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 Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }

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MessageSujet: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 13:25

Si Dieu existait, il fallait sincèrement qu'il arrête de nous prendre pour des cons.

Bêtement, je m'étais dit « le pire est passé, ça va aller maintenant ». C'est ça oui. Bien sûr. En réalité, le pire avait commencé à empirer. De nombreuses personnes étaient mortes dans l'effondrement de cette maudite galerie. Stella était morte. D'accord, je n'étais pas amoureux d'elle, elle n'était pas la femme de ma vie, mais ça m'avait fait un choc. Elle ne méritait pas de mourir, et pas de cette façon. Nous avions aussi perdu deux enfants. Et nous nous étions retrouvés avec des parents morts de chagrin. Et puis il y avait cette histoire de tromperie... Allez savoir pourquoi, je m'étais rangé du côté d'Ethan ( non, sérieusement ! ) sur ce coup là. Je n'arrivais pas à comprendre Aristide, et encore moins Gabrielle. Je savais que je ne valais pas mieux que le premier. Mais bizarrement, les femmes mariées, je n'avais jamais touché. Je savais trop bien ce que cela faisait d'être trompé. Et j'avais compris qu'au fond, malgré toute mon attirance pour Katarina, je serais incapable de la toucher maintenant qu'elle avait épousé Ethan. Eh oui, je l'avouais. Il avait gagné, échec et mat pour lui. Je m'étais d'ailleurs permis de passer les voir deux ou trois fois, pour prendre des nouvelles de Katarina. Il avait semblé étonné de me voir et j'étais encore plus étonné de voir qu'il ne me collait pas son poing dans la figure. Quand je m'étais retrouvé en face de lui j'avais pensé « hey, c'est le moment où t'es censé lui coller ton poing dans la gueule ! ». Mais en réalité, je n'ai même pas songé à écouter cette petite voix. Ce qui s'était passé était trop grave. Et si j'étais méchant, je n'étais pas totalement con. Je savais quand je devais m'arrêter.

Et à peine deux semaines plus tard... Le même jour, quasiment à la même heure... Gabrielle et Katarina ont disparu. Nous ne nous sommes rendus comptes de la disparition de la seconde que plus tard. Il faut dire que quand nous avons réalisé que Katarina avait disparu, il a fallu la chercher absolument partout, sous peine de voir Ethan péter les plombs. Et nous ne l'avons pas trouvée. Alors il a pété les plombs. Littéralement. Sévèrement. Sa femme avait été enlevée et il se retrouvait seul avec son bébé. Super. J'avais enfin trouvé quelqu'un avec moins de bol que moi. Je l'avais cherchée moi aussi, mais il a fallu se rendre à l'évidence. Elle avait disparu, on l'avait enlevée. J'ai proposé mon aide à Ethan, mais il était trop paniqué pour faire attention à moi. Ce que je comprenais... Et puis juste après, c'est Alexander qui a grillé l'ampoule qui lui servait de cerveau. Si elles ne s'étaient pas disputées, on aurait pu croire qu'elles avaient fugué ensemble. Néanmoins, Alexander était plus posé qu'Ethan. Enfin, façon de parler. Il n'avait pas perdu son chien, mais sa femme qui venait juste de le tromper – en plus. Compassion, compassion.

Au fur et à mesure des jours qui passaient, l'ambiance se dégradait. Alexander hurlait sur tout le monde et Ethan rentrait tous les soirs bredouilles. Inutile de le cacher, j'étais moi même très inquiet pour Katarina, d'autant plus qu'Ethan ne semblait pas s'en sortir avec la petite Lena, qu'il confiait soit à Lilly, soit à Liam, soit à Mathilda. J'avais presque peur d'être le prochain à devoir changer des couches, tiens... Au bout de plusieurs jours, j'avais fini par remarquer qu'Alexander sortait régulièrement, seul. Ce qui signifiait qu'il ne partait pas en mission. Il cherchait sa femme, comme Ethan... Un après midi, je me suis décidé à aller voir ce qu'il trafiquait. Et je l'ai suivi. Armé bien évidemment, je n'étais pas si stupide. Et... il ne faisait pas que chercher sa femme, il descendait automatiquement tous les Hors La Loi qu'il trouvait. Glauque. Mais compréhensible. Et puis vu le nombre de nos types qu'ils avaient descendu, je n'allais pas les pleurer ou les regretter. Alexander n'avait pas réalisé que j'étais là, que je le suivais. Jusqu'à ce que je descende de sang froid un type qui le menaçait et qu'il n'avait pas vu. Là, il a bien été obligé de me remarquer. Je me suis fait enguirlander comme pas possible pendant un moment, avant qu'il ne se décide à me remercier, d'un coup. « Pas de quoi ». Bah, quand même, c'était notre leader et je n'oubliais pas qu'il ne m'avait pas foutu à la porte quand tout le monde ne rêvait que de cela.

J'avais insisté pour l'accompagner, à sa prochaine sortie. Je m'étais heurté à un mur les premières fois, mais allez savoir pourquoi, il a fini par me dire oui. Certainement pour que je lui foute la paix mais peu importe, il avait cédé. D'un côté j'étais plus tranquille. Je n'étais certes pas le meilleur tireur de tous les temps, mais je n'avais pas envie de le laisser se faire descendre tout seul. Disons qu'au pire, il ne serait pas seul à mourir. Rassurant n'est-ce pas ?

Nous étions parti assez tôt ce matin là, et il faisait un temps pourri, pas seulement métaphoriquement. Il pleuvait des cordes, et un cinq minutes nous étions trempés. Cela faisait des heures que nous marchions, et nous n'avions vu personne. Et Alexander n'avait pas lâché UN mot. Pas un seul. J'avais eu droit à un vague « on y va » quand il m'avait retrouvé devant l'entrée qui donnait sur la gare de Grand Central. Vive le dialogue. J'ai fini par craquer. J'ai accéléré le pas pour le doubler et je me suis planté devant lui avec un air exaspéré.

Et cette putain de pluie qui dégoulinait sur mon visage !

« Est-ce que tu as l'intention de me dire où on va ? Chercher des vivres pour les gosses ou buter tout ce qui bouge ? »

Bah oui, mais merde à la fin !
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeSam 21 Aoû - 10:05

Depuis son départ, la vie n'était qu'un cauchemar dont il espérait se réveiller, en sachant parfaitement, que c'était la dure réalité.

Il avait mal, mal à en crever, mais personne ne pouvait deviner le caractère insupportable de cette douleur qui le rongeait insidieusement et était en train de le tuer à petit feux. Non, personne ne pouvait deviner, tant il masquait son chagrin par une attitude tantôt indifférente, tantôt irascible.

Son monde s'était effondré. Tout ce qu'il avait pensé acquis jusqu'alors n'était que chimères. Il avait suffi d'un souffle pour balayer le château de cartes de son existence, finalement fragile.

Cela avait commencé par la Communauté, qui avait souffert, énormément. L'effondrement du boyau avait tué trop de personnes innocentes et il n'avait pas pu l'empêcher. Ethan avait délaissé ses tâches pour s'occuper de sa femme, tandis qu'Alex avait redoublé d'efforts pour maintenir une cohésion.

Au détriment de son couple.

Comme toujours.

Il avait commis une erreur, une terrible erreur. Pensant que Gabrielle avait besoin de temps et d'air pour se remettre de son viol, il l'avait laissée tranquille. Et cela n'avait fait que la précipiter dans les bras d'un autre. Et il l'avait apprit alors qu'il veillait sur elle, elle qui se trouvait blessée par l'effondrement dans la galerie. Oh, il avait eu peur, tellement peur pour sa vie. Mais l'attitude d'Ethan avait instillé les graines du doute dans son esprit... L'aveu de Gabrielle avait été le coup de grâce. Frappé par la foudre, sonné, son cœur s'était brisé avant de devenir de pierre et il avait eu des paroles très dures envers celle qui avait partagé sa vie pendant 10 ans. Comment pouvait-il si mal la connaître? Comment avait-il pu être aveugle? Comment avait-il pu se tromper au point de la laisser guérir seule au lieu de la couvrir d'amour? Elle n'était pas un soldat, il avait eu tort d'agir comme tel. Et il s'en voulait... La blessure était là, béante, les mots avaient été lancés sous l'effet du choc, de la colère et du chagrin et resteraient à jamais gravés au fer rouge dans leurs mémoires.

Était-il trop tard pour eux, désormais? Les actes, les mots ravageurs n'avaient-ils pas scellé leur séparation? C'est le cœur broyé qu'Alex avait décidé de la considérer comme une étrangère, ne lui adressant plus la parole, dans la chasser pour autant. Il l'avait observé alors qu'elle se remettait de ses blessures, sans qu'elle ne s'en aperçoive. une fois guérie, elle avait retrouvé leur chambre, leur lit, mais un mur, un fossé, les séparait.

Gabrielle était devenue une paria, plus personne ne lui adressait la parole dans la Communauté, alors qu'Alex n'avait jamais donné d'ordres dans ce sens. Il ne forçait personne à se calquer sur son attitude. C'est lui qui avait été trahi. Pas eux.

