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 Mathilda Johnson

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Mathilda Johnson

Mathilda Johnson


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MessageSujet: Mathilda Johnson   Mathilda Johnson Icon_minitimeDim 10 Oct - 17:56

Nom : Johnsson
Prénom (s) : Mathilda, Amy.
Âge : 43 ans.
Née le : 15/08/69 à San Francisco.
Groupe & métier : Médecin pour la Communauté des survivants, je fais partie de leur groupe.

Caractère :

Au premier abord, je suis tout à fait abrupte, pour ne pas dire détestable. Il est vrai que mon humeur semble rarement s’améliorer, que je n’offre guère de sourire à la première occasion mais que voulez-vous, je daigne rarement m’abaisser à ce genre de coquetterie futile. N’allez pas penser que je suis réellement d’une froideur polaire, car c’est une bien jolie façade. La vérité est que j’ai souvent eu besoin de cette fameuse barrière, cette protection contre les sentiments dans ma vie et qu’au bout du compte, je la retire rarement. Par peur de souffrir, ou simplement de me dévoiler un peu trop. Demeurer aux yeux des gens un être quelque peu autoritaire et inaccessible est un moyen comme un autre de se faire respecter, et ce bien que je sois rarement véritablement mal lunée. Certaines personnes craignent de me voir si distante, mais savent-elles seulement que c’est pour leur bien également ? Lorsque l’on est médecin, nos sentiments ne doivent pas primer sur notre travail et nos compétences. Si jamais je faisais preuve d’une trop grande sensibilité, les risques d’échec décupleraient aussitôt. Dans mes relations en dehors, il est vrai que je pourrais parfois relâcher la pression, me laisser aller mais au final, cela n’est pas un réflexe naturel chez moi. Vous ne me verrez que rarement rire aux éclats ou pleurer car, bien que cela fasse partie de la nature humaine, je m’adonne peu souvent à ce type de démonstrations en public. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas vivre trop fort les émotions, les sentir grandir en moi pour enfin éclater, d’une manière ou d’une autre. Ceci ne veut cependant pas dire que je suis incapable d’amour ou de haine. Si je parais froide, mon cœur ne l’est pas, je ne le montre simplement pas, voilà tout. Il est bien sûr des personnes que j’apprécie d’avantage que d’autres, et pour lesquelles je donnerais cher. Elles ne sont pas nombreuses, mais elles existent bel et bien. Au final je crois que l’on se trompe souvent sur mon compte, qu’on me classe trop facilement dans la catégorie « exécrable », et surtout à tort. Je renvois volontairement cette image de femme lisse et sèche, cassante lorsqu’elle en a l’occasion afin d’obtenir un minimum de crédit, même si cela ne me plait pas forcément toujours. Il est difficile de demeurer un point fixe et sans doute terne, une valeur sûre mais en même temps peu attrayante du début jusqu’à la fin de sa vie. Non pas que je me sente mal dans ma peau, bien au contraire j’assume parfaitement mon statut, seulement je ne sais pas. Suis-je la seule à ressentir cette lassitude étrange me serrer le cœur, de temps en temps ? Peut-être. Il y a néanmoins un avantage indéniable à se rendre aussi stable dans son attitude : On me fait souvent confiance. C’est cependant rarement réciproque. Vous savez, il est clair que je peux parfois être ironique, sarcastique, froide ou distante mais je ne suis pas quelqu’un de fondamentalement mauvais. Bon. Il est vrai que cette impression est considérablement renforcée par un certain caractère plutôt dur par moment mais… Je ne suis pas un monstre, je n’ai encore jamais mangé personne ! (Même si j’ai parfois hésité, je vous l’accorde...)

Physique :

