquillement. Techniquement, je n'avais rien fait de grave. Juste dormir... Et puis il voulait que je me repose... Je m'étais bien reposée là, non ? Le problème, c'est que j'avais dû aller "vers lui" pour réaliser cet exploit. C'était à se demander qui avait besoin de qui, maintenant. Pour un peu j'aurais presque culpabilisé. D'autant plus qu'il avait l'air complètement épuisé. Il n'avait qu'une envie c'était dormir et voilà que je lui piquais sa place. Malin. Très malin... J'aurais presque préféré qu'il se glisse dans son lit avec moi. Quoique non, pas presque. J'aurais nettement préféré ça. J'aurais peut-être eu une drôle de surprise à mon réveil, mais... Et si j'en avais eu envie après tout ? Si je n'attendais que ça, en fin de compte ? J'avais suffisamment attendu. La vérité c'est que j'étais fatiguée d'être seule. Seule dans mon lit, seule la nuit... Ma patience avait des limites et j'avais l'impression de les avoir atteintes. Seulement j'avais un énorme doute. Peut-être n'avions nous pas eu assez de temps... En fin de compte, tout dépendait de lui. Mais je ne savais pas trop où il en était... Nous n'avions pas beaucoup parlé de lui et j'ignorais comment il se sentait pour le moment. Je voyais bien qu'il avait muri, mais je n'aurais su dire à quel point...

« Non... C'est ton lit... C'est à moi d'aller dormir ailleurs. »

Ailleurs voulait dire ma chambre. Même si je savais très bien que je n'y trouverais pas le sommeil, je préférais ça. J'avais tout de même dormi un moment, moi. Lui, je doutais qu'il ait beaucoup dormi ses deux derniers jours. Il avait l'air épuisé. Ses yeux étaient terriblement cernés et il avait une toute petite mine. Il s'est approché de moi il m'a forcé à le regarder. J'ai bien été obligée de relever les yeux vers lui cette fois ci. J'étais toujours légèrement rouge. Il m'a souri et moi je me suis contentée d'avoir une petite grimace. J'avais encore l'impression d'avoir une bêtise. J'ai ouvert la bouche, légèrement surprise quand il m'a dit que je pouvais rester dans son lit. Quelle idiote... A quoi est-ce que je m'étais attendue ? Il n'allait pas me mettre dehors... Ethan n'était pas comme ça. Pourtant j'avais l'impression de ne pas vraiment être à ma place... Enfin ce n'était pas ça, c'était juste que j'étais un peu déçue qu'il n'ait pas eu le réflexe de venir se coucher avec moi. Je le savais timide, mais j'aurais vraiment aimé qu'il me rejoigne. À moins qu'il n'en ait pas eu envie ? Cette idée m'a traversé la tête et m'a fait légèrement grimacer. J'espérais que ce n'était pas le cas...

J'ai acquiescé doucement. Oui, je m'étais réfugiée dans sa chambre parce que j'avais eu peur pour lui... Mais je comprenais qu'il ait préféré prendre plus de temps pour être sûr de rentrer entier. Je préférais cela, même. Même si finalement, j'avais vraiment craint le pire. J'ai eu un petit sourire. Je comprenais aussi qu'il ait eu du mal à quitter l'appartement de ses parents. Cela avait dû lui faire un drôle d'effet. Moi je n'avais pas vraiment eu le temps de m'attacher à mon chez moi. Je passais trois fois plus de temps à l'hôpital que chez moi. J'avais été plus peiné de voir ce dernier détruit que mon immeuble. Voilà pourquoi je n'y étais jamais retournée après les bombardements. Avec un petit soupir, je me suis laissée retomber sur le lit. J'ai posé mes vêtements au bout du lit et je suis restée là à le regarder un moment. J'ai eu un petit soupir quand il a baillé. Il avait vraiment besoin de dormir. J'ai dû faire une drôle de tête quand il m'a demandé si cela me dérangeait s'il dormait dans le fauteuil. J'ai soupiré franchement cette fois ci.

« Tu veux vraiment dormir dans ce fauteuil là ? J'ai peur qu'il ne soit pas très confortable, par rapport à ton lit... »

Sous entendu ? Viens donc te coucher avec moi... J'aurais dû me rappeler qu'il n'était pas très doué avec les sous entendus. Je me suis rallongée et j'ai ramené mes jambes contre mon ventre, sans pour autant me glisser sous les draps. Je lui ai jeté un regard lourd de sens.

« Tu es sûr que tu ne veux pas ton lit, Ethan ? Ça ne me dérange pas de retourner dans ma chambre... Tu serais bien mieux dans ton lit que sur ce fauteuil... »

J'étais à deux doigts de me lever et d'aller le chercher directement. J'hésitais entre ça et lui dire clairement que je voulais qu'il me rejoigne, que je voulais le reprendre avec moi. Mais là, j'étais curieuse de voir s'il allait comprendre ce que je voulais, ou s'il allait encore passer à côté...
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 19:09

J’ai hoché la tête pour signifier à Katarina que je ne voulais pas qu’elle aille dormir ailleurs. Elle n’avait pas à faire ça. Si dormir dans mon lit était la meilleure chose pour elle et Lena alors je ne voyais pas où était le problème. Leur bien être passait avant toute chose. Et puis j’avoue que la savoir dans mon lit me ravissait. Je me sentais fier comme un paon qu’elle ne puisse trouver le sommeil que dans mon lit à moi. Fierté masculine sans doute. Mais je m’en fichais pas mal. Elle était là et c’était tout ce qui importait.

« Non... C'est ton lit... C'est à moi d'aller dormir ailleurs. »

Je lui ai fait les gros yeux, et elle a compris que je ne voulais pas qu’elle le fasse. Je voulais qu’elle reste là, j’avais besoin qu’elle reste là. Elle m’avait manqué pendant ces deux jours. Je ne comptais pas les fois où je m’étais demandé ce qu’elle était en train de faire, comment allait Lena, si elle mangeait, si Lena ne faisait pas trop le cirque dans son ventre. Toutes mes pensées avaient été tournées vers les deux femmes de ma vie. C’était sans doute la seule chose qui n’avait pas changé en moi. Je préférais faire passer le bonheur de Katarina avant le mien. Et maintenant que je savais que j’allais être père, c’était encore pire. J’aurais donné ma vie pour elle. Même si je savais qu’elles avaient besoin de moi. C’était vraiment les deux plus belles choses qui m’étaient arrivées dans la vie. Et les savoir là dans la même pièce que moi alors que je me laissais aller au sommeil, ca n’avait pas de prix. Je n’aurais échangé ma place pour rien au monde oui.

Les bâillements se succédaient de plus en plus. Je m’en voulais. Elle voulait sans doute que je lui raconte la mission etc. Mais j’avais décidément trop sommeil. J’avais dormi à peine quatre heures la nuit dernière. Je ne dormais pas très bien quand j’étais en mission. Qui sait ce qui pouvait se passer quand vous étiez endormi. Pourtant cette fois encore, personne n’était venu nous menacer pendant notre sommeil. Décidément, j’avais vraiment une belle étoile au dessus de moi.

Elle a désigné le fauteuil d’un air dédaigneux, alors que je me débarrassais de mes chaussures. J’avais l’impression d’avoir deux boulets aux pieds tellement nous avions marché. Tout ce à quoi j’aspirais c’était me poser tranquillement. Et savoir qu’elles étaient là prés de moi. Ca me rassurait de les avoir prés de moi en fait.

« Tu veux vraiment dormir dans ce fauteuil là ? J'ai peur qu'il ne soit pas très confortable, par rapport à ton lit... »

J’ai acquiescé d’un léger hochement de tête. Oui j’étais sur de vouloir dormir dans le fauteuil. Bien sur mon lit était deux fois plus confortable, mais il était normal que je le lui laisse. Je doutais qu’elle accepte que je vienne me coucher prés d’elle. Elle n’avait voulu me donner qu’une nouvelle chance si j’étais resté. Et je n’étais pas resté. Alors dans ma tête, elle n’était pas prête à retenter la vie en commun avec moi.

-Ne t’inquiète pas Kat. J’ai déjà dormi dans ce fauteuil, et il est plus confortable qu’il n’y parait.

Elle s’est presque recroquevillée sur elle-même, et elle m’a regardé alors que j’étais en train de me déshabiller.

-Excuse-moi, mais j’ai du mal à m’endormir quand je suis habillé.

Je n’avais jamais su dormir habillé. Je n’avais jamais aimé les pyjamas que lorsque j’étais enfant. A partir de dix ans, je n’avais plus dormi qu’en caleçon ou entièrement nu. Là je comptais quand même garder mon caleçon. Je ne voulais pas mettre Katarina mal à l’aise. Même si elle connaissait mon anatomie par contre…. Mais je ne voulais pas qu’elle puisse penser que j’allais en profiter.

J’ai grimacé quand j’ai fait un mouvement d’épaule pour retirer mon tee shirt. Finalement j’aurais du accepter les anti douleurs que me proposait Mathilda. On verrait au réveil. Mais pour le moment je n’avais mal que lorsque je mobilisais mon épaule.

« Tu es sûr que tu ne veux pas ton lit, Ethan ? Ça ne me dérange pas de retourner dans ma chambre... Tu serais bien mieux dans ton lit que sur ce fauteuil... »

J’ai soupiré longuement avant de m’approcher d’elle et de poser mes lèvres sur son front.

-Bonne nuit mon ange.

J’ai presque souri. Je me suis penché sur la bosse que formait le ventre de Katarina à travers les draps et j’ai caressé son ventre à travers les épaisseurs de tissu.

-Bonne nuit mon amour. Et laisse maman se reposer hein ?
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 20:01

Pour la première fois de ma vie, je me surprenais à maudire un fauteuil. Un fauteuil. C'était la meilleure celle là. J'étais jalouse d'un vulgaire meuble. Il faut dire qu'Ethan me le préférait, en un sens... Je savais que c'était stupide. Terriblement stupide. Mais c'était plus fort que moi. Et puis, comment pouvait-il vouloir dormir là dessus ? À mes yeux, ce vieux machin n'avait rien de confortable. Il faut dire que je n'avais pas passé des semaines dessus, moi. Pour une raison qui m'échappait, il adorait ce truc. Ce qui n'arrangeait pas mes affaires. Je n'ai pas pu m'empêcher de hausser un sourcil. En plus, il avait dormi plusieurs fois dessus ? Mais il fallait vraiment que je me débarrasse de ce truc, moi... J'ai eu un petit soupir en me recroquevillant sur moi même. Ethan, ou l'art de passer au dessus des choses... De ce côté là, il ne changerait pas, c'était sûr et certain. Parfois, j'aurais vraiment aimé qu'il sache lire entre les lignes. Parce que je n'étais ni plus ni moins en train de lui proposer de me rejoindre. Et je ne voulais pas qu'il vienne avec moi simplement pour que je puisse dormir tranquille. En fait, c'était tout le contraire... J'ai fermé les yeux un instant. Et quand je les ai rouverts... J'ai écarquillé les yeux une seconde. Charmante façon de se débarrasser de ses vêtements... On ne pouvait pas dire que je n'appréciait pas le... spectacle.

J'ai eu un petit rire, légèrement nerveux, quand il m'a dit qu'il avait du mal à dormir habillé. Ça, je le savais bien... très bien même. Et je ne m'en étais jamais plainte. Cette fois ci encore moi... J'avoue que je me suis rincée l'œil. Et pas qu'un peu. Je savais bien qu'il avait changé physiquement, j'en avais vu une partie, mais là... Là, j'étais en admiration totale. C'était limite si je ne bavais pas la bouche ouverte. Heureusement j'avais un minimum de classe et de retenue. J'ai eu franchement chaud tout d'un coup. Cependant, je suis redescendue sur terre quand j'ai posé mes yeux sur son bras. J'ai froncé les sourcils. Qu'est-ce que c'était que ce bandage sur son bras ? Soudainement inquiète, je me suis redressée brusquement dans le lit.

« Tu avais promis de rentrer entier... Qu'est-ce qui est arrivé à ton bras, Ethan ? »

J'avais une petite voix inquiète. Je me demandais ce qui avait bien pu lui arriver, quand bien même il ne se tordait pas de douleur. Il avait dû passer voir Mathilda. J'imaginais sans trop de mal la tête qu'elle avait dû faire en état réveillée si tard. Ou si tôt, tout dépend des points de vue... J'en ai remis une couche en lui demandant une fois encore s'il ne voulait pas son lit, avec moi dedans. Ce n'était plus une perche que je lui tendais, c'était carrément une branche d'arbre. Mais il est encore passé à côté. Il s'est contenté de soupirer et de déposer un baiser sur mon front. J'ai levé les yeux au ciel en jurant intérieurement. C'est ça oui, bonne nuit... J'ai eu un semblant de sourire quand il a dit bonne nuit au bébé, en caressant doucement mon ventre. Mon sourire a vite fichu le camp. Oui eh bien pour le moment, maman était drôlement frustrée, et papa ne s'en rendait absolument pas compte. Avec un soupir légèrement désespéré, je l'ai regardé aller s'installer dans le fauteuil. J'ai attrapé une des couvertures, je l'ai roulée en boule et je lui ai jeté un peu nerveusement.