Mais le fossé s'était creusé encore.

Il pensait que le pire était derrière lui.

Comme il avait eu tort.

Il y avait eu la disparition de Katarina, la folie et le désespoir d'Ethan. Il avait du se montrer dur avec son ami, encore une fois. Être la voix de la raison... Au risque de s'attirer sa haine. Il avait fallu empêcher Ethan de partir aussitôt à sa recherche dehors, alors que la nuit était installée. Mathilda s'en était occupée et Alex avait posté des hommes pour l'empêcher de leur fausser compagnie.

C'est après tout ce chambardement qu'il s'était aperçu qu'il n'avait pas vu Gabrielle de la journée. Il eut beau demander aux autres, même réponse. il passa près de Mathilda qui lui jeta un drôle de regard et resta muette. Inquiet, il retourna dans sa chambre et y découvrit une lettre. il s'en empara, le cœur cognant trop fort à ses oreilles. Il savait déjà qu'elle était partie. Il lut la lettre au moins trois fois, avant de se laisser tomber sur le lit et de laisser tomber la lettre de ses doigts gourds.

Nouveau choc.

Presque fatal.

Culpabilité, chagrin, remords.

Il s'était montré trop dur et elle n'avait pas supporté d'être ainsi rejetée par tous. Elle disait partir pour mieux se retrouver et revenir, mais c'était tellement dangereux dehors. Elle pouvait mourir.

Il avait tout perdu.

Ethan, Katarina, Gabrielle.

C'était un homme brisé, un homme qui ne put s'empêcher de laisser quelques larmes s'échapper de ses yeux alors qu'il prenait conscience de l'ampleur de sa perte. Gabrielle, sa motivation, son moteur, son refuge, n'était plus là... Comment supporter cette absence?

Il ne dormit pas de la nuit et le lendemain, c'est de fort méchante humaine qu'il laissa Ethan partir à la recherche de Katarina. Il avait ses propres recherches à mener.

Sans plus de succès qu'Ethan.

Une semaine s'écoula ainsi, avant qu'Ethan ne revienne avec une Katarina méconnaissable par les sévices subis. un élan de culpabilité foudroya le leader à sa vue. Il n'avait pas participé aux recherches, il n'avait pas aidé Ethan. Il adorait Katarina pourtant, mais il ne l'avait pas aidée. Il sentait peser sur lui le regard accusateur de celui qui avait été son petit frère... Incapable de le supporter, il décida de prendre l'air lui aussi. Il confia les rênes à Aaron et demanda à Liam de le seconder. Tout le monde savait que Gabrielle était partie et les rares personnes qui essayaient d'approcher Alex pour en parler se faisant vivement rabrouer.

Alex fit alors comme Ethan : absent du lever au coucher du soleil, pour retrouver Gabrielle, pour se défouler sur les hors la loi qui leur avaient fait tant de mal. Ils avaient violé Gabrielle, ils avaient enlevé, battus, torturés Katarina. Sans parler de tous les autres. ils devinrent la cible de la rage du marine et il commença à les abattre méthodiquement, à chaque sortie.

Puis, un jour, il entendit un coup de feu, derrière lui et eut la surprise de voir Riley, qui venait de descendre un type qui allait abattre Alex dans le dos. D'abord, le jeune homme se fit engueuler, quelque chose de bien, par le leader, avant qu'il ne le remercie. Allez savoir pourquoi, il voulut accompagner Alex dans ses autres expéditions. il s'y opposa. Puis, de guerre lasse, il accepta.

Mais ces expéditions se faisaient souvent dans le silence, tant il était devenu taciturne.

Aujourd'hui n'étant pas un jour fait comme un autre, Riley interrompit ce silence et demanda des explications. Il s'attira un regard noir de la part d'Alexander, mais ne recula pas. Il s'accrochait ce gamin. Étrangement, depuis ce qui était arrivé à Kat, il était moins insupportable et Alex en venait même à apprécier sa compagnie. Sauf quand il le faisait chier en posant des questions idiotes.

- "Les deux, si c'est possible. Si ça te pose un problème, je ne te retiens pas."

La pluie ruisselait sur son visage, mais il s'en moquait. Depuis la perte de Gabrielle, il était comme anesthésié. Il faisait tout son possible pour s'occuper d'Emma et elle était bien la seule chose qui l'empêchait de craquer.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeMar 24 Aoû - 14:47

Génial. Non vraiment, super original le coup du militaire blasé qui n'en fait qu'à sa tête. Vraiment original.

Mais il me prenait pour un con ou quoi ? Il croyait vraiment que j'allais me contenter de cette réponse, genre « okay on y va alors ! » ? Ou encore que j'allais me barrer en le plantant là ? Je n'étais pas si stupide. Et pas de chance, j'étais très chiant et j'avais salement tendance à m'accrocher et à me mêler des affaires des autres. Là c'était un peu une urgence. S'il continuait comme ça, nous allions juste nous faire descendre. Et là pour le coup il aurait vraiment tout perdu. Mais je n'avais pas vraiment envie de mourir tout de suite. Je n'avais pas survécu à la guerre pour me faire tuer bêtement. Et aussi stupéfiant que cela puisse paraître, je n'avais pas envie qu'Alexander crève comme un imbécile. Après tout si j'étais encore en vie c'était en grande partie grâce à lui, et je n'avais pas vraiment envie de ramasser son cadavre. Mais le pauvre ne semblait plus avoir toute sa tête depuis que sa...femme... était partie. Et je pesais mes mots. Même Aaron, qui était pourtant son bras droit, ne semblait pas savoir quoi faire. Autant dire que nous étions dans la merde. Alexander avait pété les plombs, Ethan avait viré psychopathe et Aaron nageait dans le brouillard. Il ne restait que Liam pour maintenir un semblant de cohésion. Autant dire qu'il n'avait pas la tâche facile.

« En effet je pourrais décider de foutre le camp, mais j'ai moyennement envie que tu te fasses descendre par un connard. »

Après tout, ce n'était pas ma faute si sa femme avait décidé de s'envoyer en l'air avec l'autre abruti de grec. Je ne m'étais jamais approché de Gabrielle – pour ma défense. Et étonnamment, j'estimais que ce n'était pas non plus à toute la communauté entière de faire les frais des bêtises d'une seule personne. Et puisque personne ne semblait capable de remettre les idées en places à Alexander, je m'étais porté volontaire, au risque de me prendre son poing dans la gueule. C'était le risque, mais j'avais décidé de le prendre le jour où j'avais abattu le type qui menaçait de le tuer. Étrangement je n'avais eu aucun remord. C'était soit lui, un parfait inconnu, soit Alexander, notre leader, qui nous avait presque tous empêchés de mourir dans la rue. D'une façon ou d'une autre il nous avait sauvé la vie à tous, alors... Et puis il m'avait donné une chance, alors que la plupart des autres auraient tenté de me foutre dehors à coup de pied au cul. Donc si j'étais encore vivant, c'était en partie grâce à lui.

« Écoute, si tu tiens tant que ça à buter tous les types qu'on croise, c'est ton problème. Mais fais le au moins correctement. Arrête de regarder tes pieds et regarde devant toi, d'accord ? »

C'est sur qu'à avancer tête baissée, il ne risquait pas de se prendre les pieds dans ses lacets. Mais il risquait de se faire exploser la tête, alors à choisir... Je soupirai, repoussant mes cheveux trempés par la pluie. C'était la première fois que j'osais tenir tête à Alexander en presque deux ans, et j'avoue que cela me faisait un drôle d'effet. Non pas que j'avais la trouille, mais je me sentais comme un gamin qui répond à son père pour la première fois. Je tentai de reprendre mon calme, avant qu'il ne perde définitivement le sien.

« Sérieusement, Alex, il nous faut de la bouffe pour les gosses, et Mathilda a dit que le stock de médicaments déclinait sérieusement. Je propose qu'on s'occupe de ça d'abord, avant de jouer les justiciers. C'est pas le moment de faire l'idiot ou d'être égoïste. »

Et c'était moi qui disais ça.
Non mais je rêve.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeJeu 9 Sep - 17:54

Bon, Riley était un brave gars finalement, qui, jusque là, n'avait pas cherché à faire la morale à l'ancien marine, qui le suivait et apprenait sans lui poser des questions à la con. Il avait insisté pour suivre Alex dans ses recherches et dans son expédition punitive et Alex avait fini par accepter, de guerre lasse. Il se fichait royalement d'avoir de la compagnie ou pas. Il ne recherchait pas la compagnie des gens, plus maintenant, pas alors qu'il souffrait tant et que personne ne pouvait le comprendre. Ethan était devenu un étranger et cela s'ajoutait encore à sa douleur d'avoir perdu Gabrielle. Il s'était montré en dessous de tout avec Katarina, se murant dans ses devoirs de chef et sa propre douleur, au lieu de laisser Ethan n'en faire qu'à sa tête et la retrouver peut-être plus tôt. Peut-être aurait-il du soutenir Ethan, partir à la recherche de Katalina avec lui, lui montrer qu'il était là et qu'il pouvait compter sur lui, au lieu de le brimer, de le raisonner. Mais lui aussi avait perdu sa chère moitié, qu'il aimait comme un fou. Ethan comprenait-il seulement que 10 ans de vie commune n'avaient en rien entacher son amour pour Gabrielle? Que même sa trahison ne suffisait pas à l'amoindrir? Non, Ethan était égoïste, ne voyant que par lui et sa famille, restant aveugle à la souffrance des autres, à l'amour des autres. Un comportement qui exaspérait Alex, si bien qu'il s'était montré maladroit avec celui qu'il considérait pourtant comme un frère.

