Whisky, what else ? |Sarah

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Avouez, se réveillé avec la gorge désséchée, de la sueur partout, c'était vachement sexy. Sauf qu'il n'y avait que Ninie pour apprécier le glamour de ma tenue a l'heure actuelle. Je me passais une main sur le front. Putain de cauchemar de merde ! C'était moi ou ça commençait a être légèrement chiant sur les bords ? Un de ces quatres j'irais posé mon fion sur le divan d'un psy, enfin, si y en avait encore dans cette ville pourrie et ravagée, se dont je doutais sérieux. Bref, le top model puant et gluant que j'étais, sauta au bas de mon lit et jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Merde, la nuit était déjà tombée ! Faut dire que j'étais devenu un putain de noctambule ces derniers temps. Ben ouais, c'est la nuit qu'on craint le plus dans ce quartier pourrav alors, j'dormais pas sur mes deux oreilles, voir pas du tout. Une heure par ci, une heure par là, c'était bien suffisant. Ninie émit un soupir et pour un peu j'aurais presque pu croire que :

-Quoi ? Ca y est un mec a poil et t'en peux plus ?

Evidemment, aucune réponse de sa part, sauf un coup d'oeil dédaigneux. J'haussais une épaule, merde, j'étais tout courbaturé. J'me passais une main sur la nuque en grimaçant avant de traverser l'espèce de machin qui me servait d'appart vers la salle de bain dernier cri. Un vieu lavabo, un miroir qui me renvoyait l'image d'un puzzle et une pauvre baignoire émaillé. Le grand luxe, si, si, j'vous assure. Au dessus de la baignoire, un bricolage fait maison, une vieille citerne de 20 litres, un espèce de robinet rouillé. Voilà ma douche...Attention douche a l'eau froide bien sur, de quoi réveillé un mort. Tiens, ça me rapellait qu'il serait temps que j'aille faire le plein de flotte sinon, je passerais du stade clodo propre a celui de clochard dégeulasse. Enfin clodo, j'avais une piole quand même, un peu délabrée mais suffisante. Seul truc vraiment neuf dans cette boutique qu'était ma petite garçonnière, les 4 verrous et la porte blindée. Je tenais a ma tranquillité bordel de dieu !

Dix minutes plus tard, je m'extirpais de la baignoire, gelé mais fleurant bon. Enfin, autant qu'il est possible de le faire avec un vieux savon de marseille arraché de haute lutte a coup de Beretta. Je n'attendis pas pour sauter dans un jean, lequel avait connu des jours meilleurs, et enfilé un tee shirt un peu délavé. Me coiffer ? Hors de question j'allais pas au bal du coin, je mis ma veste, mon meilleur ami a sa place, donc me chatouillant les reins et cinq minutes plus tard, la porte de mon taudis résonna sur le vide. J'avais besoin d'un verre. D'un verre et de clopes. Et pour les deux je savais où aller. Central Park.

Repère de dealeur, de pute et de revendeur, bref, le monde dans lequel j'avais baigné a la naissance et que je n'avais jamais réellement quitté. Y avait comme un petit goût de reviens-y ici, une saveur d'interdit et de sulfure et comme on dit, la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, pas étonnant que je me sente comme un poisson dans l'eau ici, même si j'avais passé la moitié de mon temps a courir après la lie qui régnait en maitre ici. Je m'enfonçais dans Central park et bifurquait a gauche, mon objectif ? Un sympa petit bistro situé au pied d'un chêne dont les entraineuses avaient toutes des bras comme mes cuisses et un flingue a la place d'un gloss. Sympa. Ouais, mais c'était le seul endroit où on pouvait s'envoyer un whisky dans le gosier sans se faire buter. Papy Jack aimait l'ordre et ne tolèrait donc aucun débordement dans son « établissement », n'hésitant pas a faire usage de son Smith et Wesson planqué derrière le comptoir.

J'entrais comme dans un moulin, enfin, façon de parler, je trainais assez dans les parages pour que Papy Jack sache que je cherchais pas la merde en général. L'espèce de gorille qui tenait l'entrée m'écrasa du regard et moi, je lui souris en coin, quelques secondes plus tard, je m'affalais sur un chaise récupérée je ne sais où et commandait un ptit whisky tout droit sortit de l'alambic. Je renversais la tête en arrière, les mains dans les poches et les jambes étendues devant moi. Putain de cauchemar de merde...