« Je n'ai pas envie de me retrouver avec un glaçon demain. Bonne nuit. »

Et ni une ni deux j'ai éteint la lumière. Assez nerveusement, je me suis enfouie sous les couvertures. J'avais adopté une petite mine boudeuse. J'attendais encore avec espoir qu'il vienne vers moi... Mais non. J'ai patienté un petit moment. J'ai fini par m'allonger sur le dos, les mains posés sur mon ventre. Il fallait vraiment tout lui dire... Comme pour dire qu'elle était d'accord avec moi, elle s'est manifesté. J'ai caressé mon ventre avec tendresse.

« Ton père est un véritable imbécile... »

Avec un soupir, je me suis redressée, j'ai allumé la lumière et j'ai balancé un oreiller dans la figure d'Ethan.

« Il faut vraiment tout de dire à toi ! Ça fait je ne sais combien de temps que je te demande à demis mots de me rejoindre dans ce foutu lit ! Et pas en tout bien tout honneur, non ! Je veux te reprendre avec moi, maintenant. Mais si tu préfères rester dans ton stupide fauteuil, restes-y et épouse le à ma place ! »

J'ai de nouveau éteint la lumière. Je me suis laissée retomber en arrière et j'ai croisé les bras sous ma poitrine. Peut-être qu'il allait réagir, maintenant ?
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeVen 19 Mar - 21:13

J’avoue m’être senti un peu gêné quand je me suis aperçu que Katarina me regardait avec insistance pendant que je me déshabillais. Bien sur mon physique avait changé, mais je n’avais rien de spécial. J’étais pris entre deux sentiments : la gêne et la fierté. Au moins je lui plaisais toujours. Jamais elle n’avait regardé un autre homme comme ça. Tout du moins pas devant moi. J’ai fait semblant de ne pas le remarquer même quand j’ai vu une grimace apparaitre sur son visage. Oui j’étais blessé. Mais ce n’était pas grand-chose. La balle m’avait juste frôlée. Ca faisait un peu mal, mais ce n’était pas non plus la mort. Et puis si j’avais légèrement mal alors que je n’avais pris aucun médicament, c’est que je pouvais le supporter. Je préférais que nous gardions les antis douleurs pour des cas plus graves…. Car je savais qu’il y en aurait. Et puis nous avions déjà tellement de mal comme ca à nous fournir en médicaments. Alors si certains commençaient à en prendre pour si peu…. Même si je savais que personne ne le saurait, je voulais donner le bon exemple. C’était ca aussi être un leader non ?

« Tu avais promis de rentrer entier... Qu'est-ce qui est arrivé à ton bras, Ethan ? »

Elle n’avait pas réussi à résister à l’envie de me demander. L’envie avait fait place à l’inquiétude sur son visage. Je pouvais comprendre, mais j’ai préféré la rassurer immédiatement.

-Ha ça…..Rien de grave je te rassure. C’est juste la phobie des rats d’Andrew.
J’ai ri nerveusement. En y repensant c’était vraiment risible. Nous avions pris énormément de risques, le danger était partout, personne n’avait failli. Nous étions tous très concentrés. Et là que nous étions à dix minutes de la première entrée de la communauté, il fallait que quelqu’un soit blessé. Pour un misérable rat en plus. Je ne pourrais pas taire l’information bien longtemps. Je savais qu’elle se répandrait comme une trainée de poudre. Et je ne pourrais rien pour Andrew, je savais que personne n’allait le louper. Je n’aurais pas aimé être à sa place. Je sentais déjà qu’Aaron en ferait le sujet de moquerie numéro un pendant quelques jours. Ou alors il se moquerait de moi…. Aaron était parfois pire qu’un gosse. Surtout dans ses rapports avec les autres.

Je suis allé me loger dans le fauteuil et ait cherché une position où je me sentirais bien pour m’endormir. Même si vu mon état de fatigue, je pourrais même dormir debout s’il le fallait…

Katarina m’a lancé une couverture que j’ai prise en plein visage.

« Je n'ai pas envie de me retrouver avec un glaçon demain. Bonne nuit. »

Je n’ai pas eu le temps de lui sourire pour la remercier qu’elle avait déjà éteint la lumière. Bon….franchement je me demandais vraiment ce que j’avais fait de mal. J’aurais été moins fatigue j’aurais cherché à comprendre. Je verrais ça demain. J’ai fermé les yeux et j’ai commencé à m’endormir. J’ai entendu Katarina murmurer, mais je n’ai pas entendu. Sans doute parlait-elle à Lena…

Je commençais à sombrer dans le sommeil quand la lumière crue du néon s’est rallumé. J’ai mis ma main devant mes yeux. Qu’est ce qu’il se passait ? Je me suis pris un oreiller en plein visage et Katarina était visiblement presque furieuse. Furieuse contre moi ? Pourquoi ?

« Il faut vraiment tout de dire à toi ! Ça fait je ne sais combien de temps que je te demande à demi-mots de me rejoindre dans ce foutu lit ! Et pas en tout bien tout honneur, non ! Je veux te reprendre avec moi, maintenant. Mais si tu préfères rester dans ton stupide fauteuil, restes-y et épouse le à ma place ! »

Je suis resté bouche bée. J’essayais d’analyser ce qu’elle venait de me dire. La lumière s’est éteinte à nouveau et j’ai remis dans l’ordre ce qu’elle venait de m’avouer. Elle nous redonnait une chance. Elle voulait que je la rejoigne dans mon lit. Elle voulait que nous formions une vraie famille alors ? C’était… c’était…

Je suis resté à ma place pendant plus de cinq minutes. Le silence avait repris entre nous. Disons que je n’arrivais pas à y croire. J’étais tellement heureux, tellement surpris.

-Kat.. Kat…Katarina…tu es sérieuse ? Pourtant avant-hier tu ne voulais que si je restais. Pourtant je suis parti…

Je n’y croyais vraiment pas. J’ai fait valser la couverture et je me suis précipité au bord du lit. Je n’ai même pas pris la peine d’allumer la lumière, j’ai pris sa main que j’avais cherché à tâtons. Et après un baiser sur la paume de sa main, je me suis jeté à l’eau.

-C’est vraiment ce que tu veux ? Tu crois qu’on est prêts ? Ne pense pas que je ne veuille pas. Je suis fou de joie, mais je ne m’attendais pas à ça.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 10:28

Au moins, tout était dit. Puisqu'il n'était pas capable de lire entre les mots... De ce côté là, c'était bien un homme comme les autres. Il fallait vraiment tout lui dire ! Je lui avais tendu je ne sais pas combien de perches, il il n'en avait pas attrapé une seule. J'étais légèrement vexée qu'il ne comprenne pas ce que j'essayais désespérément de lui dire. Cependant, j'avais peut-être été un brin agressive quand je lui avais dit les choses clairement. Bon d'accord j'avais vraiment été agressive. Je lui avais carrément balancé un coussin à la figure, alors que le pauvre essayait désespérément de s'endormir sur cet espèce de fauteuil. Maintenant j'étais là, allongée les bras croisés, attendant impatiemment qu'il réagisse enfin. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était long à la détente. Pendant un moment, je me suis demandée s'il ne s'était pas rendormi, ou si je ne l'avais pas assommé avec ce fichu coussin. Ou alors, il attendait le déluge ? Il a finalement réagi au bout de cinq bonnes minutes. Et il semblait légèrement... perturbé. Oui, c'était bel et bien le mot. J'ai eu un soupir. Est-ce que j'étais sérieuse ? Non, bien sûr que non, c'était une blague... Oh, mais pourquoi posait-il une question à laquelle il avait déjà la réponse ? Les plaisanteries de ce genre, ce n'était pas mon truc. Alors oui, j'étais vraiment très sérieuses... Cela ne me ressemblait pas de jouer avec ce genre de choses. J'ai levé les yeux au ciel, exaspérée.

« Avant-hier je te faisais un chantage odieux. Tu me crois assez cruelle pour m'en tenir à des paroles jetées en l'air ? »

J'avais dit que je le reprendrais s'il ne partait pas, oui... Simplement parce que je cherchais un moyen de le retenir. Mais ce n'était pas pour ça que je ne voulais plus le reprendre aujourd'hui. La preuve, c'était que j'avais craqué et que je venais de lui dire que j'étais prête à le reprendre dans la minute s'il le voulait. Je l'ai entendu se lever et il m'a semblé entendre la couverture atterrir dans un coin de la pièce. Je me suis redressée sur mes coudes quand je l'ai entendu s'approcher du lit. Il a cherché ma main et l'a embrassé doucement. J'ai eu un petit soupir, puis un sourire. Il me resservait les mêmes questions, mais sur un plateau différent. Je me suis assise dans le lit et j'ai cherché son visage dans le noir. J'ai caressé sa joue du bout des doigts.

« Bien sûr que c'est ce que je veux. J'y ai beaucoup réfléchi. Moi je suis prête à redonner une chance à notre histoire. Tout ne dépend que de toi, Ethan. »

C'était lui qui avait dû faire des efforts pour changer, pas moi. Je m'étais contentée d'attendre plus ou moins patiemment. Et j'avais l'impression d'avoir attendu assez longtemps. Deux mois entiers, c'était déjà beaucoup, non ? Et puis il avait l'air d'aller nettement mieux. Enfin, à mon avis. Je voyais bien qu'il n'était plus le même. Il était plus responsable qu'avant. Je n'étais pas la seule à m'en être rendue compte. Même Aaron se disait impressionné. Et pour que lui dise une chose pareille, il en fallait beaucoup... Après, je ne savais pas ce qu'Ethan pouvait penser. Peut-être que lui, il ne se sentait pas prêt. Je n'en savais rien après tout. Et il y a peu, c'était même lui qui me disait qu'il avait besoin d'un petit peu de temps... Ce souvenir m'a fait douter brusquement. Et si c'était moi qui m'emballais ? Soudainement, je craignais de précipiter les choses. Je me suis mordue la lèvre et j'ai grimacé. Heureusement pour moi, vu que nous n'avions pas rallumé la lumière, il n'a rien vu du tout. J'ai eu un petit soupir. J'ai passé mes bras autour de lui et j'ai noué mes jambes autour de sa taille pour l'attirer à moi.

« Dans tous les cas... Je te veux avec moi cette nuit, Ethan. Et pas vraiment en tout bien tout honneur, non... Tu me manques... »
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 15:27

Katarina semblait légèrement agacée par mes réactions. Ou alors mon manque de réaction. Pourtant comment aurais je pu me douter qu’elle avait dit cela seulement pour que je reste. Ce n’était pas que je ne réagissais pas. C’était juste que je ne m’étais pas attendu à ça. Et quand elle m’avait dit qu’elle voulait me reprendre, c’était mon cœur qui avait fait un bond dans ma poitrine. Notre séparation était finie. J’allais pouvoir enfin la prendre dans mes bras sans m’excuser, j’allais pouvoir l’embrasser, et j’allais pouvoir passer toutes mes nuits avec elle. Lena aurait enfin des parents ensemble. Des parents qui s’aiment… Je ne doute pas qu’elle devait être heureuse, bien au chaud dans le ventre de Katarina.

Je caressais sa joue, encore sous le choc. Je n’arrivais pas à y croire vraiment. Il a fallu que je sente ses caresses sur ma joue et qu’elle me le confirme.

« Bien sûr que c'est ce que je veux. J'y ai beaucoup réfléchi. Moi je suis prête à redonner une chance à notre histoire. Tout ne dépend que de toi, Ethan. »

Elle avait beaucoup réfléchi ? Et moi donc….je ne faisais que ça. Réfléchir à ce qu’elle attendait de moi dans un premier temps. Et après j’avais passé du temps à chercher une façon d’atteindre le but que je m’étais fixé : devenir adulte, faire table rase du passé pour être celui qu’elle voulait que je soie. Tout ne dépendait que de moi alors ? Mais comment pouvait-elle penser que je ne voulais pas la même chose qu’elle ? Je lui avais pourtant dit plusieurs fois que je voulais qu’elle me la redonne cette nouvelle chance. Une dernière chance, c’était tout ce que je lui demandais.

Et puis….sa grossesse n’était plus un mystère pour personne et je ne voulais pas qu’elle se sente à part. Je me doutais que les choses n’étaient pas faciles. Alors si en plus elle devait affronter cela tout seul. Et je savais que Lena avait besoin de sentir que sa mère était heureuse et amoureuse. Lena était le fruit de notre amour, alors si nous étions encore séparés alors qu’elle venait au monde, j’aurais l’impression de trahir ce petit être.