Même les frères se disputaient.

Mais il avait l'impression d'avoir atteint un point de non retour avec Ethan. Il n'osait même pas prendre des nouvelles de Katarina, aller la voir, car le cerbère veillait et ne manquerait pas de le renvoyer violemment dans ses pénates. Oui, Alex fuyait cette réalité là, pour se confronter à une autre, encore plus difficile mais plus urgente : il devait retrouver Gabrielle, coute que coute. Sa fuite avait au moins eu le mérite de le mettre face à l'évidence : sans pardonner totalement, il savait qu'il ne pouvait continuer sans elle. C'était aussi limpide que cela, aussi simple et aussi désespérant.

Parce que maintenant, c'était peut-être trop tard.

Et voilà que Riley, comme un petit moustique agaçant, s'amusait à le piquer, là où ça faisait mal, posant une question idiote à laquelle il reçut une réponse lapidaire. Mais Riley ne s'en tint pas là, malheureusement.

- "Ce sont les risques."

Se faire buter par un ennemi, cela ne lui faisait pas vraiment peur, il y avait été habitué. Et la vie ayant perdu de sa saveur, cela ne l'inquiétait pas outre mesure. N'était-ce pas lui qui avait parler de Lena à Ethan pour le raisonner? Alex avait encore Emma, et il faisait de son mieux avec elle, vraiment, mais c'était difficile et sa mère lui manquait.

- "C'est toi qui me donnes des conseils maintenant?"

Étrangement, il n'était pas en colère alors que Riley lui donnait quand même une leçon sur sa façon de faire sa vendetta. Non, c'était de l'amusement. Riley le bravait et faisait front contre lui, une attitude aussi agaçante qu'amusante. Il avait du caractère et n'était pas qu'un vulgaire petit connard arrogant. Mais le regard d'Alex, malgré sa voix égale, était sombre et ombrageux.

- "T'es sacrément gonflé Riley..."

Et difficile de dire si Alex allait rire ou lui coller son poing dans la figure. Il se remit en route, toujours aussi sombre, ses cheveux coupés courts ne le gênant pas autant que ceux de Riley, avant de reprendre la parole :

- "Mais tu as raison, on va faire le plein."

Il ne laissait rien filtrer de son malaise concernant Gabrielle qui lui manquait affreusement, comme s'il avait un trou béant dans la poitrine. Finalement, il osa glisse,r à vois basse :

- "Tu as vu Katarina récemment?"

Et sous entendu : comment va-t-elle? Tout le monde savait que le torchon brûlait entre Ethan et Alex et cette question n'était pas surprenante. Même Riley avait le droit de la voir, quand Alex aurait été éconduit.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeVen 10 Sep - 11:07

Les risques ? Je t'en foutrais moi, des risques ! Ce n'était pas parce qu'il y avait des risques qu'il fallait faire comme si ce n'était pas grave. On pouvait aussi faire attention et éviter de se faire descendre bêtement. Enfin moi je dis ça, je dis rien... Je n'étais pas un militaire, et contrairement à Alexander je n'avais aucune expérience dans le domaine militaire. J'avais appris à me servir d'un flingue seulement après mon arrivée dans la communauté. Avant je n'avais même pas cherché à apprendre à m'en servir. Comme la plupart des gens. Rares étaient ceux qui savaient tuer sans sourciller. Alexander faisaient peut-être partie de ceux là, mais pour le moment, j'avais surtout l'impression qu'il faisait partie de ceux qui se moquaient royalement de se faire descendre. Ce qui n'était pas vraiment mon cas. Je n'étais peut-être pas un super héros, mais je n'étais pas un idiot. À force de ne faire attention à rien, Alexander finirait par avoir un accident. Et j'étais loin de m'en moquer en fin de compte. Je ne prétendais pas non plus être celui qui réussirait à lui remettre les idées en place. Je n'étais pas Gabrielle et je n'étais pas non plus doué pour calmer les gens. Je ne dis pas que je n'allais pas essayer de le secouer. Au contraire, même. C'était tout ce que je savais faire, secouer les autres. Pas toujours au bon moment, je l'avoue. J'eus un soupir. Oui, je lui donnais des conseils... Et des bons, ou du moins j'essayais. Mais bon sang, qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Je n'étais pas franchement le genre petit chien, je n'avais pas envie de le suivre sans rien dire en attendant qu'on tombe sur quelqu'un à descendre. Je n'étais pas vraiment venu pour ça.

Je levais les yeux au ciel et les refermai rapidement – maudite pluie ! Oui j'étais gonflé, je l'avais déjà bien compris ! Je commençais sérieusement à me demander si je n'allais pas me prendre son poing dans la figure. En règle générale Alexander n'était pas du genre à s'énerver, même après moi, mais en ce moment ses relations avec le reste de la communauté avaient l'air assez tendues. Et puis j'étais un assez bon bouc émissaire, alors il pouvait tout aussi bien décider qu'un petit coup de plus ne me ferait pas de mal. Instinctivement je me suis raidi. Je ne savais pas vraiment si je pouvais anticiper son coup ou non. Les coups d'Ethan étaient imprévisibles. Pour m'en être pris une plusieurs fois, je dois avouer que je ne les avais pas vus venir... Mais Alexander ne semblait pas d'humeur à m'en coller une. Je me détendis quand il se remit en marche, avant secouer la tête et de le suivre. J'étais trempé jusqu'aux os, j'avais l'impression d'être tombé dans un lac. J'étais dégoulinant de flotte, ce qui commençait passablement à m'énerver. Au moins j'aurais pris ma douche... Super, non ? Je remontai mon sac sur mon épaule en accélérant le rythme pour ne pas perdre Alexander. Je manquai de joindre mes mains et de remercier Dieu quand il admit enfin que j'avais raison, que nous avions besoin de vivres pour les autres. Pas trop tôt ! J'allais lui proposer d'aller au Sud de Manhattan quand il posa LA question que me laissa sur le cul, pardon pour l'expression.

Comment allait Katarina ? Je l'ai dévisagé et pendant une seconde je me suis demandé si je n'avais pas oublié que quelqu'un d'autre nous accompagnait. Non, il n'y avait que moi... C'était à moi qu'il posait la question. On se serait presque crus dans une fiction. C'était à moi, Riley, le type qu'Ethan avait voulu tuer pendant presque deux ans, qu'il posait la question. Certes, mes relations s'étaient nettement améliorées avec Ethan depuis que je l'avais aidé à sauver et à soigner Katarina après l'effondrement de la galerie, mais je n'étais pas devenu son meilleur ami pour autant. Encore que cela faisait un moment que nous ne nous étions pas balancés des saloperies. Surtout depuis qu'il l'avait retrouvée et ramenée. Je ne l'avais pas vue, mais...

« Non, pas vraiment... Enfin... J'ai simplement été frapper à leur porte, pour prendre de ses nouvelles, il y a quelques jours. Je sais juste qu'elle va assez mal, même si elle est vivante. Je n'ai pas demandé à la voir, tu sais qu'Ethan ne laisse entrer personne. »

Personne... Visiblement même pas Alexander. Apparemment, leurs relations s'étaient plus dégradées que ce que j'avais pensé jusque là. Si même Alexander ne pouvait pas voir Katarina alors que j'avais le droit de prendre de ses nouvelles... J'ignorais si Alexander avait su ce qu'Ethan avait balancé à Gabrielle quand il avait cru Katarina morte. J'ignorais également s'il savait que j'avais demandé à sa femme de la fermer tant j'étais en colère ce jour là. S'il l'avait su il ne disait rien. Et puis à mon avis il avait préféré casser la gueule à Aristide. Quand je pense que j'avais tenté de le sauver... Je secouai la tête, avant de hausser les épaules.

« Peut-être que je vais, encore, faire preuve d'une curiosité déplacée, mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé entre vous ? Je veux dire... Même moi je peux approcher Ethan, alors que toi... »

Pas la peine de lui faire un dessin, il avait compris où je voulais en venir. Lui et Ethan ne se parlaient plus, ne se croisaient même pas... Et je ne savais absolument pas pourquoi. Cela m'intriguait, je dois l'avouer. Non pas que je puisse faire quoi que ce soit pour les réconcilier, je n'étais pas magicien. J'eus un petit rire nerveux.

« Il manquerait plus qu'Aaron et toi vous disputiez pour qu'on soit vraiment dans la merde... »
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeVen 17 Sep - 11:14

Tombe la pluie.

