This Is War
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 It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)

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MessageSujet: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeMar 5 Avr - 16:36

[Ancien Joueur]

ElizabethTown. Nouveau coin à vivre. Comment décrire mon arrivée ? Eh bien... Changeante. Les alentours ne m'était pas vraiment connu et tout semblait tellement différent de là où nous avions précédemment vécu. D'autant que le voyage n'avait pas vraiment été très agréable. Le côté pédestre de celui-ci n'a pas franchement atténué ma douleur. Bien que mes blessures aient été largement bien soignées, marcher des kilomètres
n'avait pas soulager la douleur qui était restés après le choc. Cette attaque... Elle avait cellée notre départ, mes aussi cette blessure. Blessure que Mathilda avait néanmoins extrêmement bien soignée, pour le peu de matériel qu'elle possédait à l'époque. Le soulagement avait quand même était immédiat, bien qu'une certaine douleur persiste. Elle m'avait précisée qu'elle était là si cette douleur devenait trop forte... C'est le cas aujourd'hui.
Nous sommes arrivés il y a quelques heures. Notre groupe était le dernier à quitter la communauté, chose pas si facile que ça en vérité. Je n'avais pas beaucoup visité, étant concentré à cacher le mal qui aller peu à peu commencer à s'afficher sur mon visage. Je n'aimais pas montrer mes faiblesses, ce n'est pas un scoop, j'en conviens. Mais là... Il faut vraiment que je trouve Mathilda et très vite. Même si à mon avis, elle ne doit pas être accablée de temps à me consacrer, devant surement se charger de tout le matériel médical à répertorier ou je ne sais quoi... Elle avait surement des tas de trucs à faire, disons.
Tout les membres de la communauté qui pratiquer une activité médicale étaient vitale au maintient de notre quotidien. Sans eux, les femmes enceintes, les bléssés ou les malades tout simplement, aurait bien pu y rester un nombre incalculable de fois.
Autant dire que Mathilda fait parti des gens les plus importants de cette communauté... Et ce n'est pas parce que je l'apprécie plus particulièrement. C'est ses aptitudes. HUm... Où en étais-je ? Ah oui, j'ai mal. Il faut donc que je la trouve mais, apparemment, elle n'est pas si facile à trouver.
En faite, j'avais surtout peur que la plaie se réouvre. Je sentais ma peau s'entre-ouvrir...Peut-être que je n'aurais pas du essayer de trop participer au "déménagement". Alexander avait insister pour que j'arrête absolument mais je reprenais quand il avait le dos tourné. Quoi ?! Je deteste qu'on me prenne pour quelqu'un de faible. Je l'ai déjà dit ? Oui, j'ai un ego sur-dimenssioner mais je peux pas trop y faire grand chose, j'en ai pas envie de toute façon.
J'ai peur de jeter un coup d'oeil sur mon bras... Mais je m'y risque. Une minuscule... petite tâche trouble ma vue. Ma plaie s'est effectivement ouverte. Merde. On se demande plus trop pourquoi j'ai mal. Une grimace de douleur traverse mon visage, mais je la réduit à néant, sachant bien que les gens grouillent autour de moi. Je crois avoir repérer où était mon cher docteur, entendant une conversation mentionnant son prénom. Je m'exécute et fonce le plus prestement possible vers l'endroit indiqué par l'homme qui parlait bien trop d'elle à mon goût... Je m'égare là.

La voilà !! Enfin !! La petite voix dans ma tête qui me dit que je vais la déranger se fait encore plus portante. Chance pour moi, mon visage n'exprime jamais rien de mon doute ou de ce que je ressens. On me dit souvent froid. En vérité, j'ai juste appris à être inexpressif. Et ce n'est pas si facile que ça...
Je me résouds finalement à l'approcher, un calmant ferait vraiment bonne usage là maintenant. De dos, je crois qu'elle ne m'a pas entendu, et encore moins vu.

- Mathilda ? Excuse-moi de te déranger mais j'aurais be.. Quelque chose à te demander ?

Et oui, même face à elle, je n'ose pas lui dire que j'ai besoin d'elle.


