La nuit va tomber mieux vaut rester planquer (James D.) (forbidden under 18)

Invité

Ca faisait bien plusieurs jours qu'Ava n'avait rien pris, habituellement elle tenait bien trois jours sans en prendre et là il était largement temps qu'elle en ait une seulement voilà elle n'avait rien sur elle parce qu'elle avait vendu tout son stock et surtout parce qu'elle n'était pas dans sa planque habituelle. Non mais quelle idée aussi de partir si longtemps hors son petit cocon.
Eva était nerveuse bien plus que d'habitude, James était partit chercher de quoi manger mais cela faisait bien trop longtemps qu'il était partie et Ava commençait doucement à avoir peur. Le jour commençait petit à petit à disparaitre et la nuit commençait à prendre place laissant déjà entrevoir l'étoile du berger qui brillait au dessus du bâtiment ou se trouvait Ava.

Elle avait fait les cent pas ne profitant même pas du magnifique coucher de soleil qu'il y avait eu quelques minutes plus tôt, tout ce qu'elle voyait c'est qu'elle était seule, sans personne pour la protéger et bien trop loin de son abris habituel. Les ombres, les bruits tout ce qu'elle voyait et entendait faisait monter en elle peur de plus en plus forte à tel point qu'elle du s'arrêter de tourner en rond pour aller se mettre contre un mur et se laisser doucement descendre pour finir par s'assoir gardant ses jambes devant elle afin de se cacher derrière ses genoux.

*Mais qu'est ce que tu fou James ! Grouilles toi bon sang !*

Ava avait de plus en plus peur d'être seule, s'en était inimaginable, un bruit, un insecte qui venait se poser sur elle et hop elle sursautait et paniquait, sans compter le fait qu'elle était en manque et qu'elle tremblait de plus en plus. Si James ne se dépêchait pas elle serait en crise et le spectacle ne serait vraiment pas beau à voir.
Bien sur ici il y avait de quoi se reposer et s'allonger, une sorte de lit improviser, un petit peu d'eau en cas de besoin et un minimum mais Ava n'était pas tranquille pour autant. Elle n'avait pas d'armes et tant mieux parce que sinon rien de bien bon ne serait arriver à celui qui aurait eu la mauvaise idée de venir rendre visite à Ava, quoi que... elle n'aurait peu être même pas été capable de tirer et encore moins de viser, donc finalement il n'aurait pas risquer grand chose.

Les frissons parcouraient tout son corps et la peur avait prit possession de son âme, jusqu'à la faire se recroqueviller sur elle même, plaçant ses bras au dessus de sa tête afin de la protéger en entier. Ce qu'elle aurait aimer être petite souris ou carrément cafard afin de pouvoir disparaitre dans un mur pour s'y protéger. La pénombre envahissait petit à petit l'étage ou elle se trouvait, entourée de décombres qui pouvaient cacher n'importe qui. Bon sang Ava détestait être seule et en manque, ce qu'elle aurait aimer être avec son père là-bas au pays, au moins lui l'aurait protéger au péril de sa vie.

Soudain des bruits se pas se firent entendre et Ava serra les dents, essayant même de cesser de respirer, voulant être transparente afin qu'on ne la voit pas, mais les tremblements du au manque la firent s'énerver contre elle même et elle se recroquevilla encore plus sur elle même à tel point qu'elle s'en fit mal aux muscles mais tant pis. Si c'était Alan ou un autre il ne pourrait pas s'en prendre à elle dans cette position et si c'était James il saurait comment la mettre en confiance, bien que là la peur était très forte à tel point qu'elle était obligé d'enfoncer les ongles de ses doigts dans les paumes de ses mains pour s'empêcher de hurler sa peur.

*James, faites que ce soit James !*

Invité

Damn it. Ca commençait à chauffer sévère dans les rues à l’heure du crépuscule. A croire que tous ces rats avaient proclamé une trêve tant qu’il faisait jour. J’étais parti chercher de la nourriture puisque nous devions bien évidemment toujours répondre à ce besoin primaire. Avant, tout cela était plus simple. Il suffisait de descendre dans la rue et de se servir dans un magasin avec de l’argent volé auparavant. Maintenant, il s’agissait d’un vrai parcours du combattant. Des coups de feu émergeaient des tas de gravats et des immeubles presque sans raison. Il y avait de tout dans les rues. Des survivants, des blessés agonisants, des groupes de mercenaires et des Parias errants sans le moindre but…En plus d’un tas de tarés devenus adepte du tir à tout va. Ces lâches étaient les plus dangereux. Ils pouvaient provenir de n’importe où et tirer dix balles sur un mec désarmé juste pour le détrousser de ses biens. Dix balles alors qu’une aurait suffi…Quel gaspillage.

Enfin, tout cela n’était pas mon problème. Tant que je ne me faisais pas tirer dessus bien sur. Les magasins avaient été dévalisés dés que le chaos avait pris place dans les rues. Il fallait donc se débrouiller autrement. Certains chassaient mais j’avais une autre idée en tête. Il y avait des entrepôts à l’extérieur de la ville, fortement gardés par ceux qui avaient pris possession des lieux. Je m’étais traîné du Bronx jusqu’à Hempstead à pied, le fusil à la main. Cela faisait une trotte. A peu près une vingtaine de kilomètres. Au premier coup d’œil, je remarquais clairement qu’ils avaient essuyés plusieurs attaques. Quelques murs s’étaient effondrés suite à des tirs de roquette probablement. Heureusement pour moi, ils ne semblaient pas être très attentifs à cette heure assez tardive. Courbé vers l’avant, je tentais de me faire aussi discret que possible à travers les fourrés. Ca faisait un bail que plus personne n’avait tondu dans les parages.

Une fois à l’intérieur du batîment, je ne me fis pas prier pour récupérer ce dont j’avais besoin. Une bouteille d’eau plate et des boites de conserve. Je trouvais même sur le coup une bouteille de whisky. C’était mon jour de chance ? Après avoir rangé tout ça dans mon sac à dos, je rampais jusqu’à l’ouverture par laquelle je m’étais faufilé. Et, discrètement, je disparaissais dans les fourrés sans avoir été repéré. Mais, il fallait rester vigilant. Personne n’était à l’abri d’une balle perdue et il me restait une quinzaine de bornes à parcourir.

Des coups de feu se firent entendre sur la route. Je me plaquais à couvert une bonne dizaine de fois alors que les tirs ne semblaient pas m’être destinés. Il suffisait juste d’une fois et c’était fini. Mais, comme je m’y attendais avant de partir, quelqu’un semblait clairement m’avoir pris pour cible. Une fois protégé, je mis une bonne minute pour savoir d’où les tirs provenaient. Dés que j’avais repéré le renégat, j’attendis qu’il se découvre pour riposter. Au bout de quelques minutes, je finissais par l’avoir et je pouvais continuer ma route. J’y étais presque…

Je revins finalement sain et sauf dans le Bronx. La nuit était tombée depuis un moment déjà. Je montais les marches de l’immeuble que je squattais avec Ava. D’ailleurs, je ne savais pas du tout dans quel état elle allait se mettre suite à mon absence prolongée. Ce n’était pas possible d’être plus angoissée qu’elle mais en même temps, vu le contexte, elle ne pouvait pas vraiment être sereine…

Je la découvris assise contre le mur, recroquevillée sur elle-même. Très vite, je m’approchais d’elle après avoir déposé mon sac à dos par terre. Mes deux mains vinrent saisir délicatement les siennes afin qu’elle se découvre la tête. Dans le même temps, je tentais de prendre un ton rassurant.

