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 Gabrielle McCord

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Gabrielle McCord
Don't Worry About A ThingGabrielle McCord


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MessageSujet: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeLun 4 Jan - 18:39


Comment avez vous connu le forum ?
Extrait (A quelques mots près) d'une conversation sur une ChatBox :
-Il la harcèle par MP!
-Pourquoi?
-Il lui demande l'adresse de son forum.
-Quel forum?
-Bah c'est son forum, il est énorme! Demande-lui l'adresse!
-Okay!
S'en est suivi un petit MP et Katarina m'a donné l'adresse du forum et me voilà!
Un petit mot ? Mot. (O_o)
Avatar pris : Katherine Heigl


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Gabrielle McCord



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Gabrielle McCord
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeSam 23 Jan - 15:24

Don't Worry About A Thing
'Cause Every Little Thing Is Gonna Be All Right



Nom & Prénom : Gabrielle Eva McCord

Âge/Date/Lieu de naissance : Je suis née à Sidney (Australie) le 26 juin 1984. Je suis donc âgée de 28 ans.

Métier : Avant la guerre, j'étais institutrice. Lorsqu'Alexander a créé la Communauté, et que des enfants sont arrivés, j'ai décidé de les prendre sous mon aile. Cependant, je ne me considère plus vraiment comme une simple institutrice. Je m'occupe d'eux un maximum, je les écoute, leur apporte mon soutien et j'essaye de les instruire. Ce n'est pas toujours facile car l'avenir est tellement incertain qu'il n'est pas simple de motiver les enfants afin qu'ils étudient.

Physique : Impossible d'y échapper : J'ai un physique très avantageux, c'est clair. Oh, je ne m'en vante pas et contrairement à ce qu'on pourrait croire, avoir ce physique n'a pas forcément été d'une grande aide au cours de mon existence. Vous savez, en général, les gens s'arrêtent au physique et j'ai souvent dû forcer la main pour qu'on accepte de voir au-delà de mes formes et de la couleur de mes cheveux.
Puisqu'il faut en parler, je vais le faire, mais je n'y reviendrai pas, d'accord?
Pour commencer, je suis assez grande : Je dois mesurer, il me semble, environ 1m75. Pour ce qui est du poids, en toute honnêteté, je n'en sais rien car je ne m'en soucie pas. Ce qui est sûr, c'est que j'ai des formes : Des fesses assez rondes, une jolie poitrine, des bras et des jambes qui n'ont rien de squelettiques. Mon visage lui non plus n'a rien de squelettique, au contraire : J'ai de bonnes joues, un menton légèrement carré, un petit nez et des lèvres plutôt pulpeuses qui sont la plupart du temps étirées par de grands sourires. Oui, je souris très souvent. J'ai de grands yeux bruns et de longs cheveux blonds, tantôt raides, et tantôt frisés (Cela va au gré de mes humeurs). Enfin, je ne suis pas le genre de femme à avoir un ventre parfaitement plat avec des muscles et tout ce qui s'en suit. Après la naissance d'Emma, j'ai gardé un petit ventre qui ne me dérange pas.
Pour ce qui est du style vestimentaire, j'ai un style très décontracté : Jeans, pantalons en coton, t-shirts, chemisiers, mais jamais de jupes ni même de robes. Voilà donc ce que je peux dire de mon physique.