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Mathilda Johnson

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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeSam 9 Avr - 17:07

Parfois, je haïssais avoir raison. Vraiment. Il fallait absolument que j’aie une petite discussion avec Liam sans quoi j’allais tout simplement perdre le contrôle de mes nerfs. Calme, on respire. Beaucoup de personnes venaient d’arriver, essentiellement des malades et des blessés puisque c’était la raison pour laquelle ils faisaient partie du dernier groupe et je ne savais absolument plus où donner de la tête. Certains allaient très bien et avaient supporté le voyage, même si la fatigue était grande, mais d’autres… Bon sang, comme si je ne l’avais pas dis et répété ! Heureusement que nous avions tout ce qu’il nous fallait pour les soigner, sinon je n’osais imaginer ce qu’il aurait pu se passer. Toujours est-il que certaines blessures s’étaient rouvertes, d’autres maux apparus et que sais-je encore, si bien que je me transformais en véritable petite machine afin de parvenir à tenir le rythme. Pas que cela soit particulièrement difficile pour moi, mais j’étais sincèrement furieuse. Le quatrième groupe avait également eu des problèmes sur la route puisqu’il avait été attaqué, et à leur arrivée ils n’étaient pas au mieux de leur forme. Pourtant, j’aurais espéré qu’Alexander surveille un peu plus celui-ci… Pas que ce soit de sa faute, mais il aurait dû m’écouter. Dans dix ans encore, je le lui reprocherai certainement. Je pris une profonde respiration avant de me retourner et prendre quelques pansements dans une des armoires, puis revenir vers la personne dont je m’occupais jusqu’alors. En toute honnêteté, ElizabethTown demeurait une ville assez charmante et accueillante, même si pour le moment je n’avais évidemment pas passé mon temps à me balader. J’avais surtout pris connaissance du fonctionnement de l’infirmerie avec… Jackson ? Leur médecin de fortune, dirons-nous. Un interne non diplômé qui ne se débrouillait pas mal, mais avait encore quelques petites choses à apprendre, même s’il avait su gérer une quarantaine de personnes durant deux ans. Je ne savais cependant pas vraiment s’il tiendrait le rythme avec nous en plus : Entre les enfants, les malades, les blessés qu’il restait, il y avait vraiment beaucoup de travail et je ne comptais pas lui laisser entièrement les commandes même si, avouons le, il était le premier à s’être occupé de ce lieu. Toujours est-il que j’avais beaucoup plus d’expérience et l’habitude de gérer autant de personnes, même si je n’étais pas seule. J’avais longtemps eu Katarina sous mon aile, puis Diane. Je supposais que trois médecins en plus ne feraient pas de mal à cette petite ville.

Je terminai de poser mon pansement lorsque j’entendis quelqu’un m’appeler. Cette petite chose en moi qui remuait si souvent se manifesta, mais de nouveau je la fis taire et me retournai rapidement. Aaron. Il voulait me demander quelque chose ? Son visage ne laissait rien paraître et je ne pu qu’hocher brièvement la tête avant de me retourner de nouveau, et annoncer à l’homme dont je m’occupais jusqu’alors qu’il pouvait s’en aller. Il s’exécuta après m’avoir remercié, ce qui me permit de gagner quelques secondes pour reprendre mon souffle avant de me tourner de nouveau vers Aaron. Je ne savais pas ce qu’il me voulait, en tout cas il ne me dérangeait pas. Il ne me dérangeait jamais. Enfin... Personne ne me dérangeait jamais de toute façon, ma profession faisait de moi quelqu’un de disponible pour tous. Excuse stupide ? Le fin fond de mes entrailles remua encore mais, non sans un soupir, je secouai légèrement la tête afin de faire totalement disparaître cette sensation étrange et désagréable. Alors seulement, je remarquai une petite tâche sombre sur son flanc et m’approchai pour mieux voir, sourcils froncés. Du sang… Voici sans doute le point central de sa demande. Il avait reçu une balle et la plaie s’était potentiellement rouverte, du moins cela semblait être la cause la plus probable à cette petite tâche. Je soupirai puis me reculai légèrement, ayant pris conscience de mon corps un peu trop proche du sien.