Relativement grande pour une femme, blonde aux yeux bleus, on ne peut pas vraiment dire que la nature m’ai joué de mauvais tour. Mes traits sont encore fins et précis malgré mon âge, et mon regard toujours aussi vif, bien que glacial. Je n’ai jamais eu les cheveux très longs car cela se révélait trop peu pratique pour travailler, aussi ai-je la plus grande majorité de ma vie opté pour une coupe mis long qui en mettant toujours ma féminité en relief ne me gêna pas. Ceci dit, niveau féminité je suis loin d’être un modèle, étant la plupart du temps habillée sobrement et sans artifices, ou tout simplement en blouse blanche. Je plais aux hommes, bien malgré mon attitude frigide. Sans doute parce que l’on trouve souvent que j’ai un beau sourire – oui, il m’arrive de sourire figurez-vous – ou de délicats yeux en amande. Personnellement, je n’ai guère prêté attention à ces petits détails qui me rendaient séduisante car ils m’apparaissaient comme futiles, peut-être même de trop. Lorsqu’une femme est jolie les hommes ont tendance à la prendre pour la bonne poire de service et à ne pas la respecter, or c’était tout ce que je n’ai jamais accepté. Je suis plutôt fine, néanmoins. Il faut dire que je connais les risques d’une alimentation malsaine et que je suis d’un naturel plutôt sportif, alors forcément, je n’ai jamais eu de kilos en trop. La vie après la guerre, avec ses restrictions et ses limites aide également. Ensuite, je suis très agile. Je sais que cela peut paraître stupide dit de cette manière, mais mes mains sont dotées de doigts fins et précis, sûrs d’eux. Ils ne tremblent jamais. C’est cela qui m’a permit de faire un travail aussi pointilleux que chirurgien cardiaque, car au-delà du niveau d’étude subsiste également une sélection naturelle féroce : celui qui tremble ne peut pas opérer. Celui qui hésite d’un millimètre est inapte à intervenir sur la vie des gens. Il ne faut jamais hésiter, sachez le.

Histoire :

Je naquis le 15 août 1969 à San Francisco, une bien jolie ville dont je me suis cependant vite lassée. Mes parents étaient déjà fortunés à l’époque, mon père travaillant comme chirurgien plasticien à son compte. La médecine était apparemment dans mes gênes. Ma mère quant à elle a toujours été ce que je considérais de plus banal et de plus ignoble : une femme au foyer. La condition de « bobone » fut longtemps un motif de honte à mes yeux, jugeant qu’une femme devait avoir le droit de travailler comme un homme. Je n’ai jamais hésité à aller contre le courant, même étant jeune. Ce que je comprenais à l’époque déjà fort bien était que ma mère, dans toute sa splendide paresse, demeurait à la maison car nous avions suffisamment d’argent pour lui permettre de ne pas travailler. Ceci dit, elle ne faisait pas grand-chose, et au final ce n’était même pas la bonne, mais seulement une sacrée flemmarde. J’adorais ma mère, là n’était pas le problème, mais j’aurais souhaité la savoir un peu plus active. Sur ce plan là je ressemble comme deux goûtes d’eau à mon père. Lui était fort, robuste. Personne n’osait lui marcher sur les pieds pour la simple et bonne raison que s’y risquer revenait à signer son arrêt de mort. Il n’était pas violent, mais avait des amis très bien placés, si vous voyez ce que je veux dire. En étant chirurgien esthétique, en Californie qui plus est, il ne pouvait en être autrement. De plus son caractère bien trempé ne laissait aucune place au doute : faire ce qu’il désirait était certainement la meilleure manière de demeurer dans ses louanges. En y repensant je me rends compte qu’il appliquait cela à ses enfants également, puisque j’avais deux grands frères, plus surexcité l’un que l’autre. Le premier était de 5 ans mon aîné et l’autre de deux. Ce n’est donc pas la différence d’âge qui creusa un profond fossé entre nous plus tard, mais simplement nos divergences de caractères. Mon enfance, jusqu’à mes 12 ans, se passa sans embûches, dans la quiétude rassurante des beaux jours. Jeunes, mes frères et moi étions inséparables, ce qui me donna vite l’aspect d’un garçon manqué et me forgea un certain caractère. Mieux valait-il pour moi leur tenir tête autant que possible sans quoi il m’aurait asservit, à coup sûr. Au fond, ils devaient penser que comme notre mère je faisais preuve d’une docilité sans égale, ce qui se révéla bien évidemment très rapidement faux. Je n’hésitais pas à leur coller mon poing dans la figure lorsqu’ils cherchaient un peu trop, au risque de recevoir les foudres de mon père.

