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 Laugh it all off in your face ( Pv Armando)

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MessageSujet: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeLun 6 Sep - 8:43

Ca faisait combien de temps que j’étais là ? Trois semaines ? Ouais ca devait être ça. A quelques jours prés. Trois semaines et je pétais déjà un plomb. J’avais jamais la paix. Dés que je voulais me détendre et lire un peu, y’avait toujours une des putes de l’étage qui hurlait comme une chienne. Genre, elle allait nous faire croire qu’elle prenait son pied. A d’autres….. Y’a qu’a son client qu’elle pouvait bien faire gober ça. Et encore….

Sérieux j’allais devenir complètement dingue à force. Y’avait bien un moyen de les faire fermer leur gueule non ? Je veux dire ça aurait été une ou deux fois par jour, passe encore. Mais là…..elles s’y mettaient souvent à plusieurs. Et c’était pas qu’une fois dans la journée. Quatre fois ? Cinq fois ? Et le pire c’était pendant la nuit ! Putain mais elles dormaient jamais ou quoi ?

Moi ? Moi, hors de question que j’accepte de me faire sauter la nuit par des clients. La nuit, je dormais moi ! J’acceptais déjà de me faire sauter par un mec par jour c’était déjà ca. Et heureusement que je les choisissais. J’avais quand même cette chance, je devais bien l’avouer. Mais contrairement à ce qu’elles pensaient les autres grognasses, j’avais du mouiller la chemise pour en arriver là. Enfin, quoique non….c’était pas la chemise que j’avais mouillé. Si vous voyez ce que je veux dire. J’étais donc devenue la maîtresse d’Armando. Pour le moment, nous restions relativement discrets. Enfin tant que possible.

Tout se passait bien pour le moment. Au moins j’avais plus à me soucier de rien. Je menais une petite vie tranquille au milieu de tout ce cirque. J’essayais de pas m’occuper des autres filles ou des gens que je croisais parfois. Je m’étais déjà pris la tête avec une fille : Ava. Je l’avais prise pour une nouvelle, alors qu’en fait c’était une dealeuse. J’avais pas trop aimé son petit air supérieur. On en était resté là. Pour le moment… Et puis y’avait eu cette délicieuse soirée avec James .Je l’aimais bien celui-là. Sous ses airs de mafieux à qui on ne la fait pas, il était plutôt sympathique. Et on s’entendait bien (même au lit).

Et puis j’avais la chance d’avoir Armando à la bonne. Je me demandais même comment aucune fille avant moi avait trouvé la faille. Pépère avait besoin de sexe tout simplement. Il en redemandait même. Ce qui m’obligeait (et c’était pas pour me déplaire) à refuser des fois pendant deux ou trois jours de me faire sauter par des clients qui allaient se vider ailleurs. Je prétextais souvent être trop fatiguée par mes ébats avec le Grand Chef et ça passait relativement bien. De toute façon dans notre étage c’était souvent l’anarchie. Y’avait bien un mec qui dispatchée les clients, mais il m’avait jamais impressionné.

En fait personne m’impressionnait vraiment. Même pas le gorille qui servait de garde du corps à Armando. Il me faisait même plutôt rire avec ces allures de sicilien. Comme si y’avait des noirs en Sicile…. Connard va….
Alors quand un soir il est venu me chercher, me disant que le « Patron » voulait me voir, je lui ai ri au nez. Il attendrait ! J’allais prendre ma douche quand il a débarqué. Un client venait de repartir et je détestais avoir leurs odeurs sur moi. J’aimais le sexe pourtant, mais j’aimais surtout me sentir propre. Je me suis pas démontée et je l’ai défié du regard. Il était toujours dans l’encadrement de la porte et il me regardait avec ce petit air vicieux. Ca faisait aucun doute : il m’aurait bien sauté lui aussi. Mais pas de bol….même si j’aurais aimé vérifié si ce qu’on disait était vrai sur les noirs, j’avais pas envie de lui. J’avais plus envie tout court là en fait. Je voulais juste prendre une douche. Et j’en ai profité. J’avais l’eau chaude presque à volonté et j’adorais sentir l’eau couler sur moi.

Je me suis amusée à ce petit manège pendant prés d’une heure. Je voyais bien qu’il commençait à perdre patience, mais que voulez-vous je trouvais ça drôle. Bon, bon, bon, j’ai compris à un moment donné que je l’avais assez fait chier comme ça et je l’ai suivi. On est descendus dans l’étage où Armando habitait et on a croisé son fils. Beau morceau d’ailleurs…. Dommage qu’il ait l’air si con….

Gorille a frappé à la porte du bureau d’Armando et a attendu le feu vert. Putain mais rentre sans frapper, on s’en fout ! Ha ouais enfin non….. Je l’avais fait une fois et j’avais failli y penser. Finalement c’était une bonne idée de frapper…Armando nous a dit d’entrer et Gorille m’a poussé à l’interieur en en profitant pour me caresser le cul. Il s’est bien sûr pris ma main en travers de la gueule avant que je reporte mon attention sur Armando.
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeLun 6 Sep - 18:14

-Ramène-moi Sarah tout de suite.

Cela faisait un heure que j'avais dit ça un l'un de mes gardes du corps. Je voulais qu'il me l'amène car j'avais des choses à voir avec elle. Si j'avais été relativement calme ces dernières semaines, grâce entre autres à Sarah, ce n'était plus le cas à présent. J'avais appris, de source sûre, qu'elle s'était envoyée en l'air avec James. J'avais l'intention de régler ça avec lui plus tard mais je voulais d'abord la voir, elle. Comment osait-elle? De quel droit se permettait-elle d'aller coucher avec mon bras-droit alors qu'elle faisait la difficile avec les clients? De quel droit offrait-elle son corps à quelqu'un d'autre que moi, en dehors des clients? Ca ne faisait pas partie de notre accord, loin de là. Qu'elle soit touchée par d'autres types passaient encore, puisqu'ils payaient, mais savoir qu'elle avait couché avec James juste pour le plaisir... Non, vraiment, ça ne passait pas du tout. En fait, mon comportement me surprenait un peu : J'essayais de me convaincre que ma réaction venait du fait qu'elle n'avait pas respecté notre accord en couchant avec James, mais c'était plus que ça. C'était... Oh merde... C'était de la jalousie et ça ne sentait pas bon... Comprenez-moi bien : Je n'étais pas amoureux de Sarah (l'amour était un concept auquel je n'accrochais pas) mais je passais de bons moments avec elle (de très bons même) et... Je n'en sais rien. Elle me plaisait assez pour tout un tas de raisons et... Et puis merde! Elle n'avait pas à coucher avec James bordel! Elle devait me réserver ses parties de jambles en l'air en dehors de son boulot, point! Bref, cela faisait donc une heure que j'avais envoyé cet abruti récuperer Sarah dans sa chambre et ils n'étaient toujours pas là. Je commençais vraiment à perdre patience et quand ça arrivait, ce n'était jamais bon signe pour la suite... Alors, quand j'entendis enfin frapper, je leur criai d'entrer assez rapidement et avec agressivité.