«Hey, c’est moi Ava. N’aies pas peur. Ca a été un peu long…»

Je m’agenouillais ensuite à ses côtés, ouvrant mon sac pour lui montrer mes dernières trouvailles, le sourire aux lèvres, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.

«Regarde ce que j’ai trouvé…De l’eau, des raviolis…et même du whisky !»

Invité

Après plusieurs longues secondes elle pu entendre que les pas cessèrent et que quelque chose tombait à terre mais à aucun moment elle ne sortie de cette position défensive qu'elle avait prise, totalement terrorisée à l'idée que ce soit un inconnu ou carrément un type venu pour la tuer ou pire encore. Depuis qu'il avait abusé d'elle se fameux jour Ava était devenue totalement parano, imaginant que chaque personne masculine qui s'approchait d'elle voulait forcément abuser d'elle ou lui faire du mal. Et pourtant certains de ses proches lui faisaient du mal et elle n'en avait pas peur, à croire que ses idées ne tournaient déjà plus ronds depuis ce fameux jour. De plus elle n'avait rien dit à personne parce qu'elle avait très peur d'Alan mais aussi de la réaction de ses proches si elle avouait ce qu'il lui avait fait, elle ne voulait pas qu'ils s'entretue et encore moins les perdre à cause d'une histoire de cul, même si pour ça on l'avait forcé. Il lui aurait demandé elle aurait peu être dit oui, mais maintenant elle n'aurait jamais la réponse car c'était trop tard.

*Faites que ce soit James*

Les secondes furent longues avant qu'elle ne sente des mains se poser sur les siennes accompagnées d'une voix rassurante, c'était bien James qui était revenu et il tentait comme il pouvait de la faire sortir de sa torpeur, chose pas évidente à faire vu les circonstances. Il avait l'air content de lui, elle terrorisé par cette absence trop longue, elle n'avait même pas craint pour sa vie trop occupée à penser ce qui lui faisait peur et au manque de drogue qui avait envahi le peu d'idées claires qu'elle avait encore.
Et c'est en tremblotant qu'elle retira doucement ses mains qui commençaient réellement à devenir douloureuses, tous ses muscles étaient endoloris par ce qu'elle leur faisait subir en se tenant ainsi.
Il avait pris place à côté d'elle et montrait tout ce qu'il avait rapporter avec fierté, tremblante elle jeta un coup d'oeil à son sac qui était bien rempli de quoi survivre encore quelques jours voir quelques semaines s'ils ne se montraient pas trop gourmands.

"Pourquoi t'as été si long ? J'ai bien cru mourir de peur."

Ava se mordit la lèvre inférieur comme pour tenter de calmer ses nerfs et de reprendre le contrôle de ses muscles qui tremblaient beaucoup trop maintenant.

"T'en as James ? il m'en faut

Elle commença rapidement à fouiller dans le sac, sachant très bien qu'il n'apprécierait pas forcément qu'elle le fasse, mais là on le voyait qu'elle en avait besoin bien plus que de nourriture.

"S'il te plait ! J'en ai besoin, j'suis trop mal là."

Elle avait arrêter de fouiller, espérant qu'il ne le prendrait pas mal et adopté une manière de demander plus correct, plus digne d'une jeune femme et son regard était suppliant mais pas insistant. S'il refusait elle devrait faire avec, baisser les yeux et se taire tout en continuant à trembler en attendant qu'il accepte d'en partager un peu avec elle.

Invité

Je ne m’étais pas trompé. Ava s’était encore mise dans un état pathétique. Il suffisait qu’elle se retrouve seule pendant quelques heures. Ce n’est pas une vie d’être les trois quarts du temps paniqué comme ça. Son palpitant pouvait finir par claquer. Enfin, heureusement pour elle, il était plutôt résistant. Sa question me laissa un instant sans réponse.

*Pourquoi j’ai été si long ? Oh j’ai juste essayé de faire attention à ma vie. J’essayerai de le faire moins la prochaine fois…*

Je tentais de contrôler mon envie de balancer mes sarcasmes mais je n’y étais pas parvenu ce jour là. Le ton de ma voix se fit bien plus autoritaire.

«Hey, j’ai fait des bornes à pied, je me suis fait tirer dessus et tout ça pour pouvoir te ramener de la bouffe.»

Ah ça me donnait tout d’un coup envie de boire. Ni une ni deux, j’ouvrais la bouteille de whisky. Une Jack Daniels en plus. C’était de plus en plus rare d’en trouver. Très rapidement, je portais la bouteille à mes lèvres avant de me racler la gorge au bout de deux gorgées. Bordel, que les premières gorgées faisaient du bien et du mal à la fois. Pendant ce temps, je voyais du coin de l’œil qu’Ava tremblotait toujours autant. En fait, elle n’était pas vraiment inquiète…Elle était en manque. Je soupirais à l’idée de devoir lui en donner de nouveau. Ce n’était pas si facile de s’en procurer pour sa consommation personnelle même si j’avais de la came entre les mains tous les jours.

J’étais toujours aussi précautionneux au laboratoire pour en récupérer un peu quand je pouvais le faire, c'est-à-dire quand personne ne traînait derrière moi. Et Ava me bouffait pas mal de mes parts. Nerveuse, elle fouilla dans mon sac se désintéressant totalement de ce que j’avais pu rapporter. Je soupirais une nouvelle fois, cette fois ci j’étais obligé de lui dire de se calmer.

«Hey, je peux pas m’en procurer comme ça. Tu sais que c’est pas facile. Je t’en ai filé hier ou avant-hier je suis sur ! »

Je me sentais bien avec Ava. Nos soirées de camés se terminant au plumard me plaisaient bien et il faut dire que cette poudre blanche était l’assurance pour qu’elle continue de me manger dans la main. Je récupérais peu à peu les boites de conserve étalées autour du sac avant d’en ouvrir une. Je crevais de faim. Des raviolis froids, ce n’était pas génial mais j’avais la flemme de les chauffer. C’est pourquoi je commençais à les manger tranquillement, avec les doigts, tels qu’ils étaient dans la boite.

«J’en ai encore un peu, Ava. Mais, après tu me fais pas le même cinéma et tu te calmes, c’est compris ?»

Invité

Elle savait bien qu'elle allait se faire engueuler avec ce qu'elle venait de lui dire, elle savait que se balader dans les ruines de la ville n'était pas une partie de plaisir et qu'il avait probablement fait pas mal de kilomètres pour réussir à trouver ce qu'il était venu chercher sans compter qu'il avait du faire attention à sa vie. Elle le savait tout ça mais le simple fait d'avoir une telle trouille lui faisait oublier tout le reste et c'est donc avec l'air d'une petite fille prise sur le fait qu'elle le regarda quelques secondes entendant bien ce qu'il avait à lui dire.

"Je sais, je sais. Je sais James....Mais moi j'ai la trouille toute seule et je ne sais pas me servir des armes tu le sais bien.... Et pis en plus je saurais à peine me défendre avec le couteau."

C'est vrai qu'elle savait pas très bien viser, et puis c'est surtout qu'avec ses tremblements on était incapable de voir si elle savait viser ou pas vu qu'elle n'arrivait à rien lorsqu'elle essayait même quand elle était clean. Bon faut dire qu'elle ne faisait pas tellement d'efforts non plus pour apprendre à se défendre que ce soit avec une arme ou autre chose, mais maintenant elle avait de plus en plus envie d'essayer, fallait juste qu'elle trouve quelqu'un d'assez fou pour lui montrer et réussir à apprendre entre deux doses.