Ceci dit, mon géniteur et moi partagions un amour inconditionnel et réciproque. C’est lui qui très vite me transmit son amour de la médecine, ainsi que sa passion pour les études. De ses trois enfants je représentais celle qui avait le plus de chance de faire une grande université car j’étais également la plus appliquée et patiente. Mes frères passaient plus de temps dans les jupons de ma mère qu’à travailler, alors forcément, on reporta vite tous les espoirs sur moi, et moi eh bien… J’essayais d’être à la hauteur. Lorsque j’étais enfant, je passais mes journées à rire et à dessiner, faire ces choses que seul un petit être peut faire sans se lasser au bout d’une dizaine de minutes et qui, étrangement, l’amusent. Seulement avec le temps tout cela s’estompa et je dû rapidement me faire à l’idée qu’au lieu de courir et jouer, un livre m’attendait sur mon bureau, ou un devoir de sciences, ou n’importe quoi. Ce fût premièrement difficile mais mon père parvint à me convaincre que c’était l’unique manière permettant de devenir quelqu’un qui fait ce qu’il désire dans la vie alors, j’abdiquais. L’amour des études vint un peu plus tard, en y repensant. Mais il vint, et c’était sans doute le principal car du côté de mes frères on ne pouvait noter aucune amélioration. Pour tout dire, ils tournèrent carrément mal, chose que personne n’aurait pu prévoir et qui pourtant était limpide, en admettant que l’on y réfléchisse réellement. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne sais toujours pas pourquoi ni comment ils ont pu atteindre un tel seuil de médiocrité. J’avais 13 ans lorsque nous nous en rendîmes compte, ou bien fut-ce seulement à cet âge là que mes parents purent en parler librement devant moi. Peut-être avaient-ils déjà compris. Nous habitions une belle maison de plein pied, les chambres s’opposant de chaque côté de notre demeure. D’une part les trois pièces appartenants aux enfants, de l’autre celle des parents. Ce que j’essaye de vous dire c’est que lorsque nos parents allaient se coucher, ils ne pouvaient plus rien savoir de nos activités nocturnes. Ils étaient beaucoup trop éloignés de nous pour entendre quoi que ce soit. Alors, ce qui devait arriver arriva.

Mes frères commirent de graves bêtises. Quant à moi, j’étais progressivement devenue le rat de bibliothèque dont ils ne se souciaient plus, l’adolescence et ses mécontentements perpétuels aidant, ils finirent par ne presque plus m’adresser la parole. A l’époque nous supposions tous que cela passerait avec le temps, et bien que cela me fasse du mal, je me poursuivais mon cursus scolaire comme s’il en dépendait de ma vie. Mon plus grand frère, qui était âgé de 15 ans devenait au fur et à mesure du temps exécrable, difficile à vivre et faisait carrément des crises de nerfs parfois. Personne ne s’en soucia réellement car d’un autre côté, mon deuxième frère se murait dans un silence inébranlable et le contraste des yeux laissait seulement présager une crise d’adolescence vivace. Si seulement. Ce soir là, comme depuis de nombreux soirs déjà, mon frère se drogua. On comprit par la suite qu’il s’enfilait des seringues à chaque occasion. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment personne ne s’en est rendu compte mais, c’était la vérité. Ou plutôt, mon autre frère savait, seulement nous ne sûmes jamais pourquoi il avait gardé le silence si longtemps car, ce soir là, tout bascula. L’un fit une overdose, l’autre se suicida. Âgés de seulement 15 et 14 ans. Ma vie devint alors un long et monotone chemin dont l’obscurité me faisait peur. J’étais trop jeune pour savoir ce qu’était réellement la drogue et les ravages que cela entraînait. Trop jeune pour comprendre que mon frère avait succombé à ce poison nocif, entraînant son cadet avec lui. Mais c’était comme ça, et je dû l’admettre. Je n’y parvins pas avant très, très longtemps.

C’est alors que je m’enfermai totalement dans cette froideur de façade, désireuse de me protéger. A partir de la mort de mes frères je n’étais plus seulement qu’un garçon manqué mais une véritable personne au caractère bien trempé, et qu’importe les conséquences. Mon adolescence fut moins difficile car je n’allais pas contre les règles et me révélais particulièrement douée à l’école, ce qui en soit était devenu la dernière chose pour laquelle je voulais me battre. Obtenir les meilleures notes, être la première, c’était mon dernier réconfort. Certaines personnes voient leur vie dégringoler à la perte d’un être cher, la mienne prit un tournant décisif. Mon chagrin, je le noyais dans le travail. Les larmes se retrouvaient enfermées entres les pages de ces livres que je dévorais dans l’espoir d’en absorber tout le contenu. En me figeant ainsi dans l’image parfaite d’une personne résolue et déterminée, je pouvais faire comme si j’étais forte. Je pouvais faire croire que tout allait bien, et que je ne craignais rien. Seulement en dessous, ce fut longtemps le chaos. C’est également à partir de là que je nourris une haine sans pareille envers les drogués. Joints, rails, seringues, pipes, je m’en fichais. Je les détestais, tous. Parce qu’ils étaient lâches, parce qu’ils s’en fichaient de répandre autour d’eux les larmes et la peine. Je ne me suis jamais droguée, bien évidemment. Ma drogue, c’était l’ironie. C’était le sarcasme. Ces manières de se dérober à la souffrance en passant pour plus dur que l’autre. Je n’eus que très peur d’amis à cause de cette faculté à me revêtir de froideur, à être aussi lisse qu’une pierre tombale. Personne ne pouvait s’accrocher à moi, personne ne pouvait me coller et comprendre ce qui m’arrivait. Mes parents pensèrent que c’était le traumatisme, ils avaient raison. Ils se dirent que cela passerait avec le temps, ils avaient tort.

