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 Because I want you... (Katarina) - 18 !

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Ethan Jones
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MessageSujet: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeSam 8 Mai - 15:04

RP FLASH BACK

J’avais très peu dormi cette nuit là. Non pas parce que j’avais fait un cauchemar, je n’en avais pas fait depuis un mois. Ou si j’en avais fait, ils n’avaient pas été si horribles que ça, et ne m’avaient pas bouleversé ou réveillé en pleine nuit. Non pas parce que je ne trouvais pas le sommeil. Non pas parce que j’étais en mission ou que j’étais en plein boulot, non. Si j’avais à peine dormi cette nuit, c’était parce que Katarina et moi avions fait l’amour toute la nuit.

Et malgré le peu de sommeil, j’étais heureux et je n’avais pas sommeil. Je n’avais jamais été aussi heureux depuis que mes parents avaient eu ce mortel accident. Mon bonheur se résumait à un prénom : Katarina.

J’avais eu le coup de foudre dés que j’avais croisé son regard. Mais il m’avait fallu du temps pour découvrir que je ressentais de l’amour pour elle. Elle était mon médecin et elle m’avait aidé à me désintoxiquer. Et puis quand j’ai commencé à aller mieux, j’ai fini par me dire qu’elle ne voyait en moi qu’un patient. Mais mon amour pour elle n’a cessé de grandir. Et poussé par Lilly, j’ai fini par aller révéler à mon ange mes sentiments. Et puis….le miracle s’est produit : ce n’était pas un amour à sens unique. Nous avions échangé notre premier baiser un mois auparavant, mais même si nous avions passé chaque nuit ensemble, nous ne nous étions donnés l’un à l’autre qu’il y a environ deux semaines. J’avais préféré attendre un peu. Non pas que je n’ai pas envie d’elle, je la désirais tellement fort. Mais simplement parce que je la respectais et j’avais voulu que ce soit le plus beau moment. Et ça l’avait été.

Depuis nous nous étions trouvés un appétit sexuel commun. Nos nuits étaient souvent blanches. Mais nous étions heureux et amoureux. Alors quoi de plus normal. Bien sûr, nous étions souvent peu discrets, alors nous avions sans doute le droit à des remarques au petit déjeuner, mais nous nous contentions de nous regarder et de nous sourire. Nous étions vraiment dans notre petite bulle, et je ne voulais vraiment pas que nous en sortions.

Cette nuit là encore, nous avions passé la nuit à faire l’amour, à nous caresser, et nous nous assoupiions entre deux « séances ». Je m’étais réveillé après huit heures et mon ange me caressait tendrement le dos. Bien sûr avant de rejoindre les autres, je l’avais mené au septième ciel une nouvelle fois. Nous avions pris notre petit déjeuner en vitesse, et Katarina était rapidement parti travailler avec Mathilda. Moi j’étais allé rejoindre Aaron dans la réserve. Il s’agissait de faire un petit inventaire comme chaque semaine. Bien sûr, je commençais à avoir des cernes sous les yeux et je baillais régulièrement. Ce qui amusait tout le monde, mais je m’en fichais. Au moins j’étais heureux. Et les raisons de ma fatigue me passaient au dessus.

L’heure du déjeuner arrivant, j’étais impatient et je me sentais presque nerveux. Comme un adolescent qui va retrouver sa petite amie. Et quand je me suis mis à penser à nos nuits, à nos longs ébats, le désir a fait surface rapidement. Et je me voyais difficilement attendre encore prés de dix heures avant de me retrouver seul avec ma petite amie. J’avais envie d’elle. J’avais toujours envie d’elle. D’ordinaire, la journée j’arrivais à me contenir. Et on aurait pu penser qu’en faisant l’amour toute la nuit je voudrais un peu de répit. Mais c’était immédiatement le contraire.

Quand je l’ai aperçue dans la salle à manger assise prés de Gabrielle, souriant largement, une bouffé de chaleur m’a envahi. Elle me rendait fou…. Fou d’amour. Fou de désir.

Avec un grand sourire, je me suis dirigé vers elle, et je suis allé lui murmurer au creux de l’oreille. Je venais d’avoir une idée. Je n’avais pas faim. Enfin ce n’était pas ça… j’avais faim de mon ange….de rien d’autre.

-Toi et moi….dans les douches dans cinq minutes.

J’ai fait mine de regarder le repas, de prendre un morceau de pain et de repartir en glissant au passage à Alexander que j’allais faire le tour de la réserve non-alimentaire. Même s’il a compris que je mentais, il a eu la décence de faire semblant de croire à mon mensonge. De toute façon, je me doutais qu’il savait que je n’allais pas dans la réserve, étant donné que j’étais bien incapable de mentir.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeSam 8 Mai - 16:46

Je souriais tellement, que j'en aurais presque eu mal. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas souri de cette façon que je n'y étais plus habituée. C'était comme découvrir quelque chose de nouveau. J'avais presque oublié ce que c'était. J'avais l'impression de vivre, de revivre. Mieux, je me sentais enfin à ma place dans la communauté. Je ne pouvais pas rester le vilain petit canard éternellement. J'étais russe, oui, mais j'étais dans la même galère que tout le monde. Et puis certaines personnes me protégeaient, d'une certaine façon... Alexander et Aaron ne laissaient rien passer. Et je les en remerciais. Je n'étais peut-être pas en sucre, mais il y a un moment où on ne peut plus rien encaisser. Quoique depuis un petit moment, je ne faisais plus attention à grand chose. On aurait pu me jeter des pierres que j'aurais été capable de dire merci tellement j'avais la tête ailleurs. Un peu trop ailleurs peut-être. Quand on est médecin, mieux vaut avoir les pieds sur terre. Mathilda se chargeait de me faire revenir dans le monde réel de temps en temps.

Je n'étais pas une fille particulièrement niaise et naïve, mais je dois reconnaître que ces derniers temps, j'étais un peu... un peu niaise et naïve. J'étais amoureuse pour la première fois de ma vie et cela me faisait vraiment tout drôle. J'étais assez peu habituée à ressentir des sentiments d'une telle violence. C'était à la fois angoissant et... très excitant. Vraiment très excitant. J'avais été folle de joie quand Ethan m'avait fait savoir qu'il voulait de moi. Fini la solitude, fini l'angoisse de la nuit... Mes nuits, je les passais toutes avec lui. J'aurais été prête à me donner à lui à la seconde même où il m'avait embrassé, mais il m'avait repoussé avec délicatesse. Il voulait attendre un minimum, ne voulait pas se précipiter. Pour que je ne crois pas que tout ce qu'il voulait, c'était juste me mettre dans son lit. J'avais trouvé l'attention charmante. Je n'ai réussi à le faire craquer qu'au bout de deux semaines. Je crois que ça avait été la plus belle nuit de toute ma vie. Personne ne m'avait jamais aimé comme lui. Il faisait vraiment attention à moi. C'était peut-être la première fois que j'étais amoureuse, mais je ne l'étais pas à moitié. J'étais terriblement amoureuse d'Ethan.

Cependant, j'avais un peu tendance à oublier que nous n'étions pas tous seuls dans la communauté. Forcément, au début j'avais été affreusement gênée par les remarques qu'on nous envoyait. C'était dans ce genre de moment que je voulais disparaître dans un trou de souris. Mais au fur et à mesure, je n'y avais plus vraiment fait attention. Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? M'excuser d'être amoureuse ? Et puis quoi encore ! C'était comme s'excuser de respirer ! Et puis je n'allais pas culpabiliser non plus. Ethan et moi ne faisions rien de mal. Nous n'étions pas pire que Riley. À la différence que lui, il changeait de personne toutes les nuits. Mais il y avait un petit désavantage... Je commençais à être un petit peu... fatiguée en journée. Je n'allais pas m'en plaindre, mais il ne fallait pas non plus que je m'endorme en plein milieu du repas, par exemple. Ça ferait désordre.

D'ailleurs, ce jour là j'étais un peu plus longue à la détente que d'habitude. Ethan et moi avions fait l'amour toute la nuit. Vraiment toute la nuit. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il savait me rendre folle, au sens propre du terme. Parfois il fallait même que je l'arrête, parce qu'il m'épuisait. Il semblait n'en avoir jamais assez. Mais je n'allais pas m'en plaindre... J'étais assise à côté de Gabrielle, en totale admiration devant Emma. Je la trouvais absolument adorable. J'avais toujours craqué devant les enfants, mais Emma remportait la palme. Par contre j'avais failli m'étouffer quand Gaby m'avait dit en souriant de faire un bébé avec Ethan. Ah ah... Peut-être pas tout de suite. Là, nous étions très bien tous les deux... Même si nous ne faisions attention à rien... J'ai eu un sursaut quand je me suis rendue compte qu'Ethan était là, penché au dessus de moi. Mon visage a dû changer de couleur. Je ne sais pas pas trop si j'ai rougi ou si j'ai pâli.

Néanmoins, au bout de cinq minutes je suis sortie de la salle à manger presque en courant. Gabrielle n'a pas compris. Et moi non plus d'ailleurs. Je me suis dépêchée d'aller jusqu'à ce qui nous servait de salle de bain. J'ai poussé la porte du bout des doigts, ne sachant pas trop ce que j'allais trouver, mis à part les douches plus ou moins identiques qu'Aaron avait fait installer. J'ai à peine passé la tête par la porte qu'Ethan m'a pris par le bras, m'a attiré à lui et a fermé la porte d'un geste un peu brusque avant de la verrouiller. Ah oui... D'accord. Je voyais très bien où il voulait en venir. J'ai eu un petit rire.

« Oh, non... non, ce ne serait pas très raisonnable. On ne devrait pas faire ça... »

Et je me suis retrouvée plaquée contre la porte, incapable d'en dire plus. Forcément quand on vous embrasse de cette façon, vous vous taisez et vous profitez.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeDim 9 Mai - 14:15

Je courais presque pour arriver dans ce que nous appelions les douches. C’était en réalité une pièce avec deux douches. Sans doute des douches pour les gens qui travaillaient là quand New York était encore une grande mégalopole. Mais maintenant c’était notre salle de bains. Deux douches pour une soixantaine de personnes. C’était souvent la queue pour prendre une douche, et nous n’avions le droit qu’à 5 minutes par personne. Aaron avait à ce qu’il parait mis en place un système pour que l’eau ne coule que cinq minutes. La plupart des gens n’en prenaient donc pas une tous les jours, préférant se laver comme ils le pouvaient dans leur chambre. Alors nous avions fini par accorder deux douches par semaine à chacun. Parce que la communauté s’agrandissait et bien plus que les problèmes de timing, l’eau finirait sans doute par venir à manquer alors nous essayions d’être le plus prudents possible. Je savais qu’a cette heure ci, le coin serait désert…

Et effectivement, le coin était désert. Je me suis donc engouffré dans la salle de bains et ait fait valser mes chaussures à l’autre bout de la pièce. J’ai eu juste le temps de retirer mon tee shirt et de l’envoyer je ne sais où que la porte s’est ouverte. Katarina est entrée, et je l’ai presque poussée à l’intérieur. Je me suis empressé de la verrouiller, pas que je ne veuille qu’on nous voie. Mais je ne ovulais pas qu’on vienne nous déranger. Je savais bien que tout le monde se doutait de la raison pour laquelle je n’étais pas resté manger et pourquoi Katarina avait quitté la table en plein milieu du repas précipitamment. Mais je savais que certains ne se gêneraient pas pour venir nous déranger.