S'envolent les rêves.

l'eau fine qui le trempait plus surement qu'une immersion brutale dans l'eau ne l'indisposait pas, il était habitué à faire peu de cas de son propre confort. Encore davantage maintenant, alors que son corps était une coquille vide que plus rien n'atteignait, ni les éléments, ni les regards des autres... Il était comme mort de l'intérieur, il aurait aimé ne plus rien ressentir du tout, malheureusement, la rage et le chagrin s'entremêlaient subtilement le rendant instable, voire dangereux... Pour lui-même autant que pour les autres. il suffisait d'une étincelle pour mettre le feu aux poudres et qu'il déchaine sa violence sur un membre innocent de la communauté. Il n'était que rage. C'était aussi pour cela qu'il s'enfuyait toute la journée, pour trouver solitude. Pour ne pas être tenté d'agresser la moindre personne qui le contrarierait. La Communauté se portait aussi bien sans lui, il était bon à rien dans cet état là, juste bon à descendre ou se faire descendre, en cherchant désespérément celle qui lui manquait tant.

Où était-elle? Que faisait-elle? Allait-elle bien? Elle avait juré de revenir quand elle se serait retrouvée mais... Mais Aristide avait été viré de la Communauté par Alexander après lui avoir administré une correction. Il n'était pas bagarreur pourtant, oh non, mais là, il s'était déchainé, laissant son honneur de mâle bafoué prendre le pas sur son raisonnement. Aristide était parti, Gabrielle était partie... Si cela n'était que mensonges pour qu'ils puissent se retrouver, s'aimer, loin de l'homme qui les empêchaient de vivre leur passion? Cette pensée était insupportable... Qu'elle puisse lui mentir, le laisser espérer et aller dans les bras d'un autre lui donnait des envies de meurtre. Si cela arrivait, nul doute qu'il tuerait Aristide. Sans regrets, sans remords, sans pitié.

Riley posait les questions qui fâchent et se faisait la voix de sa conscience, comme un petit Jiminy Cricket pour Pinocchio. Il le rappelait à l'ordre, au risque de se prendre un pain dans la tronche. Mais Alexander devait reconnaître la justesse de ses paroles. il était en colère, mais il n'était pas injuste, pas encore, il n'avait pas franchi la mince limite...

Et puis, comme si cela avait permis une conversation, il s'enquit de l'état de santé auprès de Riley. Quelle ironie! Il y a un an, Alex était le meilleur ami du couple, il pouvait aller et venir à sa guise et Riley était haï. La tendance s'était inversée et c'était un coup de poignard de plus pour le leader qui se sentait plus seul que jamais. Il ne pouvait pas même compter sur ses amis. Il ne pouvait demander du réconfort à Katarina qui avait ses plaies et démons à soigner et Ethan était trop centré sur sa douleur pour comprendre celle d'Alex. Riley était plus objectif... Et sidéré de la demande d'Alex.

- "Ethan est un paranoïaque et un passionné, trop entier et excessif."

C'était le moins qu'on pouvait dire, il interdisait quiconque d'approcher, sauf Mathilda et Lilly. Autrefois, Gabrielle aurait eu ce privilège. A une autre époque. Mais Ethan et Alex ne s'adressaient plus la parole. Une ombre de regret passa dans le regard dur de l'ancien marine à la question de Riley.

- "C'est compliqué. Ethan m'a reproché de trop l'accabler de tâches et de ne pas le laisser se prélasser 24h/24 auprès de Katarina et Lena. Ensuite, Kat a été enlevée et je l'ai empêché de voler à son secours et de se faire tuer. Et la disparition de Gabrielle m'a empêché à mon tour de l'aider. Je ne l'ai pas épaulé dans cette épreuve et il m'en veut, d'autant plus que je lui ai mis des bâtons dans les roues et qu'il pense que c'est ma faute si elle a été enlevée, ma faute parce que je ne l'ai pas laissé veillé sur elle suffisamment, parce que le système de garde n'était pas assez fort. J'ai abandonné Katarina pour m'occuper de mon propre cas. Pour une fois dans ma vie, j'ai fais passer ma vie privée avant mon devoir... et on voit le résultat."

Amer constat qui amena un sourire lugubre sur les lèvres d'Alexander. En quelques phrases il avait fait le résumé des évènements qui avaient amené inexorablement cette scission entre les deux hommes. Dans son discours pointait le remord de ne pas avoir assuré, mais aussi sa colère devant la réaction trop violente et disproportionnée d'Ethan. Alex était fautif, certes, mais pas à ce point. A moins qu'il essaie de s'en convaincre... Riley tenta une pointe d'humour qui fit un bide monumental auprès du marine torturé.

- "Cela risque d'être difficile, nous nous parlons à peine. A vrai dire, je ne reviens à la Communauté que pour dormir."

Et il n'entretenait plus aucune relation avec personne...
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeJeu 23 Sep - 15:09

C'était drôle, comme les choses pouvaient changer aussi radicalement et aussi vite... Tout arrivait trop vite, tout était imprévisible. Et le moins que l'on puisse dire, c'était que personne n'avait rien vu venir. De plus, étant donné que je faisais partie de ceux qui n'avaient été que « spectateurs », j'avais été encore plus choqué par ces mêmes évènements, pour ne pas dire que j'étais resté sur le cul. Et j'avais beau me dire que cela ne me concernait pas, je payais indirectement le prix de ces évènements là, tout comme les autres membres de la communauté. Plus personne ne faisait attention à rien, et l'anarchie commençait à pointer doucement le bout de son nez, ce qui n'était bon pour personne. Mais comment en parler à Alex ? Il ne voyait rien d'autre que le départ de sa femme, il ne faisait que la chercher. Non pas que je puisse l'en blâmer. Mais il n'avait laissé aucune instruction à Aaron, qui ne savait décidément pas quoi faire. Il faisait comme il pouvait, mais lui même avait dû se rendre à l'évidence. Il n'était pas Alexander, il ne savait pas gérer les gens comme ce dernier savait le faire. Je crois qu'il n'osait même pas lui demander un conseil. Plus personne n'osait rien demander à ce dernier, certainement de peur de se faire jeter. Ce que je n'avais pas trop de mal à comprendre non plus. Heureusement pour moi ( et malheureusement pour lui ) j'étais coriace et je m'étais décidé à lui taper sur le système. Pour son bien. Je ne prétendais pas être un héros non plus, attention. Mais si je pouvais simplement « garder un œil sur lui » pour l'empêcher de se faire tuer trop rapidement, c'était bien aussi. Parce que quoi que je puisse en dire, je tenais à lui et je lui étais reconnaissant de m'avoir sauvé, même si je ne le montrais absolument pas. Mais s'il n'était pas trop aveugle, il comprendrait bien vite que je n'avais aucun intérêt à l'aider. Absolument aucun. Et pourtant j'étais là avec lui, à... hem, discuter de choses et d'autres...

Je dus vraiment faire une drôle de tête quand il qualifia Ethan de paranoïaque, passionné, trop entier et excessif. Nom de dieu, pourquoi tant de qualificatifs péjoratifs sur la tête d'une seule personne ? Je suis resté bouche béé une petite. C'était typiquement le genre de réflexion que j'aurais pu faire avant. Entendre cela directement de la bouche d'Alex me sciait complètement. Je dus cligner des yeux plusieurs fois pour me remettre les idées en place. Je levai les yeux au ciel une seconde.

« Ethan est peut-être paranoïaque, mais il a failli perdre sa femme trois fois en un mois. Je pense que n'importe qui deviendrait nerveux à sa place. »

Non, non, il ne rêvait pas, je venais bel et bien de défendre Ethan. À moi aussi cela me fit un drôle d'effet d'ailleurs. Mais je comprenais Ethan, visiblement plus que lui. Oui certes, Ethan était carrément excessif et parfois insupportable, mais en cet instant Alexander ne l'était pas moins. Je me retins tout de juste de lui dire que c'était ces mêmes défauts qui lui avaient permis de la récupérer. Alexander l'aurait pris pour lui et je m'en serais pris une belle. Je soupirai.

« Lequel de vous deux est le plus excessif, Alex ? Sincèrement. Celui qui protège sa femme de tout et n'importe quoi 24 heures sur 24 depuis qu'elle a été enlevée, ou celui qui descend n'importe qui pour défouler parce qu'il sait qu'elle est partie de son propre chef ? »

D'accord, j'aurais peut-être dû me la fermer, mais c'était vraiment sorti tout seul cette fois ci. Mais à mon sens il était bien de lui faire remarquer cette très nette différence : Katarina n'avait pas choisi de partir. Gabrielle, si, et à cause d'un autre homme, qu'Alexander avait d'ailleurs mis dehors avec pertes et fracas. Tuer tous les Hors La Loi ne l'aiderait certainement pas à la retrouver. Au mieux, cela nous débarrasserait nous de quelques gêneurs, mais cela n'irait pas plus loin pour le moment. Alexander n'avait pas le pouvoir de ramener sa femme si cette dernière n'avait pas envie de le revoir. J'imagine que c'était cela, qu'il avait du mal à encaisser et à accepter. Je restai silencieux tandis qu'il m'expliquait le pourquoi du comment de la dégradation de ses relations avec Ethan. Ainsi il n'avait pas aidé Ethan à retrouver Katarina et il ne l'avait pas laisser passer tout son temps avec elle et leur fille. Décidément... Je ne fis aucun commentaire là dessus. C'était leurs histoires, pas les miennes. Je comprenais aussi bien Alex et Ethan, je ne pouvais pas prendre parti.