J’étais toujours assis au bord du lit, complètement sous le choc. J’aurai voulu crier ma joie, mais je n’y arrivais pas. Un grand sourire s’est étiré sur mes lèvres mais elle ne le voyait sans doute pas. Nous n’avions pas rallumé la lumière. Je me suis senti honteux de mon manque de réaction quand elle s’est pendue à mon cou et qu’elle m’a attiré à elle.

« Dans tous les cas... Je te veux avec moi cette nuit, Ethan. Et pas vraiment en tout bien tout honneur, non... Tu me manques... »

Au moins c’était clair…Elle m’acceptait à nouveau auprès d’elle. Je vivais ça comme un miracle. Un véritable miracle.

-Tu me manques aussi mon ange.

Chaque instant passé loin d’elle était un supplice. Et mes nuits sans elle étaient parfois bien difficiles. Même si mes cauchemars se faisaient plus rares, j’avais toujours autant de mal à m’endormir sans elle. Alors parfois je prenais mon oreiller dans mes bras en me disant que c’était Katarina que je tenais dans mes bras. Quand je me réveillais en pleine nuit, et que je grattais un peu sur ma guitare, c’était à elle que je pensais.

Je m’inquiétais aussi énormément pour elle. Je veillais à elle de loin, veillant à ce qu’elle se repose, à ce qu’elle mange etc. Elle représentait vraiment toute ma vie. J’ai senti une larme rouler le long de ma joue, je l’ai chassé du revers de la main et j’ai pris Katarina dans mes bras. Elle devait vraiment s’impatienter.

-Katarina…je n’ai pas de mots pour te dire ce que je ressens. Je voudrais te dire tant de choses, mais tout ce qui me vient le plus facilement c’est que je ne veux que ça. Je ne veux qu’une chose, qu’on soit une vraie famille.

Je me sentais enfin prêt à être son amant, son amour, son confident. Je voulais prendre soin d’elle. Bien sûr j’avais aussi besoin qu’elle me soutienne, mais je savais que maintenant j’étais plus fort. Je m’étais trouvé une force que je ne soupçonnais pas encore le moins du monde il y avait encore trois mois. Elle m’avait mis au pied du mur, et même si au départ je lui en voulais, je savais qu’elle l’avait fait pour nous et pour Lena. Notre fille n’avait rien demandé, et Katarina avait raison sur toute la ligne. Lena était trop fragile pour que Katarina ait notre fille et moi sur qui veiller.

Maintenant je me sentais prêt à les porter toutes les deux. Je voulais que les rôles s’inversent enfin. Je me suis glissé dans le lit et j’ai essayé de me faire une place prés d’elle. J’étais tout contre elle et je l’ai prise dans mes bras, son dos tout contre ma poitrine. J’ai fait glisser un instant ma main sur le long de son corps en déposant un baiser dans son cou.

-Mais cette nuit….les retrouvailles que tu me proposes…ne crois pas que je ne veuille pas te caresser ni te faire l’amour, mais je suis littéralement épuisé. Je ne veux que dormir en te tenant dans mes bras pour le moment.

J’avais envie d’elle bien entendu, mais je ne me sentais pas d’attaque pour lui faire l’amour jusqu’au bout de la nuit. Je savais qu’elle avait sans doute besoin de sentir que je l’aimais mais j’étais bien trop épuisé.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 16:33

Je me suis sentie soulagée. Terriblement soulagée quand il m'a dit que la seule chose qu'il voulait c'était être avec moi, c'était former une famille avec moi. Je ne sais pas pourquoi j'avais pensé qu'il puisse ne pas être d'accord avec moi. Je savais que c'était ce qu'il voulait. Former une famille pour remplacer celle qu'il avait perdue. Et moi aussi je voulais une famille. Je n'en avais jamais vraiment eu... Ma seule famille ça avait été mon père. Je n'avais jamais pu aimer une de ses compagnes. Même si j'avais à peine connu ma mère, à mes yeux elle restait la femme parfaite, la femme idéale. Et puis je l'avais toujours trouvé beaucoup plus belle que ces autres femmes. Je ne ressemblais pas du tout à ma mère... Elle était très grande, très blonde et avait les yeux verts. J'avais tout pris de mon père, au plus grand désespoir de ce dernier. Mais selon lui j'avais hérité de son caractère et c'était déjà très bien. Mon père n'avait pas un caractère très facile, quand il s'y mettait... Et pourtant cet espèce d'ours mal léché me manquait terriblement. J'aurais pu lui demander n'importe quoi, il aurait exaucé le moindre de mes souhaits. Je ne sais pas comment je n'étais pas devenue une petite fille pourrie gâtée, comme la plupart des enfants de ses amis.

J'ai eu un petit sursaut quand Ethan m'a pris dans ses bras. Enfin... Je commençais à croire qu'il ne le ferait jamais. Je l'ai enlacé et j'ai posé ma tête contre lui, avec un petit soupir de soulagement. Il m'avait manqué. Terriblement. Je n'en pouvais plus d'être séparée de lui. Cela devenait trop éprouvant pour moi. Je commençais à me sentir fragile, et je savais que je ne tarderais pas à avoir besoin de lui pour me soutenir. C'était un peu son rôle, non ? M'aider pendant ma grossesse, être là... C'était tout ce que je lui demandais, d'être là. Le reste, je savais que je pourrais gérer toute seule. J'avais juste besoin de savoir qu'il était là derrière moi, prêt à me rattraper au moindre faux pas. Je n'avais besoin que de ça. Cela suffirait très certainement à mon bonheur. J'avais envie d'être heureuse, enfin. Après tout ce temps à essayer de me sortir la tête de l'eau, j'avais bien le droit, non ? Pour ça j'avais dû secouer Ethan. Mais cela semblait porter ses fruits. Et j'en étais bien contente. C'était un grand soulagement pour moi de savoir que je n'aurais plus à le porter sur mes frêles épaules. La situation serait plus équilibrée, ou alors la balance pencherait en ma faveur. Je pourrais me laisser aller, au moins un petit peu... Mais me connaissant, je ferais tout mon possible pour paraître le plus forte possible. Enceinte ou pas, je n'étais pas une petite chose fragile.

Je me suis décalée sur le côté pour le laisser prendre la place à côté de moi. Je l'ai laissé me prendre dans ses bras sans protester une seule seconde. J'ai eu un petit soupir de contentement en me blottissant tout contre lui. J'ai eu un petit frisson en sentant sa main glisser sur ma peau. Un autre quand il m'a embrassée dans le cou. Puis j'ai eu une petite grimace. Oups... Quelle imbécile. J'avais pensé à mes propres désirs, sans penser une seule seconde qu'il pourrait refuser de me faire l'amour sur le champ. Il était complètement épuisé... Mais du coup, moi je me retrouvais drôlement frustrée. J'avais terriblement envie de lui, dans tous les sens du terme. Je voulais le retrouver tout entier. Mais apparemment, ce ne serait pas pour tout de suite. J'ai quand même eu une petite grimace.

« Tu pourrais au moins m'embrasser alors... »

Il n'était quand même pas fatigué au point de ne pas pouvoir m'embrasser... Si ? Avec un sourire, je me suis retournée et redressée légèrement pour pouvoir l'embrasser comme j'en avais envie. C'est à dire tendrement et passionnément. J'avais mis tout mon amour pour lui dans ce baiser. Même si j'avais envie de beaucoup plus, pour l'instant il fallait que je le laisse se reposer. En riant doucement, j'ai déposé un baiser sur sa joue, avant de l'enlacer et de me caler confortablement contre lui.

« Demain matin, tu es à moi mon amour. Rien qu'à moi. »

Il n'allait tout de même pas s'en plaindre ? Je me suis enfin décidée à fermer les yeux au bout d'un petit moment. J'ai dû m'endormir le sourire aux lèvres. Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas endormie sans être terriblement seule ou angoissée. Maintenant, on pouvait vraiment dire que tout allait bien.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 18:05


Katarina m’a fait de la place prés d’elle, et je me suis installé confortablement. Je ne voulais pas prendre toute la place. Apres tout elle était enceinte. D’ailleurs, il faudrait que je trouve un lit un peu plus grand, parce que bientôt….. Et puis, il faudrait qu’on libère une de nos deux chambres. Apres tout, je me demande comment nous avions pu avoir chacun une chambre quand nous étions ensemble. Sans doute parce qu’a cette époque, il y avait encore des chambres de libre. Mais une chambre qui se libérait ce ne serait pas du luxe pour la communauté. Il fallait que nous allions en parler à Alexander le lendemain, et je sentais que j’allais passer les prochains jours à déménager tout un tas de choses et à créer un espace pour Lena. Nous allions enfin former une famille, je me sentais vraiment le plus heureux des hommes.

J’aurais aimé sceller ce moment de pur bonheur par des retrouvailles entre nous, mais la fatigue était telle que je ne pouvais pas faire grand-chose. J’avais juste la force de la caresser tendrement. Mais mes yeux se fermaient déjà tous seuls.

« Tu pourrais au moins m'embrasser alors... »

J’allais le faire quand elle s’est tournée pour se retrouver face à moi et elle m’a embrassé comme jamais. Je me laissais complètement aller. Je goutais à ses lèvres sucrées et je l’amenais à moi lentement, j’avais peur de lui écraser le ventre. J’ai soupiré quand elle a mis fin d’elle-même au baiser. Elle m’a embrassé doucement sur la joue et m’a enlacé elle aussi. Elle s’est calée contre moi avec un petit rire cristallin, mais un brin autoritaire.

« Demain matin, tu es à moi mon amour. Rien qu'à moi. »

Là je n’ai pas pu m’empêcher de rire doucement avant de prendre un ton mi sérieux, mi triste.

-Seulement demain matin ?

Je savais parfaitement ce qu’elle avait voulu dire. Elle avait sans doute envie que je lui fasse l’amour cette nuit, mais elle était prête à attendre le lendemain matin. Mais j’avais encore la force de la taquiner en lui faisant croire que je pensais qu’elle voulait de moi uniquement demain matin. J’ai déposé un baiser rapide sur sa bouche avant de plonger ma tête sur l’oreiller et de la serrer contre moi.

-Je t’aime mon ange.

Et là en moins de trente secondes, je me suis endormi. J’ai dormi comme une masse et j’ai même fait le plus beau rêve de ma vie. Lena était là, dans notre lit, entre nous et nous l’entendions rire et babiller. Elle était si belle, elle ressemblait à Katarina et elle était heureuse de vivre, pleine de vie. J’ai eu du mal à émerger, je voulais me rendormir encore pour revoir Lena mais je savais que j’avais du travail. Et puis je voulais passer du temps avec Katarina avant d’aller faire mon compte rendu à Alexander et Aaron.

Katarina semblait encore endormie quand j’ai fini par accepter d’ouvrir les yeux. Un rai de lumière courait sous la porte de ma chambre. Sans nul doute, la matinée était déjà là. J’entendais aussi des bruits de pas dans le couloir. J’ai caressé le dos de Katarina tendrement en lui parlant tout bas pour la réveiller en douceur. J’ai attendu comme ça pendant prés de dix minutes. Mais rien ne semblait y faire, elle n’avait pas bougé d’un millimètre. Je me suis approché de son oreille en mordillant doucement le lobe.

-Réveille-toi ma douce….

On ne pouvait pas faire plus doux comme réveil non ? J’ai alors laissé mes mains et mes lèvres courir le long de son corps, retirant un peu les draps pour me faciliter les choses.

-Je vois….

Elle n’ouvrait toujours pas les yeux, alors j’ai caressé ses cuisses pour remonter un peu plus haut. Je l’ai caressé amoureusement avant de plonger ma tête entre sa poitrine. Quand je suis descendu au niveau de son ventre, et que je me suis « souvenu » de la présence de Lena, je me suis figé et ma main est venue se poser sur la bosse formée par notre fille et j’ai caressé tendrement son ventre en parlant à Lena.

-Tu es réveillé ma princesse ?

