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 Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]

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2 participants
AuteurMessage
Aaron Thomas

Aaron Thomas


Messages : 6
Date d'inscription : 08/07/2013
Localisation : Elizabeth Town

Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Empty
MessageSujet: Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]   Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Icon_minitimeLun 8 Juil - 19:28



AARON WILLIAM THOMAS
starring Hugh Jackman


IDENTITÉ


NOM : Thomas
PRÉNOM(s) : Aaron William
AGE : 39 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 06/03/1975, Texas
HABITE : Elizabeth Town






MÉTIER ET RANG


Avant que cette foutue guerre n'arrache tout sur son passage j'étais architecte, un métier que j'affectionnais particulièrement. Si j'ai continué à travailler au début de la guerre, j'ai finalement arrêté et quand les derniers bombardements se sont produits, il fut clair que plus jamais je ne pratiquerais ce métier. Même si par la suite j'ai aidé à l'aménagement de la communauté, je ne me considère plus comme un architecte. Disons que mes connaissances dans ce domaine sont utiles à Alexander et c'est tout ce qui compte. Je prête main-forte pour tout, dès l'instant où j'en suis capable. Du reste, j'ai tendance à me voir, peut-être à tort, comme la conscience d'Alexander. J'essaye, encore aujourd'hui, de freiner ses habitudes de héros car à trop vouloir en faire... Bref, ça, c'est un métier à plein temps en fait.


PHYSIQUE


J'ai vite eu un physique d'homme et par là j'entends que déjà à l'adolescence, j'étais grand et plutôt bien battit : Trop d'ailleurs. On ne peut pas vraiment dire que je passe inaperçu même si pourtant j'aimerais souvent pouvoir rentrer dans un trou de souris pour qu'on ne puisse pas me voir. Grand, dans les 1m90 il me semble (je n'en suis pas certain et je ne vais pas aller vérifier), je ne suis pas une allumette, bien au contraire. J'ai longtemps pratiqué du sport, juste pour le loisir et aussi pour me défouler et j'en ai récupéré pas mal de muscles même si, depuis un long moment maintenant, je ne fais plus de sport : A quoi bon ? Je trouve mes épaules trop larges mais impossible d'en couper une partie alors je fais avec. Quant à la partie supérieure de mon corps, mon visage... Eh bien, il est relativement carré, et ma peau n'est jamais nette : J'entends par là qu'il ne m'arrive très rarement de me raser complètement. En fait, les fois où ma barbe naissante a disparu peuvent certainement se compter sur les doigts de la main. J'ai les cheveux mi-longs... En fait, on peut même les considérer comme longs actuellement car cela fait un moment que je ne les ai pas fait couper : Pas l'envie, tout simplement. Enfin les yeux, les fenêtres de l'âme : Les miens sont marrons, assez sombres. Auparavant, il leur arrivait de s'illuminer mais à présent, c'est très rare. Sauf dans certains moments... Pour finir, en ce qui concerne mes tenues vestimentaires, c'est très simple : Pantalons, chemises, tennis. Je ne suis pas un adepte des t-shirt même si à notre époque c'est sans doute plus pratique mais c'est ainsi : Hors de question que je me sépare de mes chemises. Du reste... Eh bien, je crois en avoir assez dit sur mon physique : Pas de quoi en faire tout un roman. Il paraît que je plais aux femmes : La belle affaire.