Lorsque la porte s'ouvrit, mon garde du corps poussa Sarah à l'intérieur du bureau, geste que je n'appréciai pas. J'appréciai encore moins lorsque je crus le voir poser ses mains sur les fesses de Sarah, histoire de profiter un peu d'elle au passage. Mais peut-être que j'avais imaginé ça. Ou peut-être pas puisque Sarah se retourna et lui retourna une claque en plein dans la figure. La claque fut sonore et sans doute violente car malgré sa carrure, le visage du garde du corps se tourna et il vacilla : Je savais bien qu'elle avait de la force. Oui, j'étais bien placé pour le savoir. Elle reporta tout de suite son attention sur moi et alors qu'il allait refermer la porte je lui dis d'attendre, ce qu'il fit, bien entendu : On ne désobéit pas à Armando Venezzio. Et, accessoirement, on n'essaye pas de tripoter son amante non plus... Bref, il me regarda et je vis le regard de Sarah passer rapidement de moi à lui. D'un bref mouvement de la tête, je fis signe à Sarah d'aller sur une chaise et elle le fit sans se faire prier : Elle me connaissait, et elle je savais qu'elle se doutait de ce que j'étais sur le point de faire. Mon regard devait probablement briller de cette lueur assassine qu'elle connaissait si bien. Je sortis mon arme et la pointai sur le garde du corps. Il me balança des « J'suis désolé Patron, je le referai plus! » et des « J'vous en prie Patron! Faites pas ça! » et cela m'énerva encore plus. Malheureusement, j'avais déjà exécuté pas mal de mes employés et figurez-vous que ça ne pousse pas comme ça les êtres humains (dommage d'ailleurs). Alors, d'un geste vif, j'abaissai mon arme mais pas pour la ranger, non. Au lieu de le viser en pleine poitrine, je visai son genou et le coup partit. Il se retrouva au sol et plaqua ses mains contre son genou en sang : Il hurlait fort le bougre. C'est que, voyez-vous, ça fait très mal une balle dans un genou. J'avais visé en connaissance de cause. Tout en rangeant mon arme, je m'avançai vers lui et criai dans le couloir. Très vite, un autre de mes hommes arriva. Je lui ordonnai de l'emmener à l'infirmerie et de m'envoyer un autre type pour garder mon bureau avant de refermer la porte.

Je portai mon regard sur Sarah qui me regardait avec un petit sourire aux lèvres : Je ne le lui rendis pas alors que d'habitude, j'étais plutôt du genre à être sur la même longueur d'ondes qu'elle. Non, là, je n'étais pas du tout sur la même longueur d'ondes. J'en étais même très loin. Quand elle était avec moi (que ce soit dans mon bureau ou dans sa chambre), je ne gardais jamais mes distances avec elle. Hors, cette fois-ci, j'allai m'assoir dans mon fauteuil. J'avais l'impression d'être au point de départ, quand elle était entrée comme une furie dans mon bureau et qu'on avait négocié les termes de son contrat. Oui, nous avions bien négocié et elle n'avait pas complètement respecté notre accord. Une fois assis, je plantai mon regard dans le sien et son sourire se dissipa peu à peu : Elle savait que lorsque j'avais cet air-là, ce n'était jamais bon signe.

-Je ne crois pas que coucher avec mes employés fasse partie de notre arrangement Sarah.

J'avais parlé d'un ton sec, froid. En fait, j'avais parlé de la façon dont je lui avais parlé au départ. Depuis, les choses avaient changé. D'ailleurs, j'étais peut-être devenu trop souple avec elle et c'était sans doute pour cela qu'elle se permettait des choses qu'elle ne devait pas se permettre.

-Que tu couches avec moi, c'est une chose. Nous avons un accord et grâce à ça, tu choisis tes clients. Mais il est hors de question que tu couches avec mes employés et en particulier avec James, c'est compris?

Elle n'allait pas aimer la façon dont je lui parlais, je le savais. Elle était trop farouche pour accepter de recevoir des ordres de cette façon et c'était d'ailleurs une facette de son caractère que j'appréciais particulièrement. Mais pas dans ces circonstances. Pas aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeMar 7 Sep - 10:59

J’étais encore sur les nerfs de ce que l’autre gorille avait fait. J’avais une tête de fille qui se laisse tripoter ? Je crois pas non…Et apparemment, Armando avait compris que je lui avais pas collé une gifle pour rien. L’autre a cru se défiler rapidement en se barrant. Mais faut pas rêver mon coco, tu vas pas t’en sortir comme ça. J’ai rapidement compris qu’Armando avait pas aimé, alors je les ai regardé tous les deux comme si je regardais un match de tennis. Armando m’a montré la chaise et j’ai pas cherché à comprendre, je me suis assise. J’allais assister, confortablement installé, à la punition de Bouba et c’était un spectacle qui je dois l’avouer m’amusait.

Avec un peu de chance, il se retrouverait avec une balle dans le bras…. Au pire, bha….entre les deux yeux. Je l’avais déjà vu à l’œuvre Pépère…j’en étais même plus étonnée. L’autre flippait grave, maintenant qu’il avait enfin compris ce qui allait lui arriver. Il se pissait presque dessus, c’était vraiment marrant. Il suppliait Armando qui n’en avait rien à foutre, et moi j’étais limite en train d’attendre le moment propice pour applaudir. Oui j’étais vraiment folle je sais…. Mais que voulez-vous, j’aime pas qu’on me touche si j’ai pas envie. Et là j’en avais pas eu envie. Il aurait pu demander au moins…

J’ai cru qu’Armando avait perdu la tête quand il a baissé son arme. Ca a duré qu’une seconde, parce qu’avant que je me dise qu’il était devenu un peu trop sentimental, il a tiré dans le genou de Bouba. Mes lèvres se sont étirées dans un sourire victorieux. Armando a appelé quelqu’un pour qu’on vienne chercher Bouba qui hurlait à la mort et chialait comme un gamin. Oh c’est bon hein !!! Il allait pas nous faire croire que ça faisait mal. …

Quand Armando a refermé la porte et m’a regardé, je souriais toujours. J’aimais bien qu’on prenne ma défense finalement. Et puis, j’allais pas le plaindre non plus. Il avait que ce qu’il méritait c’est tout. La vengeance d’Allah ! Je croyais qu’il allait venir m’embrasser et me demander de grimper sur le bureau pour une petite partie de jambes en l’air. Il m’avait fait le coup plusieurs fois depuis qu’on était amants. Il me faisait appeler, et on s’envoyait en l’air. Mais je suis restée sur le cul quand il a contourné son bureau et est retourné s’asseoir dans son fauteuil.

Hé !!!! Je voulais baiser moi !!

