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 Give up the fight (PV Armando)

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MessageSujet: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeDim 21 Nov - 17:41

Me vider la tête, ne plus penser à rien. C’était ce qu’il fallait que je fasse puisque dans moins de dix minutes je me retrouverais devant Armando. Je ne le craignais pas avant. Avant…c’était quand il n’avait pas essayé de m’étrangler, c’était quand Nathaniel n’étais pas encore réapparu et que mon amour ne s’était pas manifesté, c’était quand Armando ne nous avait pas condamnés tous deux à l’exil, c’était quand une menace de mort ne planait pas au dessus de moi si j’osais remettre les pieds dans les limites du territoire d’Armando. Mais maintenant, je le craignais. J’avais pourtant toujours su ce dont il était capable, mais ce n’était pas pareil. Je me rendais compte seulement maintenant du nombre incalculable de fois où j’avais certainement failli mourir depuis que j’avais accepté de faire la pute pour lui.

Mais plus de six mois plus tard, ma vie avait vraiment changé. Je ne dis pas que je n’avais jamais voulu d’enfants. Mais contrairement à ce qu’on peut penser, j’étais toujours une femme avec des rêves de femme. Pour moi un enfant c’était la consécration d’un amour. Ce n’était pas….ça…. Avec Nathaniel, j’aurais été sans doute folle de joie de porter son enfant. Mais celui-là non….j’étais tout sauf transportée de joie. Surtout quand je pensais à tout ce que j’avais perdu par sa faute. Dire donc que je le haïssais, c’était un euphémisme. Mais la haine la plus forte, c’était celle que j’avais pour son père. Et malgré tout ça, je revenais vers lui. Comme une grosse conne comme diraient certains. Mais, c’était tout sauf con. Je pouvais pas élever cet enfant. C’était le sien, pas le mien.

Vitali avait eu la décence de rien me dire qui aurait pu me faire reperdre la face. Finalement, j’aurais jamais cru avoir un allié comme lui. Il m’a guidé en me proposant son bras et je voyais bien que finalement il était comme son père. Personne n’a bronché quand il s’est dirigé avec l’ancienne pute du patron jusqu’au bâtiment principal. Je voyais bien comment ils me regardaient. Je savais qu’ils avaient ordre de me tuer. Et ils l’ont pas fait. Moi, j’avais la tête bien haute et je me pavanais presque. Ouais ça c’était l’apparence que je donnais. Parce que franchement à l’intérieur, c’était pas du tout ça. Mais j’avais l’habitude de paraitre plutôt que d’être.

Quand on est entrés dans l’immeuble, j’ai serré le bras de Vitali. J’avoue que j’en menais pas large. Il devait savoir que mon attitude fière et hautaine était simplement une façade. En parlant de façade…la porte était plus gardée par un garde du corps, mais deux maintenant. Décidément, je me demandais ce qui s’était passé ici pour qu’Armando renforce les mesures de sécurité. Il m’a laissé dans le couloir en s’assurant qu’ils me tueraient pas et après un bonne chance murmuré, il est entré dans le bureau de son paternel en faisant gaffe à me cacher pour le moment. J’entendais pas ce qu’il lui disait, j’étais trop concentrée sur les deux gorilles.

Je les regardais droit dans les yeux, une main sur mon ventre que je laissais entrevoir à travers le tissu. Mais ils ont pas compris….ils étaient vraiment trop cons décidément. Faudrait que j’en touche deux mots à Armando un jour…

Et puis Vitali est ressorti et d’un regard il m’a dit d’entrer….

Voilà…c’était maintenant que tout se jouait. J’avais plus envie de vomir pour le moment. Rien pour le distraire quoi…Peut-être que ma dernière heure venait de sonner…Mais je pouvais pas reculer. J’avais pas le choix…

J’espère que ça s’est pas vu mais j’ai murmuré un Inch’Allah et je suis rentrée dans le bureau. Pendant un quart de seconde, je me suis demandé quelle attitude je devais prendre. Et j’ai finalement choisi de jouer profil bas.

Fallait pas que je sois trop conquérante. Mais fallait pas que je joue les pauvres filles non plus. Je le connaissais, il aimait pas ça.
J’ai cherché une chaise du regard pour un peu plus tard. Pour le moment je préférais me tenir le plus loin possible de lui, et de me coller contre le mur. Au moins si je tombais dans les pommes, je tomberais pas en arrière.

Aucun sourire, aucun rire qui demandait qu’a exploser. Juste une voix neutre…pour le moment au moins….


-Bonjour Armando…
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeLun 3 Jan - 21:28

Tout était calme autour de moi. On aurait dit que le monde entier avait décidé de finalement s’incliner devant la puissance d’Armando Venezzio, le seul maître de New York. Des États-Unis tout entier. Les gardes avaient la décence de garder leur grande gueule fermée dans le couloir, ce qui ne laissait que ma respiration hachée comme fond sonore. Je fulminais, j’étais heureux, j’avais envie de tout détruire et j’étais très fier de moi. Les émotions contradictoires continuaient de m’affliger. J’étais heureux parce que j’allais avoir un héritier, même si la femme de mon fils n’aurait pas exactement été mon choix. La famille en Italie, c’était sacré. Je savourais aussi l’attaque prochaine contre les idiots qui se pensaient plus forts que moi. On avait découvert l’entrée ! Mais je rageais devant mes putes qui n’étaient plus aussi efficaces, depuis quelques temps. Même si je ne l’aurais pas avoué, les traitements de Sarah me manquaient.

C’était une autre de mes frustrations. On avait envoyé mes hommes à sa recherche, mais les incompétents n’étaient pas foutus de retrouver cette catin amoureuse. Je soupirai. C’était quelque chose que j’avais prévu, mais je me demandais quand même comment mes mafieux, qui contrôlaient tout un putain d’État, n’étaient pas foutus d’attraper une seule femme sans autre défense que l’intérieur de ses cuisses. C’en était presque dévalorisant. S’ils ne rentraient pas d’ici une semaine, j’irais moi-même les chercher et leur planter une balle entre les deux yeux.