Caractère : On dit de moi que je suis une personne agréable à vivre. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été souriante, douce, aimante et agréable avec les autres. Un besoin et une envie incroyables de rendre les gens heureux autour de moi : C'est comme ça. Je suis quelqu'un de fiable sur qui on peut compter et ce, quelles que soient les circonstances. Jamais je ne baisse les bras, jamais. Certains sont impressionnés par ce que je suis capable de faire pour rendre service, pour venir en aide aux autres. Vous connaissez ces montées d'adrénalines qui font que par exemple, lors d'un accident de voiture, une femme sera capable de soulever la voiture pour sauver son enfant? Eh bien on peut dire que c'est que je ressens plus ou moins au quotidien. Pour aider, protéger, sauver, je suis capable d'absolument tout.
Paradoxalement, j'ai tendance à rester en retrait et à être une femme un peu effacée. En fait, je crois que c'est une part de timidité que j'ai depuis toujours en moi. Sans doute aussi une certaine peur : Peur d'être de trop, peur de décevoir, peur de faire les choses de travers... Je suis une éternelle insatisfaite, mais uniquement envers moi-même. J'ai pour principe de ne jamais en demander trop aux autres, d'accepter chacun pour ce qu'il est et non pas pour ce qu'il pourrait être, et de ne pas juger les autres sans les connaître. Cela dit, depuis le début de notre vie au sein de la communauté, ces principes ont été mis à rude épreuve et je dois malheureusement avouer qu'il m'arrive de faiblir et de me laisser emporter par mes émotions qui me dictent mon jugement. Je crois que vivre de la manière dont nous vivons, ou plutôt, survivre de la manière dont nous survivons, amplifie de manière considérable ce que nous pouvons ressentir et cela a des effets sur notre comportement.
J'essaye malgré tout de rester fidèle à moi-même, de rassurer et apaiser les autres autant que je le peux. J'essaye aussi de continuer à regarder la vie du bon côté : Je positive autant que je le peux de manière à soulager au maximum ceux qui m'entourent? Est-ce que tout ceci n'est qu'une carapace? Dans un sens, oui. Je ne triche pas, je suis sincère, j'aide les autres parce que je le veux, parce qu'ils en ont besoin et pas pour me donner bonne conscience. Cependant, si je vais mal, je le cache, je ne le montre jamais : Ce que je peux subir ne compte pas. Non, ça ne compte pas.

Liens : Il me faut à présent vous parler des personnes qui m'entourent.

Alexander : Mon époux, l'homme de ma vie. Cela fait 9 ans que nous nous sommes mariés et ce qui est merveilleux, c'est que nous nous aimons comme si nous venions tout juste de nous rencontrer. Notre amour n'a jamais faibli, jamais. J'ai beaucoup souffert quand il est reparti en Irak car j'avais très peur pour lui, mais je ne lui ai jamais dit, ni montré. Il était essentiel qu'il se concentre sur sa mission, et pas sur moi ou sur mes états d'âme. Il aurait encore plus risqué sa vie s'il s'était inquiété pour moi. Je l'aime plus que tout au monde et je suis prête à tout pour lui. Et quand je dis tout, c'est absolument tout : Vous n'avez pas idée ce dont je suis capable pour qu'il soit heureux.

Emma : Ma fille, mon petit ange. Alexander m'a fait ce merveilleux cadeau : J'ai pu devenir mère. Emme vient d'avoir 1 an et c'est une merveilleuse petite fille. Elle est tellement mignonne. Je l'adore! La pauvre doit en avoir assez : Je suis très souvent en train de lui faire des câlins et je dois bien l'avouer qu'en ce qui la concerne, je m'inquiète pour un rien.

Katarina : Ma meilleure amie, elle est comme ma soeur. Je l'aime de tout mon coeur et s'il y a bien une chose que je souhaite, c'est qu'elle soit heureuse. Quand Alexander l'a sauvée, je me suis tout de suite attachée à elle et depuis, nous n'avons cessé de nous rapprocher. Je suis très protectrice avec elle et d'ailleurs, je la couve peut-être un peu trop. Ces derniers temps, elle s'est éloignée de moi (Depuis qu'Ethan l'a quittée) et j'ai beau essayer de rester auprès d'elle, cela m'est difficile puisqu'elle me repousse. J'ai l'impression d'être impuissante et j'aimerais tant pouvoir l'aider et lui redonner le sourire... Malheureusement, il me faut reconnaître que cela ne dépend pas de moi. Non, cela dépend de...

Ethan : Ah, Ethan... Quand Alexander l'a ramené auprès de nous, je me suis prise d'affection pour lui. J'ai eu envie de l'aider à s'en sortir. J'ai beaucoup veillé sur lui et j'ai été très heureuse qu'il arrive à arrêter la drogue. J'ai été aussi très heureuse quand lui et Katarina se sont mis ensemble. Et puis, il l'a quittée... Je n'ai pas compris pourquoi, d'ailleurs, je ne comprends toujours pas. Il y a des regards qui ne trompent et quand Ethan regarde Katarina... Et pourtant, les voilà séparés. Cela me touche profondément et la situation est un peu compliquée pour moi car j'ai envie de comprendre Ethan et en même temps, je lui en veux de faire souffrir Katarina de cette manière. Mes liens avec Ethan sont donc pour le moment un peu fébriles et incertains.