Je souriais plus tout à coup. J’étais venu pour quoi si c’était pas pour qu’on prenne notre pied ? Je l’ai regardé pour chercher à comprendre à quoi il jouait. Est-ce que c’était encore un de ses jeux pervers genre «caresse-toi devant moi » ou « fais-moi un strip tease » ou encore « occupe-toi de moi » ? Mais non, en le regardant bien, je sentais que j’étais pas là pour une petite partie de plaisir. J’avais cru qu’il était énervé à cause de Bouba, mais non…. Y’avait autre chose. Alors j’ai attendu. Oh pas longtemps hein ! Avec Armando, on passait jamais par quatre chemins.

-Je ne crois pas que coucher avec mes employés face partie de notre arrangement Sarah.

J’ai du faire les gros yeux. Je voyais vraiment pas ce qu’il me reprochait. Coucher avec un de ses employés ? Armando avait visiblement pas envie de rire. Alors qu’il se montrait un peu plus tendre avec moi, et me parlait avec un peu plus de respect qu’avec les autres, là j’avais le droit au même ton sur lequel il parlait à tout le monde.

-Que tu couches avec moi, c'est une chose. Nous avons un accord et grâce à ça, tu choisis tes clients. Mais il est hors de question que tu couches avec mes employés et en particulier avec James, c'est compris?

J’aurais pu éclater de rire si ce qu’il était en train de me dire me foutait pas dans une colère noire. J’avais l’impression de rêver là. Déjà, comment il savait que je m’étais envoyé en l’air avec James ? Bon on avait pas été discrets j’avoue mais quand même. Je l’ai dévisagé encore sur le cul de ses accusations. J’ai pas pu m’empêcher de le regarder droit dans les yeux, un regard noir.

-Tu plaisantes là j’espère ?

Valait mieux pour lui qu’il plaisante. J’avais le droit de coucher avec qui je voulais. Je lui rapportais assez de fric comme ça ! Et puis ma partie de jambes en l’air avec James avait eu lieu sur mes heures de libre. Enfin c‘était comme ça que je voyais les choses. Je faisais mon boulot mais en dehors de ça, j’avais quand même le droit de faire ce que je voulais quand même. Et si j’avais envie de me taper tous ses employés c’était mon problème ! Pas le sien. Surtout quand il disait que ça faisait pas partie de notre arrangement !

Notre arrangement, à ce que je sache était le suivant : je couchais avec lui quand il voulait contre le choix de mes passes. Pas plus, pas moins !

Alors qu’il ose me dire que je ne respectais pas notre petit accord, c’était quand même fort ! S’il était énervé, je l’étais aussi. Il avait gagné ! Je me suis levée et je suis venue me planter devant lui, les mains bien à plat sur le bureau. J’étais vraiment furieuse qu’il se permette de me dicter ma conduite. J’étais sa maîtresse oui, mais ça lui donnait pas le droit de me dicter ma conduite. J’avais assez vécu comme ça, et je voulais plus que ça recommence. Il allait rapidement comprendre les choses de mon point de vue !

-Je couche avec qui je veux en dehors du boulot Armando ! Je fais mon boulot, je te rapporte du cash, on s’envoie en l’air quand t’en as envie c’est ça notre deal ! Il me semble pas qu’on ait parlé de mes…. « loisirs » Armando.

Au moins ça c’était dit ! Cette petite « aventure « avec James n’avait rien à voir avec mon boulot et notre accord. Je faisais ce que je voulais ! J’étais pas à son entière disposition. Et qu’il puisse penser le contraire me rendait carrément dingue. J’avais l’impression de redevenir en arrière. Il m’aurait à nouveau remis le niqab sur le dos que ç’a m’aurait pas étonné. Là il était juste en train de dire que j’étais sa chose non ?

Et j’étais la chose de personne ! PERSONNE !

Mais je voyais bien qu’il s’énervait à son tour, alors j’ai baissé d’un ton. Et j’ai contourné le bureau à mon tour, me plantant devant lui et prenant son menton entre mes doigts. J’avais un sacré culot je sais. Mais il aimait ça.

-En quoi ça te gêne que je couche avec James mon chéri ?
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeMar 7 Sep - 18:11

Si j'étais en train de plaisanter? Comme si c'était mon style. Son regard était noir de colère, tout comme le mien. Nous nous fixâmes pendant un moment et j'aurais voulu pouvoir la forcer à baisser les yeux, mais elle n'avait peur de rien, et certainement pas de moi ce qui, en temps normal, avait plutôt tendance à m'exciter. Là, malheureusement, ça ne faisait qu'accroître ma colère et pas mon désir. Je croisai les bras et soutins son regard, lui faisant parfaitement comprendre que je ne plaisantais pas et que j'étais plus sérieux que jamais. Il ne lui fallut pas longtemps avant de s'emporter : C'était typique de Sarah ça. Mademoiselle voulait coucher avec qui elle voulait en dehors du boulot et ses « loisirs », puisque c'était ainsi qu'elle appelait ses parties de baise avec James et probablement d'autres, ne faisaient pas partie de notre accord. Bon, techniquement, elle avait raison : Nous n'avions jamais parlé de ce qu'elle ferait en dehors de nos ébats et du boulot, c'est vrai. Il était cependant hors de question que j'aille dans son sens. Hors de question! Et de toute façon, j'avais raison de ne pas apprécier ce qu'elle faisait avec James ou avec les autres : Elle avait déjà trouvé le moyen de refuser des clients, soit disant fatiguée par nos parties de jambe en l'air et jusque là, je n'avais rien dit. Qu'est-ce qui me disait qu'en réalité, elle n'était pas fatiguée à cause des autres plutôt qu'à cause de moi? Rien! Et je n'étais pas du genre à faire confiance. Qui plus est, je ne supportais pas les mensonges et si elle avait tenu ses loisirs sous silence, c'était sans doute parce qu'elle avait quelque chose à se reprocher. C'était tellement plus simple de penser comme ça plutôt que d'accepter la simple vérité : J'étais jaloux, voilà tout. Mais ça, non... Hors de question de l'admettre!