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Le réveil avait été brutal ce matin. Très brutal même. J’avais rêvé que mon ancien futur mari et ma famille n’étaient pas morts et qu’ils avaient réussi à me retrouver. Je revois leurs visages, je me revois me débattre, crier, supplier…Et avant que je ne me réveille, je me revois voilée de haut en bas, comme avant…quand je me suis réveillée, j’ai hurlé….Heureusement que j’étais seule sinon on se serait demandé si je n’étais pas folle.

Non je n’étais pas folle, j’étais juste avare de liberté. Pour moi le voile représentait la prison, l’obligation. Et je voulais ne plus avoir à subir ça. Peut être que si ma famille avait fait les choses autrement je l’aurais mieux vécu et je l’aurais accepté….mais je reliais obligatoirement ce voile à une cage.

Je m’étais donc réveillée en sueur, pleurant presque. J’avais mis prés d’une heure à me calmer. Le rêve avait semblé tellement réel. J’avais été même jusqu'à fouillé tout l’appartement pour vérifier qu’il n’y avait personne. Et effectivement…il n’y avait personne.

Je voulais conjurer le sort. Me prouver que j’étais libre désormais. Alors je suis sortie. Bien sûr ma petite sortie n’avait pas pour but de me trouver de quoi me nourrir. J’avais tout ce qu’il me fallait pour encore une bonne semaine et demie. Je voulais juste sentir le vent fouetter mon visage. Je voulais me sentir libre et vivante.

Mais où aller ? Oh et puis merde…j’allais marcher et on verrait où ça me mènerait…l’important c’était que je me sente libre.

Les rues semblaient désertes mais je savais qu’il n’en était rien. J’étais chaudement habillée en ce mois de février. On était en février non ? J’avoue qu’on perdait vite la notion du temps dans un chaos pareil. Bien sur j’avais toujours l’heure mais ce n’était pas pareil…Heureusement qu’il y avait encore les saisons pour vous rappeler que vous étiez toujours sur Terre. Et encore, parfois on se demandait si la Terre n’en faisait pas qu’a sa tête. C’était un peu comme l’apocalypse ici. Je me demandais ce qu’il en était ailleurs…. Je me le suis demandé allez…dix secondes… Je n’avais pas l’habitude de penser aux autres. J’en avais perdu l’habitude en fait. Depuis les bombardements, j’étais bien décidée à ne penser qu’a moi.

Alors qu’est ce que mon moi voulais le plus à ce moment précis ?

Une compagnie masculine non ? J’avoue que rien que d’y penser, je sentais le désir monter en moi. J’avais besoin de me sentir vivante non ? Et quel est le meilleur moyen de se sentir vivant si ce n’est qu’en s’envoyant en l’air. Bien sûr j’aurais pu chercher dans mes relations…mais j’avais essayé… seulement depuis quelques jours….mes connaissances n’arrivaient pas à me satisfaire. J’avais besoin de nouveauté. J’avais besoin de sang neuf.

Et pour du sang neuf, il fallait que je sorte des sentiers battus. Aller chercher ailleurs était la meilleure solution. J’ai marché sans doute prés d’une heure, me hissant parfois au milieu des ruines pour me frayer un chemin. Je faisais tout de même attention à ce que personne ne me suive, et je gardais en tête où se trouvait mon flingue. Vous pensiez tout de même pas que j’allais sortir désarmée. J’étais un peu folle mais pas à ce point là non.

Ma petite escapade m’a rapidement amené vers Central Park. Sans savoir pourquoi. Peut être que j’avais besoin d’un peu de verdure haha. J’ai erré dans Central Park avant de voir au loin deux grands types devant un espèce de…bar ?

Un bar ? Hahaha elle était bonne celle là.

Bon et puis pourquoi pas après tout ? Je suis allée jusque la bas d’un pas déterminé. J’ai fait plus mon beau sourire en approchant. Ca marchait toujours. Je les ai senti un peu sur la défensive au fur et a mesure que je m’approchais. Et je ne leur ai pas laissé le temps de dire quoi que ce soit que je me suis hissée sur la pointe des pieds et que je les ai embrassés tous les deux sur la joue en leur disant bonjour. Et je suis entrée dans l’espèce de bar victorieuse.