Riley : Je vous ai dis que j'ai pour principe d'accepter les gens pour ce qu'ils sont et pas pour ce qu'ils pourraient être. Ce principe, j'ai beaucoup de mal à m'y tenir en ce qui concerne Riley. Il est très spécial et peu apprécié au sein de la communauté. Il joue avec les femmes, cherchent le conflit avec les hommes et j'ai beau essayer de chercher et de voir du bon en lui, je n'y arrive pas. Soit il n'a rien de bon, soit c'est très profondément caché en lui... Alexander et moi ne refusons jamais d'aider ceux qui en ont besoin mais plus le temps passe, et plus Riley met la communauté en péril de par son attitude. J'espère sincèrement qu'il saura se reprendre avant de franchir une limite qui nous fera prendre une décision détestable mais irrévocable...

Aaron : Sous ses airs grognons et boudeurs, il a un grand coeur et je l'adore. Il est très attaché à Emma et je la laisse souvent avec lui. Je sais que je peux compter sur lui, qu'il veillera sur elle tout comme il veille sur Alexander.

Mathilda : Je ne suis pas proche d'elle et pour être tout à fait honnête, j'essaye de l'éviter. Elle a un caractère tellement fort que lorsque je me retrouve près d'elle, j'ai tendance à m'effacer encore plus qu'à l'ordinaire. En fait, elle m'intimide...

Lilly : Ma chère Lilly. Elle a une grande place dans mon coeur : Je me sens très proche d'elle, un peu comme si elle était ma petite soeur. Elle est très joyeuse, un vrai rayon de soleil et nous avons cela en commun : Le sourire, la châleur, la joie de vivre et ce, malgré les difficultés. J'essaye de garder un oeil sur elle.

Isaac : C'est un homme que j'aime beaucoup. Nous passons beaucoup de temps ensemble à nous occuper des enfants. Il est très rassurant et je sais que je peux me confier à lui en toutes circonstances. J'ai besoin de le savoir à mes côtés, de savoir que si je me retourne, il sera là. Isaac est la seule et unique personne à qui je confie mes doutes, mes peurs, mes inquiétudes et mes douleurs. C'est un comportement un peu égoïste de ne me reposer que sur lui pour épargner Alexander et Katarina. Je le sais bien... Je vois en lui un second père, et je n'ai d'ailleurs pas hésité à le lui dire. Plus le temps passe, et plus nous nous rapprochons.

Mes parents et mes soeurs : Tous me manquent énormément. Chaque jour je pense à eux. Chaque jour je m'inquiète et me demande s'ils vont bien. Je n'ai plus aucune nouvelle et j'ignore s'ils sont encore en vie : Je ne peux que prier pour cela. J'aimerais essayer de les contacter mais je sais que pour l'instant c'est impossible, et je ne veux pas apporter une inquiétude en plus à Alexander. Alors j'attends, j'espère, en silence.
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:28

Histoire :

Je suis née à Sydney, en Australie, en 1984. Je suis la dernière arrivée dans une famille qui avait déjà trois enfants : Trois filles. Inutile de vous dire que mon enfance a été mouvementée : Je me suis jamais ennuyée. J'ai énormément été chouchoutée par ma mère et également par mes grandes soeurs. Il y aurait pu avoir de la rivalité, de la jalousie, des tensions, mais il n'en fut jamais rien : De l'amour, de l'amour, et encore de l'amour. A mon entrée dans l'adolescence, j'ai eu énormément de soutien : Certainement plus que ce que les jeunes filles ont en général. Voilà pourquoi j'ai réussi à rester droite, studieuse et bien dans ma peau. Cependant, malgré ce bien-être, j'avais envie d'aventure, envie de changement, envie de voir le monde et c'est pour cela que lorsque j'ai commencé ma dernière année de lycée, j'ai annoncé à mes parents que je souhaitais partir étudier aux Etats-Unis, et plus particulièrement à New York. Bien sûr, mes parents n'ont pas du tout aimé cette idée. Vous réagiriez comment, vous, si votre fille vous annonçait qu'elle souhaite partir pour New York, cette ville où il y a à peine un an, des attentats monstrueux ont fait plus de mille morts?... Vous visualisez? Eh bien, maintenant, vous pouvez à peu près savoir comment ils se sont sentis. Heureusement que mes soeurs ont été là pour me soutenir dans ma décision. Ma dernière année de lycée a donc été très mouvementée : Nous avons fait plusieurs aller-retour pour aller visiter les universités, les dortoirs et surtout, pour que je puisse trouver un petit emploi dès la rentrée. Mes parents allaient payer pour mes études (L'université et le dortoir) mais je voulais gagner moi-même de l'argent pour pouvoir vivre.