On cogna à la porte et je grognai à mon visiteur de n’entrer que si c’était vraiment important. Mon fils déboula et je roulai des yeux. Je n’étais vraiment pas d’humeur à entendre une connerie sur sa femme ou un autre truc du genre.

- Qu’est-ce qu’il y a Vitali ?
- C’est Sarah, elle euh
- Oui ? Parle !
- Elle est juste derrière la porte.

Je le regardai un instant sans comprendre et puis mes doigts se refermèrent pour former un poing. J’avais des envies destructrices en ce moment. Assez fortes pour que j’aie juste le goût de foutre mon fils dehors à coups de pieds dans le c**. Je respirai profondément en me pinçant les arrêtes du nez pour essayer de me calmer un peu. Je ne voulais pas la tuer dès que je la verrais. On allait passer un long moment ensemble… elle trouverait que c’était finalement une très mauvaise idée de m’avoir défié. Elle me supplierait, ouais.

- Fais-la entrer. Et que tout le monde parte !

Je la regardai hésiter devant la porte. Aussitôt qu’elle eut dépassé le cadre, je la fermai et la verrouillai. Voilà, plus que nous deux. Sa tête baissée et son dos courbé contrastait terriblement avec la jeune femme énergique qui était entrée dans mon bureau sans frapper pour que je la prenne à même mon sofa. Elle aurait été mieux d’adopter cette attitude, la lionne que j’aimais en elle. Là, elle me faisait pitié. Il était un peu tard de se faire soumise. Ce n’était pas ce que j’attendais d’elle. À bien y réfléchir, c’était en partie pourquoi j’étais en colère après elle. J’avais cru qu’elle m’était semblable, mais elle était tombée amoureuse et son cerveau s’était ramolli. Tant pis. À mes côtés, elle aurait vécu longtemps et aurait connu les meilleures nuits de sa vie. Elle allait maintenant voir ce qu’il en coûtait de me déplaire.

- Bonjour, Sarah.

Je penchai la tête pour mieux l’observer. Toujours aussi belle, sauvage. Cette apparence subsisterait encore un moment, mais j’avais hâte de voir à quel moment elle allait abandonner tout ça pour me montrer l’enfant en elle. Cette partie que tous retrouvaient dans les supplications lorsque je m’occupais de leur cas.

Je me collai à son dos et dégageai une mèche de cheveux de son visage pour avoir accès à son oreille. Mon souffle heurtait sa peau et je murmurai de façon menaçante à même son conduit auditif.

- Es-tu désolée, Sarah ?

Sans prévenir, je la retournai et levai la main sur elle pour la gifler. Ça, c’était pour avoir couché avec l’homme qu’elle aimait alors que je lui avais demandé de ne coucher qu’avec moi. Pour avoir trahi ma confiance, elle allait souffrir encore plus.

- Tu vas voir à quel point tu devrais l’être.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeMer 5 Jan - 0:57

Je ne le défiai pas du regard pour une fois, mais je ne baissais pas le regard non plus. J’avais beau revenir ici la queue entre les jambes, je ne venais pas non plus en rampant. Ce n’était pas parce que j’étais enceinte que j’en étais devenue totalement vulnérable. Et puis je connaissais Armando, il ne supporterait pas que je le sois. Il aimait le caractère chez une femme. Enfin, question caractère…pour le moment je l’avais remisé au placard. Je préférais sonder avant la situation et j’avoue que savoir que je pouvais mourir dans les prochaines minutes n’était pas non plus pour m’encourager. Parce qu’il aurait été capable de prendre son flingue et de me tirer dessus sans un mot. Il en était capable. Après tout ce qu’il s’était passé….

Armando était un homme rancunier de la pire espèce. Il n’oublie jamais. Rien ! Il ne laisse jamais rien au hasard non plus .Et ce n’était pas son bonjour qui faisait de lui un homme qui a passé l’éponge. Bien au contraire d’ailleurs.
J’essayai pourtant de soutenir son regard et d’essayer de reprendre un peu des couleurs mais je sentais des nausées refaire leur apparition. Et puis, je n’en menais pas large parce que j’avais toujours en vue son arme posée sur le bureau et je scrutais un geste vif de sa part pour échapper à une balle. Je ne le quittai pas des yeux, et ne fit aucun mouvement quand il se dirigea vers moi et qu’il vint se coller tout contre moi.

Il me faisait peur. Oui, j’avais peur de lui. Parce que même s’il n’avait plus son flingue sur lui, je savais par expérience qu’il pouvait m’étrangler et que cette fois ci personne ne viendrait me sauver. Nathaniel m’avait quitté définitivement… C’était même la raison de ma présence ici. Je ne pouvais pas élever cet enfant seul. Je ne pouvais pas l’élever tout court de toute façon.
Il sentait le parfum de luxe, et j’avais pourtant une forte envie de vomir. Encore plus quand il se collait à moi de cette façon et qu’il me parlait de cette façon.

Est-ce que j’étais désolée ? En fait, je n’ai pas eu le temps de me pencher sur la question qu’il m’avait déjà retourné sa main en pleine gueule et que ma tête a heurté le mur. Je le savais violent, mais j’étais étonné de sa force et de la fureur qu’il y avait mis. Et pourtant, même si une minute avant j’étais prête à m’écraser, là il venait de signer son arrêt de mort si je pouvais faire de l’humour.