« Retire ton t-shirt s’il te plait. »

Ma voix avait été assez sèche, je n’étais pas particulièrement contente de lui. Normalement la cicatrisation aurait dû être déjà bien entamée, or pour que la plaie s’ouvre de nouveau maintenant Aaron avait forcément retardé d’une manière ou d’une autre sa guérison. Sans doute en allant bien au dessus de ses forces et ne restant pas tranquille comme je le lui avais pourtant répété une bonne dizaine de fois. A croire que tout le monde se fichait de ce que je disais, mais au final c’était toujours moi qui avais raison. Croyez-moi, il y a quelque chose d’assez rageant dans cette situation. J’eus une seconde de flottement lorsqu’il retira finalement son t-shirt, avant de me reprendre très rapidement et observer davantage cette fichue plaie qui effectivement, n’avait pas cicatrisée correctement. Je préférais ne même pas lui demander pourquoi, sachant pertinemment la réponse : Il avait voulu se rendre utile, faire comme tous les autres, porter des choses lourdes, au lieu de sagement rester au lit et se soigner comme je le lui avais conseillé. Soit, le moment qui venait n’allait pas être des plus réjouissants pour lui, mais c’était sans doute bien fait. En me redressant je lui jetai un regard noir avant de m’éloigner et chercher dans une armoire quelques petites choses qui me seraient utiles, en oubliant toute fois plus ou moins volontairement la morphine. Il l’avait bien cherché. Puis, je me rapprochai de lui en passant une paire de gants.

« Dis moi Aaron, je ne t’avais pas demandé de te reposer par hasard ? Si ? Oui, il me semble. Heureusement que tu m’as écouté, sans quoi la plaie aurait pu se rouvrir. »

Une voix glaciale, un regard particulièrement sombre, mon mécontentement était flagrant. Je détestais qu’un patient ne m’écoute pas et revienne par la suite se plaindre de douleurs qui ne seraient jamais survenues si mes conseils avaient été suivis. En l’occurrence, j’en venais presque à me demander si je ne ferais pas mieux de d’envoyer Aaron voir Katarina qui serait certainement plus indulgente que moi, avant de me raisonner. Elle avait beaucoup mieux à faire, et de toute façon ça ne prendrait qu’une minute. J’imbibai un coton de désinfectant avant de le poser sans ménagement sur la plaie, ignorant la légère brûlure que cela pouvait produire et soufflai amèrement :

« Si ça te fait trop mal tu n’as qu’à serrer les dents. »
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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeLun 11 Avr - 13:50

[Ancien Joueur]

    Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'avoir l'impression que la personne à côté de vous va vous étriper ? Je veux bien que vous rentriez dans mon corps pour tester hein ? Non parce que là... Je risque plus que de mourir, je pense. J'avais pensé que je la dérangerais mais enfaite, je l'énervais plus qu'autre chose. J'aurais voulu lui dire en douceur que j'avais quelque peu égrainé ma blessure mais la tâche de sang qui s'était dessinée sur mon tee-shirt eut l'air de l'alerter bien trop rapidement à mon goût. Toujours est-il que rien que son expression m'alarma que les minutes qui allaient suivre n'allaient pas être très réjouissantes. Elle s'approcha de moi, et examina ce qui avait été la trahison de ma venue. Elle fronça les sourcils face à la tâche grandissante sur moi et s'éloigna assez vivement. Ma première pensée fut qu'elle été dégoutée par la vue mais... Elle est médecin alors c'est complètement idiot. Je suppose donc qu'elle avait jugé son corps bien trop près de moi... Rien à dire à ce sujet...

    « Retire ton t-shirt s’il te plait. »

    Elle n'avait jamais était aussi froide qu'à ce moment-là. Certes, elle n'était pas du genre à dévoiler quelconque sentiment mais là... C'était plus sec qu'un ordre d'un général militaire. Autant dire que, bien que je sois très fière, j'enlevais mon tee-shirt, n'adressant qu'un simple : Oui ; à la femme en face de moi. Il est vrai que je n'aurais pas du forcer sur bras, encore moins porter des choses. Mais, je n'étais pas spécialement quelqu'un qui écouté les autres. Défaut ? Ok, je l'admet. Lorsque j'eus finis de retirer celui-ci, elle parut complètement ailleurs, mais se repris aussi vite que je l'ai eu pensé. J'attendais une question du genre : Pourrais-je savoir pourquoi ton bras est recouvert de sang ? Mais non... En même temps, elle devait se douter de la réponse. J'étais du genre à faire ça, je m'étonnais d'ailleurs qu'elle ne s'y soit pas attendue. Je me risquais à la regarder dans les yeux et son regard d'encre me confirma que j'étais mal barrée pour un sourire aujourd'hui. Mathilda se leva et alla cherche je ne sais quel matériel dans son armoire. J'eus peur un instant qu'elle aille cherche une arme, vu l'état énervement dans lequel je l'avais mis... Chance pour moi, elle ne ramena que du matériel médical. Enfilant une paire de gant, elle lança :