"Emmenes moi avec toi la prochaine fois."

Quelle folie. Jamais personne de censé n'emmènerait avec lui une droguée dans son genre pour une virée de ce genre. C'était suicidaire plus qu'autre chose ou alors il faudrait qu'elle ait eu une bonne dose avant et qu'elle soit toute bien mais même là connaissant Ava ce ne serait pas une partie de plaisir. Et puis si James la laissait là c'est qu'il avait ses raisons, probablement de bonnes raisons.

"Non y'a trois ou quatre jours ! J'arrive encore à tenir au moins trois jours sans en prendre !"

Elle était contrariée maintenant et elle se leva, titubant un peu du fait que ses muscles étaient endoloris à cause de sa position prolongée de tout à l'heure et elle commença à faire les cents pas, se rongeant les ongles ou du moins ce qu'il en restait.

"Je sais que c'est pas facile, j'te rappel que je fais comme toi aussi des fois...j'ai vendu tout ce que j'avais jt'e jure. Y m'en reste mais pas ici, j'pensais pas qu'on resterais si longtemps sans y retourner. Faut m'en donner James, j'en ai besoin....j'vais être malade si tu m'en files pas... j'tiendrai pas jusqu'à ce qu'on y retourne. J'ferais tout ce que tu voudras...."

Bien sur Ava parlait avec un léger accent suédois par moment ou selon les mots qu'elle prononçait et parfois ça avait du charme, sauf que là elle s'en foutait pas mal que ce qu'elle dise puisse avoir du charme, tout ce qu'elle voulait c'était sa dose ou même une demie dose ou juste un peu, mais de quoi la calmer pour la nuit ou quelques jours.
Elle posa de nouveau les yeux sur lui parce qu'elle avait cessé de marcher l'espace d'une seconde, voyant qu'il était en train de manger elle se précipita vers lui. Mine de rien elle avait faim aussi et s'agenouilla juste en face de lui, le regardant suppliant avant de se servir elle aussi et elle en prit juste une petite fois, car déjà elle sentait les nausées venir de son estomac. Malgré sa faim ce n'était pas de ça dont elle avait besoin.

"Oui ! Oui ! J'me calmerai promis ! J'reste tranquille, j'attends. Tu me diras quand tu voudras. J'vais être tranquille, j'vais être calme....J'ferai tout ce que tu voudras James....

Elle lécha une dernière fois ses doigts histoire d'être un peu propre quand même et retourna dans son coin pas très loin de James, pratiquement à côté même et repris sa position de toute à l'heure mais plus détendu juste recroqueviller un peu histoire de se tenir chaud car avec la nuit la fraicheur envahissait aussi les lieux. Et puis elle se mit à marmonner des trucs en suédois tout doucement, comme une sorte de prière mais ce n'en était pas une c'était un conte pour enfant que sa mère lui racontait le soir pour l'endormir et la calmer lorsqu'elle était petite. Comme promis elle attendait sagement dans son coin sans faire de vague, ne voulant pas le mettre ne colère et se priver de la dose promise.

Invité

La trouille…Décidément, j’avais l’impression que je ne pouvais pas m’absenter bien longtemps. Elle tenta de s’expliquer en jouant sur le fait qu’elle ne savait pas utiliser la moindre arme à feu ou arme blanche. Je me contentais de soupirer avant d’hausser des sourcils lorsqu’elle me demanda de l’emmener la prochaine fois. C’était déjà assez compliqué de se frayer un chemin seul. Si je devais me traîner un boulet sur la route, on pouvait y rester tous les deux.

«Ouais bien sur, on va vite finir troués comme du gruyère ! »

Je n’étais pas fou. Et mon ton ferme signifiait que ce n’était pas négociable. De toute manière, elle ne pouvait être assez nette pour viser correctement avec une arme. Il suffisait de la voir trembler au quotidien. Et puis, Ava aurait moins besoin de ma présence si elle parvenait par je ne sais quel miracle à prendre confiance et à savoir manipuler un flingue. Mais, cela me semblait irréalisable.

Trois , quatre jours ? Déjà ? Cela me surprenait d’un côté mais qu’arriverait-il le jour où je pourrai m’en procurer moins souvent pour ma consommation personnelle ? Un nouveau soupir s’échappa de ma bouche avant que je ne lui avoue qu’il m’en restait encore un peu. Cela me donnait soudainement envie de taper dans la boite de raviolis. Ava me rejoignit par terre afin de partager ce «repas».

« Ca va, ça va, attend que je retrouve ça sur moi… »

Je m’essuyais les mains l’espace de quelques instants avant de chercher deux petits sachets sur ma veste. Après quelques secondes, je les retrouvais dans la poche intérieure du vêtement. J’attrapais une petite latte en bois décollée du sol avant de déposer avec application la poudre blanchâtre dessus en essayant de tracer une ligne aussi droite que possible. Puis, je me penchais vers l’avant afin de placer mes narines juste au dessus de cette came. J’inspirais une première fois tout en décalant ma tête de quelques centimètres. Une fois la tête relevée, j’expirais en ressentant un certain soulagement. Puis, je passais la latte en bois à Ava qui allait surement se faire un plaisir de faire la poussière avec son nez là-dessus.

«Tiens Ava et mange un peu plus. »

J’avais pris l’habitude de la chaperonner maintenant sur tout un tas de chose, comme si elle ne semblait plus capable de le faire par elle-même. Je repiochais ensuite dans la boite de raviolis, tranquillement assis par terre contre le mur , une jambe tendue et l’autre repliée. Je ressentais désormais une certaine décontraction, comme si un blocage et les tracas du quotidien avaient sauté après avoir pris un peu de cette poudre. Puis, j’absorbais quelques gorgées de whisky me désintéressant quelques minutes de la belle suédoise. Je m’étais habitué à son accent pour le moins bizarre. Après quelques minutes, je repris la parole d’une voix posée.

«Bon alors ? ça va mieux ?allez viens là » lui dis je en lui tendant la main, comme pour lui proposer une étreinte rassurante.

Invité

Ava avait bien compris qu'il valait mieux pour elle ne rien répondre et se taire, ce n'était pas un ordre mais le ton qu'il avait employé laisser comprendre qu'il ne fallait rien rajouter sous peine de se faire engueuler voir pire donc le connaissant elle ne répondit même pas. Regrettant juste qu'il ne lui fasse pas assez confiance pour faire d'elle une égale à part entière, de puis de toute façon si elle était accro ce n'était pas sa faute à elle et donc si elle était bonne à rien ce n'était pas non plus sa faute à elle. S'il n'avait pas continuer à lui procurer ce qu'elle demandait, s'il avait fait un quelconque effort pour faire d'elle une femme bien, enfin du moins autre chose qu'une dealeuse et qu'une camée elle n'en serait pas là. Elle aurait aimé être comme Victoria ou d'autres femmes dans le camp, savoir se défendre, être forte mais ce n'était pas dans son tempérament, elle c'était une faible, une personne dont on se sert malgré son intelligence, parce que mine de rien Ava aussi se servait de James pour la défendre. Il n'avait pas été là lorsqu'elle en avait eu le plus besoin mais cela ce n'était la faute à personne, la vie en avait décidé ainsi mais Ava aurait pu partir, trouver d'autres groupes qui possédaient de la drogue mais non si elle restait ici c'était aussi parce qu'elle le voulait. Pourquoi se prendre la tête quand on couche avec un bon fournisseur de drogue, qui plus est plutôt bien foutu. Des fois elle aurait aimer lui balancer sa méchanceté à la figure, lui hurler de faire d'elle une battante mais elle manquait cruellement de force pour ça, alors elle se contentait de rester elle même et de faire ce qu'elle savait le mieux faire, vendre la drogue et en prendre, faisant le moins de vagues possibles pour ne pas se mettre le grand patron à dos.