J’avais terriblement envie de la posséder. Là ! Main tenant !

Elle a ri un peu pendant que je l’attirais à moi.

« Oh, non... non, ce ne serait pas très raisonnable. On ne devrait pas faire ça... »

Pas le temps ni pour moi de comprendre le sens réel de ce qu’elle me disait, ni pour elle de dire quoi que ce soit d’autre. Je me suis jeté comme un fou sur ses lèvres. Je l’ai plaqué assez vivement contre le porte, prenant ses mains et les bloquant contre la porte. Après un baiser des plus passionnés, je suis descendu le long de sa mâchoire, pour descendre de son cou à son épaule Mais j’ai vite été stoppé par son pull alors je me suis très légèrement reculé et je l’ai regardé droit dans les yeux.

Je n’avais pas besoin de lui dire quoi que ce soit, elle lisait sans doute dans mes yeux tout le désir que j’avais pour elle. Et mes intentions ne semblaient pas lui avoir échappés. Je lui ai retiré son pull en l’envoyant valser plus loin et j’ai repris mes baisers en la mordillant à certains endroits. Je l’avais senti se cambrer et elle avait basculé la tête légèrement en arrière, et je l’entendais soupirer. Ses mains avaient plongés dans mes cheveux mi longs, ce qui elle le savait, me rendait fou.

J’aurai menti si j’avais dit que je n’avais pas ressenti autant de désir depuis très longtemps. A chaque fois que nous faisions l’amour, et dieu sait que nous le faisions souvent, même très souvent ; j’avais envie d’elle comme si le monde allait s’écrouler d’un instant à l’autre. Et c’est un peu ce que je ressentais, comme si l’aimer était une nécessité vitale au même titre que l’air que je respirais. Pourtant, je n’étais pas un amant vulgaire ou brutal. Je prenais toujours soin de faire passer son plaisir et ses désirs en premier. Mon plaisir à moi était de lui en procurer. A moins qu’elle ne feigne les choses, mais visiblement je lui en procurais.

A nouveau, mon désir étant tellement décuplé par les caresses qu’elle commençait a me prodiguer, et par le contact de sa peau contre la mienne, j’ai passé ma main dans son dos à la recherche des agrafes de son soutien gorge. Je n’avais jamais été très doué pour le retirer mais là c’était pire que tout. J’ai bougonné en m’acharnant dessus et j’ai fini par pincer malgré moi la peau de mon ange. Je n’y arrivais pas…. Et plus j’essayais, plus je maudissais son soutien gorge. Il faudrait que je lui suggère de ne plus en porter si cela nous freinait dans nos ébats.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeDim 9 Mai - 16:01

Mathilda allait me tuer. Vraiment. J'étais censée être avec elle... Pas enfermée à double tour dans ma salle de bain avec mon petit ami. Surtout pas enfermée avec mon petit ami. Les gens allaient vraiment penser que nous étions complètement nymphomanes... Certes, il y avait bien pire que nous, et aussi beaucoup moins discrets. La palme revenant à Riley. Qui changeait tout le temps de partenaire... Néanmoins, j'étais un peu plus gênée que lui au petit déjeuner. J'étais une fille discrète, en règle générale. Le genre de fille qui rase les murs, qui reste silencieuse... Sauf que voilà, pendant certains moments, rester muette c'est carrément mission impossible. Surtout avec Ethan. Cela ne m'aurait peut-être pas dérangée outre mesure, si notre chambre n'était pas en plein milieu de celles des autres membres de la communauté. Or c'était le cas. Je ne m'étais pas vraiment rendue compte du problème que cela pouvait représenter, jusqu'à maintenant. Enfin, l'avantage c'était que Riley savait que je n'étais plus libre, qu'il n'avait plus aucune chance de m'avoir. Si pari il y avait eu, eh bien ce n'était pas lui qui l'avait gagné. Je ne voyais plus qu'Ethan, Ethan et encore Ethan.

J'ai dû avoir un petit air légèrement étonné quand je me suis retrouvée collée à la porte sans pouvoir faire quoi que ce soit pour lui échapper. Je n'ai pas essayé de m'échapper quand il m'a embrassé. Je n'avais pas envie de m'échapper... J'étais carrément sur une autre planète quand il m'embrassait. J'ai eu un soupir quand il m'a embrassé dans le cou. Encore un peu plus et je serais incapable d'être raisonnable. On ne pouvait décemment pas faire l'amour dans la salle de bain... Je savais pertinemment que je ne pourrais plus venir prendre une douche sans devenir aussi rouge qu'une tomate. Mais je savais aussi que repousser Ethan, c'était mission impossible. Il s'est écarté de moi légèrement en me regardant comme si j'étais la huitième merveille du monde. Une merveille qu'on peut déshabiller. J'ai eu un petit sourire quand il m'a retiré mon pull en quatrième vitesse.

« Tu n'en as donc jamais assez ? »

Après la nuit que nous avions passé, j'aurais pensé qu'il en avait eu assez, au moins jusqu'à ce soir... Visiblement, je m'étais trompée, il en redemandait. Et pas qu'un peu. Je me suis retrouvée de nouveau contre la porte tandis qu'il recommençait à m'embrasser, débarrassé de l'obstacle que représentait mon pull. J'ai senti des frissons parcourir mon corps tout entier tandis qu'il mordillait doucement ma peau à certains endroits. Il savait que cela me rendait complètement folle... Ah ! Le vil personnage, il savait que je ne pourrais pas résister à ça. Un peu malgré moi, j'ai rejeté la tête en arrière, pour lui offrir plus à embrasser. J'ai glissé mes mains dans son dos et je les ai fait remonter tout doucement, avant de les glisser dans ses cheveux. J'ai fini par passer mes bras autour de lui, pour l'attirer à moi plus encore. Ce qui contrastait totalement avec ce que je m'apprêtais à dire.

« On ne peut pas faire ça, Ethan... Pas maintenant... Pas ici... Raisonnables... Il faut que nous soyons... »

Raisonnables ? Ce mot ne faisait certainement pas partie du vocabulaire d'Ethan. Quand on est raisonnable, on n'ignore pas ses responsabilités pour aller faire l'amour avec sa petite amie dans le lieu le plus proche. Mais je mentirais en disant que je n'aimais pas ce petit côté impulsif et excessif qu'il avait. Quand Ethan voulait quelque chose il fonçait, sans se poser de question. C'était un peu déstabilisant parfois. Comme maintenant. En me levant ce matin, je n'avais pas songé à me retrouver là cet après midi... Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais !

J'étais toujours contre la porte quand il a glissé sa main dans mon dos, pour défaire mon soutien gorge... Sauf que ce dernier s'est montré peu coopératif. Ethan n'arrivait pas à trouver les agrafes. S'il ne semblait pas trouver ça drôle du tout, je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer. Plus il s'acharnait dessus, moins il s'en sortait avec. J'ai posé mes mains à plat sur sa poitrine et je l'ai repoussé doucement. J'ai glissé mes mains derrière mon dos et hop, comme par magie le vêtement récalcitrant a cédé. J'ai retiré mon soutien gorge doucement avant de le laisser tomber à mes pieds. J'ai eu un dernier sursaut de conscience, et puis finalement j'ai laissé tombé. Ethan ne me laisserait pas sortir de cette pièce avant un long moment... Je me suis jetée à son cou pour l'embrasser, en souriant comme une adolescente énamourée.

« Mon dieu, tu me feras vraiment faire n'importe quoi ! »

Je ne cessais de l'embrasser, en équilibre sur la pointe des pieds. Puis j'ai commencé à l'embrasser dans le cou, en m'y attardant. Je caressais la peau de son dos du bout des doigts, souriante.

«... Bon, si tu m'as enfermée ici, c'est bien que tu dois avoir une idée derrière la tête, non ?»


Dernière édition par Katarina K. Jones le Lun 31 Mai - 19:36, édité 1 fois
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Ethan Jones
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeLun 10 Mai - 19:42

Katarina avait eu raison de me dire que je n’en avais jamais assez, j’étais carrément ivre de désir à ce moment là. Mes mains avaient pourtant beau s’acharner sur son soutien gorge, je n’arrivais pas à le défaire. Je commençais à me crisper et à perdre mon calme presque éternel. Heureusement que mon ange a décidé de m’aider. Bien sûr elle ne s’est pas gênée pour se moquer de moi. Mais je savais qu’elle ne le faisait pas méchamment. Son rire semblait plus nerveux et amusé que moqueur. Alors elle a posé ses mains bien à plat sur mon torse dévêtu et m’a repoussé très légèrement. J’ai poussé un léger soupir, parce qu’elle se détachait de moi et que je me sentais comme vide, privé d’oxygène. Mais quand je l’ai vue retirer elle-même son soutien gorge, et que ce dernier est tombé a ses pieds, je n’ai plus eu qu’a apprécier le spectacle.

Elle était tout bonnement magnifique. J’avais beau connaitre son corps bien plus que le mien. Je l’avais pourtant parcouru de mes baisers et de mes caresses dans ses moindres recoins, j’arrivais encore à m’émerveiller de la voir nue devant moi. J’ai eu à peine le temps de profiter de son corps à moitie dévêtu, et de reprendre mes esprits. Si tant est qu’il soit nécessaire que je le fasse. Elle s’est jetée sur moi et s’est pendue à mon cou avec un sourire qui a fait chavirer mon cœur. J’avais toujours envie d’elle, mais j’ai ressenti une bouffée d’amour venir me parcourir tout entier. Elle m’a regardé comme si j’étais la septième merveille du monde, et je me suis senti important, désiré, aimé. Elle arrivait à me donner de la valeur….

« Mon dieu, tu me feras vraiment faire n'importe quoi ! »

J’ai souri en l’entendant me dire ça….. Comme si je l’obligeais à quoi que ce soit. Bon certes….c ‘était moi qui était venu la chercher en plein repas. Mais je doute qu’au fond, elle m’en veuille vraiment. Oui j’avais envei d’elle. Terriblement. Et tout le temps. Je n’en avais jamais assez, pour cela elle avait raison. J’aurai pu passer des heures entières enfermé avec elle à lui faire l’amour, à la caresser, a l’embrasser, a aller et venir en elle. Elle me rendait littéralement fou. Et pourtant je n’arrivais pas a lui en vouloir, je l’aimais trop pour ça. Et je doutais vraiment qu’un jour mon amour pour elle ternisse. C’était ELLE !

Se pendre à mon cou ne lui a pas suffi elle s’est jeté sur mes lèvres. Elle était sur la pointe des pieds pour arriver a atteindre mes lèvres. J’aurais pu la soulever pour que nous soyons tous deux à la même hauteur, mais je me jouais un peu d’elle. Et puis quand elle a commencé à laisser courir ses lèvres dans mon cou, et ses doigts dans mon dos, elle m’a électrisé. Je me suis mordu la lèvre en légèrement pousser un râle de plaisir.