    « Dis moi Aaron, je ne t’avais pas demandé de te reposer par hasard ? Si ? Oui, il me semble. Heureusement que tu m’as écouté, sans quoi la plaie aurait pu se rouvrir. »

    Oui, je sais, je l'avais cherché. Mais bon, on parlait de moi là ! Il faut toujours s'attendre au pire.

    - Tu sais bien que je déteste me rendre inutile...Je pouvais pas laisser tout le monde aménager et me tourner les pouces en les regardant faire, faut pas rêver !

    Ma réponse, eut je pense, seulement le don de l'agacer encore plus. En même temps, qu'est-ce qu'elle voulait que j'y fasse. Je suis le premier à dire que je ne suis en aucun cas parfait, mais regarder tout le monde s'entre aider à déménager.. Déjà que j'avais rien fait durant le voyage... Son geste fut de verser, ce que je pense être du désinfectant, sur un coton. J'espère que c'était ça, et pas un truc pour me tuer... Non, elle aurait pas put faire ça. Connaissez-vous le terme : Sans ménagement ? Ou Brusquement ? Oui, c'est comme ça qu'elle a appliquer ce qui était bien du désinfectant. Habituellement, la légère brulure que cela procurait n'était pas insoutenable... Enfin, pas quand cette plaie était anciennement habitée par une balle. Le conseil de mon médecin ? Serrer les dents ! Tu parles d'une technique... Je ne laissais pour autant rien paraitre.

    - Non, ça ira, ce n'est pas comme si tu étais énervée.

    Puisqu'elle est déjà énervée, autant être totalement naturel.


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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeMer 20 Avr - 15:17

Voilà un conseil judicieux, n’est ce pas ? Serrer les dents, eh oui ! Après tout, il ne méritait pas beaucoup mieux que le sort que je lui réservais, sans son imprudence jamais je n’aurais eu à m’occuper de cette blessure. Comme si je n’avais que ça à faire… Il s’agissait d’un manque de respect envers moi, car il ne m’avait pas écouté le moins du monde, mais également pour toutes les autres personnes qui auraient pu avoir besoin de moi mais qui, à cause d’Aaron, étaient privées de mon aide. Pour une personne qui voulait absolument « aider », son action ne portait pas vraiment ses fruits. Non mais vraiment… Vraiment… Je bouillonnais déjà, mais ceci ne fit qu’empirer lorsqu’il souligna avec mépris que j’étais, de toute manière, déjà énervée. Non seulement cela n’avait absolument aucun rapport avec le reste, mais en plus… En plus il osait me reprocher d’être en colère alors que cette colère venait directement de lui ?! Mais pour qui se prenait-il à la fin ? Décidemment, j’aurais bien mieux fait de l’envoyer voir Katarina, au moins elle aurait pu faire preuve de compassion, de compréhension, de… Sympathie ? Bref, tous les sentiments qu’Aaron ne m’inspirait absolument pas à l’instant présent en clair. Depuis un moment déjà je me traînais la réputation d’une femme froide, acide, mais tellement de choses provoquaient cette acidité ! Les gens se fichaient totalement de mes conseils, me demandaient après de venir soigner leurs petits bobos et en plus, en plus, me reprochaient d’être en colère. Le monde tournait complètement à l’envers, et si mon interlocuteur semblait trouver ceci tout à fait normal, moi pas. Je pressai un peu plus fort le coton contre sa plaie, bien plus fort je l’avoue que cela n’aurait été nécessaire, accompagnant mon geste d’un regard aussi noir que l’encre. Règle de survie n°356 : Ne pas énerver Mathilda.