Parce que j’allais le scotcher, je le savais. Je me suis tenue la joue et je l’ai poussé. La Sarah avec son petit drapeau blanc qu’elle agitait venait tout juste de céder la place à la vraie Sarah. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire vraiment en mettant une certaine distance entre nous. Et j’ai lâché la bombe sans plus de cérémonie. J’avais voulu mettre des gants pour le ménager Papi, mais il avait perdu la chance d’éviter l’arrêt cardiaque.

Crève Armando ! Prends ça dans la gueule !

-C’est comme ça que tu traites la mère de ton futur enfant ?

Je savais qu’il n’allait pas vraiment comprendre et qu’il allait me dire que c’était pas possible. Mais pour ça j’avais le même argument que pour son fils. Je me débarrassai de mon manteau que j’envoyai valser je ne sais où dans le bureau et je relevais mon pull pour dévoiler mon ventre. S’il comprenait pas avec ça….Et puis y’avait pas de doute sur mon état. J’avais le ventre rebondi, des seins pleins, et une petite ligne qui partait du nombril jusqu’à…enfin je ressemblais à une femme enceinte quoi.
Et pour la première fois j’étais fière de me montrer comme ça.

-Surprise Armando !
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeMer 5 Jan - 21:40

Délicieux bruit que celui de sa tête qui heurte le mur. Voilà, Sarah. Ça fait si longtemps que je me retenais de te montrer qui était le véritable maître. Certes, elle m’offrait une belle compensation pour son arrogance, mais il venait un moment où cela ne suffisait plus. J’aimais voir cette soumission dans son regard. Ma petite compagne allait comprendre à quel point sa faute avait été grande : entre le chef des Hors-la-loi et un simple quidam, le choix était pourtant évident. Elle n’avait pas connu ma violence, pas sur elle, en tous cas. Les traces de doigts rouges qui s’imprimaient sur sa joue m’arrachèrent un sourire malsain.

Même quand son regard changea, je ne me démontai pas. C’était même encore plus intéressant. Plus elle résisterait et plus je prendrais plaisir à la soumettre, jusqu’à ce qu’elle me supplie de mettre fin à son calvaire. Là encore, rien ne serait joué pour elle. Des jours où elle crierait sa douleur. De longues nuits où elle ne connaitrait plus le plaisir. Les tigresses étaient les plus agréables à dégriffer, elles offraient un sentiment que les autres n’offraient pas. J’aimais voir le désespoir dans les yeux des poulettes qu’on ramenait, mais j’allais adorer voir tout ça chez Sarah. Ma très hypocrite Sarah.

Même lorsqu’elle me repoussa, je continuai de sourire. Alors qu’elle imaginait reprendre le dessus, je me contentai d’aller prendre mon fusil sur le bureau et de me retourner pour pointer le canon vers sa si jolie tête. Certes, cela lui ferait sa fête en deux temps trois mouvements, mais j’en voulais plus. Elle m’avait désobéi, après tout, et personne n’occultait les ordres d’Armando Venezzio.

-C’est comme ça que tu traites la mère de ton futur enfant ?
- C’est une blague ?

Je coinçai mon revolver dans ma ceinture, attrapai la jeune femme par la main et la repoussai vers le sofa où je l’obligeai à s’asseoir. En l’observant mieux, je pouvais en effet voir ce que la grossesse rondissait ses courbes. Mon regard s’attarda longuement sur sa poitrine généreusement fournie. Un véritable délice pour le regard et j’imaginais sans peine le plaisir que j’aurais eu si elle était restée à mes côtés, à partager seulement mon lit.

J’avançai d’un pas lent et froid, effaçant toute émotion de mon visage alors que je me dirigeais vers elle. Ma main gauche se posa sur l’accoudoir et mon genou vint l’emprisonner à la droite. Je me penchai vers elle, mon arme n’étant pas à sa portée, et caressai doucement sa joue de mon pouce. Ce qui aurait pu être de la tendresse, comme si j’essuyais ses larmes, ressemblait plutôt à un collectionneur qui admire sa plus belle prise. Peu à peu, la force que je mettais sur sa mâchoire s’accentua, pas assez pour lui faire mal, mais assez pour lui faire comprendre que je ne rigolais pas.

- Dis-moi, chérie, comment puis-je être certain que ce n’est pas ton Nathaniel qui t’a engrossée ?

Si elle pouvait me prouver hors de tous doutes que l’enfant était bien de moi, je ne lèverais plus la main sur elle avant qu’elle ait accouchée. Elle serait enfermée dans mes appartements et reprendrait son rôle auprès de moi jusqu’à sa délivrance. J’aurais tout le temps de décider ce que j’allais faire d’elle, et j’aurais peut-être plus de chances avec ces petits qu’avec Vitali côté méchanceté. Cependant, si elle ne le pouvait pas, si elle revenait seulement parce qu’elle savait qu’ils seraient mieux ici qu’en fuite, je n’aurais aucuns scrupules à l’avorter moi-même avant de lui faire subir l’enfer. On ne touchait pas aux femmes enceintes… mais je pouvais bien faire une exception.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeJeu 6 Jan - 22:16

Il croyait que c’était une blague cet enfoiré. Une blague ? Une blague ? Ouais j’aurais bien aimé que ce soit une blague. Mais c’était loin d’en être une. J’étais bien enceinte de lui. J’allais bientôt commencer à me déformer vraiment, à prendre du poids, et je ressemblerais bientôt à plus grand-chose. Alors qu’il la ferme avec son histoire de blague, parce que moi ça me faisait pas vraiment marrer, au contraire.

Mais vu la tête que je faisais, et le corps que j’exhibai, j’ai eu la chance de pas avoir à répondre à sa question de merde. Bien sur que non c’était pas une blague, j’étais bel et bien enceinte. A mon âge !!! Ma vie était complètement foutu. J’aurais été contente de l’être en réalité, mais pas de lui. J’aurais aimé d’ici quelques temps que Nathaniel et moi on y pense vraiment, mais ça n’arriverait plus maintenant. A cause de cette horreur qui grandissait en moi. A cause de lui. Ce putain d’enfoiré de bâtard de mafieux italien !
Je le haïssais surement autant qu’il me haïssait.