CARACTÈRE


Je ne dirais pas que je suis détestable mais disons que je suis assez boudeur et grognon. Souvent renfrogné, je laisse clairement paraître que je ne tiens pas à parler ni à me mélanger. Ce n'est pas que je n'aime pas les gens c'est juste que je déteste montrer que je les aime justement. C'est comme ça. S'il y a bien une chose que je ne supporte pas c'est de laisser paraître mes sentiments. Bien sûr, parfois c'est trop difficile et mon regard me trahit mais en général, j'arrive à garder mes distances et il est vrai qu'il m'arrive de manquer d'amabilité. Pourtant, au fond de moi, je ne suis pas cet homme-là. Je ne suis pas cet homme distant, au visage fermé qui donne l'impression de faire la gueule à tout bout de champ. Il s'en passe des choses à l'intérieur, beaucoup de choses. Je me refuse simplement à les montrer. J'ai trop perdu, trop souffert pour ça. Une seule personne avait réussi à briser ma carapace et finalement, j'avais cessé de porter un masque mais quand on voit où ça nous a mené... Une chose est certaine : Mon comportement fait que les gens voient en moi un loup solitaire et même si, en réalité, leur compagnie me manque, je préfère les laisser croire que je suis bien tout seul : C'est mieux pour tout le monde. J'agis dans l'ombre, sans que les autres le sachent. Si je fais quelque chose, je ne tiens pas à en être remercié. Si je veille sur quelqu'un et croyez-moi, j'en surveille pas mal de personnes de la communauté, je le fais de loin, sans que cette personne le sache. Pourquoi m'en vanter ? Pourquoi aller lui dire que je l'observe et que je fais attention à ce qu'il peut lui arriver ? Ca ne servirait strictement à rien. Alors je reste dans l'ombre, et ça me convient parfaitement. Le problème est que mon attitude n'arrive pas à empêcher certaines personnes de tenter un rapprochement et plus le temps passe, et plus j'ai du mal à garder mes distances, que ce soit en amitié ou...



LIENS











    Alexander Mc Cord
    Il aime beaucoup Alexander : les deux hommes sont très proches. Aaron essaye au mieux de surveiller les arrières d’Alexander, de le guider sur la bonne voie quand ce dernier doute. Il sera toujours à ses côtés et sa loyauté vis-à-vis du leader de la communauté est inébranlable.



    Gabrielle Mc Cord
    Il aimait beaucoup Gabrielle mais a pris parti pour Alexander lors de leur séparation et même si on ne peut pas dire qu'il la déteste, on peut dire qu'il ne l'apprécie pas vraiment ou plutôt, plus vraiment.



    Sean Greyson
    C'est bien simple, Aaron et Sean passent leur temps à se disputer et ce, plus souvent à cause d'Aaron qui ne s'est jamais particulièrement bien entendu avec Sean et qui s'entend encore moins avec lui depuis qu'il a pris la succession d'Ethan dans le rôle de co leader de la communauté. Aaron ne reconnaît pas Sean comme son égal. Ils ont énormément de mal à collaborer et Aaron n'a pour l'instant pas l'intention de faire le moindre effort.



    Ethan Jones
    Aaron appréciait Ethan même s'il avait du mal à composer avec son passé de junkie. Le départ du jeune homme et de sa famille a attristé Aaron, même s'il ne le montre pas.



    Katarina Jones
    Quand elle était là, il appréciait la jeune femme et essayait du mieux que possible de veiller sur elle. Maintenant qu'elle est partie, il ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait pu faire plus pour elle et ses proches.



    Liam Marsden
    Aaron apprécie d'ordinaire beaucoup Liam mais récemment, leur relation a pris une tournure un peu plus tendue. En effet, Aaron n'a pas du tout apprécié que Liam se détache de son rôle de co-leader. Même si c'était pour de bonnes raisons, Aaron a très mal encaissé cette décision qu'il a vue comme une trahison puisque cela a entre autres incité Alexander à donner un peu plus de responsabilités à Sean. Les deux amis se sont disputés et depuis, c'est une véritable tempête de neige qui sévit entre les deux.



    Samuel Brimstone
    On ne peut pas tout à fait dire qu’ils sont amis mais disons que c’est plutôt sur la bonne voie. Aaron apprécie Samuel, même si récemment il a trouvé son comportement assez insupportable mais étant donné qu’il a, de son point de vue, des circonstances atténuantes, il ne lui en veut pas.



    Aristide Tetropoulos
    Il le déteste. C’est aussi simple que ça. Aaron maudit Aristide d’avoir osé toucher Gabrielle, d’avoir osé trahir Alexander. Ses raisons lui importent peu, seul le résultat compte et le résultat est qu’au final, Alexander et Gabrielle ont rompu et que son ami a souffert. Donc, il lui est impossible d’éprouver autre chose que de la haine à l’égard du grec.