En septembre 2002, j'ai décollé pour New York : Ma nouvelle vie m'attendait.

J'ai décidé d'étudier le droit et si au départ, j'ai apprécié de ce que j'apprenais, j'ai fini par me lasser, me rendant compte que je n'étais pas faite pour ça. Alors, à la fin de ma première année d'université, j'ai décidé de me réorienter et d'étudier afin de devenir institutrice. Durant cette première année, j'ai rencontré de nombreuses personnes et me suis liée d'amitié avec pas mal de gens. Au départ, les filles ne m'appréciaient pas trop (Jalouses de mon physique) mais en voyant que j'étais loin d'être une nana superficielle avec juste une belle poitrine et de beaux cheveux blonds, mes relations avec les filles se sont améliorées. Elles se sont encore plus améliorées quand les filles se sont rendues compte que je ne m'intéressait pas aux garçons. Un jour, l'une des mes amies m'a même demandé si je ne préférais pas les filles, si vous voyez ce que je veux dire. Je lui ai tout simplement répondu que je n'avais pas rencontré l'homme de ma vie, et qu'il n'y avait que lui qui m'intéressait. Du coup, à 18 ans, je n'avais jamais ne serait-ce qu'embrassé un garçon : Si mes amies trouvaient ça incroyable, moi je trouvait ça normal. Les histoires d'un soir, les amourettes de lycée ou d'université, tout ça ne m'intéressait pas. J'ai ajouté que quand je le verrais, je n'aurais pas à me poser de questions, que je le saurais.

Et je l'ai su, dès que je l'ai vu.

Je me souviendrai toujours de cette soirée, très clairement. Il faisait un temps de chien en cette soirée d'octobre 2003 et nous avions donc décidé de combattre la morosité du mauvais temps en allant passer la soirée dans notre bar favori. Ce n'était pas un bar d'étudiants, et c'était pour ça qu'on appréciait vraiment l'endroit : Nous pouvions oublier les cours, oublier les soucis s'il y en avait, et passer une soirée agréable. La première tournée de bière avalée, je me suis proposée pour aller en rechercher. Le bar était plein à craquer et j'ai eu du mal à me faufiler jusqu'au bar. Arrivée là, j'ai bien essayé d'appeler le serveur mais il m'a tout simplement ignorée. Il était très occupé, d'accord, mais il pouvait au moins prendre ma commande. Les minutes sont passées et j'ai commencé à pester (ce qui n'était pas dans mes habitudes) et c'est là que j'ai vu un homme se pencher par dessus le bar. Sur le moment, je n'ai pas compris ce qu'il faisait. Le serveur a râlé, mais l'homme a continué ce qu'il était en train de faire et quelques instants plus tard, j'ai eu la surprise de voir un pichet de bière bien rempli sur le bar. Je n'en revenais pas! Le serveur a continué de râler et l'homme a déposé un billet sur le comptoir. J'étais sciée! Et là, j'ai croisé son regard : Je ne sais pas comment vous expliquer ce que j'ai ressenti. C'était tellement fort, tellement incroyable... Comme si des milliers de papillons s'étaient mis à battre des ailes dans tont mon corps et mon coeur : C'était lui.

J'ai souri.
Je l'ai remercié.