Ava resta dans son coin continuant à murmurer ce comte pour enfant qu'elle aimait tant, pensant à sa mère, essayant d'oublier le fait qu'elle avait besoin de cette merde pour se sentir en paix, du moins en apparence parce que dans le fond ce n'était pas vraiment le cas, ce n'était qu'une illusion, cette poudre blanche n'enlevait en rien les ennuies d'Ava, son mal être et ses peurs. Le regardant en coin fouiller dans ses poches, tranquillement car elle savait qu'elle ne devait pas se montrer impatiente sinon il la laisserait sur sa fin sauf qu'il en ressentait le besoin et que celui-ci était trop pressant.
Elle se glissa près de lui lorsqu'il lui fit signe de venir, ne se faisant pas prier pour venir aspirer cette poudre blanche. Elle aurait préféré une belle seringue mais apparemment ce soir se serait une petite dose qu'elle aurait, tant pis elle ferait avec juste qu'elle aurait plus de mal à rester quatre jours sans en prendre vu la dose, mais tant pis.

"Merci !"

Léger sourire aux lèvres, regard fuyant ne s'intéressant plus qu'à cette poudre qu'il venait de lui tendre, elle se baissa pour se mettre à la hauteur du morceau de bois et inspira aussi longtemps qu'il y avait de la poudre sur la lame de bois. Une fois nettoyée, elle releva la tête et inspira beaucoup plus fort une seconde fois afin que celle-ci parvienne complètement dans son système respiratoire et posa sa tête contre le mur se laissant totalement envahir par ce qu'elle venait de prendre. L'effet ne fut pas immédiat et elle obéit à James, se rapprochant encore pour prendre un peu de nourriture, elle en prit l'équivalent de deux bouchées mais la faim ne la tiraillait plus, plus rien ne la tiraillait d'ailleurs.
Alors elle se posa de nouveau contre le mur et commença doucement à ressentir les effets libérateurs de la drogue. Se fut comme une libération, quelque chose d'indescriptible, Ava se sentit légère, presque heureuse, joyeuse, d'ailleurs un sourire s'affichait sur son visage et elle ferma les yeux quelques instants, laissant tout ses ennuies quitter son corps pour s'envoler loin et elle les rouvrit lorsqu'il lui parla. Tournant la tête dans sa direction, la tranquillité et la plénitude se lisait sur son visage.

"Oui, ça va mieux. Merci James..."

Et une nouvelle fois elle obéit, se rapprochant de lui pour venir poser sa tête sur son épaule et poser sa main sur la sienne, se serrant tout contre lui. Un peu de tendresse et de douceur c'était tout ce dont elle avait besoin en fait, cette drogue ce n'était de la merde. Ava manquait d'assurance, de confiance et cette drogue lui donnait l'impression d'être une autre personne l'espace de quelques heures.
Continuant de le regarder elle posa délicatement sa main sur sa joue pour la caresser mais déjà sa vision devenait troublée, et elle avait l'impression de le voir sous un jour différent, le toucher commencer doucement à être décuplé.

"Tu seras gentil avec moi hein James ?"

Il aurait pu se demander pourquoi elle posait une telle question mais lui aussi devait déjà être un peu ailleurs et donc cela ne le choquerait pas. Mais Ava avait changée depuis quelques temps et à chaque fois elle devait être rassurée sur le fait que rien de mauvais ne lui arriverait pendant qu'elle était "ailleurs" dans son tripe.

Invité

Ce n’était pas la première fois qu’elle murmurait dans un dialecte inconnu. Enfin, c’était surement du suédois mais pour ma part, c’était aussi incompréhensible qu’un éventuel langage extra-terrestre. Comme d’habitude, je ne cherchais pas à comprendre davantage ce qu’elle pouvait marmonner avant d’étaler la poudre blanche sur ce bout de bois. Celle-ci disparut bien vite ensuite après qu’Ava s’en soit chargée.

Je préférais récupérer la came en poudre pour passer on ne peut plus inaperçu. Il suffisait de perdre une seringue quelque part pour que les doutes émergent. Une fois qu’elle eut fini, je lui passais la boite de conserve dans laquelle j’avais pioché abondamment. J’avais toujours la dalle après une aussi longue marche. Ah, rien de tel qu’un peu de whisky, de la bouffe et un peu de poudre magique pour se détendre. J’en avais bien besoin après mon périple du jour.

Ava vint se blottir contre moi, moins tremblante que tout à l’heure. Il faut dire qu’avec ce qu’elle venait d’aspirer en quelques secondes, il y avait de quoi se sentir apaisé. De mon côté, mes petits pépins physiques s’étaient envolés même si je n’avais pas pris une dose complète. J’en voulais juste assez pour commencer à sentir les effets libérateurs.

Ava commença ensuite à entrer dans la phase critique de son trip. Je sentis la chaleur de sa main et les douces caresses qu’elle imprimait sur ma joue de manière lancinante avant qu’elle ne me pose une nouvelle question. Mon regard se tourna vers elle.

«Pourquoi je ne le serai pas ?»

Mon avant bras vint plonger derrière la cambrure de ses reins pour soulever Ava et la placer à califourchon sur mes jambes étendues au sol. Un petit sourire fendit mes lèvres pendant que je la fixais du regard intensément. Mes mains quelques peu abîmées par la nature de mon travail et la diversité de ses missions prirent place sur ses hanches avant d’entreprendre une ascension jusqu’à ses côtes, sous son tee shirt, pour être plus proche d’elle et pour qu’elle se sente on ne peut plus rassurer, à l’abri. La came commençait à faire effet. J’avais la sensation que mon sens du touché était accentué, comme si sa peau était à la fois douce et électrisante.

«Je suis là, tu n’as rien à craindre…»

Ma tête se décolla lentement du mur ensuite, faisant la moitié du trajet menant aux lèvres de la suédoise. Cette situation commençait à stimuler mon désir.

Invité

Ava se laissait doucement emporter dans un monde différent, un monde à part, un monde ou tout va bien, ou la douleur n'existe plus, le plaisir et les rêves sont plus présents que jamais, le bonheur, la joie et le bien être, c'est ce qu'elle commençait doucement à ressentir. Apaisée, calmée, presque heureuse elle regardait James avec un regard différent, le voyant lui aussi sous un jour différent. Tout ce qu'elle ressentait se décuplait pour lui offrir des sensations différentes, des choses dont elle n'arrivait pas à se passer, oublier tout ces soucis, ne plus penser à rien ou presque, c'était tout ce qu'elle désirait et maintenant qu'elle y parvenait enfin James était là pour le partager avec elle. Elle appréciait vraiment tout ce qu'il faisait pour elle et encore plus tout ce qu'il pouvait faire pour elle à ce moment précis. Ce petit rapprochement, Ava savait très bien qu'il les mènerait à autre chose, chose qu'elle désirait tout autant que la drogue qu'il venait de lui donner. Malgré ce qu'elle pouvait dire ou penser, James était important pour elle, plus qu'un simple dealer, qu'un simple protecteur, c'était un mec avec qui elle se sentait bien et le mec pour qui elle pouvait se donner entièrement sans craindre une seconde qu'il en profiterait pour lui faire du mal.
Malgré ce qu'elle venait de lui demander elle était quasi certaine qu'il ne lui ferait pas mal, à aucun moment, elle savait qu'il ne prenait pas assez de cam pour faire un mauvais tripe et commencer à la frapper ou péter un câble.