    Mathilda Johnson
    Même si Aaron essaye de cacher ses sentiments et même s’il essaye de les ignorer, ils sont bel et bien là : il est amoureux d’elle. Réaliser ce qu’il ressentait pour elle a été une véritable épreuve pour lui tant il se sent coupable d’avoir ouvert son cœur à une autre que sa femme dont il est également toujours amoureux. Un cœur coupé en deux et un cœur qu’il refuse d’écouter. Après avoir cédé à la tentation et après avoir eu une relation somme toute assez bestiale et passionnée avec Mathilda, il a, depuis l’explosion de l’église, retrouvé sa carapace et de nouveau installé une distance entre eux. C’est tout simplement parce qu’il a trop peur des souffrances qui pourraient découdre de cette relation. Autant dire que la situation est plutôt tendue entre les deux actuellement.



HISTOIRE


Texas, This Is My Home
Oui, c'est là-bas que je suis né. Mes parents possédaient un ranch avec pas mal de bêtes et très petit, j'ai appris à monter, à faire du rodéo. Classique pour un texan, je sais, mais je ne vois pas pourquoi j'aurais honte de mes racines et de ce que j'ai pu faire quand j'étais petit. J'ai vécu des moments vraiment merveilleux en compagnie de mes parents et de leurs amis : J'étais entouré, aimé. Que demander de plus ? Peut-être moins de tornades car si les premières que j'ai vues m'ont intrigué et passionné, j'ai vite changé d'avis en assistant à des cataclysmes assez impressionnants et en échappant plusieurs fois à la mort avec mes parents. C'est sans doute cela qui a contribué à mon envie de quitter le Texas et après avoir assisté à une F5 qui a fait d'énormes dégâts en tuant beaucoup des bêtes du troupeau, mes parents se sont mis d'accord pour que nous déménagions et le changement fut brutal : New-York. Ils auraient pu choisir une petite ville dans un coin tranquille mais non. En réalité, c'était le seul endroit où mon père avait trouvé un travail assez bien payé dans une entreprise de coursiers alors... J'avais à peine quinze ans et croyez-moi, quand vous débarquez du Texas à New-York, que vous vous retrouvez dans un lycée immense comparé à celui que vous fréquentiez... Eh bien, c'est loin d'être facile. A New-York, les adolescents n'étaient pas comme chez moi : Ils étaient plus... Comment dire... Distants ? Durs ? Méchants ? Oui, un peu de tout ça à la fois. Attention, ils n'étaient pas tous comme ça mais pour la plupart, je n'étais que le petit paysan qui arrivait de sa campagne et qui n'avait aucun intérêt. C'est à cette époque-là que j'ai commencé à m'éloigner des gens : Je préférais être seul qu'avec des personnes qui risquaient de me faire souffrir. Des amis à New-York ? Non. Une petite amie ? Encore moins. Du coup, je n'avais que les études et c'est pour cela que je m'y suis accroché. Je travaillais bien dans mon ancienne ville mais là, c'était différent : J'ai redoublé d'efforts et j'ai même fini par trouver ma voie, par décider ce que je voulais faire de ma vie. Quand un soir, je suis rentrée et que j'ai dit à mes parents que je voulais devenir architecte, leur première réaction fut la surprise et puis, avec un large sourire, mon père m'a dit qu'il allait travailler encore plus dur pour pouvoir me payer mes études. Qui a dit que New-York n'était pas une ville pour moi ? Moi, justement, mais finalement, ça n'allait peut-être pas être si terrible que ça.

New-York, Manhattan, Columbia University
Une des plus prestigieuses universités des Etats-Unis, faisant partie de la célèbre Ivy League. Comment j'ai réussi à y entrer ? En terminant avec les meilleurs résultats de mon lycée et à l'aide d'une bourse, les économies de mes parents n'étant pas suffisantes. Certes, j'étais le boursier, un peu montré du doigt comme je l'avais été au lycée mais bon sang : J'étais à Columbia. Peu m'importait le regard des autres. J'étais dans une université de rêves pour justement réaliser le mien. Lors de ma première année, qui niveau études se passait très bien, j'ai réussi à faire partie d'un petit groupe d'étudiants et me faire des connaissances qui sont devenues des amis. Parmi eux, il y avait cette jeune demoiselle qui s'appelait Addison : ma première petite amie. Notre relation a duré quelques mois et contrairement à ce que je craignais, cela s'est plutôt bien passé. Bon, finalement, elle s'est tournée vers un type avec un peu plus d'argent que moi, comme quoi, on ne connaît jamais véritablement les gens. Après cela, je n'ai plus eu de petites amies, décidé à ne plus fréquenter personne. Pourquoi se mettre en couple si c'est pour tomber sur une salope uniquement intéressée par l'argent et la célébrité ? Merci, mais non merci. Donc, les études, les amis, les études, les amis. Un cocktail qui a fonctionné à merveille durant six années. A 24 ans, j'ai quitté Columbia avec en poche mon diplôme et une promesse d'embauche. Je n'ai pas terminé major de ma promotion mais ça n'avait pas d'importance : J'avais atteint le but que je m'étais fixé.