Je me suis dirigée vers le premier tabouret qui se trouvait là en ne me départissant pas de mon sourire aguicheur. Je n’avais pas d’argent mais je savais que je n’en aurais pas besoin… Je n’en avais jamais besoin…

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J'avais les yeux rivés sur le plafond de tôle ondulé, un début de mal de crâne au bord du front et une furieuse envie de me saouler la tronche. Le vrai gendre idéal. S'te blague tiens ! D'un mouvement de reins, je me redressais en soupirant et serrant mon verre entre mes doigts, je m'enfilais une bonne rasade de tord boyaux. C'était un coup a rechoper une saloperie ça songeais je tandis que je grimaçais légèrement en avalant l'eau de feu. Vache ! Papy Jack avait forcé, j'avais l'habitude de sa merde immonde, mais là, j'dois dire qu'elle m'arracha presque une quinte de toux. Prêt du...bar/caisse de bois empilées, j'entendais le ronronement d'une télé. Putain de luxe que pouvait s'offrir papy Jack, d'ailleurs, il pouvait presque être considéré comme le mec le plus riche de Central Park. Il devait détenir le seul générateur existant dans un rayon de trois kilomètres, j'me demandais quand est ce qu'il allait tomber en panne d'essence, parce que ça, ça arriverait un jour où l'autre. Bref, la télé bourdonnait, couplée a un vieux lecteur dvd. Ce qui avait de bien dans cette conne de guerre, ben c'est que tout les journaleux avaient passé l'arme a gauche ou presque, alors espérer tomber sur une chaine c'était comme croire au père Noël...Inutile.

Je tournais donc les yeux dans la direction de la télé pour me rendre compte qu'une pépé me bouchait la vue. Jolie pépé cela dit et comme aurait dit mon ancien partenaire «vaginalement monocultable ». Oui, c'était un romantique. Je soupirais agacé.

-Hé ma belle ! Tu veux pas bouger ton joli p'tit cul de quelques centimètres sur ta droite que je puisse regarder la télé ?

Remarquez, j'étais aussi un romantique...Cela dit, j'étais pas d'humeur a enrober mes mots de miel et de rose, quoique je l'étais jamais en règle générale, c'était p'tete pour ça que j'avais pas d'femmes ni d'gosses. Bon, elle allait bouger oui ou non, j'dis pas que son fondement n'était pas agréable a regarder mais j'preférais la téloche pour l'instant et l'immonde daubasse qui devait tourner sur l'écran. Pourvu que Papy Jack n'ai pas encore décidé de nous saouler avec son « Titanic » sinon, j'lui explose son écran d'une balle.

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Le bar était vraiment miteux. Mais pas un peu miteux hein, genre vraiment miteux quoi… Le dessus du bar était propre, mais le sol… J’aurais vu courir des rats ou des cafards que j’en aurais pas été étonnée. Le tenancier ou ce qui ressemblait au tenancier semblait complètement se désintéresser de moi. Je ne sais pas trop ce qu’il faisait dans son coin et je ne préférais pas le savoir. Et puis il y avait un mec. Un jeune. De ce que je pouvais en voir il était plutôt pas mal.

La télé ronronnait dans un bruit assourdissant. Je ne sais pas depuis quand je n’avais pas regardé la télé. Déjà que je n’avais jamais tellement aimé ca. Sûrement parce que je n’avais pas été habitue à la regarder. Et je ne pensais même presque pas à la regarder. J’attendais juste qu’on remarque ma présence.

Et le beau gosse l’a remarqué. Mais pas forcément de la manière dont je m’y attendais.

-Hé ma belle ! Tu veux pas bouger ton joli p'tit cul de quelques centimètres sur ta droite que je puisse regarder la télé ?

J’aimais bien sa façon de parler, mais je n’aimais pas vraiment ce que ca signifiait. Il me trouvait a son gout et il préférait regarder une putain de télé ? Je devais rêver là…..

Je me suis alors penché sur le bar, en prenant bien soin de dévoiler un peu ma poitrine et de me mettre dans une position assez lascive et suggestive. Je me suis passé la langue sur les lèvres pour les humidifier tout en le regardant.

-Et là tu vois mieux ?

Il ne voyait peut être pas mieux la télé, mais moi il voyait sans doute mieux ce que je lui proposais. Je n’avais pas pour habitude de m’embarrasser avec des présentations et des banalités. J’étais adepte « tu veux ou tu veux pas ? ». Mais bien sur je préférais qu’on me dise tout de go « je veux ». J’avais du mal à me sentir repoussé. J’étais sure de mes atouts. Et pas peu fière. Je m’étais tapé une bonne partie de New York sans doute, enfin une bonne partie de ceux que je croisais.

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Allons bon, une allumette sur pattes ! Un demi sourire accroché aux lèvres, je matais allégrement le décolté. Ben c'était ce qu'elle voulait nan ? Ceci dit, je bougeais pas de ma chaise, j'avais pas envie, je me contentais de la regarder, de haut en bas, de bas en haut et puis mon sourire s'accentua.

-Je parie que si je demande si ils sont vrais, tu va me dire de venir tater nan ?