"Parce que je ne suis qu'une droguée...."

Ava aurait bien répondu autre chose mais elle avait encore le contrôle d'elle même et donc ne voulait rien dire ou faire qui pouvait laisser croire qu'elle avait vécu une expérience traumatisante avec un homme. Elle ne voulait pas que James ait des ennuis s'il tentait de la défendre d'une manière ou d'une autre alors elle préférait se taire, garder pour elle tout ce qui la tracassait au risque d'en perdre la tête.
Les quelques poils naissant le long de ses joues et près de sa bouche étaient agréable au toucher, Ava ne pouvait pas rompre le contact, c'était si agréable, brulant.
Lorsqu'elle se sentit soulever elle se laissa faire et suivit le mouvement pour terminer à califourchon sur les jambes étendues de James, elle connaissait déjà la suite et l'idée lui plaisait vraiment. Les caresses qu'il fit sur sa peau s'intensifiaient au fur et à mesure que les secondes défilaient et Ava se sentait comme envoutée ne rêvant que d'une chose qu'il continue encore et encore, fermant même les yeux durant quelques secondes pour mieux en ressentir les effets. Lorsqu'elle les ouvrit de nouveau ses yeux étaient posés sur elle et ce qu'il dit lui fit extrêmement plaisir, si bien qu'elle lui répondit simplement en se rapprochant de lui faisant le reste du chemin jusqu'à ses lèvres et les effleura du bout du sienne, frissonnante, elle lui répondit sans pour autant prendre de la distance.

"J'espère bien...."

Ses mains se posèrent ensuite sur les joues de James descendant à sa nuque et ses lèvres revinrent chercher celles de James, l'envie était bien là et plus pressente maintenant qu'il lui avait laisser entrevoir une ouverture de son côté, ses lèvres descendirent ensuite à son cou se laissant guider par son instinct tout comme ses mains qui finirent sous le haut de James mais Ava freina ses envies quelques secondes ne voulant pas lui donner l'impression de tout décider et ainsi prendre sa place. Mais c'était difficile car la peau de James était brulante, enfin du moins c'était les sensations qu'elle ressentait sous les caresses qu'elle lui faisait.

Invité

Il était plutôt rare que je me sente aussi détendu. C’était peut être dû à la fatigue provoquée par cette longue marche ou encore par les effets euphorisants de la drogue. Peut être les deux même. En plus de ça, j’avais pu me remplir l’estomac convenablement, chose que je ne faisais pas si souvent. Et puis, la compagnie d’Ava me plaisait malgré les remontrances que je lui adressais quotidiennement pour qu’elle garde la tête hors de l’eau. Je ne l’avais pas gardé sous mon aile uniquement pour son talent au plumard. Je m’étais pris d’affection pour elle progressivement, si bien qu’elle était la seule à faire partie de mes proches. Je ne faisais pas réellement corps avec les autres Hors La Loi. Pour moi, ça ressemblait plus à une meute, une organisation qu’à une famille. Et ça m’allait bien comme ça.

La jeune femme fit part de ses craintes en raison de sa dépendance à la drogue. Mais, elle n’avait pas grand-chose à redouter de ma part si on mettait de côté le fait qu’elle subissait de temps en temps mes furieuses engueulades. Je n’allais pas la frapper, la mettre sur le trottoir ou pire…l’abandonner. Elle jouissait bel et bien d’un statut particulier. Un léger sourire se dessina sur le coin de mes lèvres. Certes, c’était une droguée à l’extrême mais si ça m’emmerdait réellement, je me serais fait comprendre.

Les caresses de ses douces mains sur mes joues étaient tellement agréables pendant que mes mains s’employaient à parcourir verticalement ses hanches. Ava approcha ensuite ses lèvres des miennes, apparemment rassurée. Je sentais le désir monter en moi à force que cette étreinte s’éternise dans le calme le plus complet. Enfin pas exactement. Un orage éclata soudainement et une pluie battante s’abattait contre les vitres de l’immeuble. Quelques éclairs éphémères illuminaient la pièce de temps à autre ce qui me permettait de contempler parfaitement ses prunelles sensuelles.

L’arrière de ma tête prit appui contre le mur une fois que la suédoise commença à déposer de brûlants baisers sur ma nuque. Quelques frissons me parcouraient l’échine et ne faisaient qu’attiser mon envie. Elle se montrait bien entreprenante ce soir là. Ces mains s’étaient glissées sous mon tee shirt avec une certaine sensualité ce qui témoignait de son envie. Toutefois, je préférais calmer le jeu et prendre mon temps avec elle. Notre relation intime était vraiment forte. Avec toutes les autres nanas, je ne perdais pas mon temps dans ce genre de choses…

Mes mains vinrent se placer dans son dos, au niveau de son fessier, avant de la tirer vers moi pour rapprocher son bassin du mien au maximum afin de mieux ressentir le désir, les frissons ou encore la présence de ma partenaire. Puis, je remontais mes mains au niveau de son tee shirt que je m’apprêtais à lui ôter. Quelques secondes plus tard, mes lèvres se frayaient un chemin au travers de sa chevelure pour embrasser sa nuque. Sa peau était si douce que mes mains glissaient littéralement sur ses hanches et son dos.

Je redressais ensuite la tête pour la fixer dans les yeux, d’un regard perçant, frôlant ses lèvres.

«J’ai envie de toi…»

Il s’agissait plus d’un murmure que d’une vraie parole, sauf qu’il s’agissait d’un murmure audible étant donné notre proximité. Ma main droite vint ensuite dénouer le bouton de son jean qui se trouvait sur sa route avant de continuer sa progression lascivement pour qu’elle frissonne davantage. Et pendant ce temps, je continuais de la fixer dans les yeux, profitant tranquillement de l’instant présent qui annonçait une nuit endiablée.

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Ava était on ne peu plus détendu maintenant et même si James ne lui avait pas fait comprendre qu'il ne lui ferait jamais de mal dans un moment pareil ceci n'avait déjà plus d'importance. Elle partait tout doucement dans cet univers qu'elle c'était crée et qui la rendait différente, plus sur d'elle, moins fragile mais un peu ailleurs. Pourtant avec la dose qu'elle avait pris elle resterait consciente de ses faits et gestes jusqu'au bout, y'en avait pas assez pour qu'elle ne soit plus elle même et c'était tant mieux, ainsi elle ne serait pas une simple poupée de chiffon comme elle pouvait l'être lorsqu'elle prenait de l'héroïne et qu'elle se piquait. James savait y faire pour qu'elle n'aille pas trop loin, d'ailleurs dans un sens on pouvait dire qu'il était son ange gardien, il la fournissait mais ne lui en donnait jamais trop. Elle dérivait simplement lorsqu'il n'était pas là pour la surveiller ou la fournir, à croire que sans lui elle serait déjà partit à cause d'une overdose ou d'un mauvais mélange.

Elle se sentait tellement détendu qu'elle ne pouvait s'empêcher de frémir sous ses caresses, tout le plaisir qu'elle ressentait uniquement avec des caresses était indescriptible, elle aimait ce contact avec James, il était si tendre lorsqu'il le voulait bien ce qui faisait de lui l'homme qu'elle préférait aux autres. Leur relation était complexe mais tellement stimulante pour elle.