Je crispai mes mains, essayant de contenir la colère qui montait progressivement en moi. Une colère qui grandissait à cause des sentiments, si on peut appeler ça comme ça, que je refusais d'admettre. Alors, quand elle se leva et s'avança vers moi, je serrai la mâchoire et les poings, essayant ainsi de ne pas exploser. Elle se planta devant moi et prit mon menton entre ses doigts : Putain... Voilà pourquoi elle me plaisait tant : Elle avait un culot monstrueux! Je ne devais cependant rien laisser paraître et surtout, je ne devais pas céder. Elle avait beau avoir employé un ton un peu plus douceureux en me demandant ce qui m'ennuyait dans le fait qu'elle couche avec James, ma fureur n'en diminua pas moins. D'un geste vif, ma main se referma sur son poignet avant de le serrer avec force. Il ne lui fallut que quelques secondes pour me lâcher tant j'écrasai son poignet avec force. Il m'aurait suffit d'un geste, d'un mouvement assez brusque et j'aurais pu lui casser le poignet. Vous croyez que j'en rajoute? Oh non... Elle était beaucoup plus petite que moi et elle était très fine. Ma main entière entourait son poignet et je possédais beaucoup de force, beaucoup de poigne, elle était d'ailleurs bien placée pour le savoir. Je dois bien avouer que pendant un instant, j'eus envie de lui faire mal, de lui faire passer ses envies envers James en lui brisant les os mais je me retins : Je n'avais pas envie de l'abîmer car même si ça me coûtait de l'avouer, elle m'était précieuse pour plusieurs raisons. L'argent, ça vous l'aviez compris, mais surtout le sexe : Elle était la meilleure partenaire que j'avais jamais eu. Alors, plutôt que de craquer, je me relevai d'un coup et la respoussai avec peut-être un peu trop de violence puisqu'elle fut obligée de se tenir au bureau pour ne pas tomber. C'était malheureusement le mieux que je pouvais faire, sans porter la main sur elle. Je m'éloignai ensuite et fis les cents pas dans le bureau avant de me tourner vers elle : J'avais préféré m'éloigner pour éviter de la frapper mais aussi, et je m'en rendais compte à présent que je m'étais éloigné, pour éviter de passer à autre chose, si vous voyez ce que je veux dire. Pour éviter de penser à ces idées plus qu'alléchantes, je décidai de laisser libre cours à ma colère.

-En quoi ça me gêne?! Ca me gêne parce que plusieurs fois tu as refusé des clients, soit disant parce que tu étais trop fatiguée d'avoir couché avec moi! Et je m'aperçois que tu couches avec mes employés dans mon dos!

Je m'avançai rapidement jusqu'au bureau et envoyai valser tout ce qui s'y trouvait avant de frapper du poing dessus : Heureusement que le meuble était solide. Je pointai ensuite mon index sur elle et la fusillai du regard. Oui, c'était bien mieux de se laisser à la colère en fait.

-Alors il va falloir arrêter ton cinéma : Ce n'est pas moi qui te fatigue, ce sont plutôt les autres! Et si tu n'arrêtes pas tes conneries, tu vas pouvoir dire adieu à tous tes avantages! Il est hors de question que je perde de l'argent parce que tu es incapable de retenir tes ardeurs! On va donc changer les termes de notre accord : Si tu veux coucher avec d'autres types, tu pourras, mais tu n'auras plus aucun droit de refuser des clients! Jamais! Et inutile d'imaginer pouvoir me cacher ce que tu feras en dehors du boulot comme tu dis. Je peux avoir des yeux et des oreilles partout si je le demande Sarah!

Et dire que j'aurais tout simplement pu lui dire : « Ca m'emmerde que tu couches avec d'autres types que moi en dehors du boulot parce que je ne supporte pas l'idée qu'un type te touche juste pour ton propre plaisir. Je veux être suffisant pour toi, que tu n'aies besoin que de moi pour le plaisir. » Oui, mais non : C'était impensable. Je reposai ma main sur le bureau et alors, je me rendis compte qu'elle était encore plus furieuse. En même temps, ça n'avait rien d'étonnant : Elle avait un caractère de merde. En y réfléchissant, elle était même peut-être pire que moi. En tout cas, elle n'appréciait pas ce que je venais de lui dire et intérieurement, je jubilais de la mettre dans cet état. Ah, tu t'es tapé mon bras droit, à toi d'en payer le prix maintenant. Et le premier qui ose me dire que c'est une réaction puérile, je lui colle une bastos entre les deux yeux, c'est clair? Je suis juste possessif. Je n'aime pas touche à ce qui m'appartient et Sarah m'appartenait. En tout cas, c'était la façon dont moi je voyais les choses : J'avais son avenir et sa vie entre mes mains.
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeSam 18 Sep - 13:39

On était énervés tous les deux. Ca faisait deux semaines que je l’avais pas vu dans cet état quand on était ensemble. Au contraire, en général quand j’arrivais il me souriait et je comprenais que j’allais devoir le calmer. A ma façon… Son menton entre mes doigts, et mes yeux noisette incendiaires plantés dans les siens je voyais qu’il allait exploser. Je sentais sa mâchoire se crisper. Et je devais être complètement cinglée ou nymphomane mais dans un sens ca m’excitait. De toute façon c’est bien connu, l’excitation et la colère font bon ménage et rien ne vaut une réconciliation sous l’oreiller après une bonne engueulade. Je le lâchait pas du regard, et il voyait bien que j’allais pas lâcher l’affaire. Je voulais savoir pourquoi ça avait l’air de le gêner autant que j’ai couché avec James. Même si j’avais déjà ma petite idée.

Il a pris mon poignet et a serré si fort que j’ai cru qu’il allait me le péter. Mais c’est pas ça qui allait me faire pleurer, ou lui demander pardon. Pardon de quoi en plus. Il a compris que je m’excuserai pas alors il s’est levé d’un bond me poussant. Je me suis tenue au bureau. Enfin je me suis cramponnée plutôt. C’était ca ou je me cassais la gueule de toute façon. J’ai respiré un peu difficilement pendant une petite minute. Maintenant qu’il avait lâché mon poignet, je sentais une douleur vive apparaitre. L’enfoiré, il m’avait fait mal !

Je l’ai regardé faire les cent pas dans le bureau et il avait l’air un peu ridicule à tourner comme un lion en cage. Je me retenais de lui balancer d’ailleurs. Et il a fini par me regarder. Un regard noir, animal, assassin. C’était officiel Armando Venezzio était furieux.

-En quoi ça me gêne?! Ca me gêne parce que plusieurs fois tu as refusé des clients, soit disant parce que tu étais trop fatiguée d'avoir couché avec moi! Et je m'aperçois que tu couches avec mes employés dans mon dos!

Je suis restée sans voix quand il m’a reproché toutes ces conneries. Et il en a pas fallu plus pour que ça me rende complètement dingue. Pour l’instant je la fermais, mais je sentais que j’allais péter un plomb. Tot ou tard, j’allais hurler et devenir hystérique. Il me connaissait pourtant. Il savait qu’il fallait pas me parler comme ça. J’étais peut –être une pute, mais il me devait le respect. Et fallait qu’il arrête ses conneries. Je couchais pas avec ses employés, il devenait vraiment parano sérieux ! Et si je refusais des clients c’était mon droit. Ca faisait partie de notre deal : je choisissais mes passes ! Et oui, des fois nos petites séances de jambes en l’air duraient tellement longtemps que j’avais plus trop envie de me faire sauter. Alors ouais il arrivait que certains jours, je veuille pas me faire sauter par un client. C’était comme ça, c’était notre deal. Il allait pas le remettre en cause, il avait plutôt pas intérêt même.