This Is My Town, This Is My City
On dit que l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. Avec mon salaire, j'ai pu me trouver un appartement plus que correct dans un quartier calme de Manhattan. J'ai pu rendre à mes parents tout l'argent qu'ils avaient dépensé pour moi et même plus. Après tout, ils avaient tant fait pour moi alors, c'était la moindre des choses. J'ai commencé à vivre une vie confortable, agréable, certes seul mais je n'en étais pas malheureux. J'avais des amis que je voyais tous les week-ends, quand le boulot me le permettait car j'en avais énormément. Et puis, ce jour est arrivé. Ce jour qui a changé tant de vies : Le 11 septembre 2001. J'étais dans la rue, en train de sortir de ma voiture pour me rendre au bureau que le premier avion s'est écrasé sur la tour nord du WTC. J'ai couru jusqu'à mon bureau pour retrouver mes collègues. Nous avons observé le désastre de la fenêtre, nous avons vu un deuxième avion percuter la tour sud dix-sept minutes plus tard. Peu après, des policiers sont venus nous demander d'évacuer les lieux et heureusement : Si nous avions encore été dans le bureau au moment où les tours se sont effondrés, nous aurions tous péri, sans aucun doute possible. Après cette journée, plus rien n'a jamais été pareil. La peur était présente, comme une gangrène rongeant nos corps petit à petit. Notre ville avait souffert, notre pays avait souffert, des milliers de familles étaient en deuil. Comment reprendre le cours de son existence après cela ? Pour moi, c'était simple : Il me suffisait de penser à tous ceux qui auraient voulu pouvoir continuer à suivre le cours de leur existence et qui n'avaient pas eu cette chance. Alors, quand le bureau m'appela pour m'annoncer qu'ils avaient trouvé de nouveau locaux pour notre société, le lendemain, j'étais au travail : Par respect pour ceux qui avaient perdu la vie, je devais continuer à vivre la mienne.

This Is She
Un célibataire endurci. Voilà ce que j'étais. Mes amis s'évertuaient à me présenter des femmes mais aucune ne m'intéressait. Je ne ressentais rien pour elles, pas même de l'attirance. Il était donc exclu que je tente quoi que ce soit avec elles et ce, même si mes amis semblait croire que de simples relations sexuelles sans sentiment pouvaient me convenir. Seulement, cela ne me correspondait pas, voilà tout. Ma vie me convenait parfaitement comme elle était jusqu'à ce 31 décembre 2007 où je l'ai rencontrée, elle : Emma. Je n'ai eu besoin que d'un regard vers elle pour avoir ce qu'on appelle un véritable coup de foudre, et ça ne m'était jamais arrivé alors inutile de vous dire que ça m'a fait tout drôle. Elle était calme, avait l'air douce, avait de jolis cheveux châtains et des yeux bleus à rendre dingue. Bien sûr, mes amis se sont vite rendu compte que j'avais « craqué » sur elle et, puisqu'elle était célibataire, ils n'ont pas hésité à me la présenter. Seulement voilà, en matière de séduction, j'avais deux bras gauches : Littéralement. Je n'ai été capable que de bredouiller quelques mots incompréhensibles et ces salauds m'ont planté là, avec elle : Comme si j'allais être capable de m'en sortir tout seul. Eh bien figurez-vous que, contre toute attente, je n'ai eu besoin que quelques mots et sourires de sa part pour me détendre et agir le plus naturellement du monde. Il ne s'agissait pas de séduction mais juste de deux adultes qui faisaient connaissance et c'était plus facile que je ne le pensais. Après cette soirée, elle a été d'accord pour me donner son numéro de téléphone et nous nous sommes revus à plusieurs reprises, souvent le midi. Elle travaillait comme infirmière à l'hôpital Lenox Hill, pas très loin de là où j'habitais en fait. Coïncidence ? Est-ce qu'une telle chose existe vraiment ? Notre premier baiser, nous l'avons échangé le soir de notre douzième rendez-vous : Ca a été fort, magique, envoûtant. Bon, nous avions attendu longtemps pour ce premier baiser et finalement, la première nuit d'amour a suivi et ça a été encore une fois tout simplement magique. J'en étais sûr, je le savais : J'avais trouvé la femme de ma vie.