Ava continuait ses simples caresses sous le haut de James tandis que lui reprenait de plus elle, la faisant frissonner de nouveau, se cambrer même lorsqu'il la fit se rapprocher encore de lui, la collant complètement contre lui, le désir était palpable maintenant et il n'y avait pas besoin de paroles pour le comprendre. Ava n'avait plus peur de rien à cet instant précis, la drogue avait fait son effet et elle serait capable de se donner à lui comme à chaque fois sans qu'il ne se doute de rien, sans ça elle aurait ressentit une certaine appréhension ce qui n'était pas le cas maintenant. Se laissant caresser, embrasser, dévêtir même elle ne cessait de le regarder avec insistance, laissant paraitre son envie d'aller plus loin mais comme à chaque fois elle le laissait décider de la façon dont cela devait se passer. Elle aimait bien être soumise surtout avec James, surtout dans ses moments là. La lueur d'un éclair la fit légèrement sursauter mais elle se reprit rapidement se laissant de nouveau envahir par ses caresses et à plusieurs reprises elle tenta d'approcher ses lèvres de celles de James mais à chaque fois elle s'arrêta, un peu comme un jeu préférant le laisser faire et ce qu'il lui dit juste après la fit sourire. Ne le quittant toujours pas des yeux, la proximité de leur visage était excitante aussi et Ava murmura une réponse.

"Alors prend moi."

Bien entendu elle jouait les soumises mais elle ne le resterait pas bien longtemps, elle se sentait si bien et avait tellement envie de lui qu'elle ne pourrait s'empêcher de lui montrer à quel point elle le désirait ce soir.
Frissonnant toujours sous ses doigts habillent elle continua ses caresses sous le haut de James mais releva rapidement celui-ci jusqu'à ses épaules et se recula légèrement pour le lui ôter, ne le quittant toujours pas du regard, elle se mordilla la lèvre inférieur à la vue de son torse nu et un autre sourire s'afficha sur son visage et puis elle vint coller ses lèvres aux siennes pour échanger un baiser, cela faisait trop longtemps qu'elle avait perdu ce contact et pendant ce temps ses mains se mirent à parcourir son torse. Toutes les sensations étaient découplées et Ava adorait tout ce qu'elle pouvait ressentir et lorsque ses lèvres quittèrent les siennes elle lui glissa quelques mots comme pour l'encourager ou juste par envie.

"Je suis toute à toi James..."

Plongeant à nouveau ses yeux dans les siens elle attendait de voir sa réaction qui logiquement n'allait pas tarder, cette nuit promettait d'être électrique tout comme l'orage dehors.

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Installé dans une position avantageuse, je contemplais inlassablement la brune se cambrer. Certes, le confort était des plus spartiates dans cet immeuble abandonné. Des gravats étaient parsemés sur le sol et le bruit provenant de cette pluie battante mêlée à ces violents coups de tonnerre se faisait presque assourdissant étant donné qu’il manquait certaines vitres et parfois certaines parties du mur. Cet édifice, qui portait les cicatrices indélébiles de cette guerre terrible, ressemblait à tant d’autres, miraculeusement encore debout alors que d’autres s’étaient effondrés.

Mais, tout ce qui se trouvait autour de moi n’avait plus d’importance à cet instant. Je pouvais ressentir la suédoise de plus en plus réceptive à mes caresses. Ce petit jeu ne faisait qu’augmenter notre libido et il y avait fort à parier que ça ne s’arrêterait surement pas là. D’autant plus que le simple murmure de la suédoise me provoquait comme une décharge d’adrénaline.

Je déglutis et tendis les bras afin que je puisse me retrouver torse nu. Mes mains sèches vinrent saisir fermement le fessier d’Ava alors que nos lèvres ne se quittaient plus. Mon bas ventre bouillait littéralement d’envie que ça en devenait presque une torture maintenant. Et les quelques petits mots prononcés par la suédoise finirent par me convaincre de reprendre les choses en main…

Sans dire le moindre mot, je soulevais légèrement la jeune femme afin de me dégager la jambe gauche. Puis, je pris appui sur cette jambe pour emporter dans mes bras la suédoise jusqu’à ce qui ressemblait à un lit improvisé. C'est-à-dire, un simple matelas posé à même le sol. Pourquoi les squatteurs s’emmerderaient t’ils à installer de vrais lits dans ces piteux immeubles ?

Le regard toujours aussi perçant, je continuais de fixer ses yeux bruns avec insistance. Une fois déposée sur le matelas, sans vraiment avoir été très délicat dans mes gestes, j’entrepris de lui ôter son jean et ce qui allait avec de manière assez énergique. Je n’avais plus vraiment la force d’attendre d’autant plus vu le regard provocant et suggestif qu’Ava m’imposait. A genoux, mes lèvres continuaient de jouer avec celles de la brune, accrochant sa lèvre inférieure comme pour l’empêcher de continuer son jeu consistant à retirer ses lèvres à chaque fois. C’était le signe qui démontrait que je commençais à prendre les devants. Pendant ce temps, je parvenais à dénouer, peu importe la force employée, ma ceinture et le bouton de mon jean qui se retrouvait quelques instants plus tard au niveau de mes mollets.

Puis, je cessais de me tenir à genoux en m’allongeant à mon tour, obligeant la brune à rabattre son dos sur le matelas. Mes bras étaient placés de part et d’autre des siens pour lui laisser le moins d’espace vital possible. Et cela ne me suffisait pas. Quelques instants plus tard, j’attrapais ses deux mains avec ma main gauche avant de les bloquer fermement au dessus de la tête de la suédoise. Elle m’appartenait, comme chacun de ses souffles.

Mes yeux continuèrent de scruter ceux de la brune, intensément, nos deux visages étant seulement espacés de quelques centimètres. Et puis mon bassin vint s'unir au sien. Le balai de va et vient puissants mais espacés de quelques interminables secondes à chaque fois, était lancé. Je ne quittais presque plus ses lèvres que je prenais littéralement d’assaut, si bien que parfois j’oubliais presque de respirer. Je ne voulais pas louper la moindre expression sur son visage à chaque impulsion. Ma main droite vint saisir ensuite avec une certaine vigueur sa poitrine, comme pour un peu plus affirmer ma domination.

«Tu ronronnes… » disais je dans un murmure après avoir constaté comme des tremblements de la part de la suédoise.

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Le regard provocateur d'Ava ne cessait de le mettre au défi de la prendre au mot, elle était tout à lui et c'était bien le cas, c'était ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle. A lui, à lui seul, en tout cas pour ce soir c'est ce qu'elle serait et elle espérait bien qu'il en serait ainsi tout un tas d'autres soirs. Elle n'avait plus peur de rien après la dose qu'elle venait de prendre, sursautant malgré tout par moment surprise par les coups de tonnerres et quelques éclairs mais ce n'était pas flagrant. La chaleur que lui apportait cette étreinte suffisait à la réconforter et à la mettre en totale confiance, sans compte que la drogue y était pour beaucoup, au moins grâce à elle elle pouvait être à lui totalement sans se soucier de savoir si elle appréhenderait ou non ce qui pourrait suivre. Complètement détendu, joueuse même Ava continuait son petit jeu sur ses lèvres, aimant se faire désirer. Souriante, conquise elle se mit à embrasser de nouveau son cou allant même jusqu'à prendre d'assaut le lobe de son oreille histoire d'augmenter encore un peu le désir qu'il pouvait avoir pour elle.
Avec elle il savait qu'il ne serait pas déçu car elle se donnait toujours totalement à lui avec ou sans drogue d'ailleurs, c'était bien le seul mec jusqu'à présent qui avait droit à autant d'égard de sa part, le seul avec qui elle avait envie de jouer ce petit jeu érotique.