«... Bon, si tu m'as enfermée ici, c'est bien que tu dois avoir une idée derrière la tête, non ?»

Il m’a fallu trente bonnes secondes pour me calmer légèrement. Si je m’écoutais, je savais que je lui sauterais dessus et que je finirais par la prendre sauvagement. Et je ne voulais pas…..je lui ai souri en guise de réponse et je lui ai posé un doigt sur la bouche pour la faire taire. Parce que je ne voulais pas qu’on nous entende et parce que je ne voulais pas parler. Pas pour le moment

Ma main est venue caresser ses fesses à travers le tissu de son jean et je me suis écarté pour retirer les boutons. Je l’ai fait glisser lentement en m’agenouillant pour lui retirer. Je la voyais se cambrer et passer ses mains dans mes cheveux. Après un dernier regard vers elle je lui ai retiré son jean, ses chaussures. Elle n’était plus qu’en petite culotte. Alors j’ai commencé à laisser mes lèvres s’aventurer le long de ses cuisses en insistant sur l’intérieur. Je la savais assez sensible à ce niveau là. Mes caresses se sont faites un peu plus précises sur ses fesses.

Je voulais qu’elle me supplie de lui faire l’amour. Et je me fichais bien de la bloquer aussi toute l’après midi. Je en comptais de toute façon pas la laisser partir sans lui avoir procuré un orgasme.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeLun 10 Mai - 20:31

D'accord... Monsieur n'étais pas très bavard, il n'avait visiblement pas envie de perdre son temps en parlant. Message reçu. Ce n'était même pas la peine d'essayer de le faire changer d'avis. Et puis peut-être que je n'avais pas très envie de le faire changer d'avis. Ce n'était pas comme si j'étais capable de lui dire non, de le repousser. Le pire c'est que je savais très bien qu'il ne me forcerait jamais à rien. Si je disais non il allait s'écarter de moi, ne plus me toucher... Mais je n'allais pas le repousser. Je ne voulais pas. D'abord parce que j'aimais trop cette façon qu'il avait de me faire sentir que j'étais le centre de son univers. Ensuite parce que je voulais qu'il sache qu'il était au centre du mien. Je n'avais pas été aussi heureuse que depuis que nous étions tous les deux. Enfin, j'avais la sensation d'avoir ma place ici, de ne pas être une espèce de pièce rapportée d'un autre continent. Et j'avais l'impression d'être aimée, vraiment aimée. Pour la première fois de toute ma vie.

Si cela n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais embrassé partout, sur chaque centimètre carré de sa peau. Je l'aimais à en mourir, même si je n'avais pas encore osé lui dire ces trois petits mots magiques. Je voulais les lui dire, mais pas tout de suite... Je n'avais jamais dit ça à personne. Je voulais que cela ait un sens, un sens réel. Même si j'étais extrêmement sincère dans mes sentiments, je préférais attendre encore un tout petit peu. Ne serait-ce que pour qu'il sente que je ne disais pas cela à la légère... Je me demandais combien de temps il lui faudrait pour craquer. Ethan n'était pas un homme très patient, je le savais. Ça m'amusait de voir les efforts qu'ils faisaient pour moi, simplement pour moi. Il me traitait comme une reine, et je n'allais pas m'en plaindre. Il a posé un doigt sur mes lèvres pour me faire taire. Heureusement que je n'étais en sucre, parce que j'aurais fondu devant son sourire. J'aurais tué pour qu'il me sourit comme ça continuellement.

Il s'est collé à moi et je me suis mordue la lèvre quand j'ai senti sa main glisser doucement dans mon dos. J'ai frissonné quand il s'est écarté de moi, pour me retirer mon jean, qui représentait visiblement un rempart de trop pour lui. J'ai véritablement eu un coup de chaud quand il s'est agenouillé pour faire glisser mon jean sur mes cuisses. Rapidement, je me suis retrouvée en petite culotte, et je me suis surprise à me demander pourquoi il me l'avait laissée. Il a su me faire penser à autre chose en embrassant mes cuisses. J'ai glissé mes mains dans ses cheveux, en faisant attention à ne pas les lui tirer, parce que vu mon état, j'aurais été capable de lui faire mal. S'il cherchait à me rendre folle, c'était bien parti. J'étais à deux doigts de me mettre à hurler. Un peu de retenue tout de même ! Je n'avais pas envie qu'on vienne écouter à la porte...

Sans prévenir j'ai posé mes mains sur ses épaules, et je l'ai repoussé d'un coup. Il s'est retrouvé allongé par terre, et j'étais à califourchon sur lui. J'ai eu un petit rire, avant de me pencher en avant pour l'embrasser. J'ai pris son visage entre mes mains, je l'ai caressé tendrement, avant de me mettre à embrasser sa joue, sa mâchoire, son cou. Puis j'ai embrassé son épaule, je l'ai mordillée doucement, tandis que mes mains glissaient vers son ventre, pour défaire ce maudit jean. J'ai défait les boutons de son jean, et je lui ai retiré en quatrième vitesse, avant de revenir l'embrasser. Un peu malgré moi, j'ai jeté un coup d'oeil très intéressé aux douches. J'ai souri.

« Et si là, tout de suite, je te suppliais de me faire l'amour sous la douche ? »

Il n'allait pas dire non, tout de même ? Surtout avec ce petit air suppliant que j'avais...
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeJeu 13 Mai - 18:03


Le désir que j’avais pour elle me consumait tout entier, des pieds à la tête. Il enflammait chaque parcelle de mon être, le sang qui coulait dans mes veines battait sans doute si fort que mon cœur avait commencé à prendre un rythme effréné, et que ma respiration se faisait presque plus erratique. Signe évident qu’elle ne me laissait pas de marbre. Son corps tout entier semblait réclamer mes caresses, il se tendait à chaque passage de mes doigts ou de ma langue. Je sentais que bientôt elle serait dans le même état que moi.

Finalement, elle m’a surpris. Je ne la savais pas aussi fougueuse. Non pas que Katarina soit du genre passive, elle ne l’était pas….mais me repousser d’un seul coup avec autant de force pour me plaquer au sol, ça c’était quelque chose qu’elle n’avait encore jamais fait. J’étais donc allongé sur le dos, à même le sol de la salle de bains, vêtu uniquement d’un jean alors que se trouvait au dessus de moi la plus belle des créatures. Et de là où j’étais je pouvais contempler un spectacle magnifique. Seule sa culotte était un rempart à sa nudité totale.

Je l’ai regardé un instant, un peu interloqué, et elle a semblé s’en amuser. Oui elle venait de me surprendre. Et je ne l’en aimais que plus. J’aimais la fougue dont elle faisait la preuve alors que d’ordinaire elle était plutôt d’un abord froid. Katarina était toujours effacée au milieu des gens. Mais avec moi, elle avait semblé s’ouvrir facilement. Bien sûr parfois je sentais qu’elle était sur la défensive, et puis c’est comme si elle s’apercevait que c’était moi et qu’elle pouvait avoir confiance en moi et là elle se laissait aller.

Je suis resté à la regarder une seconde ou deux alors qu’elle riait. Elle semblait tellement heureuse que j’ai esquissé un sourire. Sourire rapidement effacé parce qu’elle s’est penché sur moi, ses mains encadrant mon visage et le caressant si amoureusement que j’ai fermé les yeux un sourire d’extase sans doute accroché à mes lèvres. J’ai alors senti sa bouche lentement glisser sur moi. D’abord sur ma joue, puis sur l’arête de ma mâchoire, descendre plus bas pour atteindre mon cou, mon épaule. Elle s’est arrêtée un instant pour la mordiller tandis que ses mains elles glissaient dangereusement le long de mon torse. Bien vite, elles sont arrivées jusqu’à mon bas ventre où la elles étaient stoppées par mon jean. Rapidement, elle s’en est prise à lui. Telle une experte, elle a défait rapidement les boutons et l’a fait descendre le long de mes cuisses et de mes jambes. Je ne sais pas trop où il a atterri, je m’en fichais royalement de toute façon.

Je n’ai pas eu à l’attirer vers moi pour l’embrasser, parce qu’elle en a pris l’initiative. Un baiser profond ou nos langues s’entremêlaient, se cherchaient, se caressaient. Et puis trop vite à mon gout, elle a cessé de m’embrasser. J’aurais aimé que cette petite partie de préliminaires dure encore plus longtemps. Pour la caresser, faire encore monter la pression un cran au dessus, si tant est que nous puissions être davantage excités.

J’ai regardé ce qu’elle regardait elle-même, et pendant une seconde je n’ai pas compris ce qu’elle regardait. Jusqu'à ce qu’elle me dise tout haut ce qu’elle envisageait.

« Et si là, tout de suite, je te suppliais de me faire l'amour sous la douche ? »

La voix n’était pas celle de la Katarina que les gens côtoyaient, c’était la voix de mon amante. Elle qui, peu de temps avant, me demandait si faire l’amour dans cette pièce à cette heure-ci était raisonnable semblait désormais s’en moquer comme de l’an 40. Elle avait sans doute presque plus envie que moi à ce moment là. Moi je me serais contenté de la caresser pendant des heures si elle me l’avait demandé. Mais elle n’avait apparemment pas envie que de cela. Elle avait envie de moi, envie que je sois en elle, envie que nous ne fassions plus qu’un. Même si pour moi à jamais nous faisions désormais partie d’un tout.

J’aurais pu lui répondre que je ferais tout ce qu’elle me disait, j’aurais pu lui dire que j’avais envie d’elle. J’aurais pu lui dire tellement de choses oui. Mais je n’avais pas envie de parler. Alors je me suis précipité sur ses lèvres tout en me redressant. Mes bras sont venus l’entourer pour former comme une espèce de cage protectrice. Je l’ai un peu soulevé pour me relever. Et à mon tour, j’ai encadré son doux visage de déesse russe entre mes mains. Je l’ai fait reculer jusqu’aux abords des douches. Mes lèvres n’ont pas quitté les siennes. Mes mains elles se promenaient partout, de ses épaules à sa nuque, de son dos à ses hanches.

Elle était désormais acculée au mur. Je n’étais plus tout à fait moi-même. Sa simple petite phrase avait eu raison de moi. J’étais ivre de désir. Pour la première fois depuis que nous faisions l’amour, je sentais que j’étais sans doute un peu brusque. Mais c’est comme si j’en avais conscience sans pour autant pouvoir y remédier. J’ai commencé à faire glisser sur le bas l’unique rempart pour m’unir à elle, et puis j’avais tellement envie d’elle là maintenant, que je l’ai arraché.
J’ai fléchi légèrement les genoux, je me suis collé a elle et je suis venu à elle. Comme elle me l’avait demandé. Ma main est venue se poser sur sa hanche pendant que je la regardais amoureusement, et l’autre est allée appuyer sur le bouton de la douche. Je ne sais même pas à quoi je pensais en faisant ça. Je ne savais même pas si c’était ça qu’elle voulait. Je ne m’étais même pas assuré que la façon dont je lui faisais l’amour était ce qu’elle voulait. Ca ne me ressemblait pas. Et je ne savais même pas que l’eau coulerait encore.