So Close
Un an plus tard, nous emménagions ensemble : J'ai quitté mon appartement et elle a quitté le sien. Nous avons trouvé quelque chose de plus spacieux au cas où... Inutile de le cacher : Je voulais des enfants, elle en voulait aussi, seulement nous voulions attendre encore, attendre d'avoir assez d'argent de côté pour pouvoir subvenir à leurs besoins et surtout, d'avoir du temps pour eux. Il était clair qu'avec nos emplois respectifs, nous ne pourrions pas nous occuper d'eux et nous n'avions pas envie de faire des enfants pour le donner en garder à une nourrice ou à nos parents. Attention, ce n'était pas nous ne voulions pas de nos parents dans la vie de nos futurs enfants, bien au contraire, mais nous voulions être de bons parents et les élever nous-mêmes. Et puis, nous n'étions pas encore mariés... J'ai fait ça dans les règles. Le soir de Thanksgiving, la même année, j'ai demandé la main d'Emma à son père. Il aurait pu m'en mettre une, j'avais l'impression qu'il ne m'aimait pas beaucoup, mais en fait, il accepté tout de suite avec un grand sourire, à croire qu'en fait il en avait justement après moi parce que je n'avais pas encore demandé sa fille en mariage. Le mariage, justement, fut d'une belle simplicité : Emma était tout simplement magnifique, la plus belle femme du monde à mes yeux. Voyage de noces ? Nos emplois du temps étaient compliqués mais nous avons quand même réussi à trouver le temps de partir deux semaines à Hawaï. J'avais eu envie d'aller en Alaska mais elle avait préféré une destination plus ensoleillée et plus chaude, et je n'avais pas pu lui refuser. Nous avons passé une année merveilleuse : Dès que nous étions ensemble, nous étions biens, heureux, en paix, accomplis même s'il nous manquait quelque chose d'important dont je n'allais pas tarder à reparler. Le soir où nous avons fêté les deux ans de notre première rencontre, j'ai reparlé des enfants : Je voulais avoir plus de temps pour moi et si elle le voulait, elle aussi. Et comme à chaque fois, elle n'hésita pas une seconde, prête à me confier son futur et le futur de notre enfant entre mes mains. Seulement, ce monde dans lequel nous vivions n'allait pas tarder à changer et à nous rappeler que tout n'est qu'éphémère.

