The Golden State of America« Laurence, c'est un fils ! » Dans l'hôpital de Sacramento, Laurence Emerson attendait dans le couloir. C'est sa belle-mère qui lui à annoncer la bonne nouvelle. Nous sommes le 19 Octobre 1976. Juliette Emerson, née Carter a donné naissance à Laurence Zach Junior. Laurence Senior était fier d'avoir un fils, dès qu'il l'a prit dans les bras, il s'est exclamer en le levant fièrement :
« Tu seras militaire mon fils. » Laurence Junior n'avait encore rien connut de la vie, pourtant son destin était tout tracé et il ne pourrait rien faire pour aller à l'encontre du souhait de son père, mais surtout de la tradition familiale.
Laurence Junior n'a pas vraiment vécut dans l'insouciance ''normal'' que pourrait avoir n'importe quel enfant. Il jouait tout le temps au gendarme et au voleur ou au cow-boy et à l'indien. Il jouait avec des soldats de plombs ou en plastique vert. Sa mère étant origine du Texas, enfant il passait ses vacances dans le ranch de ses grands-parents. Son grand-père l'emmenait chasser, lui a appris à monter à cheval dès ses cinq ans en montant derrière lui. Ensemble ils partaient dans les collines sauvages pour emmener paître le troupeau de mouton.
Quand Laurence fut en âge d'aller à l'école, il se rendit compte qu'il n'était pas fait pour rester assis dans une salle à étudier des choses qui trouvaient inutile. Il préférait largement être dehors et jouer à faire la guerre avec les autres enfants de la base militaire. Mais son père lui à montrer par a plus b qu'avoir de la culture, savoir l'histoire du pays lui permettrait d'être un bien meilleur militaire et de montrer que ce n'est pas un métier destiné à n'importe qui.
A partir de ce moment, Laurence décide de choisir une matière et d'y exceller. Il décida de prendre les maths mais n'excellait pas comme il l'espérait. Néanmoins, il n'était pas mauvais. Laurence était un garçon calme, toujours dans son monde, dès qu'il entendait l'hymne américain il avait la main sur le coeur, il allait tout les dimanche à l'église comme son père lui à apprit. Il se levait le matin à 5h30 dès qu'il eut 12 ans et allait s'entrainer avec son père quand il était là sinon il y allait seul. C'est grâce à cette entrainement qu'il obtient le statut de Quater Back chez les USC Trojans quand il arrivera à l'université.
Devenu un beau jeune homme, nous sommes loin de l'adolescent boutonneux avec un appareil dentaire toujours dans son coin à jouer seul. Non maintenant Laurence était populaire que ça soit au niveau des clans, mais aussi des filles. Ce n'est pas pour autant que monsieur est un tombeur. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il est avec Kate. Laurence est étudiant en physique et elle en psychologie. Entre tout semble rouler même si elle n'aime pas les projets de son petit-ami : elle à peur de le perdre quand il sera militaire. Un accident est si vite arriver... Pourtant, elle sait qu'elle ne peut rien faire contre la volonté de Laurence Junior. D'autant plus que ce dernier est plus motivé que jamais à embrasser la carrière de son père mort au combat.
Laurence était âgé de 19 ans lorsque le supérieur de son père est venu le voir et leur à annoncer la mauvaise nouvelle. Il a fallu qu'une seule mine anti-personnel soit déclenché par le chef de trinôme pour que son père ne soit plus rien. Son père était un modèle pour Laurence et lorsque sa mère se remaria avec un autre homme ce fût littéralement le drame. Laurence à alors commencer à ce rebeller, il ne parlait pas au nouveau mari de sa mère et lui rendait la vie dure. Le pire c'est qu'ils influençaient ses jeunes frères et soeurs qui menaient encore plus la vie dur au nouvel ami de leur mère. Pourtant, un jour ce dernier à eut une conversation avec lui en lui faisant clairement comprendre qu'il ne lâcherai pas l'affaire. Il a par la suite montrer à Laurence que sa famille aussi était militaire, lui-même était un ancien commandant, mais suite à une blessure de guerre il avait dû quitter l'armée. A partir de ce moment-là, une vraie relation de confiance, d'amitié profonde s'est créé et Laurence à prit l'ancien militaire en modèle.
Âgé de 22 ans, Laurence est sortit de l'université avec ses diplômes et s'engagea immédiatement dans l'armée. Pourtant, Kate lui avait clairement dit que s'il partait dans la US Army, il ne la reverrait plus jamais. Entre sa vocation principale et ses sentiments, le choix fût dur, mais il avait été conditionné pour être un militaire, il n'allait donc pas renoncer à son rêve. Il devait ça à son père. Kate le quitta et Laurence quitta la Californie. Après avoir fait deux ans de preuves, de formations en tout genre, il se spécialisa en tant que tireur d'élite et ne tarda pas à devenir le meilleur de son équipe. Il fût promut sergent-chef et du jour au lendemain il fût convoqué :
« Emerson, vous partez avec votre batterie dans deux jours. Vous avez une nuit pour dire au revoir à vos proches, préparez vos hommes et vos bagages. » « Oui mon colonel. » Laurence salua son supérieur et sortit en tournant les talons. Une fois sortit du bureau, il remit sa casquette et se dirigea vers le bâtiment où logeaient ses hommes. Il ne savait pas comment il allait leur dire qu'ils partaient dans deux jours. D'un autre côté, ils savaient à quoi s'attendre en signant leur contrat avec leur pays, mais pour être sincère, Laurence ne pensait pas que sa batterie de combat serait la prochaine à partir. Après tous ses hommes étaient des tireurs d'élites. Il alla dire au revoir à sa famille, à sa fratrie et ordonna au plus vieux de ses frères de prendre soin de la famille : lui aussi compte s'engager.
N'ayant aucune attache en Californie, si ce n'est sa famille, on peut dire que Laurence enchainait mission sur mission, s'endurcissant de plus en plus jusqu'à devenir un être sanguinaire et d'un instant à l'autre se calmer. Parfois mêmes ses hommes avaient peur de lui, on ne le laissait plus en tête-à-tête avec des prisonniers, car certes il réussit à avoir des informations, mais après le pauvre interrogé ne pouvait rien faire. Il menait ses hommes d'une main de maître et cela faisait sept ans qu'il avait toujours la même équipe. Sa famille s'était eux maintenant et pour eux il donnerait sa vie cent fois ! Oui maintenant il devait protéger sa nouvelle famille ! Les trahir ? Plutôt mourir ! Oui la mort ne l'effrayait pas, car c'était son quotidien, quand il était en mission il ôtait la vie des gens facilement. Cela ne lui posait pas vraiment de problème, lorsqu'il aidait son grand-père à tuer les moutons, il maniait bien le pistolet.
Laurence avait pour habitude de revenir pour les fêtes de Noël ou les fêtes importantes pour sa famille, il y retrouvait alors la chaleur d'un foyer : ce qu'il appréciait, mais une fois sur deux ses hommes étaient avec lui, avec leur famille. Son frère s'occupait bien de la maison, ses soeurs réussissaient haut la main dans les études : Laurence était heureux de voir que tout ce passait bien alors qu'il n'était pas là. Le nouveau mari de sa mère prenait soin d'elle et de la fratrie, pour cela Laurence le remercierait toute sa vie. Cela était un poids en moins de savoir sa famille en sécurité lorsqu'il n'était pas là, car depuis la mort de son père il s'était mis un point d'honneur à protéger sa famille à sa place. Néanmoins, sa mère entendait, écoutait les informations et savait que les dangers augmentaient : il y avait beaucoup trop de soldats américains qui revenaient dans des boîtes en bois. Lorsqu'il dût partir en Afghanistan, sa mère ne le laissa pas partir pour l'aéroport, elle l'enferma à la maison pour qu'il reste avec elle. Mais s'est son deuxième mari qui mit le ôla en sachant que Laurence ne pourrait jamais rester sur la base. Sa place était avec ses hommes, au combat. Oui c'était maintenant sa seule vocation.
« She's got the jack, jack, she's got the jack ! » Ils chantaient en coeur, il était 8h en Irak quand sa troupe parcourait le désert, ils avaient un appui aérien : cela ne devait être qu'une patrouille de routine. Cela faisait sept mois qu'ils étaient en mission, ils avaient quasiment tout connut : des tempêtes de sables infâmes au froid du désert la nuit. Ils avaient survécu, ils devaient repartir dans trois jours et Laurence était fière de ramener tous ses hommes saints et saufs à la maison. Il ne fallait pas crier victoire trop vite, mais Laurence était jeune, il pensait encore que le plus dur était passé, mais tout d'un coup un enfant sur la route. Le conducteur s'arrêta avant de demander à Laurence la conduite à tenir : de toute évidence, le jeune homme ne voulait pas se pousser et il n'était pas question de l'écraser. Peut-être aurait-il dû... Laurence était sorti de la voiture quand tout d'un coup des insurgés prirent d'assaut le camion blindé. Le petit garçon souleva ses vêtements et tandis que les hommes tiraient sur les butes : il courut vers le camion, Laurence quant à lui s'était mis à l'abri comme il pouvait. « BOMBES ! » Mais ses copains n'eurent pas le temps de sortir, l'enfant sauta sur le capot et le camion explosa. Il était le seul survivant de l'attaque.
Revenir aux pays alors que tous ses amis sont en en morceau dans le désert. Il avait beaucoup de mal à supporter son retour, se lever dans un lit alors que ses amis ne verrait plus un lever du soleil, certains avaient des enfants, ils avaient vu leur désespoir lorsque des cercueils vident ont été mis sous terre. C'était une torture pour lui... Néanmoins, ayant vécu un traumatisme et ayant encore de nombreuses blessures qui mettaient du temps à se guérir, il passa sept mois en Californie, durant ces mois il appris que Kate s'était mariée, qu'elle avait une jolie fille. Cela ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Il était désespéré. Seul l'ami de sa mère le comprenait. Il fut d'une grande aide un peut comme un psychologue.
Les sept mois écoulés, il repartit, mais cette fois-ci avec de nouveaux hommes, personne ne connaissait son vocabulaire, ses techniques, bref ils ne le comprenaient pas. Ils étaient jeunes, fougueux, Laurence lui avait cinq OPEX dans les pâtes. Il connaissait le refrain, pourtant même s'il était déprimé aux USA, il retrouva toute sa vivacité sur le terrain. Mais il ne resta que quelques mois contrairement aux autres fois. L'état avait besoin de lui : étant un des meilleurs tireurs d'élites de l'armée, il retourna aux Etats-Unis mais à Washington cette fois-ci. La troisième guerre mondiale allait être déclaré : il devait évacuer les civiles de New-York.
Laurence était habitué aux guerres, mais jamais encore il n'avait vécu un tel massacre, les bombes fusaient de partout, des cris, des pleurs, des râles venant des gens qui agonisaient. Il fallait être partout à la fois, ses hommes tombaient un à un car ils prenaient des risques pour sauver tous ceux qui était autour de lui. Pourtant, avec le peu d'hommes qui lui restaient : il faisait tout pour accomplir sa mission. Il avait connu pire... Pas vraiment mais c'était le but d'être militaire : « On s'adapte, on improvise et on domine. » Ses hommes devaient sauver en priorité les enfants, les personnes faibles, un deuxième groupe s'occupait des hommes, femmes plus valides. Laurence était chargé de commander les deux. Ils ont réussi à mettre beaucoup de monde à l'abri, mais Laurence n'a pas sû mettre ses hommes à l'abri. Cela hante ses nuits...
De toutes les personnes qu'ils ont sauvées, seuls une dizaine étaient encore en vie lorsque la fin du monde cessa. Le gouvernement lui avait dit d'apporter les survivants à Elizabethtown, ce qu'il fit. Depuis il y est resté, il veille jour et nuit sur la ville. Il se poste dans les arbres avec son fusil qu'il a maintenant depuis sept ans et qui pourtant est à la pointe de la technologie enfin était. Il marche toujours aussi bien et lorsque la nuit tombe, Laurence devient un chasseur, un homme froid qui n'hésite pas à tuer.
Depuis la fin de la guerre, du cauchemar, il essaye de retrouver sa famille et espère que ses frères, ses soeurs, sa mère et son compagnon son encore en vie. Il prie de tout son coeur. En attendant il aide la ville du mieux qu'il peut même s'il se sent impuissant à chaque enlèvement. Il en à marre de rester les bras croisés, il compte bien convaincre les chefs de donner sévir et de mener une guerre contre ces personnes masqués !
Lorsque les survivants sont arrivés, il à tout fait pour que la cohésion avec les habitants déjà présent se passe bien. Néanmoins depuis quelques temps les chefs des survivants prennent un peu trop les choses en mains en ne le prévenant de rien et cela à tendance à l'énerver or il à beau être patient il ne faut pas pousser le bouchon trop loin.