« Parce qu’en plus je devrais être aimable ? »

Reposant le coton derrière moi, je serrai les dents. Il se moquait de moi, et cette moquerie me paraissait encore plus détestable, plus vexante, parce qu’elle venait de lui…De lui… Je repoussai cette idée aussi rapidement qu’elle ne m’était venue avant de me saisir d’une pince, une aiguille et de fils désinfectés. Oui, ça allait faire mal, mais après tout il pouvait bien supporter la douleur, non ? Ne l’avait-il pas supporté jusque là ? Voilà. De toute manière, je ne comptais certainement pas administrer un anesthésiant à quelqu’un qui avait provoqué son état plutôt qu’à une personne qui en aurait réellement besoin, car il ne fallait pas se tromper : Nos réserves n’étaient pas inépuisables, et il était absolument hors de question de gaspiller quoi que ce soit pour des gens comme Aaron qui devraient leur état à une négligence délibérée. Je voulais bien faire l’effort de mettre ma colère de côté mais il ne fallait pas abuser non plus. Me retournant vers lui, je lui désignai l’aiguille avec un petit sourire forcé, l’air de dire « Tu l’as vu celle-là ? Elle est pour toi ! », puis haussai un sourcil face à son air. Sa blessure nécessitait au moins quatre points de suture, mais si monsieur avait voulu y réchapper, il n’aurait pas forcé sur sa super aide. Aide qui au final ne servira à rien, ce que je ne me retins pas de lui balancer à la figure :

« Comme c’est gentil de ta part d’avoir aidé à l’aménagement, et comme c’est gentil de priver les autres des soins que je me retrouve obligée de t’administrer maintenant ! Question utilité, on ne fait vraiment pas mieux Aaron ; Que ferait-on sans toi ? »

Cette fois-ci, et malgré l’enthousiasme feint de mes mots, aucune trace de sourire ne demeurait sur mon visage de marbre. Je le fusillai un instant du regard, avant de m’approcher de lui, ignorant cette chose qui remuait de plus en plus fort en m’hurlant que j’étais injuste, trop dure, trop sèche. Non, je n’étais ni injuste, ni trop dure. J’avais raison : il privait les autres tout ça pour quoi ? Pour avoir voulu aider ? Il aurait mieux fait de se reposer, m’écouter, reprendre des forces et alors, seulement, aurait-il été utile. Mais non, bien évidemment que non. Personne ne suit jamais mes conseils, ni lui, ni Liam, ni Alexander : Tout le monde s’en fichait bien de l’avis du pauvre chirurgien cardiaque anciennement chef de service que j’étais. Comme s’il se pouvait que j’aie raison !

« Rien, on ne ferait rien sans toi mon très cher Aaron. Rien dutout… Ce serait si dur, si compliqué sans ton aide précieuse. Si dur… Surtout pour moi qui ne suis qu’une imbécile, pourquoi respecterais-tu mon travail, pourquoi écouterais-tu mes conseils ? Oh et puis, tu es sûrement bien capable de te débrouiller tout seul puisque tu sembles avoir la science infuse ! »

Et je lui collai l’aiguille, le fil, mes gants que je retirai rapidement dans les mains. S’il n’avait pas besoin de moi, il pouvait bien réparer ses bêtises comme un grand.
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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeSam 23 Avr - 6:40

[Ancien Joueur]

« Parce qu’en plus je devrais être aimable ? »

Ok... Elle était peut-être un peu plus énervée que ce que j'avais prévu. Le truc, c'est que c'était en vérité la chose que je ne voulais pas. Je ne voulais pas être la cause de sa colère, encore moins qu'elle croit que je me fou de son avis, médical ou autre. Je n'avais peut-être pas était très malin d'avoir essayé de porter toutes ses choses, mais c'était juste pour pas être complètement inutile. Malheureusement, elle n'avait pas l'air de le voir comme ça. Et comme je suis plus qu'orgueilleux, il est inévitable qu'elle s'énerve. Quelle poisse...

« J'ai pas dis ça... Mais tu sais très bien que... Oh puis laisse tomber. »

On dit souvent que les hommes sont lâches. C'est tout à fait vrai. On se montre viril et fort sur des choses qui nous sont faciles mais c'est dans les moments comme celui-ci qu'on voit très bien que l'homme est vraiment très petit...
Toujours est-il qu'elle reste énervée et qu'en plus, je crois que ma petite plaisanterie n'a pas arrangée les choses. Je me suis toujours montré distant envers elle... Alors que finalement, c'est celle en qui j'ai peut-être le plus confiance, voir le plus d'affection... Sauf que moi et l'affection, ça fait six. Mais je ne crois pas qu'elle comprenne ça. Ce serait pas étonnant vu le bloc de glace que nous formons à nous deux.
Je la voyait serrer les dents d'agacement. Mon cas s'avère être légèrement moins sympathique que je l'avais prévu...
Pas la peine d'être télépathe pour savoir à quoi elle pense en ce moment. J'ai carrément peur qu'elle me plante le ciseau dans le ventre pour tester ma capacité à supporter la douleur... Non quand même... Elle est médecin.