It's A Mad World
Nous avions cru que la menace allait revenir d'orient, des talibans, mais nous avions tous tort. La menace est revenue de la part d'un vieil ennemi qu'on croyait endormi : La Russie. Chaque soir, nous regardions les informations pour voir où le conflit en était, chaque soir, nous appréhendions d'apprendre de terribles nouvelles. Nous avions même remis notre projet d'enfant à plus tard : Si ça n'avait tenu qu'à moi, je n'aurais pas repoussé mais Emma ne se sentait pas capable de porter un enfant et de le mettre au monde alors que nous ignorions ce que nous allions devenir. Oui, l'avenir était à ce point incertain et ce n'était que le début. Finalement, quand j'y repense, elle a eu raison de ne pas vouloir faire un enfant. Pourquoi donner la vie pour la reprendre trop vite ? Elle m'aura au moins épargné cette douleur là... Et puis, tout est allé très vite : Une matinée, alors que nous étions encore installés devant la télévision à regarder les nouvelles qui étaient ce jour-là particulièrement de mauvais augure (la ville de Paris avait été bombardée), nous avons entendu des bruits sourds au dehors. En nous précipitant vers la fenêtre, nous avons vu au loin que plusieurs incendies semblaient s'être déclarés mais très vite, nos yeux ont été attirés vers le ciel où nous avons vu des dizaines et des dizaines d'avions de chasse voler au-dessus de la ville : New-York était la cible de bombardements. Je n'ai pas eu le temps d'éloigner Emma de la fenêtre que celle-ci a été soufflée. Je me souviens avoir été projeté contre le mur puis plus rien. Lorsque je me suis éveillé, j'ai toussé à m'en cracher les poumons : J'avais la gorge sèche, pleine de poussière et de gravats. J'ai fini par ouvrir les yeux en grand et j'ai vu notre appartement dévasté. J'entendais les cris au loin, les sirènes hurlantes des secours qui tentaient de venir en aide aux victimes, mais tout ce bruit, toute cette panique n'avait pas d'importance pour moi. La seule qui avait de l'importance, c'était Emma, et elle était allongée par terre, sur le ventre. Elle ne bougeait plus. Je me suis précipité sur elle en criant son nom. J'ai tout de suite vu la mare de sang qui était étendue sous elle mais je n'y ai pas prêté attention. Comme je n'ai pas prêté attention au fait que mes mains se sont refermées sur des poignets déjà froids. Comme je n'ai pas fait attention à son teint pâle, à ses lèvres presque blanches quand je l'ai retournée sur le dos. Comme je n'ai pas prêté attention au trou béant qu'elle avait au niveau du bas ventre et qui avait fait en sorte de la vider de son sang. Non, je n'y ai pas fait attention, je ne voulais pas y faire attention. Je me suis penché sur elle, j'ai approché ma joue de sa bouche et, ne sentant aucun souffle, j'ai mis sa tête en arrière, ouvert sa bouche et pincé son nez avant de souffler à l'intérieur de sa bouche. J'ai ensuite placé mes mains sur sa poitrine pour trouver le centre du sternum avant de commencer les compressions. Des larmes coulaient sur mes joues, brouillaient ma vue mais je ne m'en préoccupais pas. Je continuais les compressions et les insufflations, encore, et encore, et encore. Je l'appelais, je n'arrêtais pas de l'appeler. Parfois j'arrêtais les compressions pour cogner avec mon poing de toutes mes forces. J'ignore combien de temps je suis resté ainsi, à lui faire un massage cardiaque qui ne servait de toute façon à rien puisqu'elle était déjà morte quand j'avais repris connaissance. J'ai fini par la prendre dans mes bras et la serrer fort. Très fort. Aussi fort que je le pouvais.

Dead Zone
Il y avait tant de décombres dehors que ça n'a pas été simple d'emmener son corps pour trouver un endroit où l'enterrer. Finalement, j'ai réussi à atteindre un parc qui avait été presque entièrement détruit. J'ai mis des heures à creuser parce que, j'avais beau utiliser une pelle, j'étais complètement vidé de mes forces. Je devais cependant continuer : Je devais l'enterrer. Je ne pouvais pas la laisser comme ça... Quand j'ai terminé par faire un trou assez grand, je me suis approché d'elle, je l'ai regardé avant de l'embrasser et j'ai récupéré son alliance que j'ai glissée dans ma poche. Je l'ai ensuite prise dans mes bras avant de la glisser aussi doucement que possible dans le trou. Il me fallut un long moment pour trouver la force de reprendre la pelle et de déposer la terre par-dessus ma femme.   J'ai fini par retourner chez nous et je suis resté quelques jours enfermés de ce qu'il restait de notre appartement. Et puis, j'ai fini par prendre des affaires, des vivres, et quitter l'appartement : Je ne pouvais pas rester là. Je savais qu'Emma n'aurait pas voulu que je me laisse mourir. J'en avais envie pourtant. J'avais envie de la rejoindre mais... Non, ça, elle ne me l'aurait pas pardonné. Alors j'ai pris mon sac, l'alliance de ma femme solidement accrochée à une chaîne que je portais autour du cou, et je suis parti. J'ai été jusque chez mes parents pour ne trouver que ruines et pas une seule trace de leur survie. C'est ensuite que je suis parti à la recherche de survivants : Que pouvais-je faire d'autre ? J'avais survécu, j'étais en bonne santé alors, je devais essayer de venir en aide aux autres. Seulement, la perte d'Emma et de mes parents m'avait changé et j'étais décidé à ne plus m'attacher aux autres. Je voulais aider, mais je ne voulais pas en recevoir une quelconque gratitude. Je voulais être un homme bien mais je n'avais pas envie qu'on le sache. C'était loin d'être logique mais après ce que j'avais vécu, c'était tout ce que j'arrivais à voir pour moi, pour mon futur. Pendant plusieurs semaines, j'ai erré dans les rues, recherchant des survivants, les aidant que je le pouvais, tout en gardant mes distances. Je n'étais pas là pour leur apporter un espoir qui n'existait pas, mais juste un peu d'aide pour qu'ils puissent poursuivre leur chemin. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré Alexander. Comment vous dire ?... Il était tellement plein d'espoir, il croyait tellement que l'humanité allait réussir à s'en sortir alors que moi... Moi je me contentais de vivre au jour le jour, de faire ce que j'avais à faire. Il m'a parlé de la communauté et j'ai accepté de m'y rendre, pensant pouvoir y être utile et finalement, ça a été le cas. J'ai même aidé à l'aménagement des galeries, c'est pour dire. Et puis, je me suis vite rapproché d'Alexander qui avait grand besoin d'être calmé de temps en temps : Il fallait le recadrer parce qu'il voyait trop grand pour certaines choses. J'appréciais les autres communautaires, sa femme, sa fille, mais je n'étais véritablement proche de personne, me l'interdisant. Et puis il y avait Mathilda, cette femme qui me paraissait si froide, si distante et pourtant qui m'attirait étrangement. J'ai cependant décidé de ne pas m'encombrer avec ces sensations que je pouvais ressentir. Il fallait penser au futur.