J’allais vraiment péter un plomb à le voir s’énerver comme un gamin. Voilà maintenant qu’il balayait son bureau en envoyant tout valser. Pauvre type ! S’il croyait me faire peur en pointant son doigt sur moi comme ça et en me prenant de haut. Il se fourrait le doigt dans l’œil Pépère. Tout ce qu’il arrivait à faire c’était faire monter en moi un peu plus de rage. J’allais exploser, j’allais vraiment exploser. Mais il a explosé avant moi sur ce coup.

-Alors il va falloir arrêter ton cinéma : Ce n'est pas moi qui te fatigue, ce sont plutôt les autres! Et si tu n'arrêtes pas tes conneries, tu vas pouvoir dire adieu à tous tes avantages! Il est hors de question que je perde de l'argent parce que tu es incapable de retenir tes ardeurs! On va donc changer les termes de notre accord : Si tu veux coucher avec d'autres types, tu pourras, mais tu n'auras plus aucun droit de refuser des clients! Jamais! Et inutile d'imaginer pouvoir me cacher ce que tu feras en dehors du boulot comme tu dis. Je peux avoir des yeux et des oreilles partout si je le demande Sarah!

Ce mec était définitivement taré !! Il croyait pouvoir changer les termes de notre accord maintenant parce que ca l’arrangeait plus. Il rêvait là Papi ! Un deal est un deal ! Et on allait pas revenir dessus. Ni lui, ni moi ! Hors de question !! Il a reposé sa main violemment sur le bureau. Et ce geste n’a fait que réussir à me transformer en femme hystérique. Il allait voir ce que peuvent devenir les arabes quand on les cherche trop. J’étais pas une de ses poupées de luxe moi ! J’étais Sarah El Af Aoui et on me parlait pas comme ça ! Surtout Armando Venezzio !

J’ai balayé le bureau du regard et je lui en ai voulu à ce connard d’avoir déjà tout saccagé, alors je suis allée de l’autre côté de la pièce ou il avait installé une bibliothèque. Genre monsieur aime lire….à d’autres ! Et du revers de la main j’ai balayé une rangée complète de livres pour me déstresser. Mais rien à faire, ça marchait pas. Alors je me suis jetée sur lui, complètement furieuse.

-Non mais t’es complètement taré Armando !!

Bon techniquement j’étais pas mieux. Mais on s’en foutait ! C’est lui qui avait commencé avec ses conneries. C’était lui le taré. Il avait gagné, j’étais furieuse ! Et maintenant c’est moi qui pointais mon doigt sur sa poitrine et lui lançait des regards assassins.

-Tu vas arrêter tout de suite ta petite crise Armando ! Et je te préviens, on change pas les termes de notre accord parce que ça t’arrange pas ! Je couche avec qui je veux, on s’envoie en l’air quand t’en as envie, et je choisis mes passes. Ca c’est notre accord ! Et ça le restera !

Je préférais lui remettre les pendules à l’heure tout de suite. On allait pas changer les termes de notre contrat quand les choses arrangeaient plus Monsieur. Si ca marchait avec les autres, avec moi ça prenait pas. Et qu’il vienne pas me faire chier à me dire qu’on avait rien signé. Parce que là il allait se prendre à son propre piège. Et alors je me suis souvenue qu’il m’avait menacée aussi. Il m’avait carrément menacé de me faire surveiller. Alors là il rêvait carrément !!

Et c’est là qu’une ampoule s’est éclairée dans ma tête. Il était au courant de ma partie de jambes en l’air avec James. De toute façon, pas la peine de réfléchir pendant 107 ans pour chercher de qui il parlait quand il disait que je me tapais ses employés. Je m’étais tapé qu’un seul de ses putains d’employés de merde ! James ! C’était donc à cause de James qu’il me faisait chier.

Alors ma colère s’est transformé en fou rire hystérique. Il m’a regardé éclater de rire. Et j’ai mis environ deux semaines à me calmer avant de faire un geste de la main pour montrer que je me fichais de lui.

-Ha…et si tu avais vraiment des yeux et des oreilles partout mon chéri, tu saurais que j’ai couché qu’avec James…..

Et tiens ! Prends ça dans la gueule Papi ! Non mais c’était vrai en plus ! J’aurais pu lui demander où il avait appris que j’avais couché avec James. Même si ok on avait pas été très discrets. Mais bon passons…. Oui j’aurais pu lui demander qui avait cafté, mais ça pouvait être n’importe qui. Je sais que pour certains, ma tête était mise à prix dans un sens. J’étais la salope qui se tapait Armando Venezzio. Qu’ils aillent se faire foutre. Je réussissais là où tout le monde s’était planté, c’était tout. Et j’en étais fière.

Mais bon, revenons à nos moutons : son délire de changement de termes de contrats ! J’ai repensé rapidement à ce qu’il me reprochait. Il me reprochait de refuser des clients. Ok….

-On a qu’a dire qu’il m’a payé en échange de mes …. « services ». Tu veux du fric c’est ça ? Je vais t’en chercher si tu veux !
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeSam 25 Sep - 18:40

Je savais qu'en m'énervant j'allais la rendre hystérique : Je la connaissais bien à présent. Je le savais, et pourtant, je n'avais pas pu m'empêcher d'exploser. J'étais connu pour mon tempérament explosif et pour mes colères qui pouvaient vite tourner très mal pour ceux qui les subissaient. Le fait est que Sarah échappait plus ou moins à cette règle depuis que je la « fréquentais ». La seule fois où j'avais failli perdre patience avait été au moment où nous avions négocié son statut chez moi : Elle était entrée sans frapper et j'avais failli la tuer. Oui, oui : Juste pour ça. Je n'aime pas qu'on me manque de respect, voilà tout. Bref, elle avait échappé à ma colère et finalement, nous avions terminé les négociations en baisant comme de bêtes et elle était devenue mon amante en échange de quelques privilèges que j'avais voulu, moi, lui accorder! Elle devait s'estimer heureuse de pouvoir choisir ses passes et au lieu de ça, elle baisait avec mes employés! Et elle aurait voulu que je reste calme?! C'était au-dessus de mes forces. Alors, plutôt que de la frapper elle, j'avais tout envoyé valser dans mon bureau : Je n'avais pas envie d'abîmer son si joli visage même si je crevais d'envie de lui en coller une histoire de la remettre à sa place. N'importe quelle autre femme aurait baissé le regard et se serait confondu en excuses mais Sarah n'était pas n'importe quelle femme. Elle avait un caractère bien trempé et c'était d'ailleurs aussi ça qui m'avait séduit. En tout cas, elle n'allait pas s'abaisser devant moi et accepter ce que je venais de lui imposer, j'en étais certain. Elle me donna rapidement raison lorsqu'elle se transforma en un véritable furie. Elle envoya valser les livres qui se trouvaient sur ma bibliothèque : Faisait-elle comme moi et préférait-elle s'en prendre aux livres plutôt que de me sauter à la gorge? C'était fort possible oui. C'était même plus que probable d'ailleurs puisqu'il ne lui fallut pas longtemps pour se jeter sur moi.