Nous nous sommes bien vite retrouvés ruisselant, faisant l’amour comme deux amants fous contre la paroi de la douche.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeJeu 13 Mai - 19:18

Pendant une seconde, je me suis demandée si oui ou non il allait réagir, ou s'il allait se contenter de me faire l'amour sur le carrelage de la salle de bain. Je ne me serais pas plainte, mais j'avoue que la vision soudaine de cette cabine de douche m'avait donné des idées... Je n'avais jamais fait ça. Ni avec lui, ni avec personne. J'avais toujours été une fille très... conventionnelle. Enfin, en même temps mes « aventures » se comptaient sur les doigts d'une main. Et puis avouons le franchement, je n'avais pas non plus une expérience extraordinaire. Jusque là, l'étiquette petite fille sage m'allait plutôt bien. Ethan, lui, n'était pas un garçon très sage. Pas du tout. Il suffisait de voir la pièce dans laquelle nous étions pour s'en rendre compte. Sincèrement, vue l'heure qu'il était, j'allais certainement avoir des remords. Surtout si quelques curieux avaient tendu l'oreille. Mais pour le moment je m'en fichais. Je n'en avais rien à faire. Ethan avait réussi à me sortir de la tête le reste du monde. Il n'y avait plus que lui et moi, enfermés dans cette salle de bain, dans un semblant de ville créée pour accueillir les gens. Le monde aurait pu s'effondrer une nouvelle fois que je ne m'en serais même pas rendue compte. J'avais la tête ailleurs. Enfin, pas que la tête d'ailleurs.

Il n'a rien dit, il s'est contenté de me prendre dans ses bras, avant de me soulever doucement pour nous relever tous les deux. Je suis restée collée à lui, tandis qu'il me faisait reculer jusqu'à la douche. Il avait pris mon visage entre ses mains et il ne cessait de m'embrasser, de me caresser. Je frissonnais, je tremblais, comme si j'étais ivre. Comme si j'avais bu une bouteille d'alcool d'une traite. Être là avec lui me faisait le même effet. Je ressentais tellement de choses simultanément que je ne savais même plus comment réagir. J'étais à la fois euphorique, impatiente, excitée, heureuse, perdue... Il avait cet espèce de capacité à me rendre folle. Comme si je ne pouvais plus raisonner correctement. J'avais l'impression que mes esprits avaient sauté, comme des fusibles. J'avais l'impression que mes jambes allaient céder, elles aussi. Je tremblais, je n'en pouvais plus d'impatience. Lui, ne semblait pas avoir bien plus de contrôle sur lui même.

J'ai eu un petit sursaut en me retrouvant plaquée contre la paroi de la douche. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Cette fougue soudaine ne lui ressemblait pas. Et pourtant je ne pouvais pas dire que cela ne me plaisait pas. C'était même tout le contraire. Comme si c'était la dernière fois que nous pouvions nous aimer. Et pourtant, dieu sait qu'il y en auraient d'autres. Nous étions bien incapables de nous lasser l'un de l'autre. Une nouvelle fois, il sembla perdre son calme face au dernier vêtement que je portais. Mais je n'eus pas le temps de me défaire de ma culotte qu'il me l'arracha, littéralement. Je n'ai même pas eu le temps d'afficher un air surpris.

Il s'est collé à moi et m'a saisi par les hanches, avant de me soulever soudainement. J'ai poussé un cri quand il est venu en moi. J'ai eu un soupir en sentant sa main glisser sur ma hanche, puis sur ma cuisse. Le temps que je reprenne mon souffle, il est allé appuyer sur le bouton de la douche. Le premier jet plutôt froid m'a quelque peu surprise, mais j'ai souri et je me suis mordue la lèvre quand l'eau chaude a suivi. J'ai noué mes jambes autour de lui et j'ai caressé son visage, sa poitrine, son ventre avant d'aller l'embrasser d'abord tendrement, puis passionnément. J'ai passé une main dans ses cheveux, avant de m'accrocher à ses épaules. L'eau brulante qui coulait sur nos peaux donnait une dimension extraordinaire à cette étreinte. J'ai rejeté la tête en arrière en gémissant doucement, tandis qu'il commençait doucement à aller et venir en moi. J'ai certainement planté mes ongles dans sa peau, tant il me rendait heureuse. Et j'ai fini par hurler. Je hurlais tout et rien. Je hurlais son nom, lui hurlais mon bonheur et mon plaisir en russe, en anglais, et parfois sans aucun mot.

Si on m'avait dit que je tomberais amoureuse d'un ancien drogué, j'aurais ri, tellement l'amour n'était pas fait pour moi. Si on m'avait dit que je tomberais amoureuse de lui après la fin du monde, je serais morte de rire. Et si on m'avait dit que je l'aimerais comme je n'avais jamais aimé personne...
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeDim 16 Mai - 9:33

J’ai vaguement senti la température assez basse de l’eau qui coulait sur nous au début. Je ne faisais attention à plus rien d’autre qu’elle, et mon besoin d’elle. Au stade où j’en étais ce n’était plus une envie, c’était un besoin. Un besoin vital. D’être en elle, de me lier à elle. Et puis une petite partie de mon cerveau encore les pieds sur terre a fini par être rassurée quand l’eau est devenue de plus en plus chaude. Au moins elle n’aurait pas froid.

On aurait pu penser que j’étais le seul à la vouloir là, contre cette douche, dans cette piéce, prés des autres personnes que constituaient la communauté, mais quand on voyait la passion avec laquelle elle venait de nouer ses jambes autour de ma taille, on se rendait compte que Katarina en avait envie tout autant que moi. Je ne sais pas si un jour j’arrêterais de lui faire l’amour à n’importe quelle heure, dans n’importe quel endroit. Pourtant jusque là nous avions été forts sages, nos ébats s’étaient cantonnés à l’intimité de nos chambres respectives, la mienne le plus souvent.

D’une poussée assez rapide, j’étais venu en elle, mais pendant une minute je n’ai pas osé bouger. Pas osé et pas voulu. Je voulais qu’on prenne chacun la pleine conscience de ce moment. Je voulais profiter de ce moment, le graver dans ma mémoire comme s’il était le dernier. Même si je savais que ce ne serait pas le dernier. Mais j’avais tellement peur qu’elle ne se rende compte de celui que j’étais vraiment et qu’elle me rejette. Elle ne méritait pas un ancien drogué. Même si j’étais vraiment heureux qu’elle m’ait choisi moi. Je crois que si je l’avais vu dans les bras d’un autre, j’aurai fait une énorme bêtise. Dans ma tête dés que je l’avais vue, elle était à moi. Rien qu’à moi. Et je n’étais pas un garçon partageur, loin de là.

Ses lèvres ont commencé à courir partout sur moi, ses mains se sont accrochées à mes épaules. Et j’ai compris qu’elle avait envie de plus, alors j’ai commencé à m’agiter entre ses reins. Le plus doucement possible au début, mais j’ai été vite rattrapé par l’excitation. Elle a rejeté la tête en arrière, s’est cambrée pour me permettre plus d’aisance en elle. Et nous avons fait l’amour pendant de longues minutes. Je prenais ses cris, ses gémissements, ses râles et ses soupirs comme des encouragements. Et je n’étais sans doute pas en reste. Je lui criais mon amour, je lui prouvais. Ca n’avait jamais été si intense, si animal. Nous redécouvrions presque ce que c’était. Et j’aimais ça. J’avais l’impression de laisser mon empreinte plus seulement sur elle, mais en elle.

Et j’avoue qu’égoïstement ca me plaisait.

Nos ébats ont duré bien moins longtemps que d’ordinaire. C’était sans doute le fait que nous avions déjà passé la nuit entière à nous aimer. Ou alors l’excitation était tellement forte que je n’ai pas su résister à l’envie de me déverser en elle. Je n’avais plus de souffle. Elle était toujours accrochée à moi, je la tenais toujours plaquée contre le mur de la douche, l’eau avait cessé de couler. Nous étions haletants, un sourire immense accroché au visage, les yeux clos.

Il m’a fallu sans doute plus de cinq minutes avant de retrouver un semblant de respiration normale, sans compter les battements de mon cœur. Et il m’a fallu tout autant de temps avant d’accepter le fait qu’il fallait que je me sépare charnellement d’elle. J’ai quitté la chaleur de son corps avec d’énormes regrets et je l’ai embrassé tendrement. Je l’ai ensuite aidé à remettre les pieds sur terre le plus doucement possible. Et mes jambes ne me tenant plus, je me suis laissé glisser le long de la paroi et ait fini ma course assis par terre sur ce qui ressemblait à du carrelage.

Je me suis alors rappelé les circonstances de notre présence ici, et ce que nous y avions fait, et un sentiment énorme de culpabilité m’en envahi. J’avais entrainé Katarina ici, alors que je l’avais peut être mise dans l’embarras. Mais ce qui me semblait pire, c’était que je n’avais même pas pris la peine de savoir si elle avait envie de moi, je n’avais pas fait plus attention à son plaisir. Et je m’en voulais. Je n’étais qu’un idiot, un égoïste….

-Pardon….
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeDim 16 Mai - 11:37

C'était... C'était... Oh mon Dieu ! C'était tout simplement extraordinaire. Encore que ce qualificatif n'était pas pas assez fort pour décrire tout ce que je ressentais. Je n'aurais jamais imaginé pouvoir ressentir tant de choses à la fois. C'était comme si plus rien n'avait d'importance, comme si plus rien n'existait autour de nous. Si j'avais gardé un semblant de bonne conscience, je l'aurais repoussé, je lui aurais dit d'être patient, que nous ne pouvions pas faire ça ni ici, ni maintenant. Parce qu'en y repensant, c'était complètement fou, complètement impensable. Si Alexander ou Aaron l'apprenaient, ils allaient nous passer un savon. Et je n'osais imaginer ce que pourraient bien penser ceux qui nous entendaient. Parce qu'évidemment, il y avait forcément quelqu'un qui nous aurait entendu. Ce n'était pas comme si on pouvait faire l'amour en silence. Personnellement, je ne pouvais pas. Je n'avais pas envie de me retenir, pas envie de me forcer à être discrète. Au point où nous en étions, autant nous laisser aller complètement. Autant faire comme si nous étions seuls au monde.

C'était pendant ces moments là que j'osais me laisser aller. J'abaissais mes défenses, pour être enfin moi-même. En temps normal j'étais nerveuse, réservée, effacée... Là, rien n'aurait pu me brider. Avec lui, je me laissais aller, complètement. Quand nous faisions l'amour, je laissais Ethan m'amener là où il en avait envie. Comme si je savais que je pouvais lui faire totalement confiance. Il savait me rendre heureuse. Personne n'avait vraiment su avant lui. Il était l'amant parfait, le petit ami parfait. Et je me fichais de son passé comme de l'an 40. Ça ne comptait pas, ça ne compterait jamais... J'étais carrément au paradis, tandis qu'il allait et venait en moi. Mon ventre était brulant, et j'avais l'impression que le feu qui me consumait ne cessait de grandir. Ajoutez à cela l'eau chaude qui continuait de couler, son souffle sur ma peau, ses soupirs et ses gémissements et vous obtenez un cocktail explosif. J'aurais vendu mon âme pour que ce moment dure toujours.