Et là….l’inattendu s’est produit. J’ai senti un mouvement. C’était la première fois que j’entendais Lena bouger dans le ventre de Katarina. Je suis resté là bouche bée à attendre qu’elle se manifeste à moi une seconde fois.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 19:32

Je n'avais pas dormi comme ça depuis des semaines. Des mois. Pour la première fois depuis longtemps je m'étais endormie sans la moindre crainte par rapport au réveil. J'étais sûre et certaine de ne pas me réveiller toute seule. Je m'étais endormie dans les bras d'Ethan, j'allais me réveiller dans ses bras. C'était aussi simple que cela. Et je savais maintenant que je ne me réveillerais plus sans lui. Et le savoir, c'était un grand soulagement. Je pouvais enfin m'abandonner au sommeil tranquillement. Ce que j'ai fait. Sans culpabiliser cette fois. Je suis restée contre lui toute la nuit. Enfin, ce qu'il en restait... Je devais être plus fatiguée que ce que je pensais. J'avais dû prendre sur mes réserves pendant pas mal de temps. Ce qui faisait que je n'étais jamais vraiment en forme. J'étais profondément endormie, loin de me douter qu'Ethan essayait de me réveiller en douceur. J'ai eu un petit soupir quand j'ai senti qu'il me mordillait l'oreille. Je me suis contentée de me recroqueviller un peu plus sur moi. Je crois que je ne me rendais pas bien compte de ce qu'il essayait de faire. Quelle idiote. J'étais en train de préférer mon oreiller à Ethan... Il a murmuré quelque chose à mon oreille, mais si j'ai entendu je n'ai pas compris. Mon traducteur interne n'était pas encore activé. Ou alors j'étais vraiment très très endormie.

J'ai senti ses mains glisser sur moi et là j'ai commencé à me réveiller. Toujours sans ouvrir les yeux, je me suis légèrement détendue. J'ai frissonné quand il a commencé à m'embrasser un peu partout. J'ai senti l'air frais sur ma peau quand il a légèrement tiré sur les draps pour me découvrir. Je gardais les yeux fermés, juste pour profiter un peu du réveil. Je devrais feindre le sommeil un peu plus souvent, moi... Néanmoins, il a dû se rendre compte que je jouais avec lui, puisqu'il s'est enhardi. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand il a commencé à caresser mes cuisses doucement. Mes doigts se sont légèrement crispés sur les draps. J'ai eu un petit sursaut quand il s'est penché sur ma poitrine. D'accord, là j'étais réveillée. Vraiment bien réveillée. Il est descendu doucement sur mon ventre, qui n'était définitivement plus aussi plat qu'avant. Et ce n'était qu'un début... C'est à ce moment que le bébé s'est réveillé. J'ai eu une petite grimace. Ce n'était pas le moment de dire bonjour... Non mais dis donc, espèce de petite voyeuse... Je voyais qu'Ethan était là sans bouger à attendre qu'elle se manifeste de nouveau. En vain, puisqu'elle ne semblait pas décidée à bouger de nouveau. J'ai eu un sourire, puis un petit rire.

« C'est une petite capricieuse... Elle ne bougera que quand je m'y attendrais le moins. Pas de panique, tu pourras en profiter maintenant... »

Mais pour le moment, j'aimais autant qu'il se concentre sur moi. Oui, j'étais terriblement égoïste... Pour une fois, j'avais bien le droit, non ? J'ai tendu une main pour caresser son visage tendrement. Puis je l'ai attiré à moi pour l'embrasser tendrement. Puis j'ai laissé ma main glisser le long de son dos doucement. Rien qu'avec ce petit geste je sentais qu'il avait pris du poids... et du muscle. Surtout. Et très franchement, ce n'était pas pour me déplaire. Au contraire, j'adorais ça. J'ai eu un petit sourire, absolument ravi.

« On dirait que vous avez pris un peu de muscle, monsieur Jones... »

Un peu, un peu... Beaucoup ! D'un côté, cela me faisait un drôle d'effet, j'avais l'impression d'avoir un autre homme dans les bras. Enfin, façon de parler. C'était toujours Ethan et à mes yeux il avait toujours été beau. Mais là... Là j'étais littéralement aux anges. J'ai passé mes bras autour de lui avant de le regard avec un air... légèrement gourmand. J'ai fini par éclater de rire.

« Nous avons pris du poids tous les deux... Chacun à notre façon. »

J'avais un sourire bienheureux et merveilleusement niais accroché aux lèvres. Et il n'était pas prêt de disparaître. Je me sentais... Je me sentais bien. J'en avais si peu l'habitude que c'était comme une découverte. J'ai encore attiré Ethan plus près. D'ici peu je ne pourrais plus l'avoir tout contre moi. Il y aurait moi, mon ventre et lui... J'ai eu un sourire entendu et charmeur.

« Tu te souviens de ce que je t'ai dit hier soir, hein ? Je décide qu'à partir de maintenant tu es à moi et rien qu'à moi... Tu as interdiction de sortir de cette chambre tant que je ne l'aurais pas décidé...»
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeSam 20 Mar - 21:32

J’attendais patiemment, l’oreille collée au ventre rebondi de Katarina. Mais c’était le calme plat. Pas un bruit, pas un signe de vie de notre fille. Avais-je rêvé ? Apparemment non vu la réponse de Katarina.

« C'est une petite capricieuse... Elle ne bougera que quand je m'y attendrais le moins. Pas de panique, tu pourras en profiter maintenant... »

Oui je pourrais en profiter ou pas. Parce que si elle était aussi capricieuse que Katarina semblait le croire, elle pouvait très bien se jouer de moi et se calmer dés qu’elle entendrait ma voix. Et si elle avait décidé, je raterais tout. Et c’était blessant quelque part. J’avais comme l’impression que notre fille ne m’aimait peut être pas. Sans doute prenait elle la défense de sa mère, parce que je l’avais fait souffrir et que je n’avais pas été la pour elles au début. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire part de mes doutes à Katarina.

-J’espère…Mais et si elle ne bougeait pas lorsqu’elle m’entend parce qu’elle ne m’aime pas ?

J’espérais vraiment que ma fille m’aimait déjà. Parce que moi je l’aimais déjà tellement fort. Elle était un peu mon moteur dans cette vie. Depuis que je savais qu’elle grandissait dans le ventre de Katarina, je ne voulais plus me laisser aller. J’ai alors repensé à la boule dans le ventre que j’ai ressenti et à cet élan de joie qui m’a parcouru l’échine quand j’ai senti Lena bouger. Peut être était ce seulement le fait qu’elle veuille changer de position. Il parait que les enfants dans le ventre de leur mère aiment bien chercher une position où ils se sentent à l’aise. Elle grandissait alors peut être que son mouvement ne m’était pas destiné à moi… Je me posais tout un tas de questions.

-C’était vraiment magique tu sais….Tu le sais hein ?

Oui elle devait le savoir. Plus que moi… Lena avait commencé à bouger depuis prés d’une semaine, et je ne doute pas que Katarina avait du la sentir plus d’une fois. Et puis, je me souviendrais toujours de la joie que j’avais lu dans son regard quand elle m’avait annoncé que Lena avait bougé pour la première fois. Qu’en serait-il quand elle ferait ses premiers pas ? Nous étions déjà fous de cet enfant…

Katarina m’a caressé le visage tout en me ramenant vers elle. Et nos lèvres se sont unies et scellées. Ses mains elles s’aventuraient partout : dans mon dos, sur mes bras, mes fesses, mes reins. Et puis nous avons repris un peu notre souffle et Katarina a légèrement ri.

« On dirait que vous avez pris un peu de muscle, monsieur Jones... »

J’ai grimacé. Oui j’avais pris un peu de muscles, mais j’avoue que j’étais partagé. Bien sur au moins je ne paraissais plus en mauvaise santé, mais j’avais du ma à me faire à cette nouvelle image de moi dans le miroir. Même avant la mort de mes parents, je n’étais pas comme ca. La j’avais l’impression d’être de ceux dont je m’étais souvent moqués. Plus intéressés par leur apparence physique que par ce qu’il y avait dans la tête. Et puis j’espérais m’en arrêter la. Je ne voulais pas ressembler à un body builder. Mais en deux mois il est vrai que me retrouver dehors à devoir faire de l’exercice malgré moi et une alimentation plus équilibré m’avait remplumé et renforcer. J’ai du faire une drôle de tête quand j’ai répondu à Katarina.

-Monsieur Jones ? Ca sonne étrange quand c’est toi qui le dis… Et puis, je n’ai pas fait exprès… C’est juste que quand j’étais en mission j’ai du me nourrir correctement et puis je ne pouvais pas me prélasser….Mais j’avoue que je ne suis pas trop à l’aise avec tout ça….

Pour moi Monsieur Jones, cela resterait mon père. J’avais du mal avec ce terme de Monsieur. Et puis dans quelques années, ici les amis de Lena ne m’appelleraient sans doute pas Monsieur Jones. Pour tous j’étais Ethan…Mais officiellement c’était bien ce que j’étais.

Et puis je n’avais pas parlé encore de mon expédition qui avait pris plusieurs semaines à Katarina. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’en parler avec elle. Et surtout Alexander ne voulait pas pour l’instant en parler. Il restait encore tellement a faire concernant ce projet. Et maintenant que j’étais obligé de rester à l’abri, le projet n’avancerait pas si vite que je l’aurais voulu. A moins que je trouve un partenaire digne de confiance. Et encore…j’avais peur de ne pas savoir donner les indications nécessaires pour qu’on retrouve cet endroit si je n’étais pas là. J’avais une bonne mémoire. Mais quand une nouvelle expédition serait possible l’hiver aurait cède sa place au printemps voire à l’été et les choses seraient différentes. J’avais peur de devoir mettre ce projet définitivement dans les oubliettes. Mais il fallait que je garde espoir. Je voulais pouvoir y mettre ma famille à l’abri. C’était une condition que j’avais donnée à Alexander. Il n’avait pas eu le choix que d’accepter.
Elle s’est à nouveau pendu a mon cou et je lui ai souri timidement. La façon qu’elle avait de me regarder, même si elle n’était pas pour déplaire, me gênait un peu. Elle l’a vu parce qu’elle a éclaté de rire.

« Nous avons pris du poids tous les deux... Chacun à notre façon. »

Oui elle avait pris du poids elle aussi. Et ca lui allait parfaitement bien. Je n’osais pas lui dire que j’aimerais vraiment qu’elle garde ses rondeurs de femme enceinte. Je savais qu’elle le vivait assez mal comme ça. Mais au fond de moi j’espérais.

Et puis son sourire heureux a laissé place à des yeux qui pétillent et à un sourire malicieux.

« Tu te souviens de ce que je t'ai dit hier soir, hein ? Je décide qu'à partir de maintenant tu es à moi et rien qu'à moi... Tu as interdiction de sortir de cette chambre tant que je ne l'aurais pas décidé...»

C’était donc ca ? J’ai joué un instant les hommes effarouchés. Même si nous n’étions pas des anges à ce niveau, j’avoue que je n’étais plus habitué à ca. Et puis les femmes autoritaires comme ca, ca ne ressemblait pas à Katarina. Mais après tout ce n’était pas pour me déplaire.

J’ai joué un peu avec ses nerfs même si au fond je disais un peu ce que je pensais. Alexander et Aaron allait être furieux. Je ne savais pas l’heure qu’il était. Mais je me doutais qu’ils attendaient un rapport de ma part dans la journée. Et ils étaient bien capables de venir tambouriner à ma porte ou de venir me sortir de leur lit de leurs propres mains.

-Je me souviens oui mais…. Enfin…je ne peux pas te dire non, j’en meurs d’envie. Tu iras juste expliquer tout ça à Alexander et Aaron hein ?

Je me reposais un peu sur elle c’était vrai. Mais je leur expliquerais moi-même. Apres tout ils pouvaient comprendre. Enfin… Alexander serait sans doute plus compréhensif après avoir entendu mes arguments qu’Aaron. Mais peut être qu’ils seraient plus indulgents si Katarina leur expliquait. Non pas que je sois devenu lâche mais….une femme fait tellement de miracles. Et Katarina savait user de son charme avec eux.

-Non parce qu’ils vont me tuer….

J’ai alors pris une longue inspiration avant de plonger mon regard bleuté dans le sien.

- Mais pour l’instant je suis à toi oui. Mais seulement si tu es à moi aussi.

C’était ma seule condition. Qu’elle ne soit qu’a moi. Pour toujours. Je n’étais pas partageur elle le savait. Et même si j’essayais de faire taire ma jalousie, elle était toujours aussi présente qu’avant. Et puis j’avais besoin de l’entendre me dire qu’elle m’aimait, qu’elle n’aimait que moi, qu’elle ne désirait que moi. Je le savais, mais j’avais besoin de l’entendre.

-Voyons voir si je sais toujours te donner du plaisir.

Mes lèvres sont descendues rapidement de sa mâchoire à son cou, pour descendre jusqu'à son épaule. J’alternais souffles rauques, baisers, mordillements. Et mes mains caressaient le grain velouté de sa peau. J’étais littéralement fou de désir pour elle. Ses rondeurs charmantes me plaisaient tant.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 10:45

J'ai affiché un petit air choqué quand Ethan s'est demandé si le bébé faisait exprès de ne pas bouger quand c'était lui qui l'attendait. J'ai fait une grimace et j'ai secoué la tête assez brusquement.