Parce que pour me traiter comme il était en train de le faire, il fallait qu’il me haïsse. Mais qu’il se console Pépère, c’était réciproque.

Et il commençait à me les briser à me regarder comme ça pour vérifier que je mentais pas. Son fils au moins avait compris vite fait. Il voulait quoi pour être sûr ? Que j’écarte les jambes ? Parce qu’il pouvait aller se voir, il me toucherait plus cet enfoiré. Enfin, pour le moment, il venait de le faire. Il caressait ma joue et je me retenais de repousser sa main, et de lui dire d’aller se faire voir. Fallait vraiment que je sois folle pour être ici devant lui à ramper alors que je m’étais juré qu’il me frapperait plus jamais.

Je me sentais déjà nauséeuse mais s’il se comportait encore comme ça j’allais lui gerber dessus, comme la première fois où on s’était vu…quoique…c’était peut être la solution et puis ce serait marrant non ?

J’ai carrément ri quand il a osé me demander si j’étais sûre que le père n’était pas Nathaniel. Oui ça pour en être sûre je l’étais. J’avais eu confirmation de la femme médecin (non pas Dr Quinn tssss) là-bas et puis j’avais couché qu’avec lui les huit derniers mois. Donc à moins que je sois atteinte du syndrome de cette conne de vierge Marie, ce parasite était bien de lui.

-Je suis enceinte de deux mois Armando…Fais le calcul si t’en es capable.

Provocation je sais, mais il s’attendait certainement pas à autre chose de ma part de toute façon. J’étais partie d’ici depuis un peu plus d’un mois, quand il nous avait chassés Nathaniel et moi…Alors y’avait pas photo. Mais je sentais qu’il allait s’énerver, m’énerver aussi, et qu’il trouverait encore une excuse bidon pour me dire que ce truc qui grandissait dans mon ventre là il était pas de lui.

Je le repoussais et j’allais m’allonger dans son sofa. C’était pas l’attitude que je voulais avoir en rentrant là, mais je savais que c’était l’unique façon de m’imposer et qu’il comprenne à qui il avait affaire.

-Mais si tu veux, va chercher ton médecin il te confirmera que le parasite est bien de toi.

Je le défiais du regard, et j’attendais qu’une chose. Qu’il aille le chercher son médecin de merde pour qu’on puisse commencer à parler d’autre chose. On allait quand même pas passer 107 ans à se demander qui était le père. Je savais qui c’était et puis les tests ADN je crois pas qu’il soit encore possible d’en faire…

Et alors que j’allais éclater de rire, une terrible nausée m’a pris d’un coup. Et ça a été tellement violent que je me suis précipitée vers son bureau et que je suis allée gerber dans sa poubelle à genoux en tenant la poubelle à deux mains.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeDim 9 Jan - 18:59

-Je suis enceinte de deux mois Armando…Fais le calcul si t’en es capable.

Je crus que j’allais exploser. Je savais parfaitement que c’était le style de Sarah de me provoquer ainsi, mais sur le coup, j’étais vraiment en colère contre elle. Pire, ça dépassait la simple rage. Je lui vouais un culte haineux, alimenté en grande partie par son impertinence et son refus de se plier à mes lois. Pour cela, elle était bien la seule. Tous mes larbins s’écrasaient devant moi comme une mouche devant un éléphant. Cette fille, pourtant, se foutait carrément de ma gueule. C’était le motif de sa survie. Ce mépris pour tout m’intriguait… tout autant qu’il m’irritait lorsqu’il me concernait. Mon flingue à ma ceinture me démangea grandement et je m’obligeai à y repenser à deux fois avant de lui arracher la tête. Je voulais que sa mort soit plus lente que ça. Voilà. À la place, j’empoignai solidement son poignet et lui tordis violemment le bras dans le dos tout en l’attirant à moi.

- Je ne plaisante plus, Sarah. Ta garantie est finie. Fini, le temps où tu me répondais impunément. Fini le temps où tu prenais place sur mon siège comme s’il t’était destiné. J’ai été tolérant avec toi, mais je ne joue pas avec les traîtresses.

Comme pour ponctué mes paroles, j’appuyai un peu plus fort sur son poignet, la traction que je mettais sur son bras s’augmenta jusqu’au point où je pensai déboiter son épaule, puis je la repoussai négligemment, sans plus de cérémonie que si elle avait été une poupée de chiffon. Comme pour me confirmer qu’elle n’en avait absolument rien à foutre, elle s’éloigna comme si de rien était et pris place sur mon sofa, étendue de tout son long. Elle ressemblait carrément à une pute de luxe, sauf qu’elle avait un ventre rond. C’était pas vraiment mon truc, mais ça en faisait bander certains. Personnellement, je préférais Sarah quand elle avait sa taille mince et de superbes courbes que je pouvais mater et toucher quand j’en avais envie. Là, y’avait pas moyen. Ses seins étaient gros, c’était sur, mais vu le ventre et le caractère de la demoiselle enceinte, ça allait être une vraie torture. Il restait toujours quelques possibilités amusantes, mais bon. Rien qui me tentait réellement. Et pour l’instant, j’avais plus envie de lui éclater son corps de poufiasse que de la traîner dans mon lit. Surtout après qu’elle eut prononcé ses dernières paroles.