Balançais je en cherchant mes clopes dans la poche arrière de mon jean. Bon, deux solutions, ou c'était une pute ou c'était...ben une pute gratuite. Non parce que là, dans le genre allumage aussi subtile une chienne en chaleur, elle se posait là. Bon, elle était canon et mettable (comme dirait toujours mon partenaire ) mais des commes elle, y en avait partout. A moins qu'elle n'ai quelque chose de particulier, possible, sauf que ça ne me sautait pas aux yeux là tout de suite maintenant.

J'allumais ma clope sans la quitter des yeux, l'éclat bleu gris de mes prunelles devait être amusé, voir carrément moqueur.

-Mais soit, j'vais te faire plaisir. Joli jumeaux.

Repris je avec un clin d'oeil en levant mon verre dans le genre d'un taost. Mmmh...Mon romantisme me confondait parfois.

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C'était bien ce que je pensais...Il était bien comme les autres. Dés que tu montrais une paire de seins à un mec, il n'y en avait pas un pour ne pas regarder et détourner le regard. Ils étaient bien tous les mêmes. C'en était même presque fatiguant tellement c'était facile. Mais bon j'allais pas commencer non plus à jouer les féministes. D'ailleurs je ne l'étais pas. Je ne disais pas que la femme était inférieure, puisque nous savions comment arriver à nos fins. Mais j'étais rarement contre une bonne partie de jambes en l'air. J'aurais été folle de m'en priver. C'était ce qu'il me restait, tout ce qu'il me restait: mon corps. Et quel corps hein?

Au moins j'avais trouvé un mec à ma mesure pour une fois. Il savait visiblement exactement ce que je pouvais faire. Bha oui idiot... si tu me demandes s'ils sont vrais, je vais pas jouer l'offusquée. bien sur que je te dirais de venir constater par toi meme. au moins les préliminaires commenceraient rapidement. Non parce que j'aimais bien les préliminaires, mais fallait pas que ca dure trop longtemps quoi....

Un seul regard lui suffit pour comprendre qu'effectivement c'est ce que je lui aurais répondu. J'ai lorgné sur ses mains quand il a sorti une cigarette. J'adorais les mains des hommes. Parce que c'est avec ça qu'ils vous caressent et parce que j'aimais vérifier par moi-même ce qu'on disait. De grandes mains, de longs doigts, des mains soignées c'était en général la vitrine de ce qu'ils avaient entre les jambes. Jusque là je n'avais jamais eu quicinque pour me prouver le contraire.

Il me dévisageait, me dévorait du regard. Oui c'est ça mon grand, regarde-moi... Mais pas trop longtemps hein....C'était parti...j'avais envie...de sexe. Il proposait de venir les toucher. Parfait....j'en avais assez des conversations futiles et inutiles. C'était soit oui, soit non... Et je doutais fortement que ce soit non

Je me suis alors levée alors qu'il portait un toast. Mais un toast à quoi? A la nuit d'enfer que je vais te faire passer mon chou...Au pied d'enfer qu'on va prendre ensemble!

-Bon on va pas faire ça ici non? On va chez toi ou chez moi?

Oui je ne perdais pas de temps...Pourquoi j'aurais fait ça franchement? Il me plaisait, je lui plaisait. Bien sûr j'étais sortie pour boire un verre si possible, et pour sortir quoi... Mais à choisir entre une soirée à boire et une soirée à m'envoyer en l'air, c'était tout vu. Je prenais la deuxiéme solution.

Je lui ai pris son verre des mains, et en ai bu une bonne rasade. L'alcool frelaté me brûlait la gorge, l'oesophage mais je m'en fichais. De toute façon c'était ça ou de l'eau.... Et comme je doutais que l'eau potable arrive jusqu'ici je préférais mille fois boire un truc infect.

-Mais je te préviens chéri...si on va chez moi, on s'envoie en l'air et tu te tires aprés. Je fais pas dans le baby sitting.

Il était sans nulle doute plus âgé que moi. Mais il avait compris le message. Ce n'est pas parce que je le ramenais chez moi qu'il était autorisé à y passer sa nuit. On baisait et il se barraint point barre.

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(hrp : Pardon du retard Sad

)

Wow, alors ça c'était du direct live et...Je sais pas pourquoi, mais me voilà en train d'exploser de rire. Je l'ai tellement entendu celle là. « On baise ? » Nan, sérieux, j'veux bien que maintenant, avec la guerre toussa, toussa, les trois quart des mecs étaient prêt a tout pour niquer, sauter, tringler, mais j'm'attendais pas vraiment a une entrée en matière aussi directe. Et franchement, ça me faisait marrer, a tel point que je faillis recracher la gorgée de tord boyau que je venais de prendre en la regardant arriver. Je savais pas que mes yeux brillaient de désir parce que...Ouais, elle était superbe, n'ayons pas peur des mots, mais elle venait de briser son sex appeal en deux secondes trente.