Living Underground
La vie à la communauté n'a pas été de tout repos. Nous sommes souvent partis en patrouille pour essayer de trouver des survivants et, dans le cas où nous les trouvions, essayer de les convaincre de venir avec nous jusqu'à la communauté. C'est ainsi que nous avons trouvé Katarina, une jeune femme Russe. Russe... J'ai été méfiant au départ, ce qui était complètement stupide je vous l'accord car la pauvre n'y était pour rien si son pays avait déclenché une guerre. J'ai d'ailleurs vite changé d'avis et bien malgré moi, je me suis attachée à elle. J'avais juste envie que tout se passe bien pour elle, aussi, quand Ethan est arrivé à la communauté, je me suis tout de suite méfié de lui. Junkie, voilà que Katarina tombait entre ses griffes. Je n'avais cependant rien à dire car au fond, cela ne me regardait pas. Alors je les ai observés de loin. J'ai vu Ethan changer, s'améliorer puis sombrer à nouveau et blesser Katarina. J'ai vu de nouvelles personnes arriver, dont Cassandre, une demoiselle que j'ai moi-même fait venir jusqu'à la communauté. J'ai aussi vu des tragédies nous toucher. J'ai vu Gabrielle changer et devenir une femme que je ne reconnaissais plus, j'ai vu Katarina emprisonnée sous des décombres dans une galerie qui s'est effondrée, j'ai vu Alexander détruit parce que Gabrielle l'avait trompé avec un communautaire, j'ai vu Gabrielle s'en aller, Alexander sombrer, Katarina être enlevée, Ethan sombrer. J'ai vu Liam tomber gravement malade... Oui, j'en ai vu et vécu des choses dans cette communauté. Jusqu'au jour où Katarina est revenue, blessée, meurtrie... Jusqu'au jour où Gabrielle est revenue, Alexander à ses côtés, prêt à lui pardonner ce qu'elle avait fait. Jusqu'au jour où les Hors-La-Loi, qui étaient pour nous comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, nous ont attaqués. Jusqu'au jour, où j'ai pris une balle en pleine poitrine pour sauver Ethan. Un souvenir douloureux et extrêmement effrayant. Je croyais avoir affronté la mort lors des bombardements, mais en réalité, je n'avais fait que l'effleurer du bout des doigts. C'est Mathilda qui m'a sauvé et d'ailleurs, je crois que c'est à mon réveil, quand je l'ai vue à mon chevet que j'ai enfin compris ce que je ressentais pour elle. Oui, à ce moment-là, j'ai réalisé que mon cœur s'était rouvert pour elle alors qu'il n'en avait absolument pas le droit. Non, ça m'était interdit : Je ne pouvais pas trahir Emma de cette façon. Alors, mes sentiments, j'ai décidé de les enterrer à l'intérieur de moi, comme je l'avais toujours fait depuis la disparition de ma femme.