J’allai m’écraser dans mon fauteuil de roi et la regardai longuement, pensivement. Je ne doutais pas que mon regard était noir et je soupirai bruyamment à plusieurs reprises. J’avais sorti mon revolver que je cognais négligemment contre mon bureau en réfléchissant. Étrangement, ça semblait l’amuser plus que tout le reste. Je serrai les dents. Allait-elle finir par me prendre au sérieux où s’en rendrait-elle compte le jour où je la butterais pour de vrai ? J’avais déjà failli la tuer, pourtant. Il fallait croire que ça ne lui suffisait pas, à la petite.

Puis, soudain, elle se leva pour aller vomir sans grâce dans ma poubelle. Je hochai de la tête, découragé. Fallait dire que ça me rappelait un truc, hein. Enfin, je me disais que, si l’histoire se répétait, elle avait au moins eu la décence de gerber dans la corbeille cette fois, ce qui ne ruinait pas mes chaussures en magnifique cuir italien. Y’avait du progrès, quoi. J’attendis qu’elle ait fini pour faire me tourner de nouveau vers elle. L’odeur ne me dérangeait pas, la mort sentait bien plus que cela. Je me contentai de repousser la poubelle du pied et de relever la jeune femme fermement, mais sans violence, cette fois.

- C’est bien Sarah, je veux bien te croire et faire un effort en ce sens. Mais tu ne me feras pas avaler que tu es revenue ici pour le simple plaisir de me balancer ton marmot dans les pattes, ni parce que tu étouffes d’amour pour moi.

Je plantai mes yeux dans les siens, retenant toujours le bras que j’avais pris pour lui offrir un peu d’équilibre.


- Qu’est-ce que tu veux ? Crache le morceau.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeLun 10 Jan - 22:08

Je détestais ça. Déjà deux mois que j’avais l’impression de passer ma vie à gerber. Dés que je pensais que c’était fini, ça revenait. Alors bien sûr j’avais beau manger, je gardais rien dans le ventre. C’était même étonnant que j’ai pris du poids et que je me sois arrondi. J’avais l’impression que j’allais passer toute cette foutue grossesse à gerber et à pleurer. J’en avais ma claque. Je savais vraiment pas ce qui me prenait de le garder ce parasite. J’étais complètement folle. Et encore plus folle d’être revenue ici demander à Armando de me reprendre.

J’étais toujours accroupie par terre avec cette putain de poubelle dans les mains et Armando s’amusait à me foutre encore plus bas que terre. Il jubilait pas assez à me voir dans cette situation pépère ? Non, il lui en fallait encore plus. Bien sûr que je savais que j’étais plus dans ses petits papiers, il me prenait pour qui ? J’étais pas conne non plus ! JE savais que mon retour n’était pas ce qu’il attendait le plus. Surtout vu la façon dont il m’avait foutue dehors. Il avait été humilié parce qu’un petit jeune lui avait pris sa compagne avec qui il aimait tant s’envoyer en l’air, et parce que Nathaniel avait vu que j’avais pas peur de lui. Mais maintenant, il me faisait un peu plus peur. Je savais qu’il était capable de me tuer. Et il m’avait fait mal à me tordre le poignet comme ça l’enfoiré.

Je relevai la tête une fois que je me suis sentie sûre que j’allais plus rien rendre. Et il en a profité pour repousser la poubelle du pied avec une petite mine de dégoût. s’il croyait que ça me mettait en joie, il se fourrait le doigt dans l’œil. Mais il m’a quand même aidé à me relever. Pour une fois, je l’aurais presque remercié. J’avais vraiment l’impression de plus pouvoir faire ce que je voulais. Et j’avais pas encore un ventre énorme. Je sentais que quand je verrais plus mes pieds, j’allais péter un plomb.

Ce qui me plaisait moins c’était qu’il me croyait pas. Il voulait pas croire que j’étais là parce que je voulais qu’il assume ce qu’il avait fait. Et pourtant c’était ça. J’étais pas là pour le plaisir. J’étais là parce que j’étais en cloque, et que c’était lui le père. Et je savais qu’à la seconde où j’aurais accouché, je prendrais la fuite. Je voulais pas élever cet enfant, je voulais pas rester ici. J’étais pas amoureuse de lui, ça il avait raison. Il attendait vraiment que je lui réponde, et son regard en disait long. Il avait beau jouer les galants en m’aidant à rester debout alors que vomir tripes et boyaux m’avait rendue tremblante.

-Tu as raison Armando, je n’étouffe pas d’amour pour toi. D’ailleurs je peux même dire que je te hais. Mais tu te trompes, je veux rien de spécial.

Au moins c’était clair. C’est ce que j’aimais chez lui, il aimait comme moi la vérité. Non, il m’aimait pas, et je l’aimais pas. Mais on allait pourtant avoir un gamin ensemble. Ironie du sort hein…

-Je veux juste que tu assumes ce que t’as fait. J’ai pas demandé à être enceinte si tu veux savoir. Et ce parasite, j’en veux pas. Mais je peux pas avorter…Alors je vais mettre au monde ce parasite, et tu feras comme tu peux mais c’est ton gamin tu t’en occuperas.

Je voulais que ce soit clair. J’allais avoir un gosse, son gosse, et il en faisait ce qu’il voulait, je m’en tamponnais carrément. Tout ce que je voulais c’est que ça se finisse rapidement, et que je retrouve la vie que j’aurais du avoir. Je voulais retrouver Nathaniel après l’accouchement. Je voulais plus me retourner après ça. Et je savais que s’il m’aimait pas, il serait content de se dire qu’il allait être pére. Je connaissais son sentiement de fierté. Il était italien, s’il aimait pas vraiment les gosses, il aimait être un patriarche.
Tout ce que je souhaitais, même si c’était con d’y penser, c’est que le parasite soit un garçon. Parce que ce serait sans doute l’unique maniére pour que j’ai grâce à ses yeux. Encore que…je savais qu’il avait pas hésité à tuer la mére de Vitali…Mais je préférais pas y penser en fait.