Mais nous n'étions qu'humains, et à un moment où à un autre il faudrait que cela prenne fin... Et un peu trop vite à mon goût, je me suis retrouvée haletante, la tête rejetée en arrière contre la paroi de la douche, à essayer de reprendre mon souffle. Je tremblais encore, secouée par ce qui devait être un orgasme détonnant. J'étais épuisée, mais plus heureuse que jamais. J'ai eu un petit soupir quand Ethan s'est séparé de moi. Si j'avais pu le retenir, je l'aurais fait. J'étais tellement bouleversée que je n'ai même pas su répondre à son baiser. Je me suis retrouvée de nouveau debout, sur terre. Ça m'a fait un drôle d'effet. Je tremblais sur mes jambes comme ce n'était pas permis. Je me suis passé une main dans les cheveux en souriant. Ethan était visiblement aussi épuisé que moi, puisqu'il s'est laissé glisser par terre. Moi je suis restée collée au mur, en attendant que mon corps veuille bien se calmer.

J'ai rouvert les yeux et j'ai regardé Ethan avec de grands yeux ronds. Pardon ? Comment ça, pardon ? Je me suis agenouillée près de lui, en souriant. J'ai passé une main dans ses cheveux trempés, puis je me suis assise à côté de lui. J'ai passé mon bras autour de lui, et j'ai laissé ma tête retomber contre son épaule.

« Pardon ? Et pourquoi ? Tu ne vas quand même pas t'excuser parce que tu m'as fait l'amour ? »

Je l'ai regardé avec de grands yeux ronds. Je me suis redressée légèrement pour l'embrasser tendrement. Je ne voyais vraiment pas pourquoi il demandait pardon... J'étais encore au septième ciel, et j'avais du mal à m'en remettre. Il m'avait aimé avec fougue et passion, et même si ce n'était pas dans ses habitudes, cela ne m'avait pas dérangé. Cette passion m'avait plu, j'avais trouvé ça magnifique. J'ai caressé son visage tout doucement. Et j'ai eu un petit rire.

« Tu verrais ta tête... On dirait que tu viens de tuer quelqu'un, Ethan. »
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeLun 17 Mai - 16:54

Je m’étais si souvent moqué des hommes qui ne s’occupent que de leur petit plaisir, j’avais parlé tellement de fois à Katarina du plaisir que j’avais à lui en procurer que je ne pouvais que m’en vouloir. Je ne lui avais accordé que cinq minutes de plaisir. Je ne méritais pas une femme comme elle. C’est comme si je n’avais pas su l’aimer. Pas comme elle le méritait.
Je l’avais aimé oui, mais je m’étais concentré sur mon plaisir à moi. Je n’avais sans doute jamais eu autant de plaisir. Pourtant je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser. J’étais sure qu’au fond Katarina n’avait pas pris autant de plaisir. Bien sur je l’avais entendu crier son plaisir, elle avait gémi de nombreuses fois. Mais pour moi ce n’était pas comme avant. D’habitude, je prenais le temps de lire dans ses yeux le moment où la vague de plaisir déferlait en elle, et là je n’avais même pas pris la peine de faire ça.

Tout ce que j’avais eu en tête c’était la posséder. Et à mes yeux faire ça venait de faire de moi un vrai goujat.

Elle s’est agenouillée vers moi, et m’a caressé les cheveux. Je ne comprenais pas pourquoi elle était si tendre et affectueuse avec moi. Je ne l’avais même pas prise dans mes bras après nos ébats….Comment faisait elle pour être si gentille avec moi alors je ne le méritais pas ?
Un sentiment de culpabilité supplémentaire m’a envahi quand elle m’a prise dans ses bras et qu’elle a posé sa tête sur mon épaule.

« Pardon ? Et pourquoi ? Tu ne vas quand même pas t'excuser parce que tu m'as fait l'amour ? »

Elle a tourné la tête vers moi, et je n’ai pas pu m’empêcher de me mordre les lèvres et de baisser la tête. J’avais vraiment l’impression de ne pas mériter son attitude. Je n’avais pas été doux avec elle, je n’avais pensé qu’a moi, et elle prenait encore soin de moi. Elle m’avait tant offert quand j’étais arrivé dans la communauté, passant toutes ses nuits avec moi, la plupart de ses journées, et puis elle avait pris soin de moi comme personne ne l’avait fait depuis que mes parents étaient décédés. Et je ne savais pas la remercier, j’étais un égoïste.

Et elle n’arrêtait pas, me mettant encore plus dans l’embarras. Elle m’embrassait maintenant tendrement. J’ai essayé de lui rendre son baiser avec tout l’amour que j’avais pour elle, mais là encore j’avais l’impression de ne pas faire tout ce qu’il fallait. Mes yeux se sont encore plus voilés de tristesse quand je l’ai regardé. Je n’osais pas la toucher, je ne m’en sentais pas le droit. Elle a passé ses doigts fins sur ma joue et j’en aurai presque souri tellement c’était beau.

« Tu verrais ta tête... On dirait que tu viens de tuer quelqu'un, Ethan. »

J’ai légèrement relevé la tête vers elle. Ca se voyait tant que ca apparemment. Pour moi c’était tout comme.

-Si….enfin non….ce n’est pas ça.

Non je n’avais tué personne. Pourtant pour elle, je l’aurais fait. J’étais prêt à tout pour mon ange. Même a tuer si sa vie était en danger. Mais là pour le moment mon crime me semblait tout autant grave. Elle était le centre de mon univers, je lui avais dit à quel point elle comptait pour moi, et je n’avais fait que prendre mon pied. C’était vulgaire mais c’était exactement ça. J’aurais aimé lui dire que je l’aimais, mais je ne m’en sentais pas le courage. Je le pensais, mais je ne l’avais jamais dit à qui que ce soit.

-Je n’ai pas été correct mon ange, excuse-moi. Je n’ai pensé qu’à moi, à mon désir et à mon plaisir.

C’était ca le problème. Nous n’étions ensemble que depuis quelques semaines, que je commençais déjà à ne plus faire ce que je m’étais promis intérieurement : la chérir, l’aimer.

-Alors que tu mérites bien plus que cela. Je ne suis qu’un égoïste finalement…

Elle avait tant fait pour moi…elle m’avait ramené à la vie dans tous les sens du terme. Je me croyais incapable d’aimer et elle m’était apparue. Je croyais que jamais je ne réussirais à me passer de drogue, et pourtant depuis trois mois j’étais clean…..

Et moi qu’est ce que j’avais fait pour elle jusque là ?
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeLun 17 Mai - 17:52

À voir sa tête, on n'aurait pas dit qu'il venait de faire l'amour à sa petite amie. On aurait dit qu'il venait de tuer quelqu'un, ou pire. Je ne comprenais pas d'où venait le problème. Alors soit j'avais quelque chose de mal sans m'en rendre compte, soit il y avait autre chose que je ne voyais pas. Personnellement j'avais trouvé ça... très bien. Merveilleux même. Même si ça avait été un brin plus passionné que d'habitude. Mais ça ne me dérangeait pas. J'avais été un peu surprise qu'il vienne me chercher au beau milieu de la journée, au final je ne pouvais pas me plaindre. Pas du tout, même. C'était la première fois que quelqu'un faisait autant attention à moi. Je n'avais jamais été aussi désirée de toute ma vie. Je n'avais pas l'habitude... C'était si rose, si parfait que je n'arrivais pas encore à y croire. Jusque là, l'amour m'avait fait coucou de loin. Et à force de ne plus y faire attention, j'avais fini par me le prendre un pleine figure. Comme quand vous ne faites pas attention ou vous marchez et que vous trébuchez. Sauf que j'avais atterri directement dans les bras d'Ethan.

Je me demandais encore ce qui pouvait le travailler à ce point. J'étais assise à côté de lui, je l'enlaçais. Je n'aurais jamais imaginé avant que c'était si agréable de serrer contre soi l'être aimé. C'était beaucoup plus apaisant que ce que j'aurais cru... J'ai relevé la tête vers lui quand il a de nouveau parlé. Je l'ai dévisagé avec de grands yeux ronds.

« Comment ça, tu n'as pensé qu'à toi ? »

Très franchement, je ne voyais pas où il voulait en venir. Ou plutôt, je ne comprenais pas pourquoi il s'accusait de tels crimes ? Pourquoi n'avait-il pas été correct ? Il ne m'avait pas violée, ni forcée à faire quoi que ce soit. Je n'avais pas dit non, je n'avais pas été contre. Et je savais pertinemment qu'il ne m'aurait pas touchée si je lui avais dit non. Je savais qu'il me respectait. Sinon il n'aurait pas repoussé mes avances pendant deux semaines, pour me prouver qu'il ne voulait pas être avec moi pour ça. Et même si j'avais été un peu frustrée, je devais reconnaître que cela m'avait plu. Certains m'auraient sauté dessus directement, pour parler vulgairement. Certains m'auraient prise et jetée en suite. Un peu comme l'aurait fait Riley... Je me respectais assez pour que mon nom ne se retrouve pas sur la liste des filles avec lesquelles il avait couché. C'était peut-être idiot, mais je faisais partie de ces filles incapables de coucher sans sentiments. Sans sentiments ça n'avait pas la même profondeur, la même intensité. À moi que je ne crois à de bêtes idioties romantiques...

« Un égoïste ? »

J'ai haussé les sourcils avec un air profondément sceptique. Non mais c'était la meilleure celle là... Je me suis levée et je suis allée m'agenouiller devant lui. J'ai posé ma main sur son front, comme pour vérifier s'il n'avait pas de fièvre. J'ai secoué la tête en souriant.

« Bizarre, tu n'as pas de fièvre... Parce que crois moi, tu délires sérieusement là. »

J'ai repoussé une mèche de cheveux derrière son oreille et j'ai caressé sa joue doucement. Je ne voyais pas pourquoi il pensait des stupidités pareilles. Et quand bien même, un peu d'égoïsme n'avait jamais tué personne. Et avouons le, si pour lui être égoïste c'était me faire l'amour comme un fou... Il pouvait bien être égoïste quand il le voulait.

« Alors c'est ça pour toi être égoïste ? Tu fais un égoïste pitoyable alors. Personne n'a jamais fait attention à moi comme tu l'as fait jusqu'ici. Tu n'es pas égoïste. Un peu fougueux peut-être, mais pas égoïste... »

J'ai pris son visage entre mes mains et je l'ai embrassé tendrement, en passant mes bras autour de lui. J'ai embrassé sa joue, avant de murmurer tout doucement à son oreille :

« Et tu peux bien me faire l'amour comme ça tous les jours si tu en as envie... »
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeLun 17 Mai - 20:05

Je serrais les poings, signe évident chez moi que je prenais sur moi. Enfin…signe évident pour ceux qui me connaissaient bien. Et Katarina me connaissait sans doute aussi bien que me connaissaient mes parents quand ils étaient encore de ce monde. Elle se collait à moi recherchant sans doute un geste d’affection, mais je restais renfrogné, les poings serrés, les bras presque croisés, la mâchoire crispée. Je savais pourtant que ce moment aurait du être le moment propice à un moment de tendresse entre les deux amants que nous étions. Nous aurions du rester enlacés à nous embrasser, nous caresser, rire, sourire, parler. Et je m’en voulais d’autant plus. Mais je ne pouvais pas faire autrement, je ne me voyais pas le droit de faire tout cela alors que je n’avais même pas pris la peine de prendre en compte son plaisir pendant que nous faisions l’amour.