-Ni l'un ni l'autre, ma belle, tu viens de sacrément refroidir mes ardeurs, même si j'apprécie le comique de la situation.

Réussis je a dire entre deux crises de rire, j'en pouvais plus. Je sais vous vous demandez où est le comique de la situation, cherchez pas, y a que moi pour le voir. A première vue, j'aurais dit qu'elle tapinait, mais non, c'était gratos. Malheureusement, elle n'avait atteint qu'un seul but, que popol reste dans sa coquille parce que y avait plus glamour dans l'genre. J'aime les femmes qui n'ont pas froid aux yeux, certes, mais un minimum de classe quand même quoi !? Et puis, est ce que j'ai l'air d'un homme facile ou tellement desespéré qu'il est prêt a se taper n'imp ?

-La prochaine fois, contente toi de geste et ferme la bouche.

Ajoutais je avec un sourire en coin, la clope tranquillement posée a la commissure de mes lèvres. Quel dommage qu'une femme telle qu'elle gachait son potentiel par une approche un peu trop vulgaire. J'avais trop cotoyé la vulgarité pour l'apprécier, game over donc. Je tiquais même pas alors qu'elle buvait MON verre, boarf, papy Jack n'aura qu'a m'en resservir un. J'essayais même pas de relancer la conversation parce qu'apparement, c'était pas ça qu'elle voulait. Apparemment...ouais, c'était même pas sous entendu en fait.

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J’attendais qu’il finisse son putain de verre, et qu’il me tende la main en me disant « Allez on y va ». Comme d’habitude avec les mecs que je ramenais quoi…. En général ça se passait comme ça. J’allais quelque part, je trouvais un mec qui m’excitait un peu, et je lui proposais rapidement de venir s’envoyer en l’air. Ca m’arrivait même de pas leur proposer d’aller chez moi…mais lui je sais pas, je me disais que je voulais bien lui accorder plus qu’une heure.

Seulement ca s’est passé comme je le voulais… Par ce qu’il m’a regardé d’un air asse dédaigneux.

-Ni l'un ni l'autre, ma belle, tu viens de sacrément refroidir mes ardeurs, même si j'apprécie le comique de la situation.

Alors là je suis restée sur le cul, et il venait de me vexer un maximum….Et le pire c’est que ca avait l’air de l’amuser, l’enfoiré. Non mais il se prenait pour qui sérieux ? JE lui proposais une partie de jambes en l’air avec une fille de rêve( moi !) et lui il me balançait qu’il en était hors de question. Je suis restée pendant une minute à faire la carpe. Alors là il venait de me refroidir….Quel connard !

Je l’ai regardé complètement hallucinée. Je sentais mes nerfs lâcher…

-La prochaine fois, contente toi de gestes et ferme la bouche.

Non mais quel connard ! Et en plus, il avait l’air content de lui avec son petit sourire en coin, la clope au bec. S’il croyait que j’allais la fermer, maintenant qu’il m’avait dit que ce serait pas lui que je laisserais me baiser aujourd’hui, il se fourrait le doigt dans l’œil. Et bien profond.

Alors j’ai pris son verre et je l’ai vidé. Sans penser vraiment à ce qu’il y avait dedans, je voulais juste le faire chier. Et je me doutais que vider son verre le ferait sans doute un peu chier. Apres tout, vu les temps qui couraient, je doute que l’alcool soit donné. Même si celui là avait l’air d’être artisanal, et que je n’avais aucune idée du prix de l’alcool au marché noir….

Le verre une fois vidé, je me suis levée et j’ai pris une profonde inspiration. Oh putain, c’était pas du panaché….je sais pas combien y’avait de degrés la dedans, mais suffisamment pour vous retourner l’estomac. Je lui ai touché directement les parties en les pressant un peu, et je l’ai regardé droit dans les yeux. Finalement tant mieux qu’il m’a dit non, il avait une tête de con…..Et puis avec l’alcool qu’il devait s’en filer, je doutais que ce soit un bon coup finalement.

-Tu loupes quelque chose, mais tu le sauras jamais…
Et je suis partie. Tortillant des fesses comme d’habitude .Et j’ai recommencé à chercher un mec avec qui m’envoyer en l’air. Il m’avait refroidi quoi ? Dix minutes….

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