Elle pointa son doigt sur mon torse et me lança des regards assassins tout en me mitraillant de tout un tas de mots. Alors selon elle, j'étais taré. Oui, c'était possible, mais encore? Ah, je faisais donc une petite crise et il était hors de question de changer les termes de notre accord. Elle allait continuer de coucher avec qui elle voulait, avec moi pour pouvoir choisir ses passes et basta. La colère grimpa d'un niveau supérieur en moi et je crispai la mâchoire, devant faire un effort particulièrement intense pour ne pas la frapper. J'étais violent, et c'était vraiment parce que je voulais garder son visage en parfait état qu'elle n'en avait pas encore reçu une. J'aurais voulu avoir le temps de la faire taire mais elle enchaînait son flot de paroles sans s'arrêter. Quand je vous dis qu'elle était hystérique, c'est peu dire en fait... Parce qu'elle se mit à rire comme une démente sans que je comprenne pourquoi. J'étais étonné mais surtout exaspéré : D'ordinaire, son caractère me faisait vibrer mais là, elle me pompait l'air, alors qu'elle aurait dû être occupée à me pomper autre chose d'ailleurs. Et ce qu'elle me balança à la figure ensuite ne fit que m'énerver davantage : Bien sûr que je parlais de James mais j'avais employé le pluriel parce que je ne voulais pas entrer dans les détails. Qu'est-ce qu'elle croyait? Que je lui piquais une crise, selon ses propres mots, parce que je ne faisais que la soupçonner? Oh mais non... Il ne s'agissait pas que de soupçons : Je savais de source sûre qu'elle avait couché avec James. Je compris alors qu'elle me sous-estimait énormément : Beaucoup trop pour sa propre sécurité. Ceux qui jusque là m'avait sous-estimé avaient tous terminé soit entre quatre planches, soit au fond d'un fleuve. Bref, j'avais beau avoir envie de Sarah même en cet instant, mon désir de la faire taire n'en était pas moins présent et lorsqu'elle osa m'annoncer qu'elle pouvait se faire payer par James en échange de ses services, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je la saisis à nouveau par le poignet et la rapprochai de moi, plantant un regard assassin dans le sien et croyez-moi, ce regard-là, il avait de quoi donner des frissons.

-Ce que je veux c'est que tu la fermes pour commencer. Tu me casses les oreilles.

Je la vis ouvrir la bouche pour répliquer et je plaquai alors ma main contre ses lèvres. Elle me lança un regard noir.

-Ce que je veux...

Mais je n'eus pas le temps de continuer car son autre main, à laquelle je ne pensais plus du tout, trouva rapidement le chemin jusqu'à mon visage et elle me gratrifia d'une bonne giffle. Je restai quelques instants sans bouger, sentant une goutte de sang perler sur ma langue car mes dents avaient claqué sur ma langue quand sa main avait frappé ma joue. Puis, je reportai mon attention sur Sarah et la regardai droit dans les yeux : Elle vibrait littéralement de fureur. Je ne savais pas pourquoi elle réagissait de cette façon car notre conversation, dispute pardon, était certes intense mais elle ne justifiait pas une telle réaction. Quelque chose lui faisait mal et ce n'était pas ma main sur son poignet en particulier. C'était plus général, quelque chose en elle qui la mettait dans cette colère noire et je ne savais pas quoi. Et ce regard brûlant de haine fit disparaître la mienne pour attiser le désir. Oui, j'en étais à ce point-là... Sarah était unique et sa fureur me rendait encore plus dingue d'elle. Je retirai ma main de sa bouche mais ne lui laissai pas le temps de parler car j'écrasai mes lèvres sur les siennes. Mon autre main lâchai son poignet et mes bras entourèrent sa taille de façon à pouvoir la garder contre moi. Je la sentis se tortiller contre moi, refusant de céder à mon baiser et elle tenta même de me donner un coup de pied, en vain puisque je la serrai avec force contre moi. Elle était cependant décidée à ne pas se laisser faire et lorsque je tentai de forcer ses lèvres avec ma langue, elle força pour les laisser fermées. Je reculai alors mon visage et la regardai : Elle était toujours autant furieuse et ses lèvres étaient pincées, signe qu'elle ne voulait pas des miennes. Ce dont elle ne se rendait sans doute malheureusement pas compte, c'était que son refus ne faisait que m'attirer davantage. En la voyant ainsi contre moi, têtue comme elle savait l'être, ce pour quoi j'avais piqué cette fameuse crise me revint. J'étais jaloux qu'un autre type la touche sans payer mais en y réfléchissant, en imaginant tous ces types qui la touchaient même en payant, tous ces types dont les mains se posaient sur sa peau, dont les lèvres se posaient sur les siennes... Tous... J'avais tous envie de les tuer. Et là, cette jalousie prit le dessus sur tout le reste : Sur ma colère, sur ma raison, sur la façade que je devais garder pour pouvoir conserver un certain contrôle. Tout ce que je voyais, c'était que Sarah était dans mes bras et que je ne voulais plus qu'elle aille dans les bras de quelqu'un d'autre. Je n'étais pas amoureux d'elle mais elle comptait, d'une certaine façon. Alors...

-Ce que je veux, c'est que tu arrêtes de coucher avec les autres. Avec tous les autres Sarah.

Elle écarquilla les yeux, surprise, et c'était normal. Elle devait probablement s'attendre à tout sauf à ça.

-Je veux que tu arrêtes de faire la pute pour moi. Je veux que tu quittes cette chambre et que tu viennes vivre avec moi dans mes appartements. Je veux faire de toi autre chose qu'une putain. Je veux que tu sois à moi, et à moi seul Sarah mais je te laisse le choix. Tu peux refuser et continuer à coucher avec ces types jusqu'à ce que tu aies payé ta dette, ou tu peux accepter, j'efface ta dette et à la place, je fais de toi une femme plus aisée et plus puissante aussi... C'est à toi de décider.
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeMar 12 Oct - 15:21

J’étais prête à aller chercher tout le fric que j’avais. C'est-à-dire pas beaucoup….Oui on recevait quand même du fric pour nos passes. Oh c’était pas grand-chose. Et puis à quoi ça m’aurait servi ? A aller faire du shopping ? Hahaha la bonne blague. Non…c’était vraiment stupide de nous filer du fric. Armando savait qu’on pourrait jamais s’en servir. Je savais que certaines se payaient des doses, ou alors de l’alcool frelaté. Bref, elles avaient besoin de sentir que rien n’avait changé… Bande de connes…. Bon ok, moi j’avais tout ce que je voulais. Je mangeais vraiment bien quand je passais la soirée dans les appartements d’Armando, et j’avais quelques commodités. Mais j’avais été plus malines qu’elle c’est tout.