« Tu devrais essayer de parler avec Aaron. Il est perdu, il ne sait pas quoi faire avec la Communauté. Ethan reste avec Katarina, Liam est aussi perdu que lui et les autres... Les autres font ce qu'ils peuvent pour faire comme si tout allait bien. C'est malheureux à dire et à avouer, mais on a besoin de toi pour savoir quoi faire. »

J'eus un sourire triste, avant de m'enfoncer dans ce qu'il restait d'une grande boutique, Alexander sur mes talons. Je secouai la tête pour en chasser l'eau, avant de passer une main dans mes cheveux en soupirant. Il ne restait pas grand chose, nous allions devoir fouiller. Mais avec de la patience on finissait toujours par trouver quelque chose que les précédant visiteurs n'avaient pas vu. J'entendis quelque chose craquer son mon pied et je baissai les yeux. Je grimaçai en voyant ce qu'il restait d'un être humain. Un tas d'os brisés. Je frissonnais avant de m'engager dans une allée, toujours suivi de près par Alexander. Silencieusement, j'ai compris que j'allais fouiller pendant qu'il montait la garde, il était doué pour ça. Et puis il avait l'habitude... Je me suis agenouillé pour voir s'il restait quelque chose dans les étagères les plus basses... Non... Je me suis carrément accroupi pour regarder dessous. Non plus... J'ai soupiré et j'ai continué mon exploration des rayons. Si je n'avais pas été aussi occupé, je me serai rendu compte que nous n'étions plus seuls dans le magasin.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeJeu 23 Sep - 15:45

Alex fusilla Riley du regard alors que celui-ci, contre toute attente, prenait la défense d'Ethan. Lui qui pensait que ces deux là ne pouvaient pas se voir, les choses avaient bien changé. Le regard qu'il décocha au jeune homme fut assassin, simplement parce qu'il le contredisait et parce qu'il avait tort, d'une certaine manière. Durement, le leader répliqua :

- "Ah oui... C'est vrai que de couver Katarina comme il l'a fait l'a empêchée de se faire enlever."

C'était dur, injuste et pourtant... Pourtant, terriblement vrai. Alors que Katarina avait failli y rester après l'écroulement de la galerie, Alex avait fini par baisser les bras et laisser Ethan la couver et l'étouffer de ses attentions, n'exigeant plus de lui qu'il fasse sa part de boulot. Résultats des courses, on s'était introduit dans la Communauté pour enlever la jeune femme, malgré la garde constante d'Ethan, alors tout ceci n'était-il pas ridicule?

- "Personne ne pouvait prévoir cela, personne ne pouvait deviner qu'elle était une proie pour Venezzio, ni Ethan, ni les gardes, ni moi. Ces pauvres gars se sont fait tuer pour avoir fait leur devoir et Ethan ne l'a pas vu, il n'a vu que leur échec... C'est cela que je ne digère pas."

C'était tellement facile de s'en prendre aux autres! Ces mecs avaient fait leur boulot, ils étaient mort pour cela et ils n'obtenaient aucune reconnaissance! Pour Alex et son passé de militaire, cela sonnait e façon douloureusement familière malheureusement. De même que la façon dont Ethan s'était détourné de lui lui avait fait l'effet d'un coup de poignard en plein cœur.

Soudain, les poings d'Alex se crispèrent tandis que Riley lui faisait la morale. Il fondit sur lui à la vitesse de l'éclair et l'empoigna par le col, d'une main ferme, tout en le regardant droit dans les yeux.

- "La ferme Riley. Tu dépasses les bornes cette fois! Que peux-tu bien savoir de ma propre douleur, des mes propres combats? Toute ma vie, j'ai sacrifié ma famille au nom du devoir et j'ai perdu la seule personne que j'aimais pour cela et maintenant, on ose me le reprocher? Oui, Gabrielle s'est barrée après m'avoir trompé avec un autre, oui, cela me fait mal, terriblement mal... La trahison est un poison et j'ai l'impression de devenir fou. Je ne suis qu'un homme, j'ai mon orgueil, se faire lâcher ainsi, ça fait mal, mais le pire, c'est que je n'arrive même pas à lui en vouloir. Elle a été violée Riley. Violée et battue. Katarina a été enlevée, torturée, violentée. Par qui? Les Hors la loi. Ils pensent pouvoir agir impunément? Ils pensent que nous ne sommes que des agneaux aux prises avec des loups? Et bien ils ont tort et je vais leur prouver. Ils en ont après nous Riley, mais je veux qu'ils comprennent que pour chaque communautaire maltraité, un Hors la loi le paiera de sa vie. Ils ont fait trop de mal. Tu crois que je ne fais cela que par vendetta? pour me défouler? Tu as tort, c'est plus complexe que cela."

Alex venait de parler davantage en 5 minutes qu'en une semaine complète. Dans son regard farouche, luisait la détermination, mais aussi une douleur vive qui ne s'apaiserait pas sans le retour de l'être aimé. Il relâcha sa poigne quand Riley parla d'Aaron, du fait qu'il était perdu. Le militaire soupira, se passant une main sur le visage.

- "Voilà, on me reproche à moi de faire ce qu'Ethan fait depuis des semaines... Je suis fatigué Riley, fatigué de batailler, de me dévouer aux autres, sans aucun réconfort en contrepartie. Est-ce si difficile de comprendre que je trouvais la force de diriger dans les bras de ma femme? Sans elle, j'avance à l'aveuglette et je m'épuise. Plus rien ne semble avoir d'importance."

Il était surpris de livrer ainsi ce qu'il avait sur le coeur à ce gamin qu'il connaissait à peine mais qui le poussait à bout. Il n'attendait pourtant nulle compassion, nulle compréhension de la part du jeune homme, aucun soutien. Nouveau soupir.

- "Peu importe, laisse tomber."

Surtout pas de pitié, il ne le supporterait pas.

- "Je parlerai à Aaron et à Liam. Quant à Ethan... On verra. On a du boulot."

Il emboita le pas à Riley qui entrait dans une boutique et scruta l'intérieur, tendant l'oreille pour repérer d'éventuels intrus. Il laissait à Riley le soin de chercher, lui, il assurait ses arrières. Pourtant, il semblerait que les paroles du jeune homme l'ai secoué davantage qu'il ne le pensait, le déconcentrant régulièrement alors qu'il remâchait ses paroles.

[Je te laisse introduire l'action, je te sens bien partie xD]
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeDim 26 Sep - 9:51

C'était toujours la même réponse. À chaque fois que je tentai un brin de communication, je récoltai seulement un « tu la fermes Riley ». Je me suis retenu de lui lancer mon poing dans la figure quand il m'a dit que je ne savais rien de sa douleur. Justement, si ! Je le comprenais, certainement mieux que quiconque dans cette communauté, parce que je m'étais déjà retrouvé à sa place. J'avais aimé, comme un fou, la même femme pendant des années, et du jour au lendemain mon univers s'était écroulé, quand j'avais surpris la femme que j'étais en train de me tromper avec mon propre père. Alors oui, je savais ce qu'était la trahison et je savais à quel point cela faisait mal. C'était en partie pour cela que j'avais traitée Gabrielle de garce dans la galerie, quand elle pleurait sur le corps d'Aristide, ce salopard, alors qu'Alexander aurait pu débarquer à n'importe quel moment, et que Mathilda était trop occupée avec eux pour soigner Katarina, que nous avions dû soigner comme nous pouvions Ethan et moi. Je n'oublierais certainement jamais les cris de cette dernière, ni ceux d'Ethan quand nous l'avions crue morte. Moi, j'aurais laissé Aristide crever. Peut-être était-il mort, d'ailleurs, maintenant qu'Alexander l'avait jeté dehors, après lui avoir mis la raclée qu'il méritait. Et s'il ne l'était pas, peut-être que cela ne tarderait pas, avec un peu de chance. Oui, j'étais cruel. Mais il ne méritait pas moins à mes yeux. Il ne trouvait certainement pas plus de grâce dans ceux d'Alex.