Il m'a expliqué qu'il était avec des amis, je lui ai dis que moi aussi j'étais avec des amis, mais je lui ai surtout dis que je n'avais pas vraiment envie de retourner avec mes amis, mais plutôt de rester avec lui. Oui, c'est sorti comme ça, d'un coup. Aucune timidité, aucun gant : J'y suis allée franchement. Je n'avais jamais essayé de séduire un homme, j'ignorais comme m'y prendre mais j'avais toujours été franche alors je me suis dis que c'était comme ça que je devais faire : Etre franche, ne pas hésiter. Ca a payé puisque même s'il a paru surpris au départ, il a accepté. J'ai ramené la bière à mes amis, leur ai expliqué que j'avais rencontré quelqu'un et je les ai planté là. Alexander m'a retrouvée au bar et nous avons décidé d'aller marcher : Le bar était trop noir de monde et on ne s'entendait presque pas parler. Nous avons marché un moment, et nous avons fini la soirée à Central Park. Enfin, la soirée... Non, en fait, on a passé une bonne partie de la nuit là-bas : Oh ne vous faites pas d'idées... Nous avons passé tout ce temps à discuter de lui, de moi. Je dois bien l'avouer : Quand j'ai su qu'il était militaire et actuellement en permission, mon coeur s'est serré parce que je savais qu'il allait devoir repartir. Cependant, j'étais prête à accepter l'attente et la peur de le perdre : J'étais déjà raide dingue de lui. Un véritable coup de foudre. Certes, il était plus vieux que moi de plusieurs années, mais ça n'avait pas d'importance. Quand il m'a ramenée à mon dortoir (l'aube n'était pas loin) et qu'il m'a embrassée, j'ai cru que mon coeur allait exploser. C'était mon premier baiser et ça a été magique. D'ailleurs, il a compris que c'était mon premier baiser en voyant ma réaction. Au lieu de faire un commentaire, il m'a embrassée de plus belle.

Les semaines qui ont suivies ont été merveilleuses. Chaque jour était nouveau, chaque moment était différent, chaque petit geste était tendre, chaque attention était douce. J'étais véritablement épanouie et grâce à lui, je me sentais devenir femme ce qui était merveilleux. Je ne vais pas rentrer dans les détails concernant notre première nuit d'amour, mais ce que je peux vous dire c'est que ça a été merveilleux. Beaucoup de mes amis m'avaient dit que ce n'était pas du tout comme on l'imaginait la première fois, qu'on était souvent déçu. Certes, ça n'a pas été simple (je n'avais aucune expérience) mais ça a été merveilleux. Pas parfait, mais merveilleux. J'avais totalement confiance en lui et je n'ai pas eu peur un seul instant. Ou peut-être si : J'ai eu peur de le décevoir. Je lui ai fait part de cette peur et non seulement il a été catégorique sur le fait que je ne devais pas penser des choses pareilles, mais en plus, il a décidé de me montrer qu'il n'avait pas été déçu de la première fois... Bref, j'étais amoureuse, et j'étais heureuse.

La séparation n'en a été que plus difficile.