J’étais peut-être décidée à plus le provoquer mais j’allais pas changer du tout au tout non plus. Je sentais qu’il réfélchissait à une vitesse éclair, et il était vraiment impassible. J’ai marché tranquillement jusqu’au sofa et je me suis allongée une nouvelle fois.

-Souris Armando ! Avec un peu de chance, ce sera un garçon et tu l’auras ton véritable héritier.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeSam 15 Jan - 0:56

Les femmes. C’était quoi le foutu problème des femmes, quelqu’un pouvait-il me le dire ? Parce que franchement, pour le coup, j’avais vraiment du mal à suivre. Vous vouliez qu’elles fassent quelque chose et elles ne voulaient pas. Du moment que vous leur disiez de laisser faire, que vous alliez vous arranger, elles étaient presque à genoux devant vous pour vous suppliez de les laisser prendre en main la situation. Ah, ouais, je n’arrivais pas à les comprendre, ces chiennes. Faut dire, ce n’était pas facile. De si petites créatures qui changeaient d’idées comme elles changeaient de rouges à lèvres, ce qui n’était pas peu dire. Enfin, c’était peut-être un simple manque de cervelle, tout le monde n’avait pas la chance d’avoir l’intelligence des hommes. Encore moins celle d’Armando Venezzio. Je n’arrivais donc pas à voir pourquoi la plupart de mes ‘’ associés ‘’ prenaient des femmes. C’était d’une telle faiblesse ! Ils me fournissaient en plus une arme contre eux. Une petite menace contre le cou de leur dame et c’en était fini de ces poltrons. Ah, ça, le cul, je captais. Moi aussi j’aimais ça, même plus, j’adorais ça. Passer des heures dans leurs bras et les faire crier de plaisir. Seulement, elles n’avaient aucun contrôle sur moi. Je choisissais les femmes qui passaient la nuit avec moi et au matin elles n’étaient plus rien. Sauf Sarah. Sarah, c’était une autre histoire.

J’étais accro à son corps, son arrogance et sa fierté. À une époque, je l’avais voulue contre moi à chaque instant. Encore aujourd’hui, quand je voyais sa poitrine et ses jolies petites fesses, une envie terrible de la jeter sur le divan me prenait. Je me souvenais aussi cependant de toutes ses insultes et je me demandais si je ne prendrais pas plus de plaisir à tordre son cou. J’avais bien tué la mère de mon fils sans aucuns scrupules, je pourrais recommencer avec cette petite garce qui faisait de ma vie un enfer depuis que je la connaissais.

- Mon gamin est également le tien, Sarah. Dis ce que tu veux mais je doute fortement que je puisse allaiter un bambin. Encore moins avoir du temps à passer avec lui.
Un rictus moqueur se dessinait sur mes lèvres. Si elle s’imaginait que j’allais faire un seul geste pour élever cet avorton. Je lui trouverais une nurse, une des filles du deuxième qui serait bien heureuse de pouvoir se reposer pour quelques mois avant de se faire besogner de nouveau.

- Sur ce chérie, je suis au regret de t’annoncer que ta petite fuite pour le futile amour t’auras valu de perdre tous tes privilèges. Ta chambre a été donnée à une autre. Tu ne peux évidemment pas faire la pute ainsi, mais dès que tu seras réhabilitée tu recommenceras au bas de l’échelle. Plus d’escapades, ou je te tue sans même te laisser de chance cette fois, quitte à en raser le pays tout entier. Et dès aujourd’hui, ta chambre, c’est ma chambre, que je garde un œil sur mon enfant et sa garce de mère.

Je la fis de nouveau se relever de ce sofa. L’obsession qu’elle lui portait était affligeante. Il faudrait vraiment qu’elle comprenne un jour que, non, elle n’était pas chez elle dans mon bureau.


- Souris Sarah, sept mois en ma compagnie. On va se régaler.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeSam 15 Jan - 22:11

Je commençais à être vraiment fatiguée, et j’avais vraiment envie qu’on en finisse rapidement. De toute façon il n’y avait pas plus à dire. J’étais enceinte, il était le père, il me reprenait. C’était tout, fin de l’histoire. Mais non, Armando était décidément buté. Et je préférais fermer ma gueule quand il a commencé à sous entendre que j’allais allaiter ce parasite. Non mais là il rêvait. Et en technicolor quoi !! J’allais pas jouer les vaches allaitantes pour lui faire plaisir. Qu’il se débrouille comme il voulait, mais mes seins y’avait qu’un mec qui aurait le droit de les téter, et encore…
Je préférais pas lui dire qu’il avait pas intérêt à compter sur moi pour m’occuper de ce truc.

Donc je la fermais encore jusqu'à ce qu’il commence à me faire comprendre que dés que j’aurais accouché je referais la pute. Oui, à ce qu’il croyait il allait me renvoyer au deuxième étage sans privilèges cette fois. Et c’est là qu’il se fourrait un doigt dans l’œil Pépère. Oui j’allais revenir dans ses appartements, et je lui faisais confiance pour me surveiller de très prés, mais dés que j’aurai accouché je comptais bien me barrer pour ne jamais revenir. Je comptais pas faire de vieux os ici. Avec un peu de chance, Nathaniel me reprendrait avec lui, vu que je serais débarrassée de ce truc qui nous gênait.

Je me serais bien endormie sur ce sofa plus que confortable mais Armando avait pas l’air de vouloir que je prenne mes aises. Quel enfoiré ! J’étais enceinte, il fallait être gentil avec moi…Il oubliait surement le pouvoir des hormones de grossesse…Alors forcément quand il a ironisé, j’ai répliqué de suite. J’avais jeté aux orties mes promesses de la fermer et d’accepter ce qu’il me dirait. Je pouvais pas la fermer, c’était plus fort que moi.