Bon. Soyons raisonnable, on m'a toujours appris à me mettre à la place de l'autre pour comprendre ce pourquoi il va mal. Elle m'a soignée et je n'ai pas écouté ses conseils... Il est vrai que si j'avais été à sa place, je me serrais mis deux bonnes claques bien méritées. Mais est-ce que ça vaut le coup que je me montre un peu moins froid ? Vu l'actuelle situation, je crains que ce ne soit la seule solution. En même temps, je ne sais pas si cela suffira même à la calmer.

« Comme c’est gentil de ta part d’avoir aidé à l’aménagement, et comme c’est gentil de priver les autres des soins que je me retrouve obligée de t’administrer maintenant ! Question utilité, on ne fait vraiment pas mieux Aaron ; Que ferait-on sans toi ?

Ca... Ca fait très mal par la où ça passe ! Aie, c'est pire que ce que je croyais ? Non parce que je veux bien avoir désobéi mais là, faut pas pousser !

...

Inutile que je rajoute quoi que ce soit. Après tout, quoi que je dise, elle est pas contente. Je vais pas m'abaisser à la supplier si de toute façon, elle s'en fiche non ?

« Rien, on ne ferait rien sans toi mon très cher Aaron. Rien du tout… Ce serait si dur, si compliqué sans ton aide précieuse. Si dur… Surtout pour moi qui ne suis qu’une imbécile, pourquoi respecterais-tu mon travail, pourquoi écouterais-tu mes conseils ? Oh et puis, tu es sûrement bien capable de te débrouiller tout seul puisque tu sembles avoir la science infuse ! »

Bon là, j'ai pas le choix, faut que je m'excuse... Non, je sais pas m'excuser, ça va être une horreur. Mais bon... J'ai besoin d'elle là. Non, le pire, c'est qu'ELLE pense que je crois qu'elle ne sert à rien ici. Je trouve plutôt que c'est la personne la plus importante de cette endroit, on serait surement en deuil de dizaine de personne sans elle... Mais surtout qu'elle est mon amie... Seulement mon amie... OU pas. Non, de toute façon, vu l'état dans laquelle je la met, je ne peux pas m'attendre à recevoir des élans de bontés incontrôlées.
Je ne me suis jamais pris pour ce que je ne suis pas. Je ne dirais pas qu'elle est injuste, mais qu'elle se laisse aveuglée par la colère.

« Tu sais très bien que c'est faux. Je n'ai jamais dis que tu étais imbécile et si je n'ai pas écouté tes conseils c'est parce que... Bon ok, j'ai pas de raison valable mais merde, Mathilda, ne me dit pas que tu t'attendais à ce que je reste les bras croisé à regarder les autres ? Ensuite, j'ai jamais dit avoir la science infuse, encore moins pour pouvoir me coudre le bras... Alors s'il plait, peux-tu me soigner, ensuite je te jure de plus te parler si c'est ce que tu souhaite, mais si tu crois que c'est par non respect que j'ai fais ça. Tu te trompes. »

Je rêve. J'ai dit s'il te plait là ? Non, rien ne va plus, je le jure. Mais surtout, le coup du je te parlerais plus... J'espère au moins qu'elle ne l'a pas pris au mot...