Je savais que la date du départ approchait, et je savais que ça allait être difficile : Je ne m'attendais cependant pas à être dans un tel état. Cela dit, je le lui ai caché : Pas une seule larme n'a coulée sur ma joue quand il a pris la porte d'embarquement. Par contre, après, j'ai fondu en larmes. En un an, nous ne nous sommes vu que trois fois, mais à chaque fois, j'ai passé des moments merveilleux. Et à chaque fois qu'il est reparti, j'ai caché ma tristesse et je n'ai pas pleuré : Je ne voulais pas lui faire subir ça. Il a réussi à obtenir une permission afin que l'on puisse fêter notre première année ensemble. Il m'a emmenée dans un parc d'attractions et nous nous sommes vraiment amusés. Ce jour-là, il a gagné au stand de tir une immense peluche (un panda) dont il m'a fait cadeau : Je l'ai toujours. Le soir, il m'a emmenée dans un restaurant à l'ambiance très romantique : Je savais qu'il n'était pas trop à l'aise dans ce genre d'endroit et j'ai trouvé ça adorable qu'il fasse cet effort là. Pour la fin de la soirée, nous avons décidé d'aller faire une balade dans Central Park, comme nous l'avions fait un an auparavant. Et comme ce soir-là j'avais été très franche en lui disant que je voulais passer la soirée avec lui, cette fois-ci, j'ai été franche en lui disant que je voulais passer le reste de ma vie avec lui et me marier avec lui. En général, ce sont les hommes qui font la demande avec une belle bague et tout le tralala. Moi, je me suis contentée de le regarder dans les yeux, de lui dire que je l'aimais et que je voulais devenir sa femme. J'ai cru qu'il allait faire une crise cardiaque. Pour sûr, je l'ai pris de court. Cela dit, une fois la surprise passée, il m'a embrassée et a dit qu'il voulait bien m'épouser. Un problème s'est alors posé : Nous voulions nous marier avant qu'il ne reparte mais il lui ne restait plus que deux semaines. Le lendemain, j'ai appelé à la maison en Australie : Je suis tombée sur Merry, ma soeur aînée (la plus grande) et elle a dit qu'elle s'occupait de tout dire aux parents. Deux jours après, ils étaient tous à New York. Ma mère n'était pas vraiment emballée à l'idée que je me marie à 19 ans, avec un homme plus vieux que moi, un militaire souvent absent que je ne connaissais que depuis un an. Elle n'avait rien contre Alexander, elle a tout de suite compris qu'il était un homme bien mais elle avait peur pour moi : Je l'ai rassurée en lui expliquant que j'étais sûre de moi, que je l'aimais de tout mon coeur et que je savais au fond de moi que c'était lui l'homme de ma vie, que je l'avais su dès notre première rencontre. Elle a finalement décidé de me faire confiance.

Je dois bien vous avouer que ça a été une véritable course contre la montre. J'ai passé deux semaines complètement folles : En plus des mes parents et des mes soeurs, tous nos amis à Alexander et moi nous ont aidé pour la cérémonie. Ils ont même réussi à nous organiser nos soirée respectives d'enterrement de vie de jeune fille et de vie de garçon! J'avais peur qu'Alexander ne souffre de l'absence de ses parents mais ça s'est plutôt bien passé. Mon père s'est tout de suite entendu avec lui et ils ont d'ailleurs passé pas mal de temps ensemble. Avec ma mère et mes soeurs, nous avons fait plusieurs boutiques avant de trouver la robe de mariée qui me convenait. Ca n'a pas été facile puisque le bugdet n'était pas très élevé mais j'ai finalement trouvé la robe que je cherchais : Simple mais rayonnante, comme moi (ça, c'est ma mère qui l'a dit). Notre cadeau de mariage a en fait été le mariage en lui-même. Mes parents et mes soeurs ont payé ma robe, le costume d'Alexander, la nourriture, ainsi que la location du bar (dans lequel nous nous étions rencontrés) pour la soirée, tandis que nos amis ont payé la location d'un coin à Central Park pour la cérémonie et une nuit à l'hôtel Carlyle pour notre nuit de noces. Nous avons tous les deux été très mal à l'aise de recevoir autant étant donné qu'aucun de nos proches n'était très riche, mais ils ont estimé, étant donné qu'on ne pouvait pas avoir de lune de miel, que c'était normal de nous offrir tout ça. Bref, tous réunis, ils nous ont offert un mariage merveilleux. Vous vous souvenez des petits papillons qui se sont mis à battre des ailes quand j'ai pour la première fois croisé le regard d'Alexander? Eh bien, au moment où nous avons échangé nos voeux et où nous sommes devenus mari et femme, les papillons se sont multipliés et ont battu des ailes encore plus vite. La soirée a été merveilleuse et nous nous sommes tous amusés. Le mariage a été simple, mais c'était très bien comme ça. Concernant la nuit de noces, eh bien... Disons que ça a été la nuit la plus incroyable de mon existence. Quand deux jours après il a repris l'avion, cette fois-ci, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer devant lui : Ca a été la seule et unique fois.