Je restai néanmoins sur le cul – pardon pour l'expression – quand il m'avoua que Gabrielle avait été violée. Je blêmis et restai là à le regarder la bouche grande ouverte. S'il y avait bien une chose à laquelle je ne m'étais pas attendue, c'était celle là. J'eus à peine le temps de me dire qu'Aristide n'était qu'un salaud qui avait profité de la faiblesse d'une femme qu'il enchaina, parlant de Katarina et de son enlèvement et du fait que les Hors la Loi se permettaient trop de choses avec nous. néanmoins j'avais un peu de mal à être d'accord avec lui. Pour moi, c'était une vendetta. Il ne prenait même pas le temps de poser des questions. Et puis pour le moment, il n'avait, à ma connaissance, que tué des hommes. Il y avait certainement des femmes dans leur camp, et des gens qui s'étaient retrouvés là sans vraiment avoir le choix. Que faisait-il de ses personnes ? Tout ce que je voyais moi, c'était qu'il vidait son chargeur sur tous les types louches qu'il voyait. Enfin, après tout je n'étais pas dans sa tête et peut-être avait-il une super technique pour deviner qui était chez l'ennemi et qui ne l'était pas. Bien que pour moi cela ressemble plus à « toi tu vis, toi tu meurs, toi tu vis ». Je grimaçai. Il me fit de la peine en avouant qu'il avait besoin de sa femme pour avancer. Il semblait capable de la pardonner, alors qu'il semblait en vouloir à la terre entière. Sincèrement, je l'admirais. Je n'aurais jamais été capable de pardonner Meredith. Même si elle était revenue vers moi.

J'étais en train de ressasser tout ça, à moitié par terre dans ce magasin, à fouiller partout pour trouver n'importe quoi d'utile ou de mangeable. Nous avions encore pas mal de provisions, mais il ne fallait pas laisser les stocks se réduire. Après avoir fait le premier rayon, j'avais déniché quelques boites de conserves encore bonnes. Je me suis relevé et j'ai changé de rayon, Alexander sur mes talons, toujours aussi silencieux. J'avais à peine commencé à fouiller le second rayon quand j'ai entendu des pas. Je me suis relevé brusquement. Il me fallu moins d'une seconde pour comprendre qu'Alexander et moi étions dans la merde. Je ne sais pas comment ils s'y étaient pris, mais quatre hommes nous encerclaient, leurs armes braquées sur nous. Évidemment, Alexander les menaçait en retour, mais je n'ai pas vraiment osé sortir mon arme. Ce geste pouvait être très mal interprété et je n'avais pas vraiment envie de me prendre une balle entre les deux yeux. J'étais tendu, tous les muscles de mon corps s'étaient raidis. J'ai échangé un regard avec Alexander, ne sachant clairement pas quoi faire. Mon expérience dans ce domaine était... comment dire... limitée ? Je fis une drôle de tête quand un des type désigna le sac que j'avais rempli. Il se foutait de moi, non ?

« Envoie le sac, gamin. »

Gamin ? Il se foutait de ma gueule ou quoi ? Je n'avais tout de même pas une gueule de lycéen, merde ! Je serrai les dents et pris une profonde inspiration. Pour répondre la plus grosse connerie de toute ma vie. Qui se résumait parfaitement en un mot.

« Non. »

Le type, à l'allure crasseuse, haussa les épaules.

« Tant pis pour toi. »

Pardon ? Avant que je n'ai eu le temps de faire le moindre mouvement, il avait tiré. Dieu merci, il visait comme un pied, et la balle alla se perdre dans un mur. Ce petit interlude où il jura me laissa le temps de lâcher le sac pour sortir mon arme. J'entendis des coups de feu derrière moi, et je n'eus pas de mal à comprendre que c'était Alexander qui se chargeait de se débarrasser de ses deux adversaires. Sans vraiment réfléchir, je tirai dans le tas et touchai celui qui m'avais menacé – visiblement je visais mieux que lui. Cependant il eut le temps de riposter avant de s'écrouler en gémissant. La balle siffla en passant près de ma tête. Mais quel tireur de merde ! Je fis l'erreur de me retourner pour voir où en était Alexander. Visiblement il s'en sortait très bien, mieux que moi, puisque le second type qui le menaçait s'effondrait à ses pieds, la cervelle explosée. Quand je me retournai une seconde plus tard, j'eus la surprise de voir que ce n'était pas moi qui était menacé, mais Alexander. Je ne sais pas ce qui me fis réagir entre la panique, le courage et la connerie. Quand il tira, sans réfléchir je me jetai devant Alexander, qui était toujours de dos. Je crois qu'il y a eu une minute durant laquelle personne ne réagit.

Alexander ne réagit pas, se demandant certainement pourquoi il était vivant après un coup tiré.
Le type ne réagit pas, surpris de constater que je m'étais précipité pour protéger mon... ami ?

Quant à moi il me fallu cette minute pour réaliser que je venais de me prendre une balle. En plein dans l'épaule. Une douleur fulgurante me traversa soudainement, si vive et efficace que j'en perdis l'équilibre. Je fis un pas en arrière, chancelant, tandis qu'Alexander se retournait enfin. Je clignai plusieurs fois des yeux, comme dans un ralenti, avant de lâcher mon arme et de m'écrouler d'un coup. Je heurtai durement le sol, tandis que l'impact se répercutait dans tout mon corps et que je voyais lentement, mais surement, mon tee shirt prendre la couleur du sang qui s'écoulait.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeDim 26 Sep - 19:51

Toute cette confession à Riley avait fortement ébranlé l'ancien marine, peu habitué à se livrer ainsi, surtout à un petit con arrogant, de l'avis général. Sauf que ce petit connard prétentieux avait du culot et visait juste, un peu trop même. Il jouait aussi avec sa vie, accessoirement. Il aurait suffi d'une parole malheureuse pour qu'Alex le descende, il en aurait été bien capable vu son état de nerfs. Mais plutôt que de lui éclater le face d'un bon coup de poing, il avait préféré en rire, puis s'énerver, avant de se confier et de redevenir monolithique. Ils avaient une mission à accomplir : ramener des vivres, des denrées, à la Communauté. Il devait se concentrer sur cet objectif et cet objectif seulement, cesser de revoir le visage en pleurs de Gabrielle lui avouant sa faute, son air proscrit alors qu'il l'ignorait, ou du moins, faisait semblant, car jamais il n'avait pu la sortir de sa tête.

Non, il devait chasser ces démons et se concentrer sur le présent.

Il surveillait les arrières de Riley alors que celui-ci cherchait dans les placards, dans les racoins. Malgré son œil aiguisé et sa concentration, il ne se rendit compte que trop tard qu'ils n'étaient pas seuls. En une fraction de secondes, il analysa la situation, le nombre d'ennemis, les chances de s'en sortir. Les muscles soudain tendus, il ne prononça pourtant pas un mot alors qu'il mettait un des types en joue. Mais ils étaient 4 et aussi bon soit-il, il ne pouvait pas tous les abattre avant qu'un de leur coup de feu ne parte. Il lança un long regard à Riley qui commit l'erreur de résister à leurs exhortations.

Ce fut le signal. Avec un calme glaçant et une précision redoutable, le premier homme s'effondra, d'une balle dans la tête, tandis que le second, tirait, mais ratait sa cible, s'écroulant aussi à son tour, du rang ruisselant d'un trou sur son front. Méthodique, froid, efficace... Deux hommes étaient à terre, les deux adversaires d'Alex. Ces abrutis osaient mettre en joug des hommes alors qu'ils ne savaient pas se servir d'une arme!

Un autre coup de feu retentit et le temps sembla se figer. Riley avait tiré sur son premier agresseur et... le second n'avait pas visé le jeune homme mais celui qui avait abattu deux de ses copains en un clignement d'œil. Alex se retourna, juste pour voir Riley qui s'effondrait, l'autre homme qui levait son arme vers lui. Mais il fut plus rapide et l'abattit à son tour, lui faisant sauter la cervelle. Carton plein pour l'ancien sniper, mais ils étaient prêt, les rater aurait été l'équivalent de rater un éléphant dans un couloir.

- "Riley."

Il se précipita vers le jeune homme et s'accroupit, prenant son pouls d'un geste expert. Il avisa le sang au niveau de l'épaule. Blessure apparemment sans gravité, s'il ne se vidait pas de son sang.

- "Riley, espèce d'idiot..."

Ce n'était pas un reproche, pas vraiment. Il était touché par le geste du jeune homme, de cette façon de se prendre une balle à sa place. C'était un ton bourru, mais affectueux.

- "Il va falloir que je t'entraine un peu mieux mon gars."

Il sourit, considérant Riley comme un compagnon d'arme, alors que son regard brun se réchauffait... pour devenir glacial quand il entendit un gémissement de la part du premier tireur que Riley avait simplement blessé. Son visage se ferma et il se releva, visant l'homme de son arme.

- "Mes amitiés à Venezzio."

Nouvelle détonation et le type mourut. Alex en profita pour récupérer les armes des cadavres, avant de revenir vers le jeune homme.

- "Allez Riley, c'est pas le moment de se pâmer."

Il déchira le T-shirt du jeune homme pour admirer les dégâts, avant de faire une boule avec un bout de tissu et d'appuyer fortement sur la plaie pour faire une compression. Il déchira de nouveau la chemise, essayant tant bien que mal de bander cette épaule, le plus fortement possible.

- "J'espère que tu ne tenais pas à ce T-shirt."

Il prit le bras valide du jeune homme et le passa autour de son cou, l'aidant à se relever.

- "Voilà, tu es un homme maintenant, félicitations."