Et là encore je faisais preuve d’intelligence. S’il me piquait une crise pour avoir couché avec James, et pas avec un client, alors on avait qu’à dire que James était un client. J’étais en train de me retourner pour aller le chercher son putain de fric. Et je savais ce que j’allais faire. J’allais lui balancer dans la gueule. J’allais lui faire bouffer son putain de fric de merde.

Mais il m’a retenue en prenant mon poignet pour me ramener vers lui. Et il le serrait pour pas que je m’échappe. Oui ça on pouvait dire qu’il me connaissait bien Pépère. Et je le connaissais aussi. Je savais qu’il allait s’énerver aussi. Je le savais oui, mais je m’en cognais complètement. Qu’il pique sa crise, je m’en foutais… Il avait rien à dire. Il était froid et dangereux, et n’importe qui se serait barré en courant après ce qu’il venait de me balancer.

-Ce que je veux c'est que tu la fermes pour commencer. Tu me casses les oreilles.

Tout le monde aurait obéi à Armando oui. Surtout quand il vous parlait avec ce ton autoritaire. Tout le monde avait peur de lui. Même son fils…surtout son fils… Impuissant va ! Enfin…moi j’avais pas peur de lui. Il me faisait pas vraiment peur. S’il était dangereux, je l’étais aussi. On était fait pareils au fond. Et là j’allais lui dire qu’il aille se faire foutre. De la même façon qu’il venait de me le dire. Mais il a été trop vif, et j’ai pas vu sa main se lever et se poser contre ma bouche.

Il savait que je la fermerais pas du tout, alors il avait pris les devants. Pas con j’avoue. Mais ça me foutait vraiment en rogne. J’allais le tuer ! J’allais carrément le tuer. Pour qui il se prenait pour me parler comme ça et me dire de l’écraser ? Je l’avais écrasé pendant des années et c’était ça qui avait fait de moi cette femme. Alors non, je la fermerais pas. J’étais pas son jouet. J’avais été celui de mes frères, de mon père, de ma famille toute entière. Et là tout ce qu’il faisait c’est me ramener quelques années en arrière. Et il avait pas compris que c’était vraiment la dernière chose à faire.

Et voilà que maintenant , il l’ouvrait encore. Parce que oui, monsieur avait le droit de la ramener lui !

-Ce que je veux...

Ce qu’il quoi ? Ce qu’il voulait ? Non mais je rêvais là !! Je rêvais ! c’était pas possible autrement. Qu’est ce que j’en avais a foutre de ce qu’il voulait. Il se prenait pour qui Papi ? Il avait pas à vouloir quoi que ce soit. Et il allait rapidement le comprendre. Il avait juste immobilisé une de mes mains. Il avait été trop con pour pas penser que j’avais une main de libre. Et aussi vite qu’il avait pris mon poignet pour me retenir, j’ai levé la main et je suis allée lui coller la baffe de sa vie. Et je jubilais intérieurement. J’avais frappé Armando. Je savais qu’il n’avait sans doute jamais été autant frappé que depuis qu’il était avec moi. Mais moi j’étais pas un de ces vers qui rampaient à ses pieds. J’étais Sarah El Af Aoui. Et à l’instant même où ma main est venue claquer sur sa joue violemment et avec un bruit assourdissant j’ai serré les lèvres et je l’ai toisé de mon mètre soixante.

J’avais oublié qu’Armando était pas un mec normal. Un mec normal m’aurait frappé, m’aurait balancé des insultes. Mais non il était pas normal. Je l’étais pas non plus. Mais j’avais le droit. J’avais été un pion qu’on déplace, un joli trophée, j’avais été voilée pour me protéger soi disant, j’avais été traitée comme une merde. Et je laisserais plus jamais personne me traiter comme ça. Surtout pas Armando Venezzio.

Qu’il ose m’insulter. Qu’il ose me frapper ! Je lui en retournerais une autre aussi sec. Mais non….il s’est jeté sur mes levres bien fermées. Et il a commencé à m’embrasser. Mais s’il croyait que j’allais me laisser faire, il pouvait aller se toucher…Il essayait encore et encore, me serrant contre lui, me pressant le plus possible. Mais s’il croit que j’allais céder, il avait tort. Je l’embrasserais surement pas !! Connard !!! Voilà ce qu’il était : un connard !

Je me débattais, mais j’arrivais à rien, alors j’ai essayé de monter mon genou pour lui foutre un coup. Mais il avait prévu le coup en réduisant l’espace autour de nous. Je pouvais plus bouger. Il m’avait emprisonné. Et c’était ça le problème. Mais il a compris au bout d’un moment que je l’embrasserai pas. Alors il s’est reculé, mais il me gardait toujours dans ces bras. Je sentais que j’allais péter un plomb. Il me regardait brûlant de désir et ça m’énervait.

-Ce que je veux, c'est que tu arrêtes de coucher avec les autres. Avec tous les autres Sarah.

Franchement, j’étais en train de rêver là. Il était en train de me faire quoi là ? A quoi il jouait ? J’hallucinais carrément et ça se voyait. Alors il a précisé sa pensée.

-Je veux que tu arrêtes de faire la pute pour moi. Je veux que tu quittes cette chambre et que tu viennes vivre avec moi dans mes appartements. Je veux faire de toi autre chose qu'une putain. Je veux que tu sois à moi, et à moi seul Sarah mais je te laisse le choix. Tu peux refuser et continuer à coucher avec ces types jusqu'à ce que tu aies payé ta dette, ou tu peux accepter, j'efface ta dette et à la place, je fais de toi une femme plus aisée et plus puissante aussi... C'est à toi de décider.

Alors là !! si je m’attendais à ça. Il me faisait une crise de jalousie et de possessivité. Voilà pourquoi ça le faisait chier que je me sois envoyé en l’air avec James en fait. Il me voulait pour lui toute seule. Et pour le moment, même si sa proposition était inespérée et que je savais que j’allais accepter. Parce que j’aurais été conne de refuser un deal pareil. Ouais j’allais devenir fidèle et monogame, ca avait l’air d’être ça le deal. Mais franchement ce qu’il proposait en échange….Plus de dette, plus de chambre miteuse, un espace immense pour moi, tout ce que je veux, le respect des autres, le pouvoir, le « luxe ». J’étais faite pour ça ! Alors oui, j’allais accepter. Mais là…pour le moment j’avais juste envie de me foutre de sa gueule.

Alors j’ai explosé de rire. Je tremblais de partout tellement j’étais morte de rire. Je venais de comprendre qu’il était à mes pieds. Il était jaloux, possessif. Et même si dans un sens cela aurait pu me faire flipper parce que j’en aurais déduit qu’il était amoureux de moi. Là c’était risible. Mais Armando amoureux, je n’y croyais pas… C’est juste qu’il était jaloux et que c’était la chose la plus drôle que j’aie jamais entendu je crois.

Il a fini par me lâcher, surement vexé et je rigolais, je pleurais tellement c’était drôle. J’ai pris une longue inspiration avant de le regarder un peu.