Lors de la permission suivante d'Alexander, nous avons cherché et trouvé un appartement près de Central Park (oui, nous étions fous amoureux de cet endroit) afin d'avoir un véritable « chez nous ». Avec son salaire et le mien en plus (j'avais toujours ce petit boulot à temps partiel dans une librairie), nous pouvions nous en sortir. Bien sûr, vivre seule dans cet appartement lorsqu'il n'était pas là n'était pas facile mais, en même temps, ça l'était puisque je sentais sa présence près de moi. Bizarre non? Les années sont passées de cette manière : Il rentrait, repartait, je l'attendais. En 2008, j'ai enfin réussi à obtenir un poste d'institutrice dans une petite école publique. Cette bonne nouvelle fut occultée par la nouvelle qu'Alexander me ramena lors de sa permission : Il allait partir en Irak. J'avoue : Ca m'a vraiment fait très peur. Bien sûr, il avait toujours pris des risques, j'en étais consciente mais je mentirais si je disais que je m'y étais habituée. S'habitue-t-on jamais à ce genre de situation?... Mais là, l'Irak... J'avais très peur pour lui et si comme à l'accoutumée j'ai réussi à cacher mon trouble en sa présence, quand il est parti, j'ai été au plus bas. Chaque jour je suivais les informations avec encore plus d'insistance, dès que le téléphone sonnait, j'avais peur qu'on m'annonce une horrible nouvelle. Dieu était avec nous : Alexander me revenait à chaque fois sain et sauf, même s'il était de plus en plus marqué psychologiquement par cette guerre.

Durant l'année 2010, j'ai suivi avec un intérêt certain l'évolution des relations entre les Etats-Unis et la Chine suite à un incident diplomatique important. A chaque fois qu'Alexander revenait nous en parlions beaucoup : Cela me faisait très peur. J'essayais de rester positive, mais j'avais peur qu'une nouvelle guerre éclate et qu'Alexander ne soit envoyé en première ligne. J'avais raison, et j'avais tort. Une guerre a bien éclaté fin 2010, mais Alexander n'a pas été envoyé en première ligne. En fait, il a décidé de renoncer et de rester à mes côtés : Au départ, j'ai eu peur qu'il ne regrette sa décision et je ne voulais pas qu'il renonce à sa carrière, à ce qu'il était pour moi. Il m'a alors tout simplement expliqué qu'il ne pouvait pas repartir en sachant qu'une guerre bien plus importante et dangereuse venait de débuter : Il ne pouvait plus partir se battre pour son pays en me laissant derrière lui. J'aurais pu être forte et insister pour qu'il s'en aille, mais j'ai été faible et j'ai accepté avec plaisir qu'il reste auprès de moi. Je ne voulais plus être seule. C'est à cette époque que je suis tombée malade. J'ai d'abord mis ça sur le dos du stress mais voyant que cela ne se passait pas, Alexander m'a forcée à aller chez le médecin. Je n'oublierai jamais cette journée.

Le matin, j'étais chez le médecin.
En début d'après midi, j'étais à l'hôpital pour faire des analyses.
En milieu d'après midi, un médecin venait m'annoncer que j'étais enceinte de 10 semaines.
En fin d'après midi, je rentrais à la maison et annonçait la nouvelle à Alexander.

Autant être franche : Même si j'étais très heureuse de cette nouvelle, j'ai eu soudain très peur. Nous étions en pleine Troisième Guerre Mondiale : Etait-ce vraiment le moment de faire un enfant? Etait-ce prudent? Alexander, lui, n'eut aucun doute à ce sujet : Il voulait de cet enfant, même si les conditions n'étaient pas idéales. En fait, les conditions étient tout simplement catastrophiques puisque bientôt les bombardements commencèrent, laissant le chaos régner sur la ville. Je n'avais plus aucune nouvelle de mes parents ni de mes soeurs. J'avais très peur pour eux. Les choses sont allées de mal en pis jusqu'à ce qu'on ne puisse plus compter que sur nous-mêmes pour nous en sortir. C'est à ce moment-là qu'Alexander a décidé de créer une communauté qui pourrait permettre aux survivants de la ville de se réunir, de survivre et peut-être reconstruire un semblant de ville et d'avenir. Je l'ai soutenu dans cette décision et j'étais moi-même décidée à faire mon possible pour venir en aide aux autres. Nous avons fini par être plus nombreux : Alexander s'est entouré de personnes pour l'aider dans son rôle de leader, moi j'ai commencé à m'occuper des enfants et des adolescents du mieux que j'ai pu. Nous avons surveillé de près ma grossesse : Il ne fallait prendre aucun risque pour le bébé.