« Ne dis pas de bêtises... Elle bouge quand elle en a envie, cela n'a aucun rapport avec toi ou moi... Et puis je t'ai déjà dit qu'elle ne pouvait pas encore t'entendre. Et puis, elle a beau être dans mon ventre, je suis sûre qu'elle reçoit tout l'amour que tu lui envoies. Et c'est impossible de ne pas t'aimer, Ethan... »

J'étais bien placée pour le savoir. Ça me dépassait qu'il puisse penser que le bébé ne l'aimait pas. Parfois, je me demandais ce qui pouvais bien lui passer par la tête. Un bébé aime toujours ses parents... Alors oui, c'est sûr que la relation qu'il aurait avec ne serait pas celle que moi j'aurais, mais ce n'était pas la même chose. Mais il serait un père parfait ou presque, j'en avais la certitude. Je ne comprenais pas pourquoi il se mettait dans un état pareil... Le bébé avait certainement voulu changer de position, voilà tout. Il ne devait pas se sentir visé. Il ne bougeait pas plus quand c'était moi qui le sollicitait. C'était juste une petite demoiselle capricieuse, rien de plus. Et puis elle ne bougeait pas encore beaucoup. Il aurait tout le temps de la sentir bouger les semaines à venir... Nous avions encore cinq mois devant nous. Cinq mois, c'était à la fois terriblement long et terriblement court. J'avais encore du mal à réaliser que j'étais déjà enceinte de quatre mois. Je me revoyais encore découvrir ma grossesse, stupéfaite. J'avais l'impression que c'était hier...

« J'espère que cela restera magique et que je ne me plierais pas en deux à chaque fois qu'elle me donnera un coup de pied. »

J'ai eu un petit rire. J'étais mi-amusée, mi-sérieuse. Je savais que certains bébés n'étaient pas très... délicats ? On pouvait dire ça comme ça, oui... Néanmoins, je préférais souffrir un peu mais avoir un bébé en parfaite santé. J'espérais tout de même qu'elle ne serait pas trop grosse à terme, sinon là, j'allais vraiment souffrir. Et cela rendrait la naissance difficile, ce dont je n'avais pas très envie... J'ai chassé ces pensées négatives de ma tête en attirant Ethan à moi pour l'embrasser. Je n'ai pas pu m'empêcher de le caresser un peu partout tandis que je l'embrassais. Il a eu une drôle de grimace quand je lui ai dit qu'il avait pris du muscle. Quoi ? Je n'avais pas le droit de lui faire un compliment ? J'ai eu un petit sourire et j'ai secoué la tête doucement. Il ne se sentait pas à l'aise ? Moi j'en connaissais plein qui se seraient sentis très bien dans leur peau avec un corps pareil...

« Je ne vois pas pourquoi tu ne te sens pas à l'aise... Moi je te trouve très séduisant comme ça... Après, si tu n'aimes pas que je te regarde de cette façon... »

J'ai joué les innocentes une seconde et j'ai retiré mes mains de son dos pour les mettre derrière ma tête en souriant. J'attendais aussi qu'il me réponde. La veille, je lui avais signifié très clairement qu'il serait à moi ce matin. Même si je ne savais pas trop quelle heure il était. J'ai eu un petit rire quand il a dit que je devrais aller expliquer à Alexander et Aaron pourquoi il n'était pas aller leur faire son rapport aux aurores. L'air de rien, je ne me voyais pas trop leur dire clairement les choses... Quoique je pourrais clairement leur faire comprendre. Peut-être. Parce que connaissant Aaron, il pouvait tout aussi bien m'obliger à tout dire. J'en riais d'avance... Peut-être qu'avec un petit air gêné et une petite moue désolée... Ah oui, ça pouvait marcher. J'ai ri de nouveau. Ah non, ils avaient interdiction de le tuer ! Comment j'allais faire moi sinon ? J'ai affiché un petit air victorieux quand il a dit qu'il n'était rien qu'à moi... Seulement si je n'étais qu'à lui.

« Mais à qui veux tu que je sois, hein ? Je croyais pourtant que c'était clair... Je ne suis qu'à toi... »

Je l'ai embrassé de nouveau, avant que ses lèvres ne quittent les miennes pour embrasser tour à tour ma mâchoire, mon cou, mon épaule... Je frissonnais agréablement tandis que ses mains caressaient ma peau. J'ai passé mes bras autour de lui pour l'amener contre moi. J'ai laissé ma jambe remonter doucement le long de la sienne. J'ai laissé ma main glisser le long de son torse, avec un sourire. Et puis j'ai fait doucement glisser son caleçon sur ses fesses, impatiente. Moi même je n'avais que très peu de vêtements. Un débardeur et une culotte. C'était certainement déjà trop. J'ai glissé ma main derrière sa nuque et je l'ai attiré à moi pour un baiser passionné... et très très impatient.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 14:19

Il y a encore quelques minutes, Lena s’était manifesté à moi, et depuis plus rien. Je me sentais heureux d’avoir pu l’entendre et d’un autre côté j’aurais aimé qu’elle recommence. Parce que maintenant qu’elle était immobile je me sentais comme rejeté. Katarina me rassurait en me disant que notre fille m’aimait et que le fait qu’elle ne bouge plus n’avait rien à voir. Je sentais qu’elle allait me rendre dingue quand elle aurait deux ou trois ans… Je voulais croire qu’effectivement elle reçoive tout notre amour. Parce que j’étais persuadé que même dans le ventre de sa mère c’était cela qui lui permettait de grandir correctement. Un enfant ne s’épanouit que peu s’il ne se sent pas aimé. Et Lena serait plus choyée que n’importe quel enfant….ca ne faisait aucun doute.

Mais c’est vrai que Katarina n’en était qu’à la moitié de sa grossesse. J’espérais que cela passe vite et que surtout il n’y ai aucun souci. J’avoue que j’avais peur des complications.. , D’autant plus que nous n’avions pas grand-chose si Lena avait un problème a la naissance. Katarina elle pensait à ce que ce serait dans un ou deux mois, quand Lena prendrait plus de place et qu’elle prendrait un peu plus ses aises. J’espérais effectivement qu’elle n’en souffrirait pas trop.

Mais rapidement les pensées de Katarina se sont portées sur moi. Je lui plaisais, mon corps lui plaisait maintenant. Ce n’était pas qu’il ne me plaisait pas. C’est que je n’étais pas encore à l’aise avec ces muscles. Et puis mon image ne m’avait jamais intéressé. Mais après tout si je lui plaisais, je finirais bien par accepter ma nouvelle plastique, alors je lui ai souri timidement et l’ai serré un peu plus contre moi, sans un mot. Il n’y avait tout de façon pas de mots pour définir ce que je ressentais. Et puis quand elle m’a confirmé qu’elle n’était qu’a moi, c’était tout simplement merveilleux. J’étais toujours aussi jaloux. Même si j’essayais de ne pas lui faire de crise de jalousie, et de faire taire ce sentiment qui me poussait à lancer des regards assassins à tous ceux qui le regardaient un peu trop avec gourmandise, je restais un homme jaloux et possessif.

Mais j’avais finalement admis que c’était sans doute du au manque de confiance e n moi que j’avais. Alors je travaillais là-dessus.

Je savais sans doute très bien m’y prendre puisqu’automatiquement Katarina a réagi quand j’ai commencé à la caresser avec la tendresse qui était la mienne quand j’essayais de la satisfaire. Sa jambe a glissé le long de la mienne et en moins de temps pour dire ouf, elle commençait à me débarrasser de mon caleçon. J’ai souri en la voyant si entreprenante. Mais je pouvais comprendre qu’elle ait envie de moi. Parce que nous n’avions pas fait l’amour depuis plus de trois mois. Nous avions seulement échangé quelques baisers. Et cela même si nous aimions.

J’avoue que j’avais aussi vraiment très envie d’elle. Quand j’ai commencé à passer son débardeur au dessus de sa tête et qu’elle m’a aidé en levant les bras, et que j’ai vu sa poitrine, déjà si belle avant, mais sublimée par sa grossesse, j’ai eu un élan de désir. J’ai caressé tendrement ses seins en appréciant la rondeur et le grain si parfait. Je l’ai allongé sur le dos sur le lit et j’ai commencé à la masser intégralement en insistant sur quelques petites zones que je savais érogènes chez Katarina. La voir se cambrer, voir sa bouche pousser des petits cris de plaisir ont eu raison de moi. Je lui ai retiré doucement sa culotte, en profitant de ces instants pour caresser ses longues jambes. Je suis alors venu entre ses jambes, me frayant un passage. J’étais littéralement grisé par mon désir d’elle, et je voyais bien qu’elle n’attendait que ca. Elle cherchait sans arrêt à me faire comprendre de faire cesser le supplice qui semblait être le sien.

J’étais prêt à la posséder pleinement quand je me suis figé. Ses rondeurs de femme enceinte me sont arrivées en pleine face en parlant vulgairement. Non pas que je ne la désirais pas, qu’elle n’avait plus cet attrait… C’était seulement que je n’avais pas pensé que maintenant un petit être grandissait en elle. Et j’avais subitement peur de faire mal à notre fille. Après tout, elle grandissait in utero donc….. Je me suis donc écarté et me suis assis au bord du lit en prenant ma tête dans mes mains.

Puis j’ai regardé Katarina qui semblait ne rien comprendre.

-Je…Je ne peux pas…..Katarina je n’y arrive pas, excuse-moi.

J’avais terriblement envie d’elle mais j’étais effrayé par l’idée de faire mal à Lena.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 15:30

Quand je pense que j'avais passé tant de temps sans lui... C'était à ce se demander comment j'avais fait... J'avais peut-être réussi à passer tout ce temps sans lui parce que j'avais tout fait pour ne pas penser à lui, en me focalisant sur les autres et sur ma grossesse. Mais là, maintenant qu'il était tout à moi... Là, il n'y avait plus que lui qui comptait. Il m'avait tellement manqué. C'était fou quand même ! C'était moi qui le quittait et j'étais la première à me plaindre. Ça n'avait ni queue ni tête... Heureusement, tout était enfin terminé, arrangé. Plus de séparation, plus de tristesse. Peut-être que nous allions enfin être heureux tous les deux, malgré tout. J'avais envie de croire que nous pouvions vivre ensemble sans nous déchirer. Ce devait forcément être possible... Nous pourrions certainement réussir à nous entendre comme Gabrielle et Alexander. Enfin, à notre façon. Disons que nous n'étions pas un couple ordinaire...

Je dois avouer que je prenais plaisir à me laisser faire. J'adorais qu'il se montre entreprenant. Quand il m'embrassait et me caressait, j'avais l'impression d'être la plus belle femme du monde. Il avait beau me le dire souvent, là j'avais l'impression que je pouvais le croire sans hésitation. C'était vraiment le seul qui me faisait ressentir ce genre de choses... Je n'étais pas du genre à me lancer des fleurs, mais là je me sentais vraiment belle, vraiment désirable. J'ai bien vu son sourire quand je l'ai déshabillé. Eh oui, cela m'arrivait aussi d'être entreprenante... Et puis, il n'allait pas garder ses vêtements ? Ce n'était pas le moment de jouer les frileux... J'ai eu moi aussi un petit sourire quand il m'a débarrassée de mon débardeur. Encore un petit effort et je serais moi aussi complètement nue... Mais avant de me débarrasser de ma culotte, il a préféré s'amuser avec ma poitrine. Je me suis allongée complètement sur le lit, le laissant caresser et embrasser mes seins. Et là, j'ai réalisé quelque chose... Ma poitrine était beaucoup plus sensible qu'avant à cause de la grossesse. Je ne pouvais pas m'empêcher de crier et de gémir doucement.

Mon corps tout entier a été secoué par un frisson tandis qu'il caressait mes jambes tout en me retirant ma culotte. J'ai passé mes bras autour de lui et je lui ai ouvert mes jambes pour qu'il se fasse une place entre elles. Nous n'avions pas fait l'amour depuis trois mois et j'étais véritablement impatiente de lui appartenir pleinement, entièrement. J'ai glissé une main derrière sa nuque et l'autre sur ses reins, comme pour l'inciter à nous unir plus rapidement. Sauf que... il n'était pas décidé à le faire. Sans que je comprenne pourquoi, il s'est échappé de mes bras brusquement et s'est assis au bord du lit en s'excusant. J'ai ouvert de grands yeux étonnés, voire choqués. Je me suis redressée soudainement. J'étais devenue toute pâle. Comment ça, il ne pouvait pas ? Comment ça, il n'y arrivait pas ?