-Je souris si je veux Armando. J’ai pas envie de sourire d’ailleurs…

Pas pour lui faire plaisir en tout cas. Là ce que j’avais envie c’était d’un bon lit, des draps frais et propres pour dormir. J’étais vraiment crevée. En fait j’étais toujours crevée. Mais il fallait d’abord qu’on mette les choses au clair. Ilo fallait qu’il arrête de croire au Père Noel.

-Ha et que tu le saches…je referais plus la pute pour toi Armando. Ni dans sept mois, ni dans un an, ni jamais. Je suis la mère de ton enfant Armando, pas une pute ok ?

Au moins c’était clair. Je me faisais pas d’illusions, il attendrait pas longtemps pour essayer de me tuer, mais je savais comment faire pour gagner du temps. Il comptait faire allaiter son môme. Et comme j’étais sa mère, c’était là-dessus que j’allais jouer. J’allais jouer les mères aimantes, qui veut allaiter son enfant pour pas qu’il me descende. Le môme, une fois là, aurait besoin de lait…c’était bien la seule solution. Et il était hors de question qu’après l’accouchement je fasse la pute comme avant. J’étais maintenant plus que ce que j’étais avant. J’étais plus seulement sa compagne, j’étais la mère de son enfant, on était liés. Et je comptais bien me servir de ça. Alors j’ai relevé les yeux et je l’ai défié.
Vas-y frappe-moi Armando. Voilà ce que disait mon regard.

-Je reprendrais ma place là où je l’ai laissée. C'est-à-dire dans tes appartements ! Tu vois on est sur la même longueur d’onde…

Je savais bien que ça allait le rendre dingue que je le défie comme ça, mais je savais aussi qu’il adorait ça avec moi. J’étais la seule qui osait lui parler comme ça. Et puis j’annonçais la couleur, et je lui obéissais. Il devait être content non ?
J’ai poussé un long soupir avant de me promener à travers la pièce, une main sur le ventre caressant faussement avec amour ce parasite, et une autre dans mon dos pour montrer mon ventre un peu plus. Je sentais qu’il soufflait comme un bœuf, et qu’il se retenait surement de pas m’en coller une.

-Souris, Armando…tu vas être papa ! On va se régaler tu verras.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeDim 16 Jan - 16:19

Je voyais bien qu’elle était fatiguée, mais je n’en avais pas fini avec elle. Je ne la laisserais pas dormir tant que nous n’aurions pas mis toute l’histoire au clair. Ou plutôt, tant qu’elle n’aurait pas compris qu’elle était sa véritable place dans mon empire. Je lui avais certes donné plusieurs avantages auparavant, mais ça ne signifiait pas qu’elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait. Je devais aussi avoué qu’à bien des reprises, sa façon de me tenir tête m’avait séduit et lui avait empêché de se voir rejeter aussi facilement qu’une poupée de chiffon. Comme les autres putes, en fait. Seulement, aujourd’hui, c’était différent. Je ne voulais pas de cette répartie chez elle pour l’instant, je voulais qu’elle se soumette et rien de plus.

En soupirant je l’amenai vers la porte que je débarrai. Ma main se glissa dans le creux de ses reins et je la poussai doucement mais fermement dans le couloir. J’allais l’amener dans mes – nos – appartements, qu’elle voit que j’étais prêt à lui offrir le repos si seulement elle m’écoutait. Je savais, bien entendu, qu’elle connaissait le chemin aussi bien que moi, puisqu’elle y avait passé beaucoup de temps, mais je ne la guidais que pour une raison : qu’elle sente que je ne la lâcherais pas d’une semelle. J’étais la menace qui planerait sur elle jusqu’à ce qu’elle se raisonne et s’abandonne à la confiance… jusqu’à ce que je torde son petit cou. Les couloirs étaient déserts. Bien entendu, j’avais donné l’ordre que tout le monde dégage. Avec moi, on ne rigolait pas. SI on n’était pas certain du commandement, on l’appliquait dans son extrême. Dégager du couloir, de la pièce, de la bâtisse ? J’étais prêt à parier que beaucoup de mes hommes étaient dans la cour, attendant que la nuit soit tombée depuis assez longtemps pour revenir. C’était parfait, je pouvais parler sans que notre conversation devienne publique, même si les hommes qui étaient à mon service se seraient tous tus.

- Tu ne peux pas changer de fonction à tes aises, Sarah. Tu ne veux pas de cet enfant, ce parasite comme tu le nomme si gentiment, alors tu n’es pas une mère et nous n’avons rien à faire ensemble. Tu accouches et tu retournes à l’étage qui était le tien. Par contre, si tu décides de devenir une digne maman, tu seras traitée comme telle. Mais ça signifie également que tu dois partager le lit du père et j’ai cru comprendre que ça ne t’enthousiasmait pas plus que ça…

Qu’elle dise ce qu’elle voulait, qu’elle aime ou pas ce bambin, du moment qu’il pourrait vivre sans sa mère ou du moment que je trouverais une nourrice, je serais ravi de décharger mon fusil sur la tempe de ma chère Sarah. J’en avais assez de jouer avec elle. Je me retenais de noircir son visage parce que, bon, même pour un mafieux, la famille c’était sacré. Comme je l’avais dit, jusqu’à sa délivrance, je ne lèverais plus la main sur cette jeune femme. Elle avait sept mois encore pour me convaincre de la reprendre, même si franchement je doutais que j’allais oublier toutes les conneries qu’elle avait faites. Conneries qui, la plupart du temps, me foutaient moi dans la merde. Je n’aimais pas voir une si petite chose me ridiculiser, aussi bonnes soient les nuits en sa compagnie. J’allais peut-être profiter de ce temps pour l’éduquer un peu.