Un jour, alors que je devais être dans mon sixième mois de grossesse, Alexander et Aaron ont ramené à la communauté une jeune femme répondant au nom de Katarina. Je me suis tout de suite attachée à elle et si au départ elle s'est montrée un peu sauvage, nous avons fini par nous rapprocher. Elle est devenue une amie, une soeur et elle a été près de moi lorsque j'ai accouché d'Emma qui est arrivée 1 mois avant la date prévue. L'accouchement n'a pas été facile et il ne s'est pas très bien passé.J'ai failli y laisser la vie, et Emma aussi. Dieu devait encore être avec nous cette fois là car nous avons réussi à nous en sortir. Katarina a alors était encore plus présente pour moi : Alexander était très occupé avec la communauté et moi, j'étais épuisée. Katarina a été merveilleuse : Elle s'est occupée d'Emma quand j'étais trop épuisée pour le faire. Elle a tout simplement été exceptionnelle. Quelques temps après la naissance d'Emma, Alexander a ramené un jeune homme au sein de la communauté : Ethan, qui était un drogué. Cependant, j'avais pour principe qu'il ne fallait pas juger les autres et qu'il fallait les aider au mieux à s'en sortir et heureusement, je n'étais pas la seule. J'ignorais alors la place qu'il allait prendre dans la vie de Katarina. Je ne me pouvais pas me douter qu'un jour, Katarina allait tomber amoureuse de lui, ni qu'Ethan allait tomber amoureux d'elle.

J'étais vraiment ravie pour Katarina : J'étais heureuse qu'elle ait trouvé l'amour et qu'ils soient tous les deux aussi heureux. C'était bon de pouvoir vivre et assister à des instants de paix et de bonheur au milieu de toute cette horreur. Il faut croire que pour certains, le bonheur n'est pas fait pour durer. Ethan a fini par quitter Katarina et elle a été anéantie. Je l'ai été moi aussi... Je n'ai pas compris ce qui est passé par la tête d'Ethan. Ils avaient l'air tellement amoureux, tellement heureux... Je n'ai pas compris, si ça pouvait durer depuis si longtemps entre Alexander et moi, pourquoi ça ne pouvait pas aussi durer pour eux? Et à partir de là, j'ai plus ou moins été prise entre deux feux. D'un côté, il y avait Katarina, mon amie, ma soeur, que je voulais soutenir de tout mon coeur et de l'autre, il y avait Ethan, un homme qui avait mine de rien besoin d'aide et que je ne pouvais me résoudre à abandonner.

J'en suis là.
Je fais de mon mieux pour aider.
Je fais de mon mieux pour garder la tête haute et être digne d'Alexander.
Malheureusement, rien n'est jamais simple et j'ai peur.
Je ne le montre pas, je garde le sourire, mais j'ai peur.
J'ai peur que tout bascule.
J'ai peur que notre paix si fébrile se brise et que le chaos règne à nouveau.


Dernière édition par Gabrielle McCord le Jeu 1 Juil - 15:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeDim 21 Fév - 14:05

Fiche Terminée!

Oui, je sais : C'est pas trop tôt ><
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeDim 21 Fév - 14:17

Ahhhhh ma copine à moi !

Love Love Love

Validééééée <3
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeDim 21 Fév - 14:24

Heureux

Youpi tralalalaaaaaaaaaaaa!!!

Hey, j'ai choisi ce que je veux comme rang et ce sera, s'il te plaît : Don't Worry About A Thing

Merciiiiiiiiiiiiiiii Câlin
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeDim 21 Fév - 20:27

Ma femme chérie I love you S'trop mignon
Je finirais mon histoire mardi =)
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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeMer 3 Mar - 16:30

Moi je veux dancing with the ghost en rang *o*


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MessageSujet: Re: Gabrielle McCord   Gabrielle McCord Icon_minitimeMer 3 Mar - 16:39

( Espèce de pollueuse de fiche ! )

*Met dehors*
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