Moving On
Alexander a pris la bonne décision en décidant de déménager. Malheureusement, j'étais incapable de partir en reconnaissance avec lui : Je sortais d'un coma et j'étais toujours en convalescence. Pour être honnête, je détestais être handicapé et donc inutile à Alexander et à la communauté mais je n'avais pas le choix. C'est donc Riley qui est parti à ma place. Finalement, lorsqu'ils sont revenus, sans Ethan qui était resté là-bas à cause de sa santé, ils nous ont annoncé que nous allions partir pour Elizabeth Town. Nous nous sommes doucement organisés et plusieurs groupes sont partis à différents moments. Finalement, je suis parti en dernier en compagnie d'Alexander, Gabrielle, Liam et d'autres communautaires, mais peu, le plus grand nombre étant déjà parti. Le voyage n'a pas été simple : Liam a été de plus en plus mal et de mon côté, ça n'a pas été la grande forme non plus mais finalement, nous sommes arrivés à bon port. Nous sommes arrivés dans cette petite ville qui a l'air tellement calme et tellement paisible que ça paraît presque irréel. J'ai fini par récupérer complètement de ma blessure et j'ai repris ma routine : Rester aux côtés d'Alexander, le conseiller, veiller sur ceux qui comptaient pour moi de loin et surtout, surtout... Rester loin, très loin de Mathilda parce que la vérité était là : J'étais amoureux d'elle. Je ne voulais pas de ces sentiments, ils n'auraient pas même pas dû exister mais ils étaient là, en moi. Je ne pouvais pas tromper ma femme, je ne pouvais pas faire ma vie avec une autre alors, je devais garder mes distances. Peine perdue ? Oui, je sais.

Now what ?
On croyait être enfin à l’abri et en sécurité à Elizabeth Town : nous avions tort. Une vague d’enlèvements s’est produite et elle a été accompagnée de meurtres. J’ai fini par retrouver complètement mes forces et j’ai aidé au mieux à protéger la ville mais ça a été très compliqué, notre ennemi étant invisible et se trouvant à la fois partout et nulle part. Le pire de ces attaques a été l’explosion de l’église qui a fait de nombreux morts, dont Cassandre... Samuel, le petit ami de Liam, a perdu l’usage de ses jambes, Katarina et Ethan ont préféré quitter la ville et Riley n’est plus que l’ombre de lui-même. Autant dire que ce qu’il restait de notre communauté a volé en éclats. Nous avons dû trouver un autre co-leader et le choix d’Alexander s’est finalement porté sur Sean, un type que je ne connais que très peu et qui ne m’inspire pas grand-chose en dehors d’une certaine animosité : c’est physique. Je ne l’aime pas et je n’ai pas confiance en lui, notre collaboration en est bien sûr affectée. Et pour ce qui est de Mathilda… Avec tous ces évènements, notre relation a pris un tournant assez particulier puisqu’après avoir cédé à la tentation, je me suis de nouveau éloigné d’elle. Si j’étais dur et distant avant, je le suis devenu encore plus : j’ai vu trop de personnes mourir, trop de personnes partir, trop de personnes souffrir et je n’ai pas envie d’ajouter mon nom ou celui de Mathilda à cette liste noire. Quant à la menace, elle semble être contrôlée mais est-ce vraiment le cas ? D’autres vous diront que le meilleur est à venir, moi je ne peux qu’imaginer le pire.



HORS-JEU


COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? parce que j'y ai planté ma tente depuis un moment ^^
UN PETIT MOT ?
BWAHAHAHAHAHAHAHA !!!!




Dernière édition par Aaron Thomas le Jeu 11 Juil - 6:29, édité 1 fois
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Aaron Thomas

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MessageSujet: Re: Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]   Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Icon_minitimeMar 9 Juil - 18:50

Un petit double post pour prévenir que la fiche est normalement terminée Cool 
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Aristide Tetropoulos
Εἶς ἀνὴρ οὐδεὶς ἀνὴρ
Aristide Tetropoulos


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MessageSujet: Re: Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]   Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Icon_minitimeMer 10 Juil - 17:06

 Aaron est enfin de retour ! Heureux

Tu es validée bien sûr ! ♥️
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Aaron Thomas

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MessageSujet: Re: Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]   Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Icon_minitimeJeu 11 Juil - 6:30

Merci Mimi 

(j'ai édité le lien avec Liam au fait Ivre )
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MessageSujet: Re: Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée]   Aaron Thomas - "Screw that..." [Fiche terminée] Icon_minitime

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