-Tu es ridicule Armando… Jalousie à deux balles.

Et à nouveau j’ai éclaté de rire. Oui… c’était nouveau pour lui. Jamais on l’avait traité comme ça. Et finalement, ça me faisait rire et ça me plaisait assez. Parce que ça voulait dire au fond que j’avais gagné. Il était tombé dans mes filets. Alors j’allais pas faire la conne plus longtemps.

J’ai passé mes bras autour de son cou, et je me suis jetée sur ses lèvres. Alors que cinq minutes plus tôt, je refusais de l’embrasser, j’étais en train de le faire. Un peu étrange je sais….Enfin moi je trouvais ça carrément normal.

-Voyons voir si je fais le bon choix…

Je savais que c’était un bon coup et je savais surtout que je faisais le bon choix. Pas besoin de réfléchir pendant une heure. Bien sûr que j’allais dire oui. Mais là…je le testais carrément. Et puis…si je devenais sa compagne officielle, il allait devoir me satisfaire. Et j’avais des sacrés besoins….

Je sentais que c’était plus lui qui allait le regretter que moi. Mais moi…j’avais gagné ! Et avec un déhanché parfait, je suis allée m’asseoir dans sa fauteuil. Je savais que personne ne s’était jamais assise dedans à part lui. Et qu’il tenait à ce fauteuil comme un roi à son trône et c’était une façon de le tester.et j’ai vrillé mon regard de braise dans le sien. Un regard rempli de défi.
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MessageSujet: Re: Laugh it all off in your face ( Pv Armando)   Laugh it all off in your face ( Pv Armando) Icon_minitimeDim 21 Nov - 10:59

Elle explosa de rire. Comme ça. Devant moi. Alors que je venais de lui dire ce que je voulais, alors que je venais, pour la première fois de ma vie, de me rabaisser en face d'une femme pour lui avouer ce que je ressentais (enfin, façon de parler), voilà qu'elle se foutait de moi. La colère était déjà omniprésente à cause de la jalousie qui me tiraillait les entrailles mais en la voyant réagir de cette façon, cette même colère devint beaucoup plus puissante, beaucoup plus cuisante à tel point que j'en eus la vue brouillée par tout un tas de points blancs qui dansaient devant mes yeux. A présent, je ne voulais plus qu'elle fasse la pute ni devienne ma compagne. Non... A présent, tout ce que je voulais, c'était serrer mes doigts autour de sa gorge jusqu'à sentir sa dernière respiration franchir le seuil de ses lèvres, jusqu'à sentir son coeur s'arrêter, jusqu'à ce qu'elle cesse de vivre. Alors, pourquoi, au lieu de l'étrangler, je la lâchai et me reculai? Pourquoi, au lieu d'en finir une bonne fois pour toutes, je décidai de la laisser en vie? Sincèrement, encore aujourd'hui, je serais incapable de vous dire ce qui m'est passé par la tête à ce moment-là. Oui, j'aurais dû en finir avec elle mais non : Je l'avais laissée vivre... Peut-être était-ce encore une fois son côté insaisissable, cette façon qu'elle avait de ne pas plier devant moi... Peut-être était-ce ça... Après tout, c'était aussi son caractère qui m'avait séduit. Alors que j'éprouvais toujours cette envie de la tuer, une envie à laquelle j'essayais de résister, elle s'avança vers moi et passa ses bras autour de mon cou avant de m'embrasser. Sarah l'insaisissable... Ce fut plus fort que moi : Je passai mes bras autour de sa taille et lui rendis son baiser, bien trop satisfait de l'avoir de nouveau dans mes bras et surtout, bien trop satisfait de savoir qu'elle avait accepté ma proposition parce que ce baiser valait mille fois plus qu'un simple « oui ».

-Voyons voir si je fais le bon choix...

Je haussai les sourcils, attendant la suite. Elle se détâcha de moi et s'avança dans mon bureau. Je la suivais avidement du regard quand elle s'installa dans mon fauteuil. Je restai alors quelques instants sans bouger le moindre cil : Elle avait osé... Encore en fois, elle avait osé ce que personne n'avait jamais osé jusque là. Non, personne n'aurait jamais essayé de s'assoir dans mon fauteuil mais elle, elle s'en foutait. Elle venait de s'y installer et me regardait avec un air de défi qui aurait pu amplifier ma colère mais qui, à la place, amplifia mon envie de l'avoir comme compagne, amplifia mon envie de la posséder entièrement. Je ne souriais pas et mon visage ne laissait rien transparaître lorsque je m'avançai vers elle. Puis, je me penchai vers elle, posant mes mains sur les accoudoirs, et plantai mon regard dans le sien.

-Tu veux que je te prouve que tu fais le bon choix?

Ma main droite quitta l'accoudoir et je la posai sans plus de préambules entre ses cuisses. Elle se raidit de suite mais garda son regard de défi. Un sourire en coin étira mes lèvres.

-Tu vas l'avoir, ta preuve...

Et j'écrasai mes lèvres sur les siennes. Mon désir pour elle était flagrant et elle ne tarda pas à s'en rendre compte. Bientôt, nous fûmes nus, moi assis sur mon fauteuil et elle sur moi, me chevauchant. Nos ébats avaient toujours été sauvages mais ce n'était rien comparé aux moments que nous étions en train de partager. Il existait à présent quelque en plus, quelque chose qui rendait l'acte sexuel plus intense encore. Ce n'était pas de l'amour : Je ne l'aimais pas, et elle ne m'aimait pas. Alors qu'est-ce que c'était? De la tendresse? Le fait qu'elle ait accepté de ne plus coucher qu'avec moi et de devenir officiellement ma compagne? Peut-être un mélange de tout ça mais le fait était là : C'était encore meilleur que ce que nous avions partagé jusqu'à ce moment-là. Nous passâmes des heures dans mon bureau et personne n'osa venir nous déranger. Elle voulait des preuves et j'étais décidé à lui en donner. Ces heures passées dans le bureau furent comme un étrange ballet de danse : Tantôt nos corps étaient en action, moi m'évertuant à lui donner le plus de plaisir possible, tantôt nous restions silencieux, nos corps encore soudés, nous reposant simplement avant de plonger de nouveau dans l'ivresse que nous procurait ce plaisir. Bien sûr que j'avais gagné. Bien sûr que j'avais terminé de la convaincre. Bien sûr qu'elle avait fait le bon choix et je savais qu'elle allait encore plus le réaliser dans les jours et les semaines à venir. Quand elle allait emménager dans mes appartements, quand elle allait se rendre compte de sa nouvelle place et de ce qu'être ma compagne allait lui apporter comme importance et comme pouvoir, elle allait devenir ivre de ce pouvoir, comme moi j'en étais déjà ivre. Oui, elle avait fait le bon choix. Moi aussi, j'avais fait le bon choix. Ou peut-être que nous avions tous les deux fait le mauvais choix... Seul l'avenir nous le dirait.
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