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 Quant la mort sonne à la porte (William)| Event n°4

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MessageSujet: Quant la mort sonne à la porte (William)| Event n°4   Quant la mort sonne à la porte  (William)| Event n°4 Icon_minitimeMar 2 Aoû - 14:29

Ava c'était remise de sa petite visite auprès du chef et aussitôt qu'elle avait pu elle était retourné au travail, bossant comme jamais afin de payer sa dette et de rester en vie, mais cela n'avait pas duré. Son naturel était revenu aussi vite que le reste et l'envie et le besoin de drogue avait prit le dessus sur tout. Surtout qu'elle ne pouvait pas parler de sa petite entrevue avec le chef à James, celui-ci ne comprendrait pas et surtout pourrait très bien s'en prendre à elle d'avoir été si bête et de s'être fait prendre.
Ava était donc dans l'immeuble qu'elle squattait souvent avec James mais là elle était seule parce que James était retourné au quartier général et elle planait, elle venait de sniffer un peu de poudre. Et bien sur elle n'entendit pas les pas lourds et sourds qui avançaient vers elle dans la pénombre de la nuit.

Le jour allait bientôt se lever et comme Ava mourrait de trouille toute seule dans ces ruines elle avait prit une petite dose de drogue, trop peu pour lui faire du mal mais bien assez pour l'apaiser et lui permettre de dormir tranquille. D'ailleurs elle dormait assez paisiblement lorsqu'on l'attrapa par la taille avant qu'une énorme main sale et puante ne se pose sur sa bouche, l'empêchant de respirer et la réveillant par la même occasion. On l'avait observé pendant des heures afin d'être sur qu'elle serait endormi pour enfin venir la prendre.

Ava essayait de se débattre mais la force de l'homme était telle qu'elle ne pouvait rien faire, au contraire celui-ci augmenta son étreinte et elle perdit connaissance, manquant d'air. L'homme n'eut même pas besoin de la trainer, tellement elle était légère il ne faisait que la porter, la tenant prisonnière malgré tout, assez fermement. Le jour n'était pas loin, mais pas encore proche et l'homme arrivait à se repérer dans le noir, si bien d'ailleurs qu'ils quittèrent le bâtiment ou il avait trouver Ava pour finir par se retrouver dans une petite ruelle à peine éclairée par la lueur de la lune. Le froid transperça le corps d'Ava et celle-ci ouvrit les yeux assez brutalement, reprenant une petite bouffée d'air par la même occasion. Comprenant qu'on était en train de l'enlever, Ava ne bougea pas, pour éviter d'être à nouveau étouffé comme avant. Elle observa l'homme, celui-ci était vêtue d'une cape assez sombre et il puait, l'odeur de cet homme était infecte. Il sentait comme un mélange d'immondice et d'urine, à croire que cette cape lui servait à tout, d'ailleurs elle cru même sentir une légère odeur de sang, mais elle soupçonna cet habit de n'être qu'une couverture et de cacher tout autre chose. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de lui arriver et de là ou elle se trouvait, c'est à dire sur son épaule elle pouvait voir que l'homme était grand.
Elle fit son possible pour respirer doucement, ne pas éveiller les soupçons qu'il pense qu'elle était encore endormit et lorsqu'il passa la petite murette qu'elle connaissait bien elle prit son élan et mit toute sa force afin de lui porter un énorme coup de coude sur la nuque. L'homme, surpris et peu être sonné, relâcha son emprise sur Ava, celle-ci sauta et trébucha mais se mit à courir aussi vite que possible parmi les ruines et se cacha dans le plus petit trou qu'elle trouva, espérant qu'avec sa carrure il ne pourrait pas la rattraper.

Ava était à demi vêtu, comme toujours lorsqu'elle dormait elle portait un simple t'shirt sans manche et un long caleçon puisqu'elle se mettait sous les couvertures et ainsi vêtu dans son trou de pierre elle se mit à grelotter, se recroquevillant sur elle-même elle se mit à prier, prier pour que ce cauchemar s'arrête.
Soudain elle entendit une voix rauque dans un murmure qui se rapprochait d'elle et elle sentit la peur s'emparer d'elle.


