| | | Behind the mask...(PV Eden) |  |
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| Sujet: Behind the mask...(PV Eden)  Ven 21 Jan - 22:41 | |
| J’allais devenir complètement folle. C’était vraiment pas possible autrement. Je passais mes journées dans les appartements d’Armando. Techniquement les miens aussi même si j’aurais bien apporté une touche un peu plus orientale pour me sentir un peu plus chez moi. Voilà que je me mettais à vouloir appeler cet immeuble de merde mon chez moi, et que je jouais les femmes d’intérieur qui s’improvisent décoratrice d’intérieure. Non mais n’importe quoi !! C’était ça de rester enfermée dans soixante dix mètres carrés et d’avoir tout le temps quelqu’un qui vous surveille. Même sous ma douche, y’avait quelqu’un qui était à cinq mètres de moi. Comme si j’allais m’échapper franchement. Il avait peur de quoi Pépère ?
Il suffisait juste que je baisse les yeux et que je regarde mon ventre pour savoir pourquoi il me fliquait comme ça. Il avait peur que j’essaye de tuer ce bébé. Il espérait un fils ce con…Et moi je priais Allah pour que ce soit une fille, histoire de le faire un peu plus chier. Connard d’italien va !
Quinze putains de jours que j’étais coincée ici. J’avais même pas le droit d’aller dans le couloir ou d’aller voir Armando dans son bureau. Avant, j’allais et venait presque comme je voulais. Mais c’était avant que je prenne la fuite avec l’homme de ma vie. Et puis avant, je baisais tous les jours merde !!! Là, rien !! il m’avait pas touché. Pas une seule fois en quinze jours ! Il me parlait même pas. Putain mais il était devenu impuissant depuis qu’on lui avait tiré dans le genou ou quoi ? Connard !! ! J’étais en feu, j’avais l’entrecuisse en feu. Je voulais baiser merde !! J’aurais pas été autant frustrée si j’avais pu me taper un mec ou deux, mais là non. Armando veillait à ce que personne ne me touche. Alors j’avais fini par céder une ou deux fois. Je m’étais soulagée moi (même, mais j’aimais pas vraiment ça. Fallait vraiment que je sois en manque pour vouloir qu’il me saute alors que je m’étais promis qu’il me toucherait plus.
Et ce putain de ventre qui s’arrondissait. Ce putain de ventre que je faisais semblant d’aimer. Et que je ne voulais pas aimer. Non, il fallait pas que je m’y attache à ce bé…à ce parasite. Je n’avais pas le droit de m’y attacher, je devais seulement faire semblant. Mais alors que j’étais sortie de ma douche et que je m’habillais, j’ai caressé mon ventre en pensant à ce que ça aurait été s’il avait été de Nathaniel. Là, j’aurais été fière d’afficher mes rondeurs. J’aurais été contente de prendre un peu de joues, de prendre une taille de soutif de plus, et d’avoir les bras un peu plus remplis. Ouais... et là à ce moment là, je me trouvais vraiment pas belle. Alors j’évitais les miroirs.
Je savais même plus quelle heure il était, je voyais plus la lumière du jour. J’avais demandé à Armando qu’il me rapporte des bouquins pour combler le vide de mes journées, mais il avait juste haussé les épaules ce con. Et j’avais vu son sourire mesquin. Il croyait quoi cet enfoiré ? Que je savais pas lire ? Que j’avais pas été instruite. J’étais sûrement plus instruite que son connard de fils !!! C’est pas parce que j’étais née aux Emirats Arabes unis que j’avais pas reçu une éducation. Fallait pas croire ce qu’on racontait. On était sûrement plus civilisés que ce connard de mafieux.
Quand quelqu’un a frappé à la porte, j’ai fait semblant de m’en foutre, mais j’espérais que c’était un carton de bouquins qu’on me ramenait. Et si c’était Armando lui-même qu’il me l’amenait, je sentais que j’aurais une furieuse envie (idiote l’envie je le savais) de lui balancer à travers la gueule. Mais quand l’espèce de gorille est revenu, il m’a parlé d’une manière un peu moqueuse.
-La relève est là !
Je l’ai regardé et j’ai pas pu m’empêcher de rétorquer. Après tout, j’étais quand même la compagne d’Armando (même s’il me baisait plus), j’étais sa compagne, alors je méritais le respect, le même que leur patron en plus).
-Sarah, je m’appelle Sarah !
J’allais rajouter « Connard » mais je me suis calmée quand j’ai vu la femme de Vitali entrer dans le salon. J’avais jamais su ce que je pensais vraiment d’elle. Et je continuais à pas savoir quoi penser d’elle. |
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Mer 26 Jan - 19:32 | |
| Ce matin je me suis réveillée avec Milo dans les bras qui dormait paisiblement. Vitali était rentré hier soir et nous nous sommes retrouvés enfin, je suis littéralement en manque de lui : de sa voix, de ses caresses, de sa présence... J'aimerai qu'il soit plus à l'appartement mais je savais pertinemment que lui aussi aimerait passer ses journées avec Milo et moi. Cela lui était impossible : il devait être digne de son père selon lui. A chaque fois qu'il revenait d'une de ses missions, il semblait être de plus en plus las et je m'inquiétai pour ça santé car il avait perdu du poids et je sentais bien que quelque chose le tracassait. Comme à son habitude il m'avait laissé un petit mot sur son oreiller, sans trop bouger mon bras je pris le petit papier jaune sans trop de difficulté avant de me lever sans réveillé Milo. Dès que mon fils dormait, j'en profitais pour aller me laver ou ranger un peu l'appartement même si notre logement était éclatent de propreté grâce à ma manie de tout laver. Je pris délicatement mon bébé avant de le mettre dans son berceau et de filer sous la douche avant qu'il ne se réveil. En prenant ma douche je réalisai que Sarah devait se sentir bien seule dans sa tour d'ivoire ou plutôt sa prison dorée, au fond nous ne sommes pas si différente l'une de l'autre. Comme moi quand Armando avait appris que je portais son petit-fils : elle ne doit pas pouvoir sortir ou ses mouvements sont très limités ; elle est seule comme je l'ai été. A vrai dire la situation n'avait guère changer car depuis la naissance de Milo j'avais toujours au moins un gorille devant ma porte quand Vitali n'était pas là. Heureusement je l'appréciais et j'avais eut le temps de le connaître. Il s'appelait Hugo et n'était pas comme les autres. C'est un secret mais nous avons sympathiser, il arrive parfois qu'il me parle à cœur ouvert mais il ne faut pas le dire. Certains hors la loi sortent du lot et Hugo faisait partit de ces hommes la. En pensant à tout ça je pris la décision d'aller voir la demoiselle avec Milo naturellement car jamais, ô grand jamais, je ne le laisserai seul.
Je sortis de la douche même pas 5 minutes après avoir laissé Milo, ce dernier dormait toujours ce qui me laissa le temps de préparer un sac avec des couches, son doudou de rechange, de préparer un biberon bref de prendre le nécessaire pour qu'il ne manque de rien. Une fois le sac prêt je mis autour de moi le long châle de mère que lequel j'avais fait un noeud pour pouvoir porter Milo et le garder tout prêt de moi. De plus je pouvais l'envelopper complétement dedans pour ne pas qu'il attrape froid. Une fois l'écharpe mise en place; je pris le petit être qui se reveilla mais contrairement à d'habitude ne pleura pas :
« Coucou mon amour. Tu as bien dormi ? »
Comme pour répondre à la question j'eus le droit à un début de sourire, j'étais aux anges : il venait de me sourire !
« Oh mon chéri tu viens de sourire ? Ton papa va être très fière de toi quand je vais lui dire ça ! On va lui laisser un mot avant de partir pour lui dire d'accord ? »
Je mis Milo dans le châle avant de reprendre le petit papier que j'avais déposé sur la table de chevet avant d'écrire :
« Milo vient de faire son premier sourire, vivement que tu reviennes à la maison pour ça.
Tu me manques, je t'aime mon amour.
Ta Eden et ton Milo. »
Je le mis sur mon oreiller tout en passant un bras sous le petit corps et avec l'autre bras je pris le sac. Lorsque j'ouvris la porte, Hugo était à son poste, j'esquissa un sourire avant de le saluer :
« Bonjour Monsieur Williams.
-Bonjour madame Venezzio. »
Lorsque nous étions à la vue de tous nous restions sobre et très froid.
« Où allez-vous ?
-Je vais rendre visite à Sarah.
-Très bien je vous accompagne. »
Eh oui il me suivait comme ça depuis maintenant 4 mois, c'était très énervant mais je m'y étais faite : de toute façon je n'avais pas le choix. Le temps de fermer l'appartement et nous étions en route pour les appartements d'Armando.
A peine avais-je frapper à la mort que j'entendis les lourds pas du gorille qui devait surveiller Sarah et vérifié l'identité de la personne : un contrôle simple mais obligatoire.
« Qui est-ce ?
-La femme de Vitali : Eden. »
C'était comme un mot de passe magique, la porte s'ouvrit immédiatement. J'eu le droit à un brève salut avant de pouvoir rentrer. D'un signe de tête il m'indiqua le salon, je posa le sac avant de me presser d'aller dans la pièce car il faisait vraiment peur ce garde.
« Bonjour Sarah. » Je lui fis un sourire sincère : « Nous n'avons pas encore été présentée mais tu dois surement connaître mon nom. Je suis Eden. »
Pour je ne sais quelle raison ma bouche s'ouvrit encore :
« Je suis venue te voir car je sais exactement ce que tu ressens et même si j'aime la solitude je trouvais oppressant d'être tout le temps surveillée. J'aurais bien aimé avoir quelqu'un avec qui parler... A vrai dire nous sommes dans la même situation avec Milo... »
Sans en dire plus je sortis Milo du châle avant d'enlever le tissus pour le mettre contre moi. J'avais vraiment envie de sympathiser avec Sarah mais acceptera-t-elle ?
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Sam 29 Jan - 15:56 | |
| Et merde !! Elle venait avec son chiard ! Super !! Non mais ca m’énervait cette habitude des gens de venir présenter leur soi disant merveille à tout le monde. J’en avais rien à cirer de son gamin. Et de toute façon je connaissais même pas son nom. Ca m’intéressait pas. Et je doutais qu’Armando connaisse le prénom de son petit fils. Enfin...J’étais même pas sure que ce soit un garçon en fait. Ce genre de détails je m’en tamponnais carrément. Elle souriait comme une conne et j’avais juste envie de lui en coller une . Comme si elle avait des raisons de sourire. Putain mais regarde la vérité en face connasse ! On est coincées ici, on a pas le droit de sortir de ce putain d’immeuble de merde et on manque de tout. Enfin pas vraiment...Elle et moi on était quand même assez privilégiées en fait. Mais c’était pas une raison pour sourire comme ça.
Elle m’énervait vraiment à être gentille avec moi et a essayer d’être amie avec moi comme ca. J’avais pas d’amies, j’en avais jamais eu. De toute faon les filles entre elles sont de vraies garces. J’étais bien placée pour le dire. Pas une ne pensait sincèrement que sa copine était mieux qu’elle, y’avait toujours cet esprit de compétition entre deux nanas, toujours. Non on n’avait pas encore été présentés, c’est sûr…Et je m’en portais pas plus mal. Elle avait l’ait trop précieuse pour me plaire elle. Comme son mari en fait…Je serais pas allé jusqu'à dire qu’elle paraissait niaise. Enfin si…elle paraissait niaise ! Eden...Eden…non mais quelle idée d’avoir un prénom aussi ridicule. Enfin...Passons…
-Ouais je sais…
Comme si j’étais assez conne pour pas savoir comment elle s’appelait. Bien sur que je le savais. Pour qui elle me prenait franchement ? Pour une conne ? Non mais regarde-moi bien connasse. Est-ce que j’ai l’air d’une débile ? Non !! Alors arrête ton numéro avant que je pete un plomb.
Je crois que si j’étais déjà énervée avant qu’elle arrive c’était rien comparé a ce que je ressentais maintenant qu’elle ouvrait sa gueule. Elle faisait sa gentille à me dire qu’elle savait ce que je ressentais et j’avais juste envie de lui faire fermer sa grande gueule. Non elle savait pas !! Personne savait ! Et j’avais complètement zappé qu’elle venait de me dire comment ils avaient appelé leur mioche Vitali et elle. Je m’étais jamais intéressée a ce genre de détails de toute façon. Tant qu’il se foutait pas à pleurer de toute façon.
Elle m’a encore adressé un petit sourire et ça a fini de m’achever. Je me suis mise à hurler et à prendre un coussin que j’ai balancé pour me calmer les nerfs.
-Ha bon ? Tu sais ce que je ressens ? Tu sais vraiment ce que je ressens ? Arrête sérieux !! Ca prend pas avec moi ! Tu sais pas ce que je ressens, t’en sais rien !!
Non elle en savait rien. Comme elle pouvait savoir avec sa gueule d’ange et de sainte. J’étais revenue parce que j’étais enceinte du pire mec que cette foute planète ait pu engendré. J’étais enceinte. Moi !! J’étais enceinte alors que j’avais que dix neuf ans. Dix neuf ans bordel ! J’avais dix neuf ans et j’étais déjà en cloque. C’était vraiment débile ! J’aurais du le savoir que ça me pendait au nez. Avec Armando, pas de pilule, pas de capote. Rien !! C’était sûr. Mais je voulais pas. J’aurai peut être été heureuse de l’être si je l’avais été de Nathaniel. Parce que c’était lui que j’aimais. Mais il m’avait quitté. Et c’est pour ca que j’étais là. Alors non, cette connasse elle pouvait pas savoir ce que moi je ressentais. Y’avait pas que l’enfermement. Moi je risquais de crever à l’instant même ou ce gosse serait sorti de mon ventre. J’étais seule au monde dans ma merde. On nait seul, on crève seul c’est tout.
-Mais regarde-moi sérieux ! Je suis affreuse, j’ai cinq kilos en trop. Regarde mes bras, regarde mon ventre. Je suis grosse et moche et…
Elle, elle s’en foutait. Même avant d’être enceinte elle avait l’air d’avoir des kilos en trop. Moi je faisais un 34 avant !! Un 34 bordel ! Et là j’étais grosse. Grosse et moche. Parce que j’avais un teint de merde, parce que de la graisse pendait de mes bras. Et que j’avais pris une taille de bonnet. J’avais un gros cul et…Putain, pas étonnant qu’Armando veuille plus me sauter. Ouais je le comprenais et en même temps je le haïssais. Parce que je mouillais ma petite culotte à longueur de journée tellement j’avais envie.
Et c’est là alors que je la voyais se décomposer que je comprenais que je venais de me laisser aller à ma nature. Il fallait que je joue le jeu. Parce qu’elle était bien capable d’aller le répéter a son beau père. Alors je devais rapidement rectifier le tir. Je devais jouer la pauvre fille enceinte. Allez reprends toi Sarah.
-Excuse-moi Eden…Excuse-moi…
Comme si j’étais sincère…Enfin, j’avais toujours bien joué la comédie. Et cette fois ci encore, je savais qu’elle y verrait que du feu. Pauvre conne…
-Je suis désolée de m’en prendre à toi.
Genre… Je baissais la tête en jouant vraiment la comédie et je savais que de toute façon j’avais l’arme imparable. J’étais enceinte...Autant profiter de ce que ça apportait. Alors avec un air faussement naïf, j’ai relevé la tête et j’ai encore posé la main sur mon ventre. Je savais que ca allait marcher. Vu la façon dont elle avait l’air d’aimer son mioche, elle y croirait.
-Les hormones je crois… |
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Sam 29 Jan - 20:59 | |
| Vitali m'avait prévenu que Sarah était une vraie tigresse qui vous agresse et vous attaque directement à la gorge quand vous vous y attendez le moins. Mais qu'est ce qui m'est passé par la tête de pouvoir penser qu'on allait pouvoir être « amie » ?! Je suis sûr qu'elle ne sait même plus ce que ça veut dire, peut-être même n'a-t-elle jamais sût ! Trop bonne, trop c**** comme on dit : dès que j'essaye d'être gentille avec quelqu'un ça me retombe dessus ou je me fais insulter. Comme quoi dans un monde comme celui-la il faut être aussi borné, désagréable et irrespectueux pour se faire apprécier et comprendre. Mais jamais au grand jamais je ne m'abaisserai à ça ! Je n'avais pas été élevée comme cela et je n'élèverai pas mon fils comme ça ! Cette femme là ne connaissait rien de ma vie comme je ne connaissais rien de la sienne. Dès que j'ai commencé à parler j'ai vu son regard changer. Je regardais Sarah, je l'écoutais me crier dessus. Tant bien que mal je serrais Milo contre moi, car il commençait à pleurer, moi j'étais au bord de la crise de nerf. Sarah allait être la goutte d'eau qui allait faire déborder le vase.
« Pour qui tu te prends Sarah ?! J'essayais juste d'être un peu gentille avec toi et voilà que tu montes sur tes grands chevaux : c'est bien ma veine ! Je ne suis pas comme les autres, jamais je ne te ferais du mal. Et ne crois pas que c'est pas pitié que je viens te voir : je hais la pitié. C'était pour être un peu gentille dans ce monde de brute et de violence ! Énerve toi sur quelqu'un d'autre mais pas sur moi ! »
Les gens me jugeaient trop sur mon physique : certes je pouvais paraître chétive, peureuse, timide et maladroite, mais je ne suis pas faible. J'ai envie d'aider Ava, j'avais envie d'aider Sarah. Maintenant je n'avais qu'une seule envie : c'était de partir et de la laisser seule avec ses problèmes.
« Oui je te regarde, non je ne te trouve pas affreuse au moins tu ne ressembles pas à un sac d'os qui risque de se briser à tout moment ! Non je ne vois pas les kilos en trop, je ne vois qu'une pauvre jeune fille perdue qui apparemment refuse toutes aides et toutes paroles gentilles ! Tu n'es vraiment qu'une gamine, je n'aurais jamais dû venir te voir ! Tu as peut-être vécu des choses difficiles peut-être même pire que moi mais j'ai eut aussi mon compte de mauvais souvenirs ! Les hors-la-loi m'ont rendus paranoïaque, ils me font vivre dans la peur constante ! Tu as quoi 20 ans ? Moi j'en ai trois de plus que toi et ça fait sept ans que je suis dans ce milieu-là à trembler aux moindres coups de feu ! »
J'avais moi aussi vidé mon sac, des mois que dis-je : des années de colère enfouies dans la peur de me faire tuer, de perdre la seule personne que j'aime et maintenant la peur de pouvoir perdre mon fils à tout instant, car je n'avais strictement aucune idée de ce que pouvait prévoir Armando pour l'avenir de Milo. Que pouvait me faire Sarah ? Rien si ce n'est me prendre pour une c****, me faire pleurer. Mes mains tremble immédiatement, quand je m'énerve : je me mettrai dans un état tel que les larmes surviennent après. Très peu de personnes arrivait à me faire sortir de mes gongs et la médaille d'or allait à Sarah ! Milo pleurait toujours, c'est grâce à lui que toute ma colère tomba. D'une voix nettement plus douce j'essayais de le calmer tandis qu'elle s'excusait mettant ça sur le dos des hormones.