J’ouvris finalement la porte de ma chambre et la laissai entrer, fermant précautionneusement le verrou derrière nous, que personne ne nous dérange, même si personne n’oserait venir cogner à cette porte. Je lui pointai le lit douillet et m’installai dans la causeuse, le regard fixé sur cette femme que, je devais l’avouer, je ne comprenais pas ou alors trop peu.


- Je ne pense pas qu’on soit sur la même longueur d’onde, chérie. Personnellement, vois-tu, je n’ai peut-être pas envie que tu reprennes ta place. Le bébé, soit, ça je veux bien faire un effort. Mais sans lui, tu ne présentes plus d’intérêt. Je ne couche pas avec les parias, aussi douées soient-elles.
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MessageSujet: Re: Give up the fight (PV Armando)   Give up the fight (PV Armando) Icon_minitimeMar 18 Jan - 16:38

C’était sans doute une des choses que je détestais le plus : la fatigue qui n’arrêtait pas. J’avais beau dormir huit heures, j’étais toujours fatiguée. Et ça me ressemblait pas. Avant je dormais cinq heures et j’étais en pleine forme…Là j’en dormais presque douze…et les douze heures qui restaient j’avais l’impression que je les passais à gerber. Et après qu’on vienne pas me dire que la grossesse était un truc merveilleux. C’était la merde oui.

Armando ne souriait pas quand il m’a aidée à me relever et m’a amené en dehors du bureau. Il me tenait fermement, et ça n’avait rien du soutien gentil d’un futur père. Non c’était plus un truc du style « je suis là, et tu vas en chier ». J’étais bien consciente que j’allais en chier. Je me demandais seulement où il m’emmenait jusqu’à ce qu’on dépasse l’entrée et qu’on se dirige vers ses appartements privés. Y(avait personne dans le couloir, et c’était pas plus mal. Je voulais pas qu’on me voie en position de faiblesse. Parce que c’était ce qu’il se passait là. J’avais carrément pas le dessus sur Armando.

Il posait ses conditions et pour une des première fois de ma vie, j’écoutais vraiment ce qu’on me disait, et j’analysais tout. J’avoue que c’était pas tout à fait ce que j’avais prévu. Je voulais revenir, lui donner ce môme, et me barrer, et accessoirement je m’étais juré qu’il me toucherait plus. Et pourtant…j’allais devoir revoir mes espérances. Il était clair. Si je voulais retrouver mon statut et ses avantages, j’avais plus qu’à la fermer. La fermer, m’occuper de ce gosse à partir de maintenant et ouvrir les cuisses pour lui. Non, il avait raison, la dernière partie était ce qui m’enchantait le moins.

Je réfléchissais à ce qu’il pourrait se passer si j’acceptais pas ses conditions, et je savais que ce qui m’attendait dans ce cas là, c’était la mort, ou au mieux le deuxième étage. Et là, j’écarterai les cuisses bien plus que je le voulais avec lui. Alors, c’était tout vu. Je faisais le choix qui s’imposait. J’étais pas complètement conne non plus. Bien sur que j’allais faire semblant d’être contente d’être enceinte, et d’élever ce gosse. J’étais en train de pactiser avec la diable et je savais ce qu’on dirait sur moi. Mais je considérais que je faisais les bons choix.

Il me fit signe de rentrer et je me rendais compte qu’il me prenait au piège quand il a fermé le verrou mais c’était déjà trop tard. En entrant j’acceptais ce gosse…Je m’allongeai sur le lit, pendant qu’il s’installait dans l’espèce de sofa. Quand je disais que j’étais prise au piège, je me trompais pas. Il avait pas encore accepté que je revienne. Il allait me tuer, je le sentais. un signal d’alarme s’était allumé dans ma tête et il fallait rapidement que je montre un peu de bonne volonté.

-Armando !!! Ne parle pas comme ça !! Le bébé entend tout tu sais. Tu n’aimeras pas qu’il entende son papa parler comme ça à sa maman.

C’était ma manière à moi de lui dire que j’avais compris le message. Ouais y’avait un peu d’ironie, même beaucoup. Mais il savait que j’acceptais ses conditions. Oui là il avait gagné. J’allais me montrer heureuse d’être enceinte, j’allais faire semblant d’aimer ce gosse, et j’allais m’en occuper. Ce qui me faisait peur c’est que quand j’ai caressé mon ventre en plantant mes yeux de braise dans ceux d’Armando, je le faisais naturellement.

-Hein mon bébé ? Tu veux que papa et maman soient heureux !

Mais je chassais bien vite cette seconde où j’étais sérieuse dans mes sentiments pour ce parasite. Devant lui, je ferais semblant d’être heureuse mais j’aimerais jamais ce gosse. Il me rappellerait trop que j’avais perdu Nathaniel.

-Tu vois ? J’ai compris le message Armando…Je me réjouis de cette grossesse, je redeviens ta compagne dans tous les sens du terme, et tout le monde y trouve son compte.

Enfin, il y trouvait plus son compte que moi. Il gagnait un futur héritier potentiel, un trou pour se vider les couilles, et il pouvait passer ses nerfs sur moi. Moi je gagnais que le fait d’avoir un toit, un médecin pour surveiller cette grossesse, et une potentielle chance de retrouver Nathaniel. Parce que rien ne garantissait que j’allais avoir un quelconque pouvoir, ou que je puisse demander ce que je voulais comme avant.

-Sur cet accord, je vais faire une sieste, et on parle plus tard de tout ce qu’on a à faire pour ce bébé, ok ?

Je clôturais la conversation, et me retournai pour joindre le geste à la parole. Mais l’espace de cinq minutes, je suis resté alerte, attendant qu’il dise quelque chose. Mais il a pas bougé et je me suis endormie. Quand je me suis réveillée trois heures plus tard, il était parti mais y’avait quelqu’un devant la porte. Je pourrais plus aller et venir comme je voulais. Ca c’était fait….
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