Lorsqu'elle se sentit soulevée elle compris que James ne jouait déjà plus, que l'envie était plus forte que tout et que maintenant elle devrait se laisser faire et elle n'était pas contre du tout. Se plongeant de nouveau dans son regard elle se cramponna à lui pendant qu'il l'emportait sur le lit de fortune qui était posé là et se laissa faire sans broncher, se retenant juste afin de ne pas tomber trop durement sur ce matelas peu épais qui lui aurait valu quelques petits gémissements de douleurs. Le regard de James en disait long, ne lui laissant même pas le temps de souffler que déjà il s'attaquait à son jean le faisant descendre le long de ses jambes sans aucun ménagement, Ava sentait à quel point il la désirait et c'était ça le plus flatteur pour elle, se sentir désirée de cette façon lui donnait l'impression d'être importante à ses yeux surtout qu'il ne la quittait pas du regard une seule seconde. Ava tenta à nouveau d'échapper à ses baisers histoire de lui montrer qu'elle avait encore envie de jouer mais il ne lui laissa pas le temps de le faire, l'embrassant de nouveau de manière assez radical elle ne pu pas lui échapper et instinctivement elle posa l'une de ses mains sur son épaule pour se rapprocher encore de lui alors qu'il retirait son pantalon et l'embrassa avec passion, lui montrant à quel point elle le désirait elle aussi.
Et puis James la fit se coucher sans vraiment lui laisser la possibilité de refuser, de toute façon elle n'aurait pas refuser, même s'il se montrait un peu brutal elle n'y voyait que de la douceur et du désir et se laissait faire, totalement soumise.

Il se plaça sur elle et son regard s'intensifia encore, sérieuse comme rarement elle n'attendait plus qu'une chose, seulement James en décida autrement, il attrapa ses mains et les plaça au dessus de sa tête, prise au piège ? non pas vraiment juste un jeu entre eux, c'était la preuve qu'elle lui appartenait totalement, qu'il était le seul à décider à ce moment précis de ce qui allait suivre et de comment cela allait se passer. Ava ne lui quittait plus des yeux, elle qui aurait tant aimer pouvoir le caresser un peu histoire de profiter de ce contact mais tant pis elle se contenterait de ce qui allait suivre sans rien dire, tentant juste de l'embrasser en relevant un peu sa tête et c'est à ce moment là qu'il décida qu'il était temps pour eux de s'unir, de ne faire qu'un. Ava stoppa son avancée pour lui jeter un regard assez spécial, un regard de satisfaction et d'envie, un léger gémissement s'en suivit puis elle releva ses jambes pour venir les croiser au niveau de son bassin, c'était tout ce qu'elle pouvait faire afin d'intensifier encore les mouvements de son partenaire avant d'unir ses lèvres aux siennes pour échanger un autre baiser passionné, puis un autre et encore un autre, si bien qu'ils n'en arrêtaient plus sauf pour reprendre leur souffle.
Ava se sentait transporté et se cambrait de temps à autre sous le corps de son partenaire, se laissant aller sans jamais le quitter des yeux, elle ne se sentait aucunement prisonnières de ses bras et appréciait chaque secondes passées avec lui. Doucement, elle quittait ce monde matériel pour ne plus ressentir que du plaisir, James était devenu la prolongation d'elle même et les coups de bassin qu'il lui donnait la faisait partir de plus en plus loin dans cet univers parallèle qui intensifiait chaque sensation, chaque mouvement, James et la drogue la transportait tellement loin qu'elle ne savait plus trop ou elle se trouvait, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était avec lui, et qu'elle était bien, terriblement bien, tellement bien d'ailleurs qu'elle ne se rendait même pas compte qu'elle gémissait et tremblait par moment mais ce n'était que du plaisir rien d'autre. Et la remarque de James la fit sourire, lui aussi devait être sous l'effet de la drogue.

"J'aime......je t..." Ava cessa de parler surprise par un nouveau mouvement de sa part qui la fit se cambrer et gémir, ne cessant pas de le regarder malgré tout "...je t'appartiens...."

C'était bien ce qu'elle pensait ces derniers temps et elle espérait qu'il n'y ferait pas attention parce qu'elle avait faillit dire quelque chose qu'elle regretterait après, sachant très bien qu'elle n'était pas elle même, mais en même temps elle aurait pu lui dire qu'est ce que ça pouvait faire ? C'est à tout autre chose qu'elle pensait mais dans le fond ça voulait dire un peu la même chose, de toute façon ça n'avait pas d'importance car ça n'aurait rien changer à leur relation parce que James n'y aurait pas fait cas, mais Ava s'attachait trop à lui depuis son agression, ne se laissant toucher que par lui et sans s'en rendre vraiment compte elle s'y accrochait.
Alors de nouveau elle colla ses lèvres aux siennes partageant d'autres baisers alors qu'ils continuaient à se donner l'un à l'autre ré haussant un peu la température de la pièce sans vraiment s'en rendre compte.

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[HJ: Oups désolé pour l’absence..]

L’orage provoquait un vacarme monumental à l’extérieur d’autant plus qu’il manquait des fenêtres et certaines parties du mur. Mais, ce n’était pas la foudre, la pluie ou une quelconque tempête qui pourrait me pousser à délaisser la belle suédoise, du moins lorsqu’elle n’était pas trop atteinte par la came. Je me mordillais la lèvre inférieure après avoir aperçu le regard de mon amante. J’appréciais particulièrement la dominer, si bien que ce n’était plus réellement un jeu. Je savais qu’Ava se complaisait à dépendre uniquement de moi. Peut être était ce le besoin de protection ou la came qui l’avait rendue comme ça.

Le rythme que j’imprimais au niveau du bassin était plutôt lancinant mais intense et je ne perdais pas du regard les prunelles et les lèvres de la brune. Je sentais son souffle chaud s’échapper le long de mes joues. Mes mains peinaient à maintenir les siennes au dessus de sa tête et le désir que j’éprouvais était tellement intense que j’avais envie de la croquer à pleine dent. Enfin, métaphoriquement bien sur. Je n’étais pas cannibale !

L’étreinte que je maintenais sur ses poignets se fit de moins en moins forte jusqu’à ce que je relâche complètement ses mains sans vraiment le réaliser. Je pris ensuite appui sur mes avant bras, les glissant sous les omoplates de la suédoise. Presque aussitôt, la cadence s’accéléra tandis que mes lèvres continuaient d’oppresser sa bouche qui recherchait désespérément de l’air. La dope me donnait quand à elle des ailes. Je ne manquais pas d’énergie et je vivais pleinement l’instant présent. Et le fait de voir Ava transportée par mes initiatives me donnait progressivement envie de l’emmener aussi loin que possible, de la sentir vibrer et gémir de tout son être. Et lorsqu’elle prenait la parole, elle parvenait à susciter mon désir sans en faire des tonnes. Je sentais ma peau devenir fiévreuse tout comme la sienne, quelques gouttes de sueur perlant sur le bas de sa gorge.