J’ai fini par lui dire tout de même pourquoi j’étais aussi chagriné. Et sa réaction était immédiate. Elle m’a regardé en écarquillant les yeux.

« Comment ça, tu n'as pensé qu'à toi ? »

Avait-elle besoin que je lui explique ? Elle devait sans doute se sentir totalement frustrée. Je ne savais même pas si elle avait pris du plaisir, et je me demandais presque si elle en avait eu. Je ne me souvenais que de mon plaisir, et ça me rongeait intérieurement. Comment avais je pu ne pas me rendre compte de ce que je faisais. Je ressemblais à Riley, qui ne s’occupait pas du plaisir de ses partenaires. Une fille avec qui il avait couché était venue une fois se confier à moi. Elle m’avait raconté qu’après leurs ébats, il lui avait demandé de partir en pleine nuit, prétextant le fait de ne pas supporter dormir avec quelqu’un. J’étais aussi égoïste que lui. Pourtant j’aimais Katarina. Je ne voulais que son bonheur….

« Un égoïste ? »

J’ai acquiesce d’un léger hochement de tête. Oui c’est ce que je pensais de mon attitude. Je ne voyais pas d’autre qualificatif. Elle a haussé les sourcils avant de se lever. Je pensais qu’elle allait se rhabiller et confirmer mes dires, mais elle s’est obstinée à faire tout le contraire de ce qu’elle aurait du faire. Elle s’est agenouillée devant moi, toujours aussi angélique, et elle a posé sa main sur mon front avec autant de délicatesse que j’en ai eu envie de pleurer. Je la faisais souffrir et elle était toujours aussi prévenante. Je ne méritais pas ca….

« Bizarre, tu n'as pas de fièvre... Parce que crois-moi, tu délires sérieusement là. »

Elle me souriait, et je n’ai pas pu soutenir son regard plus longtemps alors j’ai baissé les yeux pour fixer le carrelage à moitié fêlé. Quelle honte !!!! Voilà dans quel décor je lui avais fait l’amour. Dans une salle de bains de fortune, contre un mur….alors qu’elle méritait un cadre des plus romantiques, un cadre confortable….

Elle m’a caressé le visage, repoussant au passage une mèche de cheveux et la plaçant derrière mon oreille. Elle cherchait sans doute à ce que je la regarde. Mais elle voyait vraiment que je n’étais pas prêt à cesser de me renfrogner.

-Mon ange….

J’aurais aimé repousser sa main, lui dire à quel point je ne la méritais pas. A quel point je ne méritais pas autant de gentillesse de sa part. Mais j’ai été coupé par sa voix.

« Alors c'est ça pour toi être égoïste ? Tu fais un égoïste pitoyable alors. Personne n'a jamais fait attention à moi comme tu l'as fait jusqu'ici. Tu n'es pas égoïste. Un peu fougueux peut-être, mais pas égoïste... »

J’ai secoué la tête. J’allais à nouveau lui dire de me dire la vérité, de cesser de me ménager qu’elle a enserré mon visage entre ses doigts et qu’elle a approché son visage du mien. Et elle m’a embrassé. Je n’ai pas répondu a son baiser, non pas que le gout de ses lèvres ne me tentait pas, mais je ne méritais pas de l’embrasser. Elle a sans doute compris que je ne voulais pas l’embrasser, parce qu’elle a rompu notre baiser et est venue me murmurer aux creux de l’oreille quelque chose que je ne voulais pas entendre.

« Et tu peux bien me faire l'amour comme ça tous les jours si tu en as envie... »

Elle avait perdu la tête….. Lui faire l’amour ainsi tous les jours ? Ne pas me soucier de son plaisir tous les jours ? Non…je ne pouvais pas faire ça…Mon plaisir devait passer par le sien, je ne voulais pas autre chose. Alors je l’ai repoussé gentiment. J’ai tout de même veillé à ne pas être trop brutal, mais je ne voulais pas qu’elle soit aussi gentille avec moi alors que je ne le méritais pas.

-Si ! Je suis égoïste ! Je n’ai même pas fait attention à toi, à ton plaisir. Je n’ai pensé qu’au désir que j’avais de toi, et quand j’étais en toi, je n’ai même pas pensé à savoir si tu prenais du plaisir. Je ne t’ai accordé que trop peu de temps…Tu ne mérites pas ça.

J’ai posé une main sur le sol pour m’aider à me relever, et je me suis trouvé debout alors qu’elle était toujours assise à me regarder. Je sentais les larmes me monter aux coins des yeux….je sentais que j’allais finir par pleurer. Je ne m’étais pas senti coupable depuis longtemps. Enfin pas aussi intensément.

-Je m’excuse de t’avoir entraine ici alors que tu étais en train de manger. Tout ca…..

J’ai montré d’un doigt l’endroit où nous trouvions. J’avais terriblement honte. Nous étions dans une salle de bains que je trouvais crasseuse dans le fond, et quand je repensais à la façon dont j’avais fait l’amour a la femme de ma vie, j’avais terriblement honte. Je l’avais prise debout, contre un mur. D’une manière tellement sauvage.

-Ce n’est pas digne de toi…. Tu mérites qu’on te fasse l’amour comme a une reine, pas comme a une vulgaire servante. Et là, je t’ai considéré comme n’importer quelle autre fille.

Je lui ai tout de même accordé un petit sourire. Forcé tout de même. Je me suis agenouillé à nouveau, et j’ai caressé doucement son visage.

-Tu sauras me pardonner ? Je te promets de me rattraper….

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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeMar 18 Mai - 17:15

Je n'arrivais pas vraiment à trouver pourquoi il clochait. Certes, nous avions fait l'amour dans la salle de bain, mais c'était tout... Certes, l'endroit était un peu original, mais il n'y avait pas mort d'homme. Vraiment pas. Qu'il s'en veuille pour ça, je ne comprenais pas. Qu'est-ce qui était allé de travers ? Rien... Enfin, pas pour moi. Sans vouloir être vulgaire ou quoi que ce soit d'autre, il m'avait carrément emmenée au septième ciel. Comme à chaque fois. Alors soit il était très doué, soit c'était qu'il y avait vraiment quelque chose d'exceptionnel entre nous. Mais j'avais l'impression qu'il ne voyait pas les choses de la même façon. Simplement parce qu'il avait été un peu plus passionné que d'habitude. Mais ce n'était pas pour me déplaire. Je n'étais certes pas habituée à tant de fougue, mais à mon avis, même ceux qui ne se trouvaient pas dans la pièce pourraient dire que je n'avais pas du tout été contre. Au contraire. J'avais été plutôt... encourageante. Enfin, il me semble.

Mais j'avais beau m'acharner à le rassurer, rien n'y faisait. Il n'était pas du tout d'accord avec moi. Il m'a repoussée doucement, sans être brutal, et je me suis laissée faire, même si je ne comprenais pas pourquoi il n'avait pas envie de ma tendresse. Il la réclamait toujours, d'habitude. Mais peut-être qu'il s'en voulait plus que ce que je ne pensais... J'ai eu un petit soupir.

« Enfin Ethan, tu parles comme si tu m'avais violée... Or ce n'est pas le cas. Si j'ai... hurlé ( oh mon dieu quelle horreur ! ) c'était... pour une autre raison... »

J'essayais tant bien que mal de lui dire que, pardonnez l'expression, j'avais vraiment aimé ce qu'il m'avait fait. Personne ne m'avait jamais fait l'amour de cette façon. Et en y repensant, personne ne m'avait fait l'amour tout court. Certains types avaient simplement passé un bon moment, et moi naïve, j'avais cru autre chose... Et puis, admettons qu'il n'ait pensé qu'à lui ( ce dont je doute ), qu'est-ce que ça avait de si grave ? Un peu d'égoïsme n'avait jamais tué personne. Et puis il était toujours si prévenant avec moi que je pouvais bien céder à ses envies de temps en temps. Surtout que ce genre d'envies étaient loin d'être désagréables pour moi.

« Et puis tu sais, c'est assez flatteur pour moi de penser que tu puisses avoir envie de moi n'importe quand... »

Je n'avais pas l'habitude d'être ainsi sollicitée. Comme si j'étais vraiment importante, vraiment désirée, vraiment aimée. Comme si j'avais enfin trouvé ma place. Jusque là je me sentais comme le vilain petit canard. On ne va pas lui cracher dessus, mais on ne va pas non plus lui tendre la main. Cette impression c'était estompée depuis qu'Ethan était arrivé. Alors peut-être que je me faisais des illusions, mais je me sentais bien mieux depuis qu'il était là. Je l'ai regardé se lever, sans bouger. Je suis restée accroupie sur le carrelage de la salle de bain. Je n'ai pas pu m'empêcher de soupirer une nouvelle fois quand il s'est excusé. J'ai secoué la tête doucement.

« Arrête de t'excuser. Tu n'as rien fait de grave... Rien du tout. »

Je ne savais plus quoi lui dire. J'avais épuisé mon stock. J'ai jeté un coup d'œil à la salle de bain qu'il pointait d'un doigt accusateur. Certes, ce n'était pas un endroit magnifiquement décoré, mais j'avais vu mille fois pire... De nos jours, on ne pouvait plus se payer de luxueuses chambres d'hôtel pour pimenter notre vie. Et puis il fallait bien l'avouer, la salle de bain et la douche faisaient partie des fantasmes à réaliser au moins une fois dans sa vie. Fin au monde ou pas.

« Je ne suis pas une reine, Ethan... Juste ta petite amie. Je ne mérite pas autant d'égards que cela. »

J'étais loin de me voir comme une reine. J'étais une fille dans la même galère que toutes les autres. Et puis être sa petite amie me suffisait amplement. Ça suffisait à donner un sens à ma vie. Il s'est agenouillé à côté de moi, et je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un petit rire.

« Il n'y a rien à pardonner, tu entends ? Nous avons fait l'amour tous les deux, c'était merveilleux, tu n'as pas été égoïste du tout... Et si tu oses protester, tu seras privé de baiser pendant un moment, compris ? »

Je l'ai attiré à moi pour l'embrasser en souriant. Inutile de dire que je serais bien incapable de mettre ma menace à exécution.
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeMar 18 Mai - 18:47

Plus je m’excusais pour la façon dont j’avais agi, plus elle s’obstinait à me faire croire que ce n’était rien. Qu’elle avait pris du plaisir. Qu’elle avait aimé la façon que j’avais eu de l’aimer. Mais je n’arrivais pas a la croire. Comment une femme comme Katarina pouvait bien apprécier d’être prise comme un vulgaire coup d’un soir contre un mur, dans une salle de bains à moitié ravagée ? Je n’arrivais pas à croire qu’elle ait pu prendre de plaisir à faire l’amour comme cela. Elle était tellement au dessus des autres, elle faisait partie de ces femmes qu’on honore encore et encore. Comme Gabrielle. Même si je n’avais pour la femme de mon ami, que de l’affection. Une affection toute fraternelle d’ailleurs. Gabrielle, Katarina et Lilly étaient des princesses. Et je doutais vraiment qu’Alexander ait un jour fait subir une telle chose à sa femme.

Je réfrénais vraiment l’envie qui commençait à me consumer de la secouer, et de lui dire d’arrêter de me faire croire quelque chose qui n’était pas la vérité. Pourquoi s’obstinait elle a me mentir ainsi ? Je ne le méritais pas. Bien sur que si j’avais fait quelque chose de grave.
Comment allais-je faire pour lui faire oublier cette scène sordide ?

« Il n'y a rien à pardonner, tu entends ? Nous avons fait l'amour tous les deux, c'était merveilleux, tu n'as pas été égoïste du tout... Et si tu oses protester, tu seras privé de baiser pendant un moment, compris ? »

Plus je m’excusais, plus elle continuait. Et elle essayait vraiment de me faire plier. Non ce n’était pas merveilleux. Enfin pour moi si ca l’avait été. Etre en elle, lui faire l’amour comme si le monde allait à nouveau s’écrouler, comme si nous n’avions plus que quelques minutes à vivre. Oui ca avait été merveilleux. Mais rien que pour moi !!! Pas pour elle !! Je ne pouvais pas croire qu’une femme aussi divine qu’elle puisse prendre la moindre minute de plaisir à faire l’amour comme ça.

Je n’ai toujours pas répondu à son baiser, ni à son sourire. Je ne méritais pas autant d’amour de sa part. Pas pour le moment. Pas tant que je ne serais pas fait pardonné.

-Tu crois vraiment qu’il n’y a rien a pardonner mon amour ? Non mais sois réaliste !!! Regarde où est ce que je t’ai fait ‘amour. L’endroit n’est pas joli. Et je ne parle même pas du confort…. Je t’ai fait l’amour contre un mur, j’ai vu plus romantique….

Jusque là j’avais toujours essayé de lui faire l’amour comme elle le méritait. De manière douce, avec tout mon amour. J’essayais vraiment qu’elle se sente au mieux, j’essayais d’être attentif à la moindre mimique qui m’aurait fait savoir si elle aimait ce que je lui faisais, le moindre gémissement qui m’indiquait ce qu’elle voulait. Et là…rien….je ne savais même pas si elle avait aimé. Et j’en doutais vraiment. Chaque soir, quand nous nous retrouvions tous les deux, j’essayais de recréer une ambiance romantique, je la massais, la caressais, l’embrassait. Pendant des heures même.

Et là je l’avais prise comme un sauvage, sans ménagements. Je ne me reconnaissais plus. Et j’avais terriblement honte.

-C’est la dernière fois que je cède a de telles pulsions…..Et tu te trompes un peu sur un point. J’ai toujours envie de toi. Nuit et jour, j’ai envie de toi. Il me suffit de penser à toi pour avoir envie de m’unir à toi. Je n’ai pas honte de le dire, tu es sublime. Et tout à l’heure quand j’ai pensé à toi, une vague de désir m’a envahi. Alors je suis venu te chercher.

J’essayais de me justifier. Lamentablement sans doute. Mais je voulais qu’elle me pardonne. J’en avais besoin. Je l’aimais tellement que je ne voyais pas ma vie sans elle. Pourtant je savais que des moments intimes n’étaient pas prés de se reproduire après la façon dont je m’étais comporté ces deux dernières heures.

-Et tu es ma petite amie oui, même si je me demande vraiment si je mérite tout ça. Mais là où tu te trompes encore, c’est que tu es une reine. Enfin non…pas une reine….tu es un ange. Tu mérites ce qu’il y a de mieux. Et tout ce que je t’ai offert là, c’est un coup vite fait contre un mur…. J’ai tellement honte….Et même si j’ai pris énormément de plaisir, je serais menteur de dire que je n’en ai pas pris. Je n’ai même pas pensé au tien. Tu m’hypnotises…

Oh oui j’en avais pris du plaisir. Mais un plaisir égoïste, purement égoïste, purement bestial…. Même des filles de passage, je ne les avais pas traitées ainsi. L’ardeur avec laquelle je lui avais fait l’amour c’était du jamais vu pour moi. Mais je la désirais tellement. Et quand je pensais que je lui avais arraché sa petite culotte….J’étais vraiment le dernier des goujats…..Pire que Riley sans doute….

-Je ne mérite pas ton affection aujourd’hui….

A nouveau je l’ai repoussée. Avant de revenir vers elle et de prendre son magnifique visage entre mes doigts. Mes yeux étaient embués de larmes. J’étais vraiment choqué par mon attitude, et blessé par la façon dont elle s’acharnait a défendre mon attitude plus qu’odieuse.

-Dis-moi la vérité…..tu aurais préféré que je te caresse, que je t’embrasse, que je m’occupe de ton plaisir, que je sois à ton écoute….

Que je l’honore…Voilà ce qu’elle aimait. Je le savais, parce que nous en avions parlé. Et il me suffisait de voir son visage comblé quand je caressais son corps, quand je l’embrassais pour savoir qu’elle aimait ça. Et qu’elle était faite pour ca.

-Tu sauras me pardonner si je promets d’être plus attentif ? Plus jamais je ne te ferais l’amour comme à une fille de joie mon amour, je te le promets, plus jamais !!!
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeMar 18 Mai - 20:10

Peine perdue. Je pourrais bien lui dire n'importe quoi, il ne changerait pas d'avis. Ce qu'il était têtu quand il s'y mettait ! Pourquoi ne pouvait-il pas me faire confiance une petite minute ? Pourquoi est-ce que je lui mentirais ? Ce n'était vraiment pas dans mes habitudes de mentir. Et surtout pas à mon petit ami. Surtout pas à Ethan. On ne pouvait pas mentir à Ethan. En tout cas moi, je n'y arrivais pas. Il avait trop besoin de vérité pour ça. Le problème, c'est qu'il ne me croyait pas. Et je ne pouvais pas l'y forcer. Je n'étais pas dans sa tête. Mais j'aurais bien aimé savoir pourquoi il pensait une chose pareille. Pour moi, l'endroit importait peu, au fond. Le plus important ce n'était pas ça. L'important c'était que nous soyons tous les deux. J'ai eu un petit soupir. Oui il m'avait fait l'amour contre un mur... Et alors ? Il n'était certainement pas le premier à le faire. Alors oui, même si il y avait plus romantique, ce n'était pas grave. Et puis de toute façon, nous n'avions plus les moyens d'être romantiques, de nos jours. Le simple fait de pouvoir dormir tous les deux, c'était déjà très romantique. Et surtout, c'était mieux que rien. Avant, partager un lit avec son petit ami, ce n'était rien du tout. Basique. Aujourd'hui, c'était presque un miracle de pouvoir faire ça. Surtout pour moi. Après tout en tant que russe expatriée, j'avais cent fois moins de chance de trouver quelqu'un qui passait mes nuits. Peut-être que j'avais plus de chance que ce que je ne pensais.

J'hésitais entre rire et rougir. Non, je n'étais pas sublime. J'étais une fille tout ce qu'il y a de plus banal. Gabrielle était sublime. On se retournait sur Gabrielle. Pas sur moi. Ou alors je n'avais jamais rien remarqué... Pourtant c'était plutôt flatteur de sa part de me dire qu'il avait toujours envie de moi. Je n'avais pas l'habitude... Riley disait des choses pareilles, mais cela ne sonnait pas de la même façon. Je ne représentais qu'un défi de plus pour lui. Rien d'autre. Quand Ethan disait ce genre de chose, j'avais l'impression d'être la huitième merveille du monde pendant un instant. J'en oubliais que le monde n'était plus qu'un champ de ruines, pendant une minute. Qu'est-ce que c'était que l'amour, sinon un tout petit peu d'espoir ?

J'ai dû le dévisager un instant. Un coup vite fait contre un mur ? Dans sa bouche à lui, ça sonnait bizarrement. Je n'avais pas l'habitude de l'entendre dire des choses aussi... crues. Il devait vraiment s'en vouloir. J'ai eu un sourire. Au moins, il n'avait pas trouvé ça horrible, comme je le croyais. Il avait même adoré... Mais à l'entendre, c'était simplement parce qu'il n'avait pensé qu'à lui. Je me suis retenue de lever les yeux au ciel. Il méritait que lui colle une bonne claque pour lui remettre les idées en place. Il en avait franchement besoin.

« Mon affection est gratuite. Tu n'as pas besoin de la mériter. Je n'attends rien en retour, Ethan.»

Et pourtant il m'a encore repoussé quand je l'ai embrassé. Là, ça devenait carrément de l'auto flagellation. Il attendait purement et simplement que je lui dise qu'il avait raison, qu'il n'était qu'un idiot égoïste. Mais je n'allais pas le faire. Parce que mentir ne servirait à rien et cela mettrait à mal la confiance qu'il avait en moi. Et je m'en voudrais de lui mentir. Je n'ai pas bougé quand il a pris mon visage entre ses doigts. Je me suis retenue de l'attraper par les épaules pour le secouer.

« La vérité ? C'est que tu m'as rendue heureuse sans même t'en rendre compte. Parfois, je me dis que tu dois vivre sur une planète différente de la mienne. »

Je n'avais pas besoin qu'il soit plus attentif. Il l'était suffisamment. Trop, diraient certains. Il me demandait de me pardonner comme il aurait demandé à un prêtre d'expier tous ses péchés. À ceci près qu'il n'avait commis aucun crime. J'ai levé les yeux au ciel. Je me suis ensuite relevé, et je l'ai attrapé par les épaules pour le relever.

« Arrête de promettre des bêtises. Et arrête de dire des bêtises. Tu ne voudrais pas que je me fâche, hum ? »

J'ai déposé un baiser sur sa poitrine en vitesse ( vu qu'il avait vingt centimètres de plus que moi... ) et je suis sortie de la douche sur la pointe des pieds. J'ai enjambé nos vêtements et j'ai ouvert ce qui servait de placard à la salle de bain. Avec un peu de chance, il y aurait une ou deux serviettes propres... Ah non, juste une. Tant pis. Je suis retournée dans la douche, et je nous ai entouré tous les deux de cette petite serviette, en riant doucement. Note à moi même : prévoir ce genre de choses, la prochaine fois... Je me suis hissée sur la pointe des pieds pour me mettre un tout petit peu à sa hauteur. J'ai passé une main dans ses cheveux en souriant tendrement.

« Je préfère quand tu souris, tu sais ? Et ne parlons plus de ça. S'il te plait. Parce que je vais vraiment finir par croire que le problème vient de moi. »

J'ai souri. Allez, un petit sourire, ce n'était pas si dur que cela ? Si ?
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeMer 19 Mai - 18:30

Je sentais ma gorge se nouer et un nœud se former au creux de mon estomac a mesure que je demandais à Katarina de me pardonner. Je me sentais tellement fautif, tellement coupable. Et ce qui n’arrangeait pas mes sentiments de culpabilité, c’est qu’elle semblait s’évertuer à ne pas m’en vouloir. Elle était toujours aussi douce, toujours aussi attentive, toujours aussi adorable….Son affection était gratuite oui, tout comme mon amour pour elle. Ca d’accord….Mais ça n’empêchait que je ne l’avais pas considéré comme j’aurais du.

Alors le gout de ses lèvres, bien que des plus plaisants je dois le reconnaitre, me laissait quand même un petit sentiment d’amertume. J’aurais tant aimé lui offrir le plaisir qu’elle méritait. J’aurais aimé être à son écoute avant, pendant et après. Et la j’avais l’impression d’avoir failli a mon rôle d’amant.

J’attendais alors, accroupi devant elle, mes mains encadrant son visage, mes yeux dans les siens, qu’elle me dise la vérité. Qu’elle aurait aimé que cela se passe autrement, je voulais savoir comment la rendre heureuse et épanouie.

« La vérité ? C'est que tu m'as rendue heureuse sans même t'en rendre compte. Parfois, je me dis que tu dois vivre sur une planète différente de la mienne. »

Je l’avais rendue heureuse ? Pour ce qui est de ne pas m’en rendre compte, au moins elle en avait conscience. Je ne m’étais pas occupée d’elle. Elle avouait donc que j’avais été égoïste, et que je n’avais pensé qu’a mon propre plaisir. C’est ainsi que j’interprétais ses paroles en tout cas. Elle a fait mine de vouloir se relever alors je l’ai laissé faire, et je suis resté assis, a fixer le mur et a chercher une manière de lui dire que j’étais vraiment désolé, et que j’allais tout faire pour me rattraper . Elle m’a pris par les épaules pour me relever et je me suis laissé faire. Je ne voulais plus rien lui imposer, alors je me laissais faire.

« Arrête de promettre des bêtises. Et arrête de dire des bêtises. Tu ne voudrais pas que je me fâche, hum ? »

Je l’ai regardé en essayant d’observer quelque chose qui m’aurait permis de me conforter dans mon idée, mais je ne voyais rien. Elle masquait sans doute sa déception. Je savais que souvent elle masquait ses émotions. Jusque là j’étais toujours arrivé à voir si ca allait ou pas, mais là j’avais l’impression de ne rien voir…. Et ca me rendait dingue. Tellement dingue que j’avais envie d’en pleurer. Elle me protégeait encore, et même si au fond j’aimais ca, là ça me rendait dingue.

Mais j’ai cédé. Parce qu’elle avait raison. Je ne voulais pas qu’elle se fâche. Je l’aimais trop pour ça. Oui je l’aimais, mais je n’arrivais pas à lui dire. Je voulais un moment propice, je voulais attendre aussi. Tout comme j’avais attendu pour faire l’amour avec elle la première fois.

-Non je ne voudrais pas. Je tiens tellement à toi mon ange. Sans toi je ne serais sans doute plus de ce monde.

« Je tiens à toi » : c’est tout ce que je m’accordais à lui dire pour le moment. Parce que je le pensais, et je trouvais cela aussi fort que de dire a quelqu’un qu’on l’aime. L’amour n’est ce pas l’attachement à quelqu’un ?

Elle a déposé un baiser furtif sur ma poitrine avant d’aller chercher une serviette. Elle a enjambé nos vêtements par terre. Certains avaient fini trempés, et nous étions dans le même état. Les cheveux encore mouillés, des gouttes d’eau ruisselant encore sur nos corps. Je m’apercevais presque seulement maintenant de ce que j’avais fait. La culotte de Katarina gisait complètement déchirée à mes pieds. J’avais tellement honte.

Elle est revenue vers moi avec une serviette et nous a enveloppés tous deux avec. Je sentais la chaleur de son corps, et je n’avais plus qu’une envie : la protéger, la chérir. Alors quand elle s’est blottie contre moi, je l’ai enlacé, et j’ai laissé couler les larmes qui étaient depuis cinq minutes aux coins de mes yeux. Elle a franchi les 20 cm qui nous séparaient en se hissant sur la pointe des pieds

-J’ai l’impression de ne pas te mériter, et cette impression est décuplée là quand je me rappelle ce que j’ai fait. Mais si tu ne veux plus qu’on en parle d’accord. Je suis prêt à tout pour te rendre heureuse mon ange. Tout !!

« Je préfère quand tu souris, tu sais ? Et ne parlons plus de ça. S'il te plait. Parce que je vais vraiment finir par croire que le problème vient de moi. »

Elle m’a souri. De ce sourire magnifique que j’aimais tant. Et à travers mes larmes, j’ai tenté un petit sourire. Un petit sourire triste mais un sourire quand même. Et puis je me suis rendu compte qu’elle avait la chair de poule, elle ne grelottait pas encore, mais ce n’était sans doute qu’une question de temps….Alors je me suis détaché d’elle, la serviette est tombée par terre, et je me suis empressée de la rattraper.

-Viens là que je te sèche mon amour…Je ne veux pas que tu prennes froid….et que tu tombes malade.

J’avais a peine commencé à frictionner Katarina que nous avons entendu tambouriner à la porte. La voix de stentor d’Aaron a résonné, et j’ai posé un doigt sur la bouche de Katarina pour lui signifier de se faire discrète.

-Ethan ! Katarina !!!
J’étais sur que si nous ne bougions pas, ne parlions pas, Aaron finirait par penser que nous n’étions pas là et qu’il rebrousserait chemin.

-Je sais que vous êtes là ! Je vous laisse cinq minutes pour vous habiller et sortir. Dans 5 minutes, si vous êtes pas dans ce couloir, habillés, je défonce la porte.

Visiblement je m’étais trompé….
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MessageSujet: Re: Because I want you... (Katarina) - 18 !   Because I want you... (Katarina) - 18 ! Icon_minitimeMer 19 Mai - 19:52

Je n'aimais pas cette espèce de mauvaise habitude qu'il avait de se dévaloriser en permanence. Comme s'il était incapable de voir le bon en lui. Comme s'il se considérait encore un junkie, comme un type accro à l'héroïne et à la cocaïne. Il n'arrivait pas à se mettre dans l a tête que c'était terminé, que cela n'avait été qu'une parenthèse un peu trop longue dans sa vie. Pire encore, il avait l'impression de ne faire que des erreurs, alors qu'en réalité il se débrouillait très bien. À tel point qu'Alexander et Aaron lui faisaient déjà cent pour cent confiance. Et il prenait tellement de risques pour la communauté que c'en était presque effrayant. Mais c'était pour le moment peine perdue d'essayer de lui faire comprendre qu'il valait plus que bien des hommes. Pour lui, il ne valait rien. Ça me désolait qu'il se voit de cette façon. Et c'était désolant de voir qu'il était aussi capable de s'en vouloir parce qu'il m'avait fait l'amour un peu plus passionnément que d'habitude. Pourquoi est-ce que je lui en aurais voulu ? Il avait déjà passé la nuit entière à m'aimer. Comment demander plus ? Et pourquoi demander plus ? J'avais été plus heureuse en un mois avec lui qu'en vingt quatre années de vie. Je me demandais même comment il avait fait pour ne pas s'en rendre compte.

Ethan était fragile, je le savais. Voilà pourquoi il était hors de question que je lui force la main, ou que je fasse quoi que ce soit dans le même genre. Il lui fallait du temps pour reprendre sa vie en main, et j'étais prête à lui donner ce temps. Prête à prendre soin de lui... Non, vraiment, je ne l'avais jamais considéré comme un simple patient. J'avais pris soin de lui dès l'instant où il était arrivé... Je l'avais pris dans mes bras, et je caressais son dos doucement pour l'apaiser. Je savais que ce genre de caresses, pourtant toutes simples, étaient efficaces sur lui. Ça le calmait... J'ai eu un petit sourire quand il m'a dit qu'il tenait à moi. Je savais que cela avait plus de sens que ça n'en avait l'air. Ce n'était pas simplement de l'attachement qu'il y avait entre nous. C'était bel et bien de l'amour. En tout cas moi je l'aimais, j'étais sincèrement amoureuse lui...

Il m'a enlacé étroitement et je me suis sentie à ma place, parfaitement protégée. Et je n'ai pas pu m'empêcher de secouer la tête et de soupirer doucement. Oh, mais quelle tête de mule...

« Mais pourquoi voudrais-tu me mériter, Ethan ? Je ne suis pas une récompense, ou quelque chose qu'on doit chercher à mériter... Et dans tous les cas j'ai fait mon choix, et mon choix c'est toi. »

Mais qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Que j'allais le quitter pour un autre ? Que j'allais m'en aller ? Quelle idée... Mais quelle idée ! Idée à lui sortir de la tête de toute urgence. Je ne comptais pas le quitter. Ni maintenant, ni jamais. Parce qu'il comptait trop pour moi. Parce qu'il m'avait sauvé autant que je l'avais sauvé, en fin de compte... Il s'est détaché de moi et j'ai eu comme un sursaut en apercevant les larmes qui coulaient sur ses joues. Mais avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, il a rattrapé la serviette pour me sécher, pour que je ne prenne pas froid. Mon cœur a dû louper un ou deux battements entre temps. Il ne m'appelait presque jamais par mon prénom. C'était toujours des mon ange, mon amour... Il se comportait avec moi comme il se serait comporté avec une femme qu'il fréquentait depuis dix ans au moins. Avec autant d'attention et de tendresse. Alors que je n'étais sa petite amie que depuis un mois à peine, malgré ces semaines durant lesquelles nous nous étions tournés autour, comme deux idiots, à ne rien voir...

« Tu sais, je ne suis pas en sucre, je ne vais pas... »

Je n'ai pas eu le temps de terminer ma phrase. Parce que quelqu'un, Aaron plus précisément, s'est mis à cogner contre la porte de la salle de bain. Mon visage a dû changer de couleur. Si j'avais pu disparaître dans un trou de souris, je l'aurais fait, et très vite. Mais je me suis contentée de ne pas bouder d'un millimètre. Mais j'ai fait un bond quand Aaron a menacé de défoncer la porte. Bêtement je me suis précipitée sur mes vêtements. Sauf que je n'avais plus de petite culotte et que le reste était complètement trempé. Oups... Tant pis, je ne pouvais pas sortir nue de cette salle de bain. Tant bien que mal j'ai enfilé mon jean, remis mon soutien gorge, et mon pull, après l'avoir... essoré ? J'ai eu un petit rire en tendant ses vêtements à Ethan.

« Je crois qu'on va devoir se changer, je me vois mal retourner à l'infirmerie comme ça... Et si tu ne veux pas qu'Aaron t'arrache les yeux, tu ferais mieux de te dépêcher... Il est vraiment capable de la défoncer cette porte. »

Comme pour confirmer mes dires, Aaron a mis un coup de pied dans la porte. Charmant.

« Et soyez gentils, la prochaine fois, faites moins de bruit ! Y a des gens qui essaient de se concentrer ici ! »

D'accord, cette fois j'ai piqué un fard. Plus rouge que moi, tu meurs.
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