« Être désolé quand on ne l'est pas c'est encore pire d'avoir pitié de quelqu'un je crois. »
Milo ne pleurait plus, il me regardait avec ses grands yeux bleus. Avec la manche de mon pull j'essuyai mes larmes. Quand j'ai vu qu'elle tenait son ventre je me suis mise à rire, rire ironique bien sûr.
« Je ne suis pas si idiote que sa Sarah. Je joue moi-même la comédie à la perfection, j'ai été enceinte et tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur « comment jouer la maman gentille et innocente qui aime son bébé alors que ce n'est pas le cas. » Je te l'ai dit pendant plus de sept ans je n'ai fait qu'observer les moindres faits et gestes des gens autour de moi sans pour autant leur parler. Alors, forcément je reconnais les comédiens des autres. »
Fière de moi un sourire narquois ce dessinai sur mon visage. Il ne fallait pas non plus m'attaquer, ni me prendre pour une blonde et encore moins pour une idiote.
« Ce n'est pas parce que tu penses que je suis « faible » que je le suis. Comme pour moi à ton sujet je ne connais rien de ta vie, tu ne connais rien de la mienne alors évite de juger les gens sur leur apparence tu veux ? Car ce n'était pas une agression quand je te disais que je te comprenais. »
Je savais ce qu'on disait dans mon dos... Si j'avais rencontré Sarah avant la guerre et qu'elle m'aurait parlé sur ce ton j'aurais été encore plus infecte. Mais cela fait tellement longtemps que je n'ai pas été désobligeante que j'avais perdu la main, je n'avais même pas l'impression d'avoir crié. Je savais qu'il est parfois pire de garder son calme alors que la personne ne face de vous est énervé. Je n'avais fait qu'appuyer certaines phrases, et certains mots.
« Tu veux que je m'en aille très bien, mais dis le moi clairement d'accord ? »
Je remis le châle avant d'y replacer Milo qui n'avait cessé de me regarder comme pour savoir pourquoi je mettais énervé et pourquoi j'avais pleuré. J'espère que Sarah aura une révélation même si je pense que l'instinct maternel n'est pas innée chez elle.
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Mar 1 Fév - 14:49 | |
| Les hormones d’une femme enceinte sont une sorte de montagne russe. Pas la petite montagne russe de merde hein. La montagne de russe de luxe ! J’avoue que j’étais déjà pas mal caractérielle mais là, ouais c’était encore pire. Et pour une fois que j’avais une excuse béton, je me privais pas. Dés que je pétais un plomb, et que les gens râlaient, je jurais mes grands dieux que j’avais une poussée d’hormones. Mais avec elle ça avait pas l’air de marcher. C’était vraiment une connasse, je m’étais pas trompée. Elle refusait d’y croire et ca me mettait hors de moi. Mais je pouvais pas m’énerver alors que j’aurai eu toutes les raisons du monde de le faire. Je voulais pas lui faire plaisir en avouant qu’elle avait raison.
Parce que même si ca me faisait mal au cul de l’avouer, oui elle avait raison. J’étais pas désolée de lui avoir gueulé dessus comme ça. J’étais pas désolée parce que c’était tout ce qu’elle méritait. Elle méritait qu’on lui gueule un peu dessus pour qu’elle montre son vrai visage. Et ca c’était son vrai visage. Fallait qu’elle arrête de jouer sa sainte avec tout le monde. Je trouvais même bizarre qu’elle ait réussi a duper son monde autant de temps. Ou alors elle était très bonne comédienne. Et puis, elle le disait elle-même, elle avait observé les gens et savait exactement comment elle devait se comporter. Qu’elle me fasse pas chier parce que je pouvais la balancer. Et je me gênerais pas !
Je n’avais même pas calculé que son gamin pleurait, et j’avoue que je m’en tamponnais carrément. De toute façon c’était pas comme si j’aimais les gosses. Je les aimais pas ! J’en voulais pas ! Et pourtant j’étais enceinte. Et ca me rendait complètement folle. J’étais prête à lui sauter dessus tellement je la haïssais d’être aussi contente d’être mère. Parce que même si elle m’énervait, elle avait raison. Je jouais un rôle ici, je jouais un rôle quand je disais que j’aimais ce gosse. Mais plutôt crever que de l’avouer et de lui donner raison.
Je me retenais de la gifler et de lui donner encore plus envie de sourire de m’avoir démasqué. Et cette haine me donnait encore plus envie de jouer les pauvres malheureuses. J’étais sure que je pouvais la berner cette conne.
-Je ne joue pas la comédie !!
Pourtant si… Je me suis mise à sangloter en mettant maintenant mes deux mains sur mon ventre. Alors qu’est ce que tu dis de ça connasse ? C’est qui la meilleure comédienne de nous deux ? Moi, bien sûr. T’es même pas capable de pleurer sur commande je parie. Par contre moi je sais. Et je vais pas me gêner. En moins de deux des larmes coulaient le long de mes joues
-Pourquoi t’es aussi méchante avec moi ? Tu as été enceinte aussi, tu sais comment c’est non ? Oui, je me sens grosse, moche, et je me fais chier ici !!
Je mentais pas vraiment…Je pensais vraiment ce que je disais pour une fois. Il faut toujours une part de vérité dans de tels mensonges. Sinon bye bye la crédibilité. JE maitrisais parfaitement la comédie que je lui jouais. J’étais pourtant bien alerte à ses réactions. Je savais que j’allais lui faire douter. Et là j’aurais gagné. Je n’avais répondu à aucune de ses attaques, je l’avais juste regardé me cracher sa haine et c’était à mon tour de retourner la situation. Elle gagnerait pas comme ça.
-Tu m’aimes pas je le sais. Tu m’aime pas parce que tu crois que mon bébé fiche en l’air vos plans à Vitali et toi.
Toujours une part de vérité je vous dis. Et en disant ça, je savais que j’allais viser juste et en plein dans le mille. Je le savais qu’ils flippaient tous les deux à cause de ça. Vitali m’en avait plus ou moins parlé quand j’étais revenue ici. Et puis, c’était pas difficile à comprendre. Ils étaient maintenant à cause de moi dans une situation critique et même si elle voulait vraiment se lier d’amitié avec moi, je savais qu’elle m’en voulait. Elle était bizarre cette fille. Je lui reconnaissais qu’un talent. Comment en étant si conne, elle était pas encore morte dans ce monde de requins. Je me retenais vraiment de lui demander, mais je préférais enfoncer le clou.
J’ai séché mes larmes de crocodile en reniflant et j’ai fait mine d’avoir mal au ventre pour aller m’allonger.
-Te fatigue pas Eden, je le sais. Cet enfant vous sauvait pas mal et j’arrive avec le futur héritier et ça change toute la donne. |
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Mar 1 Fév - 18:16 | |
| J'avais envie de rire, de rire aux éclats face à ses paroles. Son talent de comédienne était indéniable : j'admirais sa magnifique performance. Je lui décerne l'oscar de la meilleure comédienne dans la catégorie : « j'aime mon enfant plus que tout au monde. » Elle était mignonne mais elle avait également dû entendre des rumeurs sur moi. Tout le monde sait au QG que je suis extrêmement sensible et même si je le cache : les expressions de mon visage me trompent très souvent. Je l'avoue : j'ai un cœur mais où est le problème ? Ah oui c'est vrai que le monde est détruit et que c'est un signe de faiblesse pour nos hors-la-loi eh bien tant pis ! Il fallait à un moment prendre le risque et puis Vitali et moi commençons déjà à parler à un départ imminent. Je ne pouvais plus supporter cette atmosphère d'un autre côté le bébé que portait Sarah était annonciateur de bonne nouvelle : plus de pression sur le dos de Milo ! Mais j'étais persuadée que Sarah ne savait pas plus que moi ce qui allait arrivé à nos enfants. Je pense qu'elle s'en foutait pas mal mais moi je n'étais pas dans ce cas là. J'avais peur toutes les nuits que les hommes d'Armando vienne pour me prendre mon bébé... Naturellement Sarah ne connaitra jamais cette peur et sur ce coup-la je l'envie. Vivre dans la peur constante m'a profondément marqué et même si j'essaye de passer outre j'en reviens toujours au même point. Moi aussi j'avais des sauts d'humeurs mais ils n'étaient pas aussi poussés qu'elle ! Il faut dire que je suis une personne très calme alors mes colères étaient moindres. Sarah montrait juste son vrai visage avec les hormones. Elle n'aimait pas cette enfant : tout le monde le savait. Je ne prête jamais attention aux rumeurs car je préfère les vérifiés par moi-même et si la plus parts du temps elles sont erronées : elles ne l'étaient pour la demoiselle qui était en face de moi.
Je sentais bien que au fond d'elle Sarah était contente que je me sois énervée : cela ne mettait pas arrivé depuis que le monde est devenu ce qu'il est. En faite je n'avais jamais eut aucune raison de m'énerver : j'étais dans mon monde et je n'avais pas mon mot à dire. Du moment que Vitali est avec moi le soir je suis heureuse. Les plaisirs les plus simples du monde sont les meilleurs, le simple faite qu'il s'allonge à côté de moi le soir me rassure et illumine mon monde. Sarah ne me faisait pas vraiment peur, je savais qu'elle pouvait influencer le père de son enfant facilement : c'est le pouvoir qu'on les femmes sur les hommes, mais même si elle portait l'enfant d'Armando elle avait une sorte de casier judiciaire aux seins des hors-la-loi et d'après les rumeurs avaient perdus toutes crédibilités lorsqu'elle avait avouer qu'elle aimait Nathanaël : eh oui même les murs ont des oreilles. Des larmes coulaient sur ses joues qui n'étaient pas du tout rose mais aussi pâle qu'un filet de morue : son animal totem peut-être ? Je passais maintenant pour la méchante : je rêve où elle se paye vraiment ma tête :
« C'est moi qui suis méchante ? Après ce que tu m'as dit ? Écoute Sarah je m'en fiche que tu joues la comédie mais crois moi je ne suis pas idiote. Brillante déduction Sherlock : oui j'ai été enceinte et j'en garde de très bons souvenirs mise à part lors de l'accouchement où tu as l'impression que le bébé s'accroche à tes entrailles avec ses mains. Tu vas voir : c'est gé-ni-ale ! Tu t'ennuie ? Pauvre chérie tu t'attendais à quoi en revenant ici ?! Que tu allais pouvoir gambader comme tu faisais avant ?! C'est mal connaître l'endroit. »
Je n'avais pas vraiment envie d'être gentille avec elle, Sarah m'attaquait mais ce n'était rien comparée à ce qu'elle insinua sur nous. Décidément elle ne connaissait rien à ma vie; ni même à mon passé au sein des hors-la-loi. Néanmoins je pris goût à son jeu pour lui montrer que je jouais aussi bien qu'elle. D'une voix très calme et posée je répondis à son affirmation quant à notre inquiétude face à cet enfant qui allait naître :
« Pense tu vraiment que si je ne t'aimais pas, comme tu dis si bien, je serais venu pour te voir ? C'est sûr que si j'aurais écouter les rumeurs je ne serais pas monter mais je suis passée outre ça pour venir. Je n'avais aucune obligation de venir, je voulais juste te tenir compagnie et répondre à tes questions si tu en avais car pour l'instant tu n'as encore rien vu de ce qui t'attends. Je suis très heureuse pour ce bébé et nous n'avions rien prévu de particulier avec Vitali tu sais. Nous vivons au jour le jour, c'est ce qu'on fait de mieux pour survivre ici. »
Je lui fis un sourire même si au fond de moi je mourrais de peur de ce que Armando pourrait nous faire dès que ce bébé naîtra mais j'étais tellement contente que Milo ne soit plus le descendant officiel des hors-la-loi que j'avais envie de sourire de joie cette fois-ci. Mais je n'en fis rien et garda à un sourire naturel. Sarah marquait des points sur ce coup la mais elle n'avait pas gagné la guerre :
« Bouge pas je vais t'aider. »
Mes mains étaient libres grâce au châle qui portait Milo, je lui pris le bras (je savais qu'elle aurait dû mal à supporter) pour la soutenir un peu :
« Tu penses vraiment que si nous avions si peur que ça Vitali t'aurai aider à rencontrer Armando ? »
Eh bien oui c'était logique : pourquoi Vitali aurait fait rentrer Sarah dans le QG si il avait peur. Ce n'était pas logique.