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Mathilda Johnson

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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeLun 2 Mai - 9:36

Je m’éloignai déjà, serrant les dents de colère. Qu’il tente donc de se recoudre tout seul puisqu’il n’estimait pas avoir besoin de moi, beaucoup d’autres personnes ici n’étaient pas de cet avis et m’attendaient, alors pourquoi aurais-je perdu mon temps auprès de lui ? Parce que je l’appréciais plus que ce que je ne voulais bien l’avouer ? Parce que je le connaissais depuis près de deux ans et qu’en cela, nous étions d’avantage proches qu’avec les autres ? Ces raisons, en plus d’être fausses, ne valaient absolument rien dans le cas présent. Je n’étais pas là pour soigner les gens que j’aimais mais soigner les gens tout court, que ces gens soient Alexander, Katarina, Aaron ou le dernier cul-terreux venu ne changeait absolument rien à la donne pour moi. Alors non, je n’allais pas m’évertuer à m’occuper de lui s’il n’écoutait de toute manière pas mes conseils et non, je n’allais pas rattraper ses bêtises car j’avais bien mieux à faire. Ses mots, cependant, m’arrêtèrent net dans mon élan. Voilà qu’il me jouait le jeu des grandes excuses et du « Je te laisserai tranquille si c’est ce que tu souhaites » ; A croire que nous étions dans un film romantique pitoyable. J’aurais effectivement pensé qu’il resterait bien gentiment les bras croisés à regarder les autres travailler parce que bon sang, c’est ce que font les malades ! On ne part pas sauver l’humanité avec un bras dans le plâtre non d’un chien, on guérit, et après on fait ce qu’on a à faire. Surtout que personne ne lui aurait reproché quoi que ce soit, personne n’aurait osé alors quoi ? Encore et toujours sa fierté mal placée ? J’appréciais – dans les limites du raisonnable – Aaron, mais il m’exaspérait vraiment parfois, c’est pourquoi lorsque je me retournai mon regard fut encore très froid. J’haussai un sourcil, soupirant, avant de me rapprocher et observer de nouveau la blessure. Il ne s’était pas loupé, je m’étonnais de ne le voir arriver que maintenant à l’infirmerie puisque de toute évidence, la plaie ne s’était pas rouverte cinq minutes auparavant. Je relevai mon regard dans le sien, ignorant le frisson qui parcouru mon échine.

« Ca ne servirait à rien que je te recouse si tu continues de te comporter comme ça. Quand je te dis que tu ne cicatriseras pas correctement si tu gesticules à longueur de journée, ce n’est pas une blague, ni une supposition, mais bel et bien une affirmation et d’ailleurs, regarde, je ne me suis pas trompée. Alors, je vais te recoudre, et après ? Tu vas retourner aider tout le monde, rouvrir la blessure, je vais encore devoir recoudre ? Si tu ne t’engages pas à rester tranquille ça n’a aucune forme d’intérêt. »

Effectivement, je ne comptais pas passer ma vie à réparer Aaron juste parce qu’il aurait eu des poussée de servitude.

« Ceci dit la blessure peut s’infecter si elle ne cicatrise pas correctement et je suppose que je ne t’apprends rien, tu peux mourir d’une infection. Je te jure qu’à ce moment là tu ne seras plus utile à personne alors, mieux vaut prendre le temps de se reposer, non ? Aller, donne moi ça. »

Je récupérai mon matériel en secouant légèrement la tête, mon attitude ayant perdu de sa froideur même si je demeurais agacée de ses frasques. J’étais à peu près sûre qu’il ne m’écouterait pas d’avantage mais je ne pouvais quand même pas le laisser dans cet état là. Je passai avec précaution le fil dans l’aiguille et l’avançai vers sa chaire, l’y plantant doucement afin d’effectuer le premier point. Ca n’allait durer qu’une minute, il n’avait de toute manière pas besoin d’anesthésiant pour une si petite partie à recoudre. Ca piquait, rien de plus. Tandis que je me concentrai sur mes gestes qui demeuraient précis et sûrs, j’eus soudainement l’idée du siècle. L’idée qui allait définitivement forcer Aaron à se reposer, car il n’aurait plus le choix. Un sourire étira mes lèvres alors que j’arrivai au dernier point. Je pris un coton que j’imbibai de désinfectant avant de l’appliquer sur les points puis déposai un baiser exagéré sur le front d’Aaron en me hissant sur la pointe des pieds.

« Et voilà, tout beau, tout neuf ! »

J’eus un petit sourire faussement innocent avant de jeter le fil et l’aiguille, ainsi que mes gants et le coton.