« Comment ça, tu ne peux pas ? »

Je me suis demandée ce que j'avais bien pu faire de travers pour qu'il... Bloque, pour parler poliment. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ? J'ai tout de suite baissé les yeux sur mon corps. Mon ventre m'a sauté aux yeux. Il me paraissait soudain plus gros que ce qu'il n'était en réalité. J'ai eu comme une révélation. Il était incapable de me faire l'amour parce que j'étais enceinte. Il ne m'en a pas fallu plus pour me vexer. Pour me vexer franchement.

« D'accord. Je vois où est le problème. »

J'ai tiré les couvertures assez violemment, le forçant à se pousser pour ça. Je lui ai jeté un regard vexé en m'enroulant dedans. J'ai affiché un air aussi hautain et fier que possible et je me suis recouchée, faisant face au mur. Après tout il était très bien ce mur. Et il ne risquait pas de me frustrer, lui. Je me suis enfouie sous les couvertures.

« Tu n'as qu'à aller faire ton foutu rapport. Alexander doit t'attendre, et puisque moi je n'ai plus rien à attendre de toi, tu devrais faire vite. »

Je n'étais pas légèrement vexée. J'étais extrêmement vexée. Les prochains mois allaient être longs, si on partait comme ça.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 16:28

Mon envie d’elle n’avait pas totalement disparu, elle n’avait pas disparu du tout en fait. Mais je me posais tout un tas de questions. Comment avoir une vie sexuelle épanouie alors qu’elle était enceinte ? Je savais que Katarina aimait que je lui fasse vraiment l’amour, elle aimait l’acte amoureux et ce qu’il représentait : la possession totale. Mais je ne pouvais pas. Si je lui faisais l’amour comme avant, j’allais faire du mal à notre fille et c’était bien la dernière chose au monde que je souhaitais.

Comment faisaient les autres couples ? J’en aurais bien parlé avec Alexander, mais je me sentais honteux. Même si nous étions presque comme des frères, je n’avais pas cette facilité a parler de telles choses avec les autres. On aurait pu penser que des hommes ne parlent que de ca entre eux. Mais je n’avais jamais été de ceux là. Quand j’étais plus jeune, je rougissais souvent quand mes amis avaient ce genre de conversation. J’étais épanoui mais pour moi le domaine du sexe était quelque chose de tellement privé et secret que je n’aimais pas en parler. C’est comme si en en parlant, je dévoilais une partie de moi. J’en aurais bien parlé avec Aaron, car je le savais plus libéré sur ses sujets là….enfin je pensais qu’il l’était. Il est vrai que dans nos discussions tous les trois nous n’évoquions jamais les femmes comme des objets sexuels.

J’etais la a me poser toutes ces questions quand Katarina s’est approché de moi.

« Comment ça, tu ne peux pas ? »

J’étais incapable de lui dire. Je ne savais pas comment aborder le sujet. Ce n’était pas tabou mais je ne savais pas comment lui dire que j’avais des appréhensions concernant notre vie sexuelle pendant sa grossesse. J’ai glissé un regard vers elle. Elle se regardait et soudainement son visage jusque là surpris s’est transformé en un visage de femme blessée.

« D'accord. Je vois où est le problème. »

Je n’ai pas eu le temps de la rassurer. De lui dire que ce n’est pas ce qu’elle croyait. Je voulais lui dire qu’elle se trompait, que ce n’était pas parce qu’elle était enceinte, que ce n’était pas a cause de ses formes que je ne voulais pas lui faire l’amour. Bien au contraire, j’aimais ça, j’aimais vraiment ça. Je pouvais passer des heures à la caresser je le savais. C’était juste que même avec toute la douceur du monde je doutais que mes mouvements ne finissent pas par blesser Lena.

Elle m’a poussé hors du lit assez furieusement en tirant sur les couvertures. Et puis elle s’est tournée face au mur et m’a lancé d’un ton rageur :

« Tu n'as qu'à aller faire ton foutu rapport. Alexander doit t'attendre, et puisque moi je n'ai plus rien à attendre de toi, tu devrais faire vite. »

Oui…elle était vraiment en colère après moi. Je me suis senti vraiment très mal sur le moment. Je suis resté plusieurs minutes sous le choc assis tant bien que mal sur le lit. Et puis j’ai décidé de lui expliquer.

-Mais Katarina… Mon ange….c’est pas ça….
Ce n’était vraiment pas ce que ca semblait être. La preuve…j’avais toujours vraiment envie d’elle. Mais même si j’étais un homme, les choses se passaient aussi dans ma tête. Et la dans ma tête il y avait Lena…Et le mal que je lui ferais.

-Je te désire toujours autant. Même davantage !

Je me suis approché d’elle, me suis glissé entre les draps et je me suis collé à elle. Elle ne semblait pas réagir et pourtant je savais qu’elle ne dormait pas. Elle boudait. Comme une enfant. Comme une femme qui se sentait rejeté. Je sentais qu’elle n’y croyait pas une seule seconde. Pour elle, si je ne lui faisais pas l’amour c’était forcement parce que je ne la désirais plus, parce que son corps ne me faisait plus envie. Alors quelle meilleure façon que de lui dire vraiment pourquoi j’avais bloqué au moment crucial. J’ai embrassé son épaule amoureusement en posant mes mains sur ses hanches.

-C’est juste que….quand je serais en toi, vraiment en toi, je vais faire mal à Lena ! Et je ne veux pas lui faire de mal tu le sais.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 17:42

C'était vraiment... Vraiment... Catastrophique. Oui, c'était le mot. Quelles merveilleuses retrouvailles ! Je faisais jusque là une joie à l'idée de le retrouver. Apparemment, ce n'était pas réciproque... Ou alors, c'est que je n'avais pas cerné le problème. Mais en attendant, j'étais terriblement vexée. Et frustrée, accessoirement. Il avait vraiment attendu le dernier moment... Je me sentais soudain terriblement mal à l'aise, par rapport à mon corps. J'avais l'impression de ne plus être désirable tout à coup. Il m'avait pourtant assuré que je n'étais pas grosse, que je restais désirable... Là, je n'en avais plus vraiment l'impression. Je me sentais rejetée. Et tout bêtement, comme une enfant je me suis réfugiée sous les couvertures et je me suis tournée, faisant face au mur. J'avais presque envie de pleurer tellement j'étais vexée. J'avais l'impression de m'être pris la plus grosse claque de toute ma vie. Ce n'était pas agréable. Pas agréable du tout. Je me doutais bien qu'il n'avait pas fait exprès de me mettre dans une situation pareille, mais toujours est-il que sur ce coup là, eh bien il n'avait pas été très fin. J'aurais bien aimé disparaître, tiens...

« Rattrape toi comme tu peux... Si c'est pas ça c'est quoi alors ? »

Pour moi il n'y avait pas d'autre explication. J'avais l'impression qu'il se cherchait une excuse, ou un moyen pour que je ne sois plus vexée. Eh bien il pourrait dire tout ce qu'il voudrait, il n'était pas prêt de m'arracher un sourire. J'avais ma fierté, et elle venait d'en prendre un sacré coup. En plus, il ne me disait même pas pourquoi "il n'y arrivait pas". J'avais l'impression d'être fautive, j'avais l'impression que tout était de ma faute. Enfin, de ma faute... Je ne m'étais pas mise enceinte toute seule. J'ai secoué la tête quand il m'a dit qu'il me désirait toujours autant, sinon plus... Allez savoir pourquoi, je n'étais pas encore très convaincue. J'avais plus l'impression qu'il avait essayé de me faire plaisir ou... Ou je ne sais pas trop. J'ai eu un petit sursaut quand il a écarté les draps pour se glisser contre moi. J'ai gardé les bras croisés, boudeuse, même si je voulais le prendre dans mes bras. Eh oui, j'étais une vraie tête de mule quand j'en avais envie. Et là, j'étais une tête de mule vexée. Imaginez un peu le mélange...

J'ai eu un petit mouvement de recul quand il a embrassé mon épaule. J'avais presque envie de lui dire de ne pas me toucher. Mais je ne l'ai pas fait, parce que je n'avais pas envie qu'il soit vexé à son tour. J'ai eu un soupir quand il a posé ses mains sur mes hanches. Il pourrait m'embrasser, me caresser tant qu'il voudrait, j'étais décidée à bouder. Comme une gamine capricieuse. J'étais prête à faire comme si j'allais me rendormir, même. De toute façon, ma matinée d'amour était fichue, complètement fichue. Il pouvait bien se lever et aller faire son rapport à Alexander maintenant, je ne bougerais pas d'un pouce. Je n'avais plus grand chose à perdre de toute façon. Enfin, c'était ce que je pensais. Parce que ce que m'a dit Ethan pour se justifier m'a littéralement... stupéfaite. J'ai ouvert de grands yeux étonnés et je me suis retournée pour lui faire face. Je crois que je le regardais avec un air complètement halluciné. Il me regardait avec un petit air mi-coupable, mi-désolé.

«... Tu es sérieux ? Vraiment sérieux ? »

Il avait peur pour le bébé. Il craignait de faire mal au bébé en me faisant l'amour. Ça a été plus fort que moi, j'ai explosé de rire. Un rire un peu nerveux tout de même. Au bout d'un moment j'ai plaqué ma main sur ma bouche, pour me forcer à arrêter de rire. Je me suis allongée sur le dos. J'ai fermé les yeux et j'ai pouffé une dernière fois avant de le regarder. Je me suis redressée et j'ai secoué la tête tout doucement.

« Ce n'est pas que je me moque de toi, mais comment dire... Techniquement... Physiquement... Tu ne peux pas lui faire mal. Pas du tout... Le bébé est beaucoup plus haut dans mon ventre... A l'abri... Je t'assure que de ce côté là, la nature est très bien faite ! »

Franchement, c'était la dernière chose à laquelle je m'attendais. Mais en fin de compte, je préférais nettement cela. Cela voulait dire que le problème ne venait pas de moi. Alléluia.

« Je te jure qu'elle ne risque rien... Tu peux me croire, j'ai passé des mois au service de maternité... Tu n'as aucune raison d'être effrayé, je t'assure... Je ne suis même pas sûre que le bébé se rende compte de ce qui passe. Pas de panique, Ethan... »
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 20:02

Katarina avait vraiment pensé que je n’avais plus envie d’elle maintenant que sa silhouette n’était plus celle d’une femme « normale ». Comment lui faire comprendre que j’aimais son corps de femme enceinte, alors qu’elle semblait persuadée du contraire ? Il m’en faudrait sans doute du temps et de la patience pour lui faire reconnaître que je serais même ravie qu’elle garde un peu de poitrine, un peu de hanches et un peu de fesses prises pendant sa grossesse. Non pas que je n’aime pas le corps de Katarina avant sa grossesse. Elle était juste sublime, mais là…c’était….elle était….elle était tout simplement parfaite. Et elle était à moi. C’était ma femme, ma femme à moi, et à personne d’autre .

Quand je lui ai avoué que j’avais peur de blesser Lena, sa réaction a été immédiate. Elle s’est tournée d’un seul coup vers moi et m’a fait face. Elle a cherché mon regard, et a semblé vérifier quelque chose.

«... Tu es sérieux ? Vraiment sérieux ? »

Je me suis renfrogné. C’était bien la première fois qu’elle me vexait vraiment. Je me sentais vraiment piqué au vif. Et pour la première fois depuis bien longtemps, et sans doute pour la première fois que nous nous étions rencontrés, je lui ai parlé sèchement.

-Bha oui je suis sérieux…. J’ai l’air de plaisanter ?

Et comme elle il y a quelques minutes, je me suis tourné, mais en direction de la porte cette fois-ci. Bien sur que j’étais sérieux. Mes peurs étaient normales et fondées non ?

Apparemment non puisque Katarina a littéralement exploser de rire. Je ne l’aurais pas aimé tellement, je serais parti, la laissant là. J’avais vraiment l’impression qu’elle se payait ma tête. Et la chose l’amusait au plus haut point. Je me suis retrouvé à croiser les bras sous ma poitrine comme un enfant…Elle a eu un dernier four rire avant de le tourner vers elle pour que je puisse la regarder. Elle s’est t redressé en me regardant et en prenant appui sur son coude.

« Ce n'est pas que je me moque de toi, mais comment dire... Techniquement... Physiquement... Tu ne peux pas lui faire mal. Pas du tout... Le bébé est beaucoup plus haut dans mon ventre... A l'abri... Je t'assure que de ce côté là, la nature est très bien faite ! »

Elle ne se moquait pas de moi, mais elle riait…Pourtant même si j’étais toujours aussi vexée par la façon dont elle avait pris mes révélations de père inquiet, elle prenait le temps de me rassurer et de m’assurer que Lena ne risquait rien. Donc, si je comprenais bien, nous pouvions toujours faire l’amour sans risquer de blesser Lena. Pourtant….Pourtant…je me posais encore plein de questions.

-Oui mais si je ne peux pas lui faire de mal, elle va peut être être secouée.