« Je suppose que ce n'est pas le gros malabard dehors qui t'aiderai à faire quoique ce soit. »
C'est alors qu'une brillante idée traversa mon esprit :
« Et toi tu n'as pas peur de te faire tuer après l'accouchement de cet enfant... ? »
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Ven 4 Fév - 10:33 | |
| Je pensais vraiment qu’elle aurait été touchée par mes larmes et qu’elle aurait commencé à s’excuser mais non…. Putain mais fallait que ça tombe sur moi ! Fallait qu’elle se déchaine sur moi. Comme si j’avais besoin de ça franchement. Non j’avais pas besoin qu’une connasse pareille fasse sa petite crise existentielle alors que j’étais là. Et puis elle m’énervait à me faire flipper avec ses conneries d’accouchement. Putain mais je flippais déjà comme une malade et elle arrangeait rien. Si elle continuait je sentais que j’allais faire ma cafteuse et que j’allais balancer à Armando combien sa belle-fille avait été particulièrement chiante. Elle parlait encore et encore. Et encore…Non sérieux elle me rendait dingue à pas fermer sa gueule. Je pouvais presque parier qu’elle avait eu sa dose pour un an là.
J’avais pas besoin de sa gentillesse et de ses conseils. Elle avait pas de leçon à me donner et j’en voulais pas. Je voulais juste qu’on me laisse dans mon coin. Parce qu’elle avait tort, je me sentais vraiment moche, grosse et que je supportais pas ces élans de tendresse avec le truc qui vivait en moi. Ce truc avait gâché ma vie, alors je refusais de l’aimer.
Et puis je lui avais pas demandé de venir me voir à Eden alors fallait qu’elle arrête son délire. J’avais vraiment envie de lui dire de fermer sa grande gueule et de prendre la porte, mais c’était la dernière chose à faire. Parce que si je faisais ça, je lui donnais raison. Et plutôt crever que de lui donner raison. Non, je voulais qu’elle se sente mal de m’avoir parlé comme ça. Alors je continuais sur ma lancée. De toute façon ce qu’elle attendait c’était que je m’énerve et qu’elle puisse me dire « tu vois que tu joues la comédie ». Non, je lui ferais pas plaisir !
Je tenais mon ventre en avançant à petits pas et j’ai eu un sursaut quand j’ai senti sa main sur mon bras. Elle était vraiment conne. Voilà que maintenant elle m’aidait à m’allonger. Connasse va !
-Je suis enceinte, pas handicapée. Lâche-moi !
J’avais pas envie qu’elle me touche et qu’elle fasse semblant d’être gentille et serviable. Je la repoussais et la laissait digérer le truc. Enfin digérer…non ca l’avait énervée. C’était vraiment trop facile… Je crois qu’elle a remporté la palme de la connerie quand elle m’a dit que son mari m’avait aidée à revenir prés d’Armando. Je jubilais intérieurement parce qu’apparemment elle savait pas tout la cocotte. Alors là c’était juste énorme !! Non mais quelle conne ! Elle croyait vraiment que son mec m’avait fait une fleur et elle le mettait en avant comme ça ? Non mais franchement…son mari n’était qu’un trouillard ! Et un traitre à son sang…Ca me faisait vraiment marrer. Oui allez j’avoue que j’avais apprécié Vitali…mais c’était sa belle gueule qui le sauvait. Par contre il aurait pu se trouver une femme un peu plus intelligente. J’irais pas jusqu'à dire une femme comme moi mais bon…
Comme je disais rien, elle a essayé d’enfoncer le clou en me balançant ce qui aurait pu être quelque chose qui m’aurait tellement énervé que je serais redevenue une lionne. Mais j’étais plus intelligente qu’elle. Je me suis allongée avec une grimace et je me suis emmitouflée dans une couverture, et je me suis contentée de la regarder déverser sa haine.
J’ai failli avoir un petit sourire. Pas parce que je savais que j’allais la faire redescendre de son nuage mais parce que j’avais senti quelque chose bouger dans mon ventre. Et que même si je refusais d’aimer ce gosse, je me rendais compte que ça m’avait fait quelque chose. Je préférais penser que le fait de le sentir bouger voulait dire qu’il était vivant et que je le serais aussi du coup….Elle ne s’imaginait pas à quel point ce petit truc était juste énorme et m’asseyait encore plus sur le fauteuil des Venezzio.
-Visiblement ton mari ne te dit pas tout ma grande…
Je plantais mon regard noisette dans le sien, mais j’essayais de pas être trop
agressive pour qu’elle ait rien à me reprocher. J’essayais d’être la plus neutre possible parce que je savais pas comment lui dire ça en jouant la malheureuse.
-Tu crois qu’il l’a fait par gentillesse ? Mais non ! Il l’a fait parce qu’il crève de trouille. Je sais des choses qu’il ne voudrait pas que son père sache…
Ouais j’étais au courant de sa petite attente avec les survivants. Ceux qu’Armando avait essayé de tuer y’a pas si longtemps…Et j’étais sûre que cette conne aurait aimé se retrouver là bas. Bon, j’avais rien contre eux. Au contraire y’avait des gens sympas et je ne leur voulais pas de mal, mais Eden…
Mais elle avait mis ma patience à rude épreuve et je commençais à avoir envie de gerber alors elle me saoulait vraiment à se prendre pour une reine. J’allais la faire redescendre. Et vite fait !
-C’est de moi que dépend votre survie et votre vie ici Eden. Alors me fais pas trop chier, parce que je peux revenir sur la promesse que j’ai faite à Vitali.