"Ne te cache pas petite chose, je finirai bien par te trouver et ne compte pas sur tes amis pour t'aider. Tu es seule, petite chose fragile."

Ava crevait de trouille et malgré l'endroit ou elle se trouvait elle ne se sentait plus en sécurité. Soudain le souffle de l'homme se fit sentir et elle pu voir son bras s'enfiler dans sa cachette. La peur au ventre, le coeur battant la chamade, à la limite de pleurer elle l'entendit à nouveau s'exprimer.

"Je t'ai trouver petite chose..."

Ne sachant pas trop comment Ava prit une grande inspiration et lorsque la main de l'homme s'approcha de son visage en tâtonnant elle la mordit s'y accrochant de toute ses forces et enfonçant ses dents dans cette main énorme, goutant par la même occasion à sa peau dégoutante. L'homme surprit hurla et tenta de retirer sa main et Ava en profita pour se faufiler et quitter sa cachette, se mettant à nouveau à courir à toute vitesse au travers des ruines qu'elle croyait connaitre mais trébucha quelques mètres plus loin sur une pierre qu'elle n'avait pas vu à cause de la pénombre. Sans oublier qu'elle c'était fait mal, ce n'était pas grave mais pour l'instant elle ne pouvait pas marcher, alors elle se traina sur le sol, tandis que l'homme arrivait dans sa direction et il semblait très en colère.
Quelques petits mètres la séparait de l'homme et elle pu voir l'éclat de son regard alors qu'elle se trainait toujours sur le sol pour fuir et que lui se rapprochait dangereusement d'elle.


"Laissez moi...."

Ses yeux s'embuèrent de larmes et elle le vit de plus en plus proche, à tel point qu'elle pu voir sa main qu'elle avait mordu un peu plus tôt et le sang qui s'en échappait lui tombait sur le pied.

"Tu m'as fait mal sale pouffiasse !"
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MessageSujet: Re: Quant la mort sonne à la porte (William)| Event n°4   Quant la mort sonne à la porte  (William)| Event n°4 Icon_minitimeLun 15 Aoû - 8:07

J'avais décidé de partir seul aujourd'hui à la recherche de biens pour les Hors-la-Loi, pour la simple et bonne raison que si je travaillais, c'était pour me changer les idées, et que donc je n'avais pas envie de m'encombrer de clampins incapables. Le boss m'avait toujours déconseillé de partir seul, alors que c'étaient des risques tout à fait inutiles, que ça ne me coûtait rien d'emmener des gens avec moi et me permettrait même de ramener plus de choses d'un seul coup. Mais je n'aimais pas ça. De toute façon, les gens de qui l'on avait le plus à craindre à New York, c'étaient bien les gars d'Armando, et on se connaissait tous entre nous. Ils ne m'auraient jamais attaqué. Je partais en éclaireur, j'emmenais des gens pour m'aider après, point.

Et aujourd'hui, j'avais vraiment besoin de me changer les idées. De me vider la tête. Oublier Sarah, furieuse et larmoyante, oublier Sarah en sursis avec son fils, oublier Sarah la reine du deuxième étage transformée en nourrice. La favorite du boss n'était plus qu'une ombre destinée à crever dès que le bébé pourrait se passer de lait, et alors que j'aurais dû m'en foutre éperdument, j'avais envie d'aller lui dire que je regrettais de ne pas l'avoir aidé, et qu'on pouvait toujours le faire dès maintenant. De toute façon, femme enceinte ou avec un bébé, même combat, ce ne serait pas plus facile.

Or, oublier Sarah en n'étant pas seul était strictement impossible, parce qu'elle et son môme étaient au centre d'absolument toutes les conversations. Et je n'aurais pas supporté d'entendre parler d'elle ainsi. On se foutait généralement ouvertement de sa gueule - et parfois, on n'avait pas forcément tort, notamment lorsqu'on disait que quitte à s'enfuir, elle aurait mieux fait de rester loin de lui - et j'avais toujours envie de leur hurler de se taire, qu'ils ne savaient rien d'elle ni de ce qui s'était passé. Ce qui était totalement ridicule. Que savais-je de plus, moi ?

C'est par la fenêtre de ma chambre, au moment où je m'apprêtais à partir, que j'ai vu Ava courir comme une dératée. J'ouvris de grands yeux en la voyant se casser la figure. J'aimais bien Ava, même si j'avais compris depuis belle lurette qu'elle tapait dans les stocks qu'elle était censée vendre. Elle s'était enfuie, était revenue, avait eu une confrontation avec le boss, si bien que j'avais décidé d'annuler la nôtre. Cela faisait longtemps que je voulais lui dire de se méfier et je n'en avais jamais eu l'occasion avant. Maintenant qu'elle s'était fait griller par Armando en personne, ça ne servait plus à rien. Cependant, elle s'en était bien tirée au début. Je n'avais rien vu pendant longtemps... Mais les doses qu'elle prenait finissaient par être bien trop conséquentes. Il était arrivé un stade où elle ne pouvait plus le dissimuler. Et je ne l'avais jamais dit à Armando.

Ava, Sarah... Il allait vraiment falloir que je cesse de me prendre d'affection pour toutes les jolies filles qui bossaient ici, moi.

Et puis j'ai vu ce type dégueulasse s'approcher d'elle. Il avait tellement l'air de puer que j'avais l'impression d'avoir la nausée, même ici, dans ma chambre trois étages au-dessus de lui. J'ai foncé au-dehors en dévalant les escaliers si vite que j'ai bien failli me retrouver en bas plus vite que je ne l'aurais réellement voulu. Et arrivé derrière, je me rendis compte comme un abruti que j'étais descendu si vite que je n'avais pas pris mon arme.

William, tu es le plus grand abruti que la Terre ait jamais porté ! Rageur, je pris une énorme caillasse et me rapprochai lentement, dans son dos. En plus de ça, je n'étais pas un physique. J'avais des muscles, je pouvais m'en tirer face à un gars normal, mais pas face à la plupart des hommes de main d'Armando, et ce type en avait la carrure, une vraie montagne. Je frappai de toutes mes forces.

Il vacilla, prêt à s'écrouler sur Ava, et je le poussai violemment vers la gauche afin qu'il ne lui tombe pas dessus. Il trébucha et s'effondra sur le sol. Je tendis une main à Ava pour l'aider à se remettre debout.

- Ça va ? T'as pas eu de mal ?

Le bonhomme - qui puait aussi fort que je l'avais imaginé - remua légèrement et s'ébroua, cherchant à se relever.

- Mais putain, il est résistant ! Tu n'as pas d'arme ?

Je serrai les dents lorsqu'elle secoua la tête. Encore que l'achever n'était peut-être pas une bonne idée. C'était certainement ces types qui enlevaient les femmes et tuaient les hommes, le capturer pouvait être une bonne idée. Je repris ma pierre, prêt à l'assommer de nouveau si c'est nécessaire.

- Ava, casse-toi, ramène-moi de l'aide !
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MessageSujet: Re: Quant la mort sonne à la porte (William)| Event n°4   Quant la mort sonne à la porte  (William)| Event n°4 Icon_minitimeVen 19 Aoû - 11:31

Ava se sentait si petite, si faible, si... rien du tout, en fait il avait raison sur toute la ligne elle n'était rien et donc il pouvait bien lui faire ce qu'il voulait après tout, qui la pleurerait ? personne alors autant se laisser faire, autant lui donner ce qu'il voulait, pourtant une force inimaginable c'était emparé d'elle, lui permettant de fuir, de le mordre, l'envie de vivre, l'envie de rester en vie. Cette chose qu'elle détestait le plus, la retenait encore ici et ce bien malgré elle. Ne pas savoir ce qu'il voulait lui faire subir y était aussi pour quelque chose, elle ne voulait pas mourir, que ce soit de sa main ou d'une autre main, elle ne voulait plus qu'on la touche, qu'on la force à avoir des relations sexuelles, qu'on l'utilise tel un objet. Ava ne voulait que rester en vie, survivre encore un peu, encore un peu, si possible.

L'homme était tellement proche d'elle qu'elle pouvait commencer à voir les traits de son visage et même s'il semblait relativement sale sur le visage ou aurait dit que tout ceci était dessiner, comme si la saleté sur lui n'était en fait qu'un leurre pour donner l'impression qu'il n'était qu'un rôdeur, rien de plus.
Elle pouvait le voir, elle aurait pu le décrire s'il le fallait mais l'odeur qui se dégageait de lui, comme s'il c'était roulé durant des heures dans une fosse commune de cadavres en décomposition était vraiment inssuportable. N'oublions pas qu'Ava était en état de panique et que bien souvent on ne distingue pas les choses telles qu'elles sont et donc les odeurs encore moins, on les amplifie bien souvent.

Bref, alors qu'elle croyait sa dernière heure arrivée, ou plutôt sa dernière minute de vie, elle vit une silhouette s'approcher tenant quelque chose à la main et la jetant de toutes ses forces sur l'homme qui se trouvait devant elle. Celui-ci s'écroula sur le sol, alors qu'Ava pu voir enfin de qui il s'agissait. C'était William, un type de son clan, un type qu'elle ne voyait que rarement et qui ne disait presque rien, un peu comme elle, sauf que lui n'était pas un drogué anorexique comme elle l'était. Il venait de lui sauver la vie.
Tandis qu'elle se relevait avec peine, il lui demanda si elle allait bien et elle répondit simplement.

"Oui, merci."

Avant de se relever réellement et de s'appuyer sur sa cheville qui lui faisait mal, elle devait se forcer, tant pis pour la douleur, elle ne pouvait pas rester là, William non plus d'ailleurs. Seulement l'homme semblait déjà reprendre conscience et William réclama de quoi se défendre, forçant ainsi la jeune femme à quitter cette zone ou alors à lui filer un coup de main si elle avait une arme dans les parages.

"Non...non.... il m'a prit par surprise je..."

Ava culpabilisait, elle ne pouvait même pas lui filer son couteau ni rien d'autre, car elle n'avait rien s'étant laisser attraper bêtement alors qu'elle dormait.

"Il va te tuer, viens avec moi !"

Pour la première fois depuis bien longtemps Ava comprenait que cet homme s'en prendrait à William, peu importe que ce soit elle ou un autre, il semblait n'avoir qu'un seul objectif, le sang, leur sang, les HLL... peu être pas vraiment. Son but était de leur faire du mal, mais avec Ava il avait surement eut d'autres idées, mais maintenant qu'il avait William devant lui il n'aurait d'autres choix que de le tuer pour récupérer Ava ou même par vengeance.
L'homme semblait dans une colère noire, son regard croisa celui d'Ava et elle compris, qu'il tuerait d'abord William et s'occuperait d'elle ensuite, même si elle fuyait il la retrouverait.
James n'était pas là, qui elle pouvait bien appeler, sans oublier qu'ici c'était quand même un peu à l'écart du quartier général, si elle tombait sur une sentinelle elle aurait de la chance. Elle était terrifiée, elle avait peur mais elle décida quand même de suivre les ordres de William.


"Je vais ramener de l'aide, promis."

Elle se mit à courir, du moins à boitiller le plus rapidement possible, évitant de regarder en arrière, et reprit une ruelle avant de s'arrêter quelques secondes pour reposer sa cheville qui lui faisait mal et c'est là derrière un bloc de pierres et de ferrailles dans les décombres de l'immeuble qui se trouvait là qu'elle vit le corps sans vie d'un des gardes des HLL, Lorenz, un homme qu'elle connaissait à peine, mais qui avait du se faire tuer par l'homme qui venait de s'en prendre à elle. Son arme, un fusil gisait sur le sol à côté de lui, une marre de sang sous celui-ci, l'homme lui avait tranché la gorge visiblement. Ava eut d'abord un haut le coeur et se mit sur le côté pour vomir le peu de nourriture qu'elle avait encore dans les veines, cette vision était plus que dégoutante pour elle, malgré qu'elle ait en vue d'autres.

Après de longues minutes à respirer difficilement elle réussit à retrouver ses esprits et pensa à William, s'empara du fusil à côté du corps et retourna en arrière. Elle ignorait si elle allait pouvoir aider William et s'il était encore en vie d'ailleurs, mais elle retourna sur ses pas, jusqu'au lieu ou elle les avait laisser.

Ils étaient là et William semblait en assez mauvaise posture
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