Même si j’étais doux lors de nos ébats, Lena serait sans doute secouée par nos mouvements de reins. Je ne cessais de m’interroger. Mais Katarina brisait un à un les murs que j’érigeais de mes questions sur notre sexualité maintenant qu’elle était enceinte.

« Je te jure qu'elle ne risque rien... Tu peux me croire, j'ai passé des mois au service de maternité... Tu n'as aucune raison d'être effrayé, je t'assure... Je ne suis même pas sûre que le bébé se rende compte de ce qui passe. Pas de panique, Ethan... »

Pas de panique, pas de panique… Facile à dire…Mais Katarina me rassurait quand même. Apres tout on pouvait toujours essayer, et si Katarina se sentait mal on arrêterait. C’est vrai que Katarina savait de quoi elle parlait. Elle avait de l’expérience avec les enfants. Moi je n’y connaissais rien du tout. Alors je me rangeais de son coté.

-Excuse-moi mon ange. J’ai tellement peur de faire du mal à Lena tu sais…

Je l’ai à nouveau embrassé passionnément. Pour me faire pardonner. Et puis pour faire renaitre le désir entre nous sans doute. J’ai dépose tel un papillon des baisers sur sa peau, sur son cou, sur sa poitrine, sur son ventre, entre ses cuisses. Et je suis remonté en mettant Katarina sur le coup et en me positionnant derrière elle.

-J’ai envie de toi. Ne pense pas une seule seconde que je ne te trouve pas sublime.

Je me suis frayé un passage entre ses reins. Mais je suis resté sage pour le moment. Par contre je faisais courir mes doigts sur sa peau. A commencer par sa poitrine.

-J’aime ces rondeurs là….

Je me suis attardé sur ses hanches, sur son ventre arrondi. Je pensais toujours à Lena, mais j’essayais de ne plus voir que la femme enceinte, j’essayais de voir ma femme, mon amante.

-Et celles-là….

J’y arrivais presque.
J’y arrivais en fait.

-Et….

Et je suis entré doucement en elle, tentant de trouver une position confortable pour Katarina. Et j’ai commencé de longs mouvements de va et vient entre ses reins. Tout doucement, avec tout l’amour que j’avais pour elle.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeDim 21 Mar - 21:04

J'ai dû sourire et lever les yeux au ciel. J'ai secoué la tête doucement. Non, le bébé ne serait pas secoué plus que cela... Et puis quand bien même elle ferait les montagnes russes, cela ne serait pas bien dangereux. D'un côté, heureusement qu'il s'inquiétait. Le contraire eut été... inquiétant justement. Mais j'aurais vraiment préféré qu'il m'en parle avant qu'on se jète à l'eau. Parce que tout de même, il avait mal choisi son moment. J'espérais qu'il ne me referait plus le coup, parce que l'expérience de la frustration n'était pas très agréable... Avec un peu de chance, il serait rassuré. Pour un moment. Nous avions tout le temps de nous inquiéter pour Lena, alors tant qu'elle était en sécurité dans mon ventre, autant la laisser tranquille, non ? Et puis jusque là, tous les parents que j'avais croisé avaient gardé une sexualité tout à fait normale pendant la grossesse. Et les enfants n'étaient pas traumatisés pour autant... J'avais bien envie de dénicher un bouquin à Ethan pour qu'il se rassure tout seul comme un grand. Ou alors je l'enverrais voir Mathilda... Elle serait certainement beaucoup plus crue et beaucoup plus claire que moi. J'essayais de ménager Ethan, qui semblait assez perturbé comme ça pour le moment. J'ai eu un petit soupir et j'ai souri.

« Une dernière fois, je t'assure qu'elle ne risque rien du tout. Elle est bien en sécurité là où elle est... Mais c'est bien que tu t'inquiètes pour elle. Simplement, la prochaine fois, essaie de choisir un moment plus... propice à la discussion. »

Autant lui dire tout de suite que je n'avais pas très envie d'être vexée une fois encore. Je préférais que nous nous posions tous les deux tranquillement pour discuter. Il faudrait bien que nous parlions, de toute façon. Je savais qu'il se posait de nombreuses questions. Je ne pouvais pas le laisser stresser tout seul dans le noir... J'ai eu un petit sursaut d'étonnement quand il m'a embrassé de nouveau. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si vite... remotivé ? J'ai dû avoir un petit rire. De toute façon, je lui avais dit clairement que je ne voulais pas qu'il quitte cette pièce avant que nous ayons fêté nos retrouvailles comme il se devait. Alexander et son rapport attendraient encore un petit peu. De toute façon, il ne devait plus être à une ou deux heures près... Et puis, ceux qui avaient accompagné Ethan pouvait aussi bien se charger de ce rapport, non ? La seule chose que je redoutais, c'était qu'Aaron vienne frapper à la porte. Il était bien capable de réduire à néant notre petit moment d'intimité. Pendant une seconde, je me suis demandée si Ethan avait eu la présence d'esprit de fermer la porte à clé. Si ce n'était pas le cas, eh bien... Peut-être qu'Aaron serait compréhensif ?

Je me suis laissée faire sans broncher quand il a commencé à m'embrasser un peu partout. Il n'y avait pas un centimètre carré de ma peau qu'il n'embrassait pas. Il me rendait folle, complètement folle... Et j'adorais ça. Déjà, mes doigts se crispaient sur les draps. Au fur et à mesure qu'il m'embrassait, mon cœur s'accélérait, et ma respiration se faisait un plus saccadée. C'était comme si ces trois mois d'abstinence me revenaient dans la figure. Trois mois, c'est long... Je l'ai laissé se mettre derrière moi, le souffle court. J'ai eu un sourire quand il a dit qu'il avait envie de moi et qu'il me trouvait sublime. Mon égo heurté venait de se regonfler fièrement. Ça faisait plaisir à entendre. Vraiment. Cela me rassurait, moi qui était mal à l'aise avec mon nouveau corps. Il continuait à caresser ma poitrine doucement, me faisant soupirer de contentement. Il aimait mes nouvelles rondeurs... C'est sûr que ma poitrine était nettement moins menue qu'avant... Autant qu'il en profite, cette poitrine là était temporaire. Et il continuait à me caresser, me rendant complètement folle de désir et d'impatience. J'ai glissé ma main sur la sienne et j'ai mêlé mes doigts aux siens.

J'ai eu un cri de plaisir presque surpris quand il est venu en moi. Comme souvent, je l'ai laissé mener la danse... J'avais toujours adoré qu'il me conduise là où il en avait envie. Je n'étais pas très dominatrice comme femme... Je ne l'avais jamais été et cela n'allait pas commencer maintenant. Certainement pas alors qu'on m'aimait aussi tendrement. J'ai fermé les yeux et je me suis laissée aller au plaisir qu'il me donnait, me contentant simplement de soupirer ou de gémir doucement de temps à autre.

« Je t'aime, Ethan, je t'aime tellement.... »
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeLun 22 Mar - 18:55

Le plaisir était à son paroxysme. J’essayais de ne pas trop paraitre brutal. Heureusement que la position se prêtait a la tendresse. Je pouvais la caresser à loisir et je ne m’en privais pas. Finalement, je n’aurais pas rêvé meilleures retrouvailles. Nous faisions l’amour avec toute la force de l’amour que nous avons l’un pour l’autre. J’aurais pu lui faire l’amour encore des heures si je n’avais pas attendu ce moment depuis des semaines. Après une ou deux pauses je suis venu en elle. Lentement… J’ai du lui laisser des marques parce que j’ai mordu son épaule tellement c’était merveilleux. Et je me suis écroulé sur elle en la gardant tout contre moi. J’ai cherché à reprendre un rythme cardiaque normal et à rendre ma respiration un peu plus normale.

J’ai embrassé Katarina dans le cou avant de la faire basculer de mon côté. Nous étions enfin face à face, Lena entre nous. J’ai caressé longuement ses cheveux, les lissant et la dévorant des yeux. Je ne savais pas quoi dire. Ce que lui criaient mes yeux étaient plus forts que tout ce que j’aurais pu lui dire. Je me suis alors blotti contre elle. Comme avant. Et j’ai pris ses bras pour les refermer sur moi. J’avais besoin de ça encore un peu. Elle était mon refuge. Et a jamais elle le serait.

Puis je me suis souvenu de ce qui nous avait poussés là. Je me suis souvenu de tous ces mois sans elle. Je me suis souvenu du mal que nous nous étions fait l’un à l’autre. Des moments difficiles que nous avions eus. Et pourtant nous étions là, à faire l’amour. Et je me suis rendu compte que c’était différent d’avant. J’étais encore plus tendre avec elle. Pas seulement parce qu’elle était enceinte et que je ne voulais pas faire de mal à Lena. Même si Katarina m’assurait que Lena ne se rendait compte de rien, j’avais quand même certaines appréhensions. Je ne voulais pas traumatiser ma fille.

Les choses avaient changées entre Katarina et moi. Nous étions toujours les mêmes personnes et en même temps il y avait comme une nouvelle dimension a notre relation de couple. Car nous formions un couple à nouveau non ?

J’avais besoin d’en avoir la certitude. Je n’arrivais pas a croire que tout ca était derrière nous, maintenant. Même si cela faisait partie de notre histoire commune, je voulais que tous ces mois d’incertitudes, ces mois a se déchirer étaient derrière nous.

Je me suis légèrement écarté d’elle, pour que nous puissions nous regarder droit dans les yeux.

-Katarina…C’est fini hein ?

Dit comme ça, j’avais peur qu’elle pense que je lui disais que nous deux c’était fini. Alors j’ai préféré clarifier ma pensée.

-Je veux dire….Nos disputes, nos séparations, notre souffrance, tout ça c’est fini hein ?

Je ne voulais qu’une chose c’était qu’elle me le confirme. Je ne voulais plus la laisser partir. Je savais que j’en crèverais. Si je n’avais pas eu une part de certitude que tout allait s’arranger, si Lena n’avait pas été là, je me serais sans doute laissé aller. D’ailleurs au début c’est ce que j’avais fait. Et puis Gabrielle m’avait soutenu, en me disant clairement les choses. Et je me rendais compte que Katarina avait dit les mêmes choses. Seulement je ne voulais pas les entendre. De sa bouche je n’arrivais pas à les entendre. Mais Gabrielle était neutre dirons nous….et elle avait su trouver les mots pour m’atteindre. Alors j’avais changé…

Certains diront qu’on ne change pas, mais moi j’avais changé. J’étais enfin devenu adulte. A 28 ans, je savais que désormais, je pouvais prendre soin de ma femme et de mon enfant. Je comprenais enfin les doutes de Katarina…

Mais maintenant… ?

-Tu ne me quitteras plus jamais hein ?

Je l’ai embrassé avec la force du désespoir pour ensuite lui caresser la joue un peu fébrilement.

-Ce soir, tu seras encore là hein ? Dans mes bras ? Dans mon lit ?
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeLun 22 Mar - 20:20

C'était merveilleux. Vraiment merveilleux... J'avais rêvé de ces retrouvailles, mais je ne les avais jamais imaginé si tendres, si douces... Elles nous ressemblaient, finalement. En tous points. J'étais heureuse d'avoir su le raisonner et le rassurer. Je ne me voyais pas me passer de ses bras pendant des mois. J'avais besoin qu'il me montre qu'il m'aimait. Quand bien même je savais qu'il le pensait, j'avais parfois besoin de plus... Je ne savais pas comment il se débrouillait, mais il me rendait complètement folle. Il me faisait l'amour comme personne n'avait jamais su le faire... Peut-être que je ressentais tant de choses parce que je n'avais jamais aimé personne d'autre. J'avais laissé ma main sur la sienne, et je l'accompagnais doucement dans ses mouvements. J'adorais quand il était aussi tendre avec moi. Dans ces moments là, j'avais l'impression d'être quelque chose de fragile, mais de terriblement important. Un peu comme si j'étais le centre de l'univers, de son univers... Cela pouvait certainement paraître terriblement narcissique. Mais c'était de cette façon que je ressentais les choses. Au fur et à mesure, je sentais mon ventre de plus en plus brulant. Je ne sais pas trop combien de temps nous sommes restés là à faire l'amour doucement... J'étais si bien que j'aurais voulu que cela ne s'arrête jamais... Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une faim. J'ai eu un petit cri de plaisir quand il est venu en moi après un moment. Le fait qu'il morde doucement mon épaule n'a fait qu'accentuer mon plaisir, si bien qu'au final je ne savais plus trop où j'étais...