Et les années passèrent, rythmées des mêmes événements, accompagnées des mêmes souvenirs qui vous hantent, vous obsèdent. Je devenais de plus en plus solitaire, de moins en moins disponible et surtout particulièrement intelligente. En fait, je passais pour le petit génie égocentrique, au lycée. Les personnes auxquelles je parlais étaient rares et pour la plupart n’avaient pas de réelle importance à mes yeux. J’ai connu quelques garçons, mais rien de vraiment sérieux. Je ne parvenais pas assez à m’ouvrir, à leur laisser entrevoir ma personnalité plus faible et plus molle que je ne voulais le faire croire. Finalement, j’entrai à l’université comme j’étais entrée au lycée : dans le seul espoir de parvenir à oublier. Mes études se déroulèrent à merveille, étant depuis toute petite habituée et intéressée par la médecine, j’obtins mon diplôme sans problème. J’avais choisi de me spécialiser dans la chirurgie cardiaque, peut-être pour retrouver un semblant du mien. Cela m’intéressait car on disait de nous que nous faisions partie de l’élite, et ça me plaisait. Je me disais qu’enfin, j’avais trouvé une voie sur laquelle je pouvais m’aventurer sans trop risquer d’y laisser ma peau. Mais même avec un diplôme solide comme de l’acier, on ne me prit pas toujours au sérieux. La petite blonde aux yeux bleus, prototype parfait de l’étudiante moyenne en médecine n’impressionnait guère. C’était seulement lorsque je parlais, lorsque l’on me demandait un diagnostique et qu’il se révélait excellent que l’on m’accordait un minimum de crédit. Je dû me battre pour me faire une place parmi ce milieu d’homme car, la chirurgie cardiaque en était un. Dans mon service j’étais la seule femme, et ce était bien loin de me donner une quelconque valeur. La plupart du temps je demeurais le visage fermé car je ne voulais pas me mêler aux hommes, je ne voulais pas qu’ils me regardent, qu’ils me touchent. J’étais un médecin. J’allais devenir un meilleur médecin encore.

J’acceptai le poste au Medical Center de New York dès que l’on me le proposa, et devins chef de mon service après seulement quelques mois. C’était particulièrement étonnant, d’abord de part mon âge et ensuite de part mon sexe mais j’étais suffisamment douée pour tenir la barre. Calme, agile, je ne perdais jamais mon sang froid et c’est ce qui fit de moi un chirurgien expert. Nous n’avions après tout pas le droit à l’erreur. Quitter ma famille ne me fut pas difficile, je ne saurais expliquer pourquoi. J’avais comme le besoin de changer d’air, de devenir quelqu’un d’autre peut-être. Je n’ai jamais été du genre à me lasser rapidement mais je me voyais mal finir ma vie en Californie alors New York était carrément l’idéal. Seulement, cette vie idéale s’envola vite, laissant place à la guerre et ses immondices. J’avais très peu de connaissances, pas de famille, pas d’hommes. Mon appartement était basique et je ne possédais aucun animal. Je n’ai rien perdu dans cette guerre. J’ai vu des choses horribles, j’ai dû accepter l’atrocité que s’infligent les hommes entres eux mais cela ne fit que renforcer ma carapace déjà bien solide. Je ne me suis pas laissée aller, après les bombardements de la ville. Je n’étais pas à l’hôpital à ce moment là, mais entrain de faire mes courses. Lorsque les premiers cris on retentis, lorsque les bombes ont explosé, lorsque le sang à coulé… Je me suis cachée. Dans les réserves, et j’ai attendu. Longtemps. Quelques jours peut-être, que tout s’arrête qu’au dehors on n’entende plus rien. Inutile de mentir : j’étais totalement paniquée. Mon masque se fissurait et je perdais pieds mais, lorsque je sortis, ce fut encore pire. Je n’avais rien à perdre et pourtant tout semblait parti en fumée, ma vie avec. C’est alors que je compris que nous n’étions rien et que je devins un peu plus humble que je ne l’étais jusqu’à présent. Ma seule aspiration n’était plus de devenir la meilleure, mais basiquement de survivre jusqu’au lendemain. J’y parvins, avec l’aide d’Alexander et de sa Communauté. Au début je ne comprenais pas ce qu’il me voulait, et qu’est ce qu’il faisait. Je n’accordais pas facilement ma confiance avant, mais alors que la guerre avait envoyé valser tout notre petit monde et que je me retrouvais encore plus seule, c’était pire. Il me proposa de devenir le médecin de la Communauté après que je lui ai raconté mon histoire et depuis, j’y vis. Ce n’est pas facile tous les jours, et parfois ma carapace se fissure mais oui, je vis. J’ai réussi finalement. Je suis toujours en vie.