Il avait adopté un ton léger, mais il fallait faire vite et recoudre cette plaie... après avoir extrait la balle.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeLun 27 Sep - 14:16

J'étais doublement choqué. Premièrement, je venais – encore – de sauver la vie d'Alexander. J'aurais très bien pu penser que c'était son problème s'il se faisait tirer dessus, mais non. J'avais eu un éclair de lucidité où la vérité s'était imposée à moi : il ne devait pas mourir, trop de gens tenaient à lui, il était trop important. Alors que moi je ne valais rien, je ne manquerais à personne si je venais à disparaître malencontreusement. Alors bêtement, j'avais décidé qu'il valait mieux que je prenne cette balle à sa place, quitte à ce que ce soit la dernière décision que je prendrais de toute ma vie. Alors je l'avais fait et... Deuxièmement, je venais de me prendre une balle, une putain de balle ! Elle s'était logée dans mon épaule mais n'était pas ressortie. Et première constatation... Cela faisait atrocement mal. J'avais l'impression de n'avoir jamais eu aussi mal de toute ma vie, et pourtant je n'étais pas vraiment douillet. Mais là, la douleur me coupait tous mes moyens, j'étais par terre, les yeux écarquillés, incapable de faire le moindre geste, de dire le moindre mot, simplement à voir mon tee shirt changer de couleur lentement. Des étoiles dansaient devant mes yeux, ce qui n'était certainement pas très bon signe. Je clignai des yeux plusieurs fois pour les chasser, et fus surpris de voir apparaître le visage d'Alexander devant eux. Je ne pus pas m'empêcher d'avoir un rire nerveux quand il me traita d'idiot. Oh ça oui, je n'étais qu'un idiot... Mais un idiot qui venait de lui sauver la vie, alors j'étais un idiot courageux. Ou vraiment très idiot, effectivement... De toute façon, ce qui était fait était fait, je n'allais pas lui tirer dessus pour faire un partout. Mais oui, je voulais bien un petit peu plus d'entrainement... Cela m'éviterait de finir par terre comme un con, troué de partout. Mon but suprême n'était pas de me transformer en véritable gruyère.

Je le vis se relever, alors qu'un des types précédemment blessé par mes soins s'apprêtait à l'abattre. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'il se retrouva avec une balle entre les deux yeux. Je ne savais pas trop si je devais être choqué ou admiratif. En moins de deux minutes, Alexander avait descendu quatre hommes. Quatre. Nom de dieu, il n'avait pas été sniper dans l'armée pour rien... Il ramassa en vitesse les armes de ces hommes ( on n'a jamais assez d'armes ! ) avant de revenir vers moi, toujours tremblant et allongé par terre. La douleur était diffuse, à tel point que j'avais l'impression que mon corps tout entier était douloureux quand seule mon épaule était seule concernée. Ce qui m'effrayais, c'était de voir à quelle vitesse mon tee-shirt se teintait en rouge. De mon point de vue c'était effrayant. De celui d'Alexander... Visiblement non, puisqu'il se permit de faire de l'humour en s'agenouillant à côté de moi, avant de déchirer mon tee-shirt, ce qui m'arracha une grimace douloureuse. Je ne pus pas m'empêcher de pousser un cri de douleur quand il forma une boule avec le tissu pour appuyer fortement sur mon épaule. Je pris une profonde inspiration, et j'expirais rapidement, plusieurs fois de suite. Il déchira de nouveau mon tee-shirt, avant de faire un bandage aussi serré que possible. J'eus un rire moqueur, surtout envers moi-même.

« Fallait poser la question avant de le réduire en charpies... »

Evidemment, entre ce bout de tissu et mon épaule, le choix était relativement facile. Et puis voyons le côté positif de la chose : maintenant que j'étais à moitié nu, avec cette foutue pluie, je n'aurais pas à aller prendre de douche ce soir. Hum... Alexander attrapa mon bras valide pour m'aider à me relever, gardant mon bras autour de son cou tandis qu'il me soutenait. J'avais la tête qui tournait de m'être relevé si rapidement. Mon bras gauche pendant mollement le long de mon corps, dégoulinant de sang, et je n'osais pas le toucher. Néanmoins j'eus un éclair de lucidité ( de stupidité diraient certains ) et je désignai le sac rempli qui avait failli me couter la vie.

« Prends le. On en a besoin et j'ai pas envie de m'être pris une balle pour rien ! »

D'accord. Je voulais ramener ce sac en partie pour les enfants. Je soupirai. J'étais un homme ? Super. J'étais tout naturellement ravi de faire partie des blessés de guerre. Pff. Tu parles...

« J'aimais autant quand j'étais un gamin, c'était moins douloureux... »

Je serrai les dents tandis que nous sortions de la boutique. Inutile de dire que j'étais un peu sonné et que je ne marchais pas très droit. Alexander me soutenait, pour éviter que je ne m'étale lamentablement par terre. Encore que je n'étais pas vraiment à ça près. Je soupirai.

« Je dois passer pour une petite nature... T'en as certainement vu d'autres... »

Effectivement, à côté de ce qu'il avait dû voir en Irak, cela devait passer pour une broutille. Et c'était certainement pour cela qu'il réagissait avec un calme certain, ce qui m'arrangeait bien au fond. Mais il fallait dire que se prendre une balle, cela faisait toujours un drôle d'effet la première fois. Les autres aussi j'imagine. Je jurai quand de nouveau je sentis la pluie dégouliner sur mon visage.

« Je suis sûr et certain que Mathilda va me passer un savon pour ça... Quel con, mais quel con... »

Heureusement, cela en valait la peine.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeLun 27 Sep - 19:52

Dans ce genre de situation, paniquer ne servait en effet à rien, sinon à perdre du temps et dépenser de l'énergie inutilement. Riley était blessé, mais pas mortellement, il était jeune et en bonne santé, il avait de fortes chances de s'en sortir. Il fallait agir par priorités et avec méthode. D'abord, éliminer toute menace... Soit, tuer tous ceux qui s'étaient opposés à eux. Alex avait abattu ses deux adversaires, Riley en avait blessé un et Alex avait abattu le quatrième, avant d'achever le blessé. Aucune pitié dans son regard, aucune hésitation, aucun regret. Rien, vidé de tout sentiment, de toute émotion, il les abattit tous froidement. En légitime défense. Mais cela n'aurait-il pas été la même chose si ils n'avaient pas tiré sur eux? Si bien sûr que si. Combien d'hommes avait-il abattu sur ordre de ses supérieurs? Pour la sauvegarde de son pays? Alex était un tireur d'élite et l'un des meilleurs, abattre ces petites frappes dans un endroit aussi exigu avait été un jeu d'enfants.

Une fois qu'il s'était assuré que Riley était toujours conscient et qu'ils étaient en sécurité, il récupéra les armes, qui n'étaient jamais un luxe, avant de porter les premiers secours au jeune homme. Ses gestes étaient efficaces et précis. Il était d'un calme sidérant, mais ce n'était pas comme si cela était inédit pour lui. Il avait eu à faire à bien plus éprouvant, à soigner des camarades sous le feu nourri des ennemis. Combien en avait-il vu mourir ainsi? Mais Riley n'allait pas mourir. Alex ne le permettrait pas.

- "Navré, je pensais que ta vie était plus importante qu'un T-shirt, tu m'en veux?"

Il adressa un sourire au jeune homme. Étrangement, cette décharge d'adrénaline avait eu un effet bénéfique sur l'ancien marine. Sa rage, sa tristesse s'étaient momentanément tues et il était entièrement concentré sur le sauvetage de Riley. Il lui offrait le visage qu'il avait toujours eu avec les autres, jusqu'à la trahison de Gabrielle.

Il aida le jeune homme à se relever, le soutenant du mieux qu'il pouvait. Riley n'était pas bien épais, il était musclé certes, mais finement, alors qu'Alex était tout en puissance. Il fallait faire vite, la perte de sang risquait de le foutre en hypothermie et au vu du temps qu'il faisait, cela n'allait pas l'aider. Riley eu quand même la présence d'esprit de lui faire ramasser le sac par la faute duquel tout était arrivé.

- "Tu me prends pour une mule? Faut déjà que je te porte."

Cela dit, il s'exécuta, récupérant le sac et calant correctement le bras de Riley autour de ses épaules.

- 'Tu n'as pas pris une balle pour rien..."

Il lui avait sauvé la vie après tout. Ce n'était pas rien. Alexander se mit à rire à la répartie de Riley concernant le fait d'être un homme.

- "Je te l'accorde."

Nouveau petit rire sous la pluie battante alors que Riley se plaignait de passer pour une chiffe molle.

- "Je ne te juge pas Riley, chacun sa réaction face à la douleur. Je trouve que tu encaisses bien... Tu chiales pas, tu gémis pas, non franchement, c'est pas mal. Et franchement, quand je me prend une balle, je ne fais pas le malin, que ce soit la première ou la troisième, ça ne change pas grand chose, ça fait un mal de chien et voilà tout."

Il soupira et reprit avec un sourire dans la voix :

- "Au moins là bas, il faisait chaud et on ne se promenait pas blessé sous une pluie diluvienne."