Je sentais son souffle sur ma peau tandis qu'il essayait de reprendre sa respiration. La mienne était si désordonnée que j'avais l'impression d'avoir couru un marathon. Ma coeur tambourinait dans ma poitrine comme s'il était à deux doigts de lâcher. Ce qui, en passant, n'aurait pas été si étonnant que cela... J'ai eu un petit soupir de bien être quand il m'a embrassée dans le cou. J'étais littéralement au paradis. Il m'a fait basculer sur le côté doucement, pour pouvoir me regarder. J'ai ramené mes jambes contre mon ventre tout en lui souriant tendrement. Il a caressé mes cheveux un moment, en me regardant comme si j'étais la huitième merveille du monde. Ça faisait tellement de temps que nous n'avions pas passé un moment pareil tous les deux... Je me rendais maintenant compte à quel point cela m'avait manqué. Il est venu se blottir contre moi et j'ai refermé mes bras autour de lui, en souriant comme une bienheureuse. J'ai caressé ses cheveux doucement, en fermant les yeux. J'aurais pu m'endormir dans l'instant tellement j'étais bien. Il s'est légèrement écarté de moi, me forçant à le lâcher un petit peu. Il me regardait avec un drôle d'air. Un air presque inquiet.

J'ai froncé les sourcils une seconde. Mais... Qu'est-ce qui étais fini ? J'ai fini par avoir un petit soupir. J'ai tendu la main et j'ai caressé sa joue du dos de la main, tout doucement.

« C'est fini, oui. Nous avons eu notre compte de mauvaises choses pour les cinquante prochaines années. Entre la guerre, la mort de nos proches, et nos... débuts difficiles, je crois que nous en avons eu assez. C'est fini, Ethan. Vraiment fini. Je te le promets. »

Vraiment fini... Je ne voulais plus de disputes, de séparations, de souffrance... Trop c'était trop. Maintenant j'avais envie d'être heureuse. J'en avais bien le droit, non ? Je ne demandais pas grand chose en plus... Avec tous les problèmes que nous avions déjà, je préférais ne pas en rajouter. J'ai eu un petit soupir quand il m'a demandé de ne plus le quitter.

« Jamais. Le faire pour notre bien ça a été la chose la plus difficile de toute ma vie. Je refuse de te quitter de nouveau. D'autant plus que je n'ai plus aucune raison de le faire à présent. »

Il m'a embrassé longuement, un peu désespérément tout de même. Je me suis demandée ce qui pouvait bien le secouer à ce point. Puis il m'a caressé la joue comme si c'était la dernière fois. J'ai eu un petit sourire en passant mes bras autour de lui. Comme pour l'apaiser j'ai glissé une main dans son dos, que j'ai caressé tout doucement.

« Je serais encore là ce soir... Et demain... Et après demain... Et après après demain... Je ne vais pas disparaître, Ethan. Je ne vais pas m'en aller non plus. C'est promis. »

Je l'ai attiré à moi pour l'embrasser tendrement. Comment pouvait-il penser une seule seconde que j'allais encore le quitter, que j'allais encore m'éloigner de lui ? C'était vraiment inconcevable... J'avais trop souffert, et il avait trop souffert. Maintenant, je n'aspirais qu'à un peu de paix, avec lui, prochainement avec le bébé. Avec ma famille. Je ne voulais rien d'autre. J'ai eu un petit rire.

« Tu sais, il va falloir déménager mes affaires dans ta chambre... On ne va pas faire chambre à part tout de même... Et puis ton lit est beaucoup plus confortable que le mien. Plus grand aussi. Et vu la place que je vais prendre, ce n'est pas du luxe... »
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeMar 23 Mar - 18:03

C’était peut être stupide mais j’avais vraiment peur. J’avais beau être persuadé que c’était fini, j’avais tellement souffert ces derniers mois que j’avais quand même encore un peu peur. Je savais que je ne supporterais plus de vivre sans elle. Là j’y arrivais parce que je savais que c’était provisoire, qu’elle m’aimait toujours. Mais si elle partait, si elle me quittait vraiment, je ne m’en remettrai jamais.

Katarina s’acharnait à me rassurer. Et pour le moment c’est tout ce que je demandais. J’avais peut être évolué et grandi mais il y a des moments comme maintenant où j’avais besoin qu’elle me rassure. Elle le sentait surement parce qu’elle ma caressé tendrement la joue en me souriant.

« C'est fini, oui. Nous avons eu notre compte de mauvaises choses pour les cinquante prochaines années. Entre la guerre, la mort de nos proches, et nos... débuts difficiles, je crois que nous en avons eu assez. C'est fini, Ethan. Vraiment fini. Je te le promets. »

Ca pour avoir eu notre compte, on l’avait eu…Mais si elle me disait que c’était fini c’est que c’était fini. Je ne voulais pas qu’elle me quitte. Elle a soupiré mais elle m’a encore rassuré.

« Jamais. Le faire pour notre bien ça a été la chose la plus difficile de toute ma vie. Je refuse de te quitter de nouveau. D'autant plus que je n'ai plus aucune raison de le faire à présent. »

Alors ça….pour me rassurer, elle ne pouvait pas mieux le faire. Elle n’avait plus de raisons de me quitter. Elle avait donc vu les efforts que j’avais faits pour devenir l’Ethan qu’elle aimait. Elle avait vu et elle estimait que j’étais prêt. Prêt à revenir auprès d’elle, Prêt à devenir le père de son enfant.

-Je t’aime Katarina.

Jamais je ne l’ai embrassé comme je l’avais fait en cet instant. Je voulais qu’elle comprenne a quel point j’étais heureux. Je pouvais enfin souffler et respirer correctement maintenant. Elle a passé ses bras autour de moi en me caressant le dos. Je l’ai regardé avec un petit sourire heureux mais légèrement timide.

« Je serais encore là ce soir... Et demain... Et après demain... Et après après demain... Je ne vais pas disparaître, Ethan. Je ne vais pas m'en aller non plus. C'est promis. »

Et là c’est elle qui m’a embrassé. Avec la force de son amour. Là maintenant je savais qu’elle m’aimait et que plus jamais nous ne serions séparés. Finalement, j’avais un ange gardien.

Katarina s’est mis à rire doucement sans que je comprenne vraiment pourquoi. Elle m’a souri de ce sourire que j’aimais tant. Comme si elle était comblée, vraiment comblée.

« Tu sais, il va falloir déménager mes affaires dans ta chambre... On ne va pas faire chambre à part tout de même... Et puis ton lit est beaucoup plus confortable que le mien. Plus grand aussi. Et vu la place que je vais prendre, ce n'est pas du luxe... »

Je me suis levé d’un seul coup, la poussant plus ou moins. J’ai fait valser les couvertures autour de nous et j’ai cherché fébrilement à allumer la lumière. Le néon s’est allumé après plusieurs secondes à clignoter. Et là la lumière crue s’est insinuée dans la chambre. Je tournais presque sur moi-même a la recherche de mes vêtements.

-Ne perdons pas de temps. Faisons ça maintenant.

Katarina me regardait comme si j’avais perdu la tête, comme si j’étais fou. J’étais en train de sautiller sur place pour enfiler mon caleçon puis mon jean. J’étais comme habité.

-Je ne veux plus perdre de temps. On réaménagera ma chambre pour avoir de la place. Et….on fera un coin pour Lena, et je vais demander à Alexander de me laisser réquisitionner la baignoire. Je ferais tout ça après, mais je t’interdis de faire quoi que ce soit.

Je me suis approché d’elle pour l’embrasser tendrement. J’ai posé ma main sur son ventre.

-Dans ton état, je ne veux prendre aucun risque.

Je ne voulais pas qu’elle traîne des meubles à travers les couloirs, je ne voulais pas qu’elle fasse le moindre effort. Déménager et réaménager n’étaient plus recommandable dans son état.

Je me suis assis sur le bord du lit et je l’ai regardé un peu honteux.

-Je…je …je ne sais pas par quoi commencer….

J’avais tellement de choses à faire. Faire mon compte rendu à Alexander et Aaron, déménager les affaires de Katarina ici. Préparer la venue de Lena et …et….encore des tas de choses sans doute. Et là je me sentais perdu. Enfin pas perdu, mais j’étais tellement heureux….que cela semblait occuper tout dans ma tête.
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MessageSujet: Re: All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 !   All that’s done’s forgiven { Ethan Jones } - 18 ! Icon_minitimeMar 23 Mar - 19:06

J'étais intimement persuadée que tout irait bien maintenant. Nous avions fait tous les efforts possibles et imaginables pour arranger les choses. Le moindre petit problème avait été éradiqué. S'il en restaient, c'est qu'ils n'étaient pas bien importants... Nous nous étions fait du mal pour ensuite nous faire du bien, si je puis dire. Maintenant, j'avais envie de laisser les problèmes aux autres... Nous avions eu notre dose, et c'était peu de le dire. J'espérais ne jamais revivre une chose pareille. Maintenant j'avais simplement envie de recommencer à vivre, comme au tout début de notre histoire. C'était déjà tellement loin... J'avais l'impression que des années s'étaient écoulées. Il faut croire que la souffrance faisait passer le temps plus lentement. Là je ne pouvais plus m'empêcher de sourire, de lui sourire. J'avais tant pleuré devant lui que je voulais effacer ces mauvais souvenirs. Je ne voulais pas qu'il garde une image triste de moi. De même que je ne voulais plus le voir en larmes, ni en colère, ni mélancolique. Alors oui, c'était peut-être un peu utopique de penser qu'un sourire pourrait effacer tout ça. Mais je pouvais bien essayer, non ?

Je lui ai dit que j'allais devoir déménager mes affaires et il s'est levé d'un coup, presque brusquement. Oh là ! Je ne pensais pas que cela lui ferait un effet pareil... C'était bien le premier homme que je voyais ravi à l'idée de faire un déménagement. Il n'était pas censé hurler et partir en courant ? J'ai mis ma main devant mes yeux quand il a allumé la lumière. On allait prendre ma lampe aussi... Parce que cette lumière était vraiment désagréable. Et vu que dans les prochains mois nous allions être réveillés trois fois par nuit, autant avoir une lumière qui ne risquait pas de nous bruler la rétine à chaque fois... J'ai haussé un sourcil, sceptique. Il avait l'air de chercher quelque chose... Ses vêtements peut-être ? J'ai ouvert de grands yeux étonnés. Il voulait déplacer mes affaires maintenant ? Euh...

« Maintenant ? Tu es sûr que c'est le... moment ? »

Il ferait mieux d'aller faire son rapport à Alexander, avant que ce dernier ne lui arrache les yeux. Je ne savais pas quelle heure il était. Certainement tard. Ethan serait en retard pour son rapport... J'imaginais très bien Alexander pester contre lui. J'ai pouffé quand il s'est mis à sautiller sur place pour enfiler ses vêtements. Encore un peu et il se retrouverait par terre. On aurait dit une vraie pile électrique. Et dire qu'hier soir il était complètement épuisé... Il avait rechargé ses batteries drôlement vite. J'ai eu un peu de mal à le suivre tellement il parlait vite. Je me suis contentée d'acquiescer, alors que j'étais à peu près sûre d'avoir loupé la moitié des informations. Je me suis assise au bord du lit, en affichant une moue un peu perdue. Il s'est approché pour m'embrasser et je l'ai regardé avec un air surpris. Il fallait qu'il arrête de bouger, il me donnait mal à la tête.

« Je ne pense pas que porter un ou deux cartons de vêtements ce soit très risqué... Je peux encore bouger tu sais... »

Autant en profiter. Je voyais toujours mes pieds. Pour l'instant. Je savais que ça n'allait pas durer, alors... Et puis je n'étais pas si fragile que ça non plus ! Une femme enceinte n'est pas non plus à deux doigts de tomber dans les pommes en permanence... Mais ça, j'aurais du mal à le lui coller dans le crane. Mieux valait qu'il soit trop protecteur que pas assez... Il s'est assis à côté de moi et j'ai eu un petit soupir.

« Tu vas déjà commencer par respirer normalement, parce qu'à ce rythme là, tu vas me faire une syncope. »

J'ai attrapé mes vêtements qui trainaient sur le lit et je me suis rhabillée doucement. Je me suis légèrement tortillée pour enfiler mon jean. J'ai ensuite tenté de remettre de l'ordre dans mes cheveux. Puis je me suis levée et je me suis étirée une seconde.

« Ensuite, nous allons aller déjeuner... Et puis tu vas aller faire ton rapport à Alexander et Aaron, avant qu'ils ne te sortent d'ici par la peau des fesses. Pendant ce temps, moi je vais déménager mes affaires tranquillement. Après, on verra bien, rien ne presse, arrête de paniquer. »

Nous avions tout notre temps. Je me suis penchée et je lui ai tendu son t-shirt avec un sourire. Vu son état, il était bien capable d'oublier de mettre le haut... En secouant la tête doucement, je me suis dirigée vers la porte, que j'ai ouverte. J'ai dû avoir un petit rire nerveux.

« Oh tiens, bonjour Aaron... »
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