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Ven 4 Fév - 15:02 | |
| Au fond je me demandais pourquoi elle m'en voulait tant alors que je n'avais rien fait de mal finalement. Elle m'a attaqué la première, j'ai juste riposté et encore je trouve que j'ai été très soft comparée à elle... Pourquoi ça tombait sur moi encore ce type de rencontre ? J'aurais vraiment aimé que ça ce passe mieux entre nous, nous n'avions aucune raison de nous faire la guerre au fond, mais Sarah en avait décidé autrement et si je ne voulais pas me faire tuer je devais riposter : comme au tribunal. Après tout j'étais épanouie et j'allais mieux depuis la naissance de Milo et voilà que tout ça tombe à cause des réflexions, opinions d'une jeune maman complétement perdue. J'avoue que ce n'était pas sympa de ma part de lui avoir dit de but en blanc ce qu'il allait ce passer : je le reconnais. Mais c'était sur le coup de la colère mais également pour essayer de lui faire comprendre que ce n'est pas une période facile à passer quand on est seule ! Mais je n'allais pas non plus mettre nos vies en danger pour cette pimbêche qui se croit tout permis car elle partage la couche du big boss. Je ne sais pas du tout ce que penserait Armando s'il venait à entendre que nous avons eut une dispute, prendrait-il le partit d'une femme qui l'avait trahit ou au contraire le partit de sa belle-fille qu'il connait depuis assez longtemps pour savoir qu'elle ne pourrait être à l'origine d'un conflit quelconque ? Car jamais il ne m'a vu agressive ou méchante, je sais que c'est à cause de ça qu'il doit penser que je ne suis pas "digne" des Venezzio. Mais une de mes plus grandes qualités à toujours été celle de rester à ma place quoiqu'il arrive et ce n'est pas une donner à négliger.
Je savais qu'elle n'allait pas aimer que je la touche, j'en avais fait exprès mais chut. Elle me repoussa comme je pouvais l'attendre, je pris un air vexé mais surtout peiner : elle était vraiment trop fière pour accepter de l'aide. Néanmoins je déchanta vite lorsque je vis dans son regard une lueur de malice. J'avais peut-être parler trop vite et j'avais poussé trop loin la demoiselle. Attentif à ses moindres mouvements, paroles je la regardais s'emmitoufler comme une mamie dans une couverture. Mon cœur s'arrêta lorsqu'elle prononça cette phrase :
« Visiblement ton mari ne te dit pas tout ma grande… »
Déjà elle m'avait "ma grande" : WTF ? Elle me repousse et insinue que je suis la méchante et elle m'appelle : "Ma grande" ? C'était ironique je le savais mais je n'avais jamais aimé qu'on utilise ce terme, seul mon père pouvait m'appeler comme ça... Sarah ne faisait qu'envenimer les choses, je n'avais pas envie de la croire : Vitali me disait tout ce qu'il jugeait nécessaire de me dire, certes on ne parle jamais de son travail mais hormis ce sujet de conversation nous parlons de tout. Elle sait... Elle sait que Vitali aide les survivants... Sarah à dans ses mains nos vies... Et merde ! La future maman devait jubiler intérieurement : cela se sentait dans sa voix. C'était en partie de ma faute si Vitali était aller aider les survivants. Je l'avais convaincu d'aller leur donner des vivres et des médicaments. Qu'est-ce que je devais faire... Jouer ma lèche-cul et être son esclave ? Ou alors lui dire clairement la vérité... La première option se raya automatiquement de mon esprit : plutôt mourir que d'être au service de quelqu'un.
« Avec tout le respect que je te dois Sarah : je suis au courant pour ce que tu sais. C'est moi-même qui est convaincu Vitali de les aider. Si tu sais tout ça c'est sûrement car tu étais toi aussi là-bas. En plus d'avoir trahit Armando tu étais avec les survivants donc moi aussi j'ai des arguments. Dans le cas contraire comment aurais-tu pût savoir qu'il y était aller ? Donc j'ai également ta vie entre mes mains : nous sommes quittes. »
Adosser contre le montant de la porte je regardais Sarah, Milo s'était endormit et dormait maintenant à point fermé :
« Tu crois que je suis la méchante hein ? Que je suis une idiote, une pauvre conne écervelée trop sensible et trop faible pour pouvoir parler en présence de mon beau-père mais tu ne me connais pas. Tu me détestes très bien mais c'est une histoire entre toi et moi alors laisse mon mari, mon fils en dehors de tout ça s'il te plaît. »
J'avais été polie et aimable : après tout nous étions des personnes civilisés non ? Une guerre entre fille ne concerne que les filles. Les garçons sont hors jeux. Depuis qu'elle avait présupposé qu'elle serait capable de tout dire à Armando, un plan commençait déjà à se former dans ma tête : Vitali et Milo en sortirait indemne car je ferais tout pour qu'ils ne leur arrive rien et ce même si je devais donner ma vie pour ça. Vitali et Milo représente un phare essentiel à ma vie, ce n'est pas une petite idiote de 20 ans qui allait tout détruire tout ça parce qu'elle était morte de trouille d'avoir un enfant que au final elle aimera. J'étais prête à parier sur ce dernier point : on ne peut pas, ou difficilement, ne pas aimer un enfant qu'on à porter 9 mois en soi.
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Lun 28 Fév - 0:11 | |
| Je voyais clair en elle. C’était même trop facile…Ca devenait chiant du coup. Mais voir dans ses yeux qu’elle venait de flipper tout à coup était vraiment trop jouissif. Tellement que j’ai souri et que je l’ai regardée en attendant qu’elle se décide a ouvrir sa gueule. Vas y ma belle…trouve quelque chose à dire sans te ridiculiser. De toute façon elle avait perdu. Quoi qu’elle fasse avec moi elle avait perdu. Elle pourrait dire ce qu’elle voulait, je savais que c’était moi qui avais sa vie entre les mains. Il suffisait d’un seul mot de travers pour que je balance tout à Armando. Un seul petit mot. Quand je vous dis qu’il faut pas trop faire chier une femme enceinte avec ses hormones en folie.
Et voilà…il fallait qu’elle joue la conne. Non mais elle jouait peut être pas en fait. Elle était peut-être vraiment trop conne. Non, parce que me dire qu’elle savait que Vitali était allé chez les survivants et que c’était elle qui lui avait dit de le faire, c’était pas trop le plus important… Et puis si elle voulait me menacer elle aussi de le dire à Armando, elle pouvait… J’ai carrément éclaté de rire au moment où elle m’a dit qu’elle avait ma vie entre ses mains et qu’elle pouvait tout balancer. Armando le savait ou j’étais. Je lui avais dit que j’avais été la bas avec Nathaniel mais que j’avais pas vu grand-chose parce qu’on me faisait pas confiance.
Non franchement elle était vraiment trop conne… Et voilà qu’elle me balançait un espèce de monologue pour montrer qu’elle était intelligente et patati et patata… Elle commençait à me fatiguer la connasse…Je pouvais que soupirer maintenant…
-Ecoute ma grande…Si tu veux me menacer, vas y… De toute façon tu me fais pas peur.
J’avais à peine peur d’Armando alors d’elle…
-Et puis, si tu sais pas quoi faire, vas-y. Va voir Armando et dis-lui que j’étais chez les survivants. Ca va bien le faire rire.
Ou pas en fait. Non, en fait je crois que ça allait surtout le faire chier qu’on vienne le faire chier pour lui raconter un truc qu’il savait déjà et dont il se foutait pas mal. Déjà qu’il était bien énervé en ce moment depuis qu’on avait tué quelques un de ses gosses et que j’étais revenue enceinte….Mais si ça l’amusait…qu’elle y aille.
-Il le sait déjà que j’étais là bas…
Je voyais bien que ça devait la faire chier, et que ça foutait en l’air pas mal de ses plans. Et ca m’amusait…
-Bon…
Si elle voulait trouver un autre moyen de me faire chier, il allait falloir qu’elle se creuse les méninges la cocotte. Et pas qu’un peu. J’étais loin d’être conne. Je savais ce que je devais faire. Et j’avais mis toutes les chances de mon coté pour survivre à ce putain d’accouchement de merde qui m’attendait. Et je continuerais à le faire.
-Tu sais ce qu’on va faire ?
J’attendais même pas qu’elle acquiesce et j’enchainais.
-Toi, tu vas être gentille avec moi. Tu vas montrer que je tiens à ce gamin, tu vas le crier à corps et à cris pour que tout le monde s’en persuade, en commençant par ton charmant beau-père. Et moi en échange, je lui dis rien.
C’était un bon deal non ?
-Tu voudrais pas qu’il arrive quelque chose à ton gentil bébé n’est ce pas ? |
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| | Sujet: Re: Behind the mask...(PV Eden) Sam 26 Mar - 14:23 | |
| - Spoiler:
[désoler, désoler, désoler, désoler, du retard :'(]
Le jeux du chat et de la souris commençait à taper sur les nerfs d'Eden ! Elle était en mauvaise posture certes mais c'était surtout la voix de la petite prétentieuse qui était en fasse d'elle qui l'énervait. Partir ? Oh oui elle avait envie de partir de cet appartement et de la planter là. De toute façon elle avait beau le nier, elle aimera cette enfant que cela lui plaise ou non. Eden était morte de peur mais ne le montra pas, ou très peu, à Sarah qui semblait avoir eut un orgasme, vu qu'elle avait un sourire jusqu'aux oreilles. Décidément il ne fallait pas beaucoup de chose pour que cette garce esquisse un sourire. Qui aurait put le croire ?
« Rien ne semble te faire peur Sarah. C'est une qualité que j'admire mais qui doit cacher quelque chose de plus profond. Tu me fais bien rire à faire ta wonder-woman, à jubiler car tu sais quelque chose sur Vitali qui peut détruire nos vies. Prends toi pour la reine du monde : tu n'est rien si ce n'est un ventre ambulant. Tu aimes Armando ? Armando t'aime ? Parce que sincèrement je ne vois pas pourquoi tu es revenu dans ce piège à rat. Pour vivre mieux ? C'est sûr que de vivre dans une prison dorée c'est gé-ni-ale ! Tu sais tu me fais penser à une petite souris qui couine et montre ses dents pour montrer qu'elle est forte et super méchante mais cela ne change en rien sa condition : tu es emprisonné pour toujours ici. Je te plains. Pauvre petite chose. »
Sarah pouvait jouer avec Eden, mais cette dernière avait plus d'un tour dans son sac. Elle ne se laisserait pas faire par une gamine bourré d'hormone qui pense tout avoir connut et qui n'a peur de rien. Faire un pacte avec elle ? Bizarrement Eden n'avait pas du tout confiance. Après tout elle serait bien capable de la trahir : d'ailleurs cela ne l'étonnerait pas. Pourquoi cette fille aurait une parole ? A part trahir qu'est-ce qu'elle sait faire ? Baiser à tout vent ? Eden n'aimait pas juger les gens sur leur apparence mais là ce n'était pas qu'une apparence : elle était pourrie jusqu'à l'os. Et pourtant, notre ancienne avocate était aller vers elle pour lui proposer de l'aide. Mais Sarah semble est beaucoup trop fière pour l'accepter ! Eden devait maintenant trouver un autre moyen de s'échapper de ce QG. Il valait mieux partir le temps que cette garce est accouchée. Elle en parlerait à Vitali quand il rentrerait. Sarah continuait de jubiler, alors autant la caresser dans le sens du poil.
« Mais j'ai déjà été gentille avec toi ma chère Sarah. Tu penses que mon charmant beau-père m'écoute ou me crois ? Tu devras le faire toute seule ma belle. Aucun des hors-la-loi ne m'écoute, je ne suis qu'une ombre ici alors ce n'est pas mon avis qui va faire changer les choses. Ne t'en fais pas tes talents de comédienne te sauveront : tout du moins j'espère pour toi. Je pense pas que Armando s'attaquerait à mon gentil bébé pour la simple et bonne raison qu'il aura beau avoir un hériter : il vaut mieux en avoir deux. Par contre il supprimera Vitali et moi, mais j'ai accepter de prendre de ce risque en me mariant avec lui. »
Eden alla partir mais ne put s'empêcher de dire à Sarah dans un sourire narquois :
« Quoique tu fasses tu vas aimer cette enfant. Bonne journée. »
Puis elle partit, le sourire aux lèvres. Elle ne le perdit que lorsqu'elle fut dehors. Eden avait envie de pleurer mais se retenit : cette garce n'avait pas encore gagner la guerre ! Que le jeu commence ! |
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