Liens :

Katarina : Je l’ai toujours beaucoup apprécié, étant particulièrement touchée par sa douceur et sa tendresse. Lui transmettre mes connaissances en médecine ne fut pas un fardeau, bien au contraire. Elle était douée, comprenait vite et je n’avais nul doute quant à ces capacités à obtenir son diplôme, en imaginant qu’elle ai fini ses études. Oui, Katarina faisait partie de ces rares personnes auxquelles j’attachais une réelle importance, à fortiori depuis son accouchement. Je n’avais pas fait que mon travail ce jour là, mais bel et bien aider à l’accomplissement d’un miracle et croyez moi, pour un cœur aussi engourdit que le mien, cela relève de la bénédiction. Nous ne nous en sommes que plus rapprocher, et aujourd’hui je crois que je joue un peu le rôle de confidente pour elle, ce qui ne me gêne pas vraiment. Avec moi ses secrets sont bien gardés, même s’il m’arrive d’être totalement en désaccord avec elle. Quoi que, cela arrive de moins en moins souvent.

Ethan : Mon aversion pour la drogue et les drogués m’a immédiatement poussé à le traiter comme un moins que rien mais avec elle temps, je dois bien avouer que celui-ci sort du lot. Lorsque j’ai appris qu’il avait séduit Katarina, puis l’avait mise enceinte, j’ai très sincèrement eut très peur qu’il les abandonne et tombe de nouveau dans la poudre blanche mais… Cette fois ci j’avais tort. Ethan est un gentil mari, un bon père, et ce malgré son passé de junkie. A présent j’ai comme un instinct maternel envers lui : La drogue blesse, la drogue abîme. Je n’ai pas envie de le laisser s’abîmer encore un peu plus et faire de graves bêtises.

Alexander : Je l’aime beaucoup également, mais bien malgré mon respect envers lui je ne me prive cependant pas de lui faire part de mon mécontentement parfois. Pour cette Communauté, pour la chance qu’il m’offre d’exercer encore la médecine, je ne lui serai jamais assez reconnaissante. Même si je ne lui ai jamais dit ouvertement, je pense qu’il a bien vite comprit à quel point. En tout cas, je serai toujours là pour lui, et dans n’importe quelle circonstance.

Aaron : Nous allons faire très bref car je ne veux pas m’étendre sur le sujet. Peut-être, et j’insiste sur le peut-être, qu’Aaron me plait. C’est vrai que parfois j’aurais envie de lui parler avec un peu moins de retenue mais je m’y refuse. Et alors ? Cela ne m’engage à rien et…et… Oh et puis occupez vous de vos affaires !


Dernière édition par Mathilda Johnsson le Lun 11 Oct - 18:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mathilda Johnson   Mathilda Johnson Icon_minitimeLun 11 Oct - 18:02

Ma nouvelle maman Love

Validée of course ! J'aime beaucoup beaucoup I love you
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MessageSujet: Re: Mathilda Johnson   Mathilda Johnson Icon_minitimeLun 11 Oct - 18:13

Merciiii
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MessageSujet: Re: Mathilda Johnson   Mathilda Johnson Icon_minitimeLun 11 Oct - 18:55

Oh Mathilda! I love you
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