Nouveau rire de la part d'Alexander.

- "Ne t'en fais pas, je te protégerai du dragon Mathilda."

Ils continuèrent à avancer ainsi, cahin caha et arrivés devant le repère de la Communauté, furent tout de suite assaillis par tout le monde. Monde qu'Alex envoya vite fait faire des choses diverses et variées.

Direction l'infirmerie.
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeMar 28 Sep - 17:37

Inutile de dire que le chemin du retour me parut EXTREMEMENT long. Si cela ne m'avait pas paru être une longue distance quand nous étions venus, tout de suite le retour paraissait interminable avec une balle dans l'épaule. Mais comme le disait si bien Alexander, je ne gémissais pas et je ne pleurais pas. Je me contentais de jurer, en fait. Ce n'était pas trop mal, ça faisait toujours de moi « un homme » comme il disait si bien. Tu parles ! J'aimais autant rester un gamin, c'était nettement moins douloureux... Heureusement que ce n'était que mon épaule qui était touchée, néanmoins. Un pas de plus et je me la prenais dans la poitrine, ce qui eut été nettement plus... gênant. Dans ce cas là je ne pense pas qu'Alexander eut tenté de faire de l'humour. Dans mon malheur j'avais eu de la chance. Beaucoup de chance. Ces types étaient de mauvais tireurs. S'en prendre à Alexander avait été la dernière grosse erreur de leur vie. Qui en avait été le prix d'ailleurs. Je n'avais jamais réalisé qu'il était si... doué avant. Bien sûr il avait des manières militaires, etc... Mais de là à se transformer en machine à tuer. Oui, j'étais resté bouche bée. Il faudrait qu'il me donne des leçons de tir, avec quelqu'un comme lui je ne pouvais que me perfectionner. Cela ne m'étonnait pas qu'il soit celui qui avait créé la communauté. Peu de personnes auraient pu faire cela... Moi le dernier. Comme me l'avait si bien fait remarquer Ethan un de ces jours, je n'étais qu'un parasite qui s'accrochait aux autres pour survivre. En pratique c'était un peu plus compliqué que cela, mais en théorie...

Je n'ai pas compris tout de suite que nous étions rentrés, je commençais sérieusement à tourner de l'oeil, m'appuyant de plus en plus sur Alexander, qui finissait presque par me trainer. Heureusement qu'il était costaud et que je n'étais pas si épais que cela. J'entendais vaguement les gens crier ou s'étonner de me voir dans un tel état, mais j'étais un peu trop sonné pour comprendre ce qu'ils disaient. Et puis de toute façon Alexander ne s'arrêtait pas pour le faire la conversation. L'urgence c'était de me conduire à l'infirmerie, maintenant... J'espérais sincèrement que Mathilda soit de bonne humeur, je n'étais pas en état de contrer ses attaques... Sans vraiment comprendre comment j'étais arrivé là, je me retrouvai allongé sur un des lits de l'infirmerie. Je haussai un sourcil, voyant Mathilda penchée au dessus de moi. Comme prévu, elle secoua la tête et leva les yeux au ciel.

« - Riley, mais qu'est-ce que tu as encore fait ?
- Il y avait une balle qui passait par là... Je me suis dit qu'on pourrait peut-être devenir amis... »

J'avais vu l'ombre d'un sourire naitre sur son visage avant qu'il ne se ferme de nouveau.

« Il va falloir que j'enlève la balle pour pouvoir recoudre. Tu vas devoir serrer les dents, la morphine n'atténuera pas complètement la douleur. Je suis désolée. »

J'acquiesçai, juste avant qu'elle ne m'injecte la dose de morphine. Alexander était toujours là dans un coin, à nous regarder les bras croisés. Je pris une profonde inspiration et serrait les dents avant de me raider d'un seul coup quand elle commença à écarter les chairs pour sortir la balle. La douleur était terrible, je me retins tout juste de hurler. Je serrais les poings à m'en faire mal, et ma poitrine se soulevait rapidement tandis qu'elle cherchait cette PUTAIN de balle. Quand enfin elle la retira, je soupirai de soulagement. Je jetai un bref coup d'oeil à la bête, qui reposait dans une petite coupelle.

Maintenant, elle allait devoir me recoudre.
A vif.

Je ne pus m'empêcher de grogner quand l'aiguille s'enfonça dans ma peau. J'avais envie de hurler, de me débattre, de la repousser. Pourtant je restai parfaitement immobile, fixant le plafond, comme pour me déconnecter de la réalité. Je n'osais pas baisser les yeux sur mon épaule. Je n'étais pas une petite nature mais je n'étais pas certain de vouloir voir ça. Quand ce fut fait elle m'aida à me redresser doucement, mais je fus pris d'un vertige que je réprimai tant bien que mal en fermant les yeux. Elle nettoya patiemment mon épaule, effaçant les traces de sang séché. Je levai les yeux au ciel quand elle me conseilla de cesser le « sport » pendant un moment. Très drôle. Vraiment. Elle finit par appliquer une compresse imbibée d'alcool – aoutch ! - sur ma plaie avant de bander cette dernière totalement. Elle tapota ensuite mon épaule avec un sourire ravi.

« - Et voilà, tu es comme neuf !
- Merci, Mathilda. »

[ Voilà, je te laisse conclure comme tu veux =)]
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MessageSujet: Re: Would you kill to save a life ? { ALEXANDER }   Would you kill to save a life ? { ALEXANDER } Icon_minitimeMar 28 Sep - 19:02

Une fois qu'il l'eut emmené à l'infirmerie et déposé sur un des lits, Alex passa du rôle d'acteur à spectateur, se poussant pour laisser Mathilda exercer son art. Chacun son boulot : Alex semait la mort, Mathilda maintenait la vie. L'ancien marine avait ramené son camarade en vie, au médecin de jouer. Ils s'attirèrent bien sûr un coup d'œil désapprobateur de la part de Mathilda, mais Alex l'ignora, se contentant d'aller se coller contre un mur et de croiser les bras sur sa poitrine, en attendant que tout soit terminé. Une ombre de sourire flotta sur les lèvres d'Alex à la répons de Riley sur sa rencontre avec la balle.

- "Vois le bon côté des choses Mathilda, s'il est capable de faire de l'humour, c'est qu'il ne va pas nous quitter maintenant."

Quelque chose lui disait que quand elle aurait fini, elle aurait deux mots à lui dire à la façon dont elle le fusilla du regard à son intervention. Mais elle avait été amusée par la réplique de Riley, elle ne pouvait pas le nier. Le visage d'Alex se ferma quand elle parla de l'extraction de la balle. Ouais, là, il allait morfler, ça faisait aussi mal de la sortir que de la rentrer. Mais il était impossible de la laisser là. Il fallait juste espérer qu'elle soit bien en un seul morceau, sinon... Non mieux valait ne pas songer au pire. Loin de se détourner, il regarda Mathilda fouiller les chairs, jetant de fréquents coups d'œil au faciès de Riley qui s'en sortait plutôt bien. Il semblait avoir trouvé quelque chose de très intéressant à observer sur le plafond. Bientôt, tout fut terminé.

Et Mathilda se tourna vers Alex.

- "Que tu passes tes nerfs sur des hors la loi, grand bien te fasse Alex, mais ne mêle pas les autres à cela."

- "Riley est un grand garçon, il a choisi de me suivre tout seul."

- "Tu as compris ce que je voulais dire. Faut-il qu'un ami se fasse tuer pour que tu te calmes?"

Alex ne répondit rien, douloureusement conscient des paroles de Mathilda. Il se mura dans le silence et elle soupira.

- "Il n'a pas ton expérience, fais attention à lui."

Cette fois, Alex eut un petit rire bref, semblable à un aboiement.

- "C'est lui qui a fait attention à moi."

Une ombre de compréhension passa dans le regard du médecin qui acquiesça sombrement, avant de laisser les deux hommes. Alexander se rapprocha alors de Riley.

- "Paraitrait que tu es un sale con arrogant, un parasite qui n'a rien à faire dans cette Communauté. Tu n'es pas le premier que l'on me reproche d'avoir intégré, mais jusqu'à maintenant, je n'ai jamais eu à regretter mes choix."

Sauf concernant Aristide. Aristide qui avait flirté avec la femme de celui qui l'avait accueilli...

- "Un sale con arrogant n'aurait pas cherché à empêcher la balle de m'atteindre... C'était idiot. Et très courageux."

Il tendit la main, serrant celle, valide de Riley. Une poignée de main franche et dynamique, de compagnons d'armes.

- "Je n'oublierai pas Riley. Je ne sais pas ce que tu as vécu, ni pourquoi tu t'es forgé ce personnage détestable, mais tu n'es pas un sale type. Merci."

Il sourit légèrement, sourire qui n'atteignit pas son regard tourmenté par l'absence de Gabrielle.

- "Remets-toi vite Riley, j'ai deux trois petites choses à t'apprendre."

Sur ces mots, il tourna les talons et laissa le jeune homme à sa convalescence.
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