« Et afin d’être certaine que tu le restes, j’irai toucher un petit mot à Alexander de ton état et de ton obligation de te reposer. Je suis sure que lui saura te convaincre. »

Je l’observai en savourant ma victoire.
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MessageSujet: Re: It's Hard To Ask For a Help (Mathilda)   It's Hard To Ask For a Help (Mathilda) Icon_minitimeMer 18 Mai - 20:03

[Ancien Joueur]

Bon, ok j'exagérais peut-être un peu dans les excuses, et mes arguments n'avaient pas l'air très efficace chez la jeune femme, mais bon. Autant tenter le tout pour le tout non ? Au point où j'en suis. Heureusement pour moi, elle eut la bonne idée de finalement m'écouter... Enfin, façon de parler. Disons qu'elle a au moins accepter de me soigner. Me pardonner, c'était encore une autre histoire je pense. Enfin... J'dis ça, j'dis rien hein...
Tout ça pour dire qu'elle me recousait le bras, avec expérience évidemment. Cela ne faisait pas vraiment mal, c'était comme de léger picotement. Rien à voir avec la douleur de la déchirure. Lorsqu'elle jeta un œil à la plaie, elle arbora une moue qui voulait clairement dire :"Il se fou de moi, c'est au moins ouvert depuis 5 jours!"... Non, enfaite, c'est juste la vérité. Je sais pas ce qu'elle pense mais je suppose qu'elle s'en doute, elle n'est pas née de la dernière pluie.
Il avait quand même fallu qu'elle rajoute quelques petites choses avant de se retrouver en train de me coudre. Évidemment, le discours du "tu ne sers à rien si tu es mort", "Mieux vaut te reposer pour pouvoir mieux travailler ensuite", "ça sert à rien que je m'acharne à te soigner, si tu reviens dans 3 jours avec une blessures encore plus grave" et j'en passe...
Elle finit tout de même par collaborer, chance pour moi, parce que niveau -Savoir se recoudre tout seul-, je suis loin de savoir de quoi je parle. Ok,je suis pas prudent, je prend pas soin tout le temps de moi... Mais ce n'est vraiment pas pour faire mon intéressant ou quoi, c'est pour aider. Me sentir inutile face à tant de gens me révulse. Finalement, j'attends peut-être trop de moi ou ne supporte pas qu'on me prenne pour un incapable... Les deux options me paraissent juste.
Jusque là, je m'étais fièrement... Ou lamentablement tu. Faut pas non plus que je pousse le bouchon trop loin. Néanmoins, j'ai bien peur qu'il faille que j'intervienne. Lorsque la belle... ( Non, elle s'appelle Mathilda ). Lorsqu'elle eut finit de recoudre ma blessure, qui avait bien meilleure allure comme cela, elle déposa un baiser TRÈS exagéré sur mon front. Premier signe de fourberies...
Je commençais déjà à me questionnais sur le pourquoi de ce sourire faussement innocent et sur ce changement subit d'attitude. Sa réplique me confirma mais futures heures de légères souffrances...

« Et afin d’être certaine que tu le restes, j’irai toucher un petit mot à Alexander de ton état et de ton obligation de te reposer. Je suis sure que lui saura te convaincre. »

Oh non PITIÉ !! Le deuxième plus têtu que moi que je connaisse... C'est lui, Alexander. J'allais devoir resté assis comme un infirme (que je suis presque, mais ça, c'est un détail) pendant que lui et les autres s'activeront. C'est une blague, elle n'allait pas faire ça. Il allait me sermonner pendant des heures, et je serais obligé de capituler sinon, il ne me lâchera pas...
J'ai beau apprécié Mathilda... C'est un vrai démon quand elle le veut.
Son sourire victorieux ne faisait qu'accentuer mes craintes.

- OH non... Mathilda, tu va pas faire ça, s'il te plait. Je te promet...

C'est fou, mais ces mots sonnaient quelques peu faux dans ma bouche. Il fallait que je me reprenne quand même, sinon, c'est sûr qu'elle irait le voir.

- Je te jure même, que je ne bougerais plus mais je t'en pris... N'en parle pas à LUI !! Ça va être une horreur, il va me souler avec ça et franchement, FRANCHEMENT, c'est la dernière chose que je veuille !

J'encrais mon regard dans le sien, je voulais VRAIMENT qu'elle comprenne la gravité de la chose. Mes mains sur ses épaules la maintenant bien en face de moi, de manière à ce qu'elle prenne conscience de l'état d'horreur qu'elle venait de me mettre.
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