Je me redressais quelques instants plus tard sous le coup de l’excitation, un frisson me parcourant l’échine à vitesse grand V. Les genoux toujours à terre, je cessais notre union ardente, marquant une petite pause plus ou moins nécessaire pour apporter davantage d’attention à la suédoise. Mes lèvres vinrent déposer un baiser sur les siennes tandis que je pris sa main dans la mienne pour l’amener tutoyer ma virilité. Un sourire mutin aux lèvres, je ne voulais pas perdre une miette de son regard.

Puis, lentement mais surement, je me lançais à l’exploration de son corps. Mes lèvres vinrent effleurer sa peau de temps à autre, quand elles ne déposaient pas de baiser. Commençant par sa nuque, je ne lui laissais pas le moindre répit comme une sangsue accrochée à sa proie s’abreuvant jusqu’à la dernière goutte de sang de sa victime. Bien sur, encore une fois, ce n’était qu’une métaphore. Ma main droite s’occupa de déposer des caresses passionnées sur sa poitrine avant que mon visage ne descende à cette position. Mes mains s’occupaient dans le même temps, circulant le long de ses cuisses, toisant parfois son intimité. Une nouvelle fois encore, je continuais ma descente infernale, parfaitement placé pour mettre au supplice son bas ventre…

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Ava se sentait transporter dans un autre monde, un monde ou seul le plaisir était présent, tous les tracas, les soucis les peurs disparaissaient au fur et à mesure des mouvements que James effectuait en elle. C'était bon, tellement bon qu'elle ne pu retenir très longtemps son bien être. Quelques gémissements vinrent accentuer un peu le balais de leurs deux corps.
James avait relâcher les mains d'Ava mais celle-ci ne s'en était même pas rendu compte trop occuper à se laisser aller mais surtout à capturer ses lèvres autant qu'il lui était possible, elle avait donc gardé ses mains au dessus de sa tête juste qu'elle les relâchait un peu par moment sans plus.

Ce qu'ils partageaient était intense mais surtout libérateur pour la jeune droguée, James était le seul avec qui elle pouvait se laisser aller ainsi et ressentir du plaisir jusqu'à présent. Depuis son agression elle ne pouvait plus être proche de personne mis à part de son protecteur en qui elle avait une éternelle confiance. Il pouvait faire n'importe quoi avec elle, jamais elle ne crierait ou le repousserait et ce soir elle était particulièrement réceptive.

James cessa tout cela mais Ava ne se montra pas impatiente pour autant, elle savait qu'il avait une idée en tête et cela ne coupa pas son désir pour lui et encore moins le plaisir qu'elle pouvait encore ressentir entre ses bras. Les baisers étaient toujours intenses et James attrapa la main d'Ava pour venir la placer sur son intimité qu'elle flatta en la caressant de manière assez douce espérant juste déceler un peu de plaisir dans ce regard qui ne la lâchait pas. Ava sourit tout simplement en continuant ses caresses puis se pinça la lèvre inférieur espérant ainsi faire naitre l'impatience chez lui et sa main flatta encore sa virilité mais de manière un peu plus imposante cette fois-ci. James continua ses caresses sur son corps à tel point qu'elle dut cesser ce qu'elle faisait pour le laisser se mettre à son aise et elle se cambra lorsqu'il atteignit la partie de son corps qu'il désirait, c'est à dire son bas ventre.

Ava était son jouet et elle aimait ça, d'ailleurs James le savait très bien puisqu'à chaque fois elle lui répétait qu'elle était à lui et cela voulait bien dire qu'elle lui appartenait corps et âme dans ces cas là et qu'il pouvait faire tout ce qu'il désirait d'elle. Lorsqu'elle sentit le plaisir remonter le long de son corps et cette chaleur l'envahir de nouveau elle ne pu s'empêcher de venir caresser le haut du dos de James comme pour l'encourager à continuer et remonta jusqu'à sa nuque puis ses cheveux et plongea ses mains dedans, gémissant et se cambrant à nouveau. Si James avait une idée en tête il n'était pas loin d'y parvenir parce qu'Ava n'était déjà plus elle même, tout son corps n'était que plaisir, le feu du désir brulait intensément en elle et elle avait de plus en plus de mal à se retenir de hurler son plaisir.
Fermant les yeux, ses mains se posèrent de nouveau sur son dos qu'elle caressa de manière encore plus intense Ava serra les dents mais ne pu retenir un gémissement assez long, elle se cambra de nouveau ce qui laissa penser qu'elle atteignait les cimes d'un plaisir indescriptible. S'il continuait ainsi elle finirait pas craquer mais peu être aussi par devenir folle, mais quelle douce folie que celle-ci.

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La suédoise parvenait à entretenir mon désir par l’intermédiaire des expressions affichées sur son regard ou encore ses discrètes attentions. Un léger frisson me parcourut l’échine au moment où elle entreprit ses caresses. C’était plutôt rare que je la laisse entreprendre quelque chose d’ailleurs. Son corps était mon territoire du début à la fin de nos ébats. Pourquoi cela ? Probablement parce que j’appréciais me l’approprier, la savoir sous mon contrôle total. Et puis, elle devait aimer cela autant que moi.

Et je connaissais chaque parcelle de son corps depuis longtemps déjà. Une fois arrivé sur son bas ventre, je la sentais vibrer, onduler au gré de mes initiatives. Un homme aime toujours donner autant de plaisir à une femme. Et puis, Ava était particulière à mes yeux même si je n’étais pas l’exemple même du compagnon parfait.

Voyant que la suédoise était de plus en plus en transe, je ne pouvais m’empêcher de marquer des pauses, de la faire languir et de reprendre soudainement lorsqu’elle s’y attendait le moins. C’était aussi un moyen pour moi d’accentuer cette sensation de toute puissance sur elle. Les mains posées sur ses hanches, je me rendis compte qu’elle se cambrait de plus en plus, qu’elle était de plus en plus crispée par mes caresses titillant son intimité. Je pouvais ressentir sa main se faire de plus en plus pressante sur ma nuque et mon dos. La came m’aidait à décupler mes sensations et mon sens du toucher.

Et je comptais lui faire subir cela un bon moment sans lui donner le loisir de prendre une pause, jusqu’à ce que j’entende ses soupirs se transformer en gémissements incontrôlables. Elle n’était pas du genre à briser le silence ou à se faire entendre volontairement et cela, quelque soit la situation. Puis, je me relevais pour revenir à la hauteur de son visage pour apercevoir le plaisir qu’elle prenait ou encore pour ressentir son souffle haletant contre ma peau. Mes lèvres vinrent s’encastrer sur les siennes sauvagement tandis que je l’enserrais dans mes bras. Je voulais lui laisser à peine le temps de respirer.

D’ailleurs, une idée eut à peine le temps d’éclairer mon esprit qu’elle était déjà adoptée. L’innocence que dégageait le regard d’Ava ne fit que me motiver davantage. Je repris appui sur mes genoux, aidant la suédoise à comprendre mes directives en la plaçant sur le ventre. Toujours à genoux, mes mains vinrent prendre appui sur les hanches d’Ava, les ramenant davantage vers mon bassin pour qu’elle prenne elle aussi appui sur ses genoux. Ensuite, mes mains caressèrent quelques instants le creux de ses reins avant que je ne récupère la ceinture de mon jeans se trouvant à portée de main. Puis, je passais le ceinturon dans sa boucle, autour du cou de mon amante, lui laissant tout de même une marge raisonnable.

Je récupérais ensuite l’extrémité de la bande de cuir qui retombait dans son dos. Désireux de reprendre notre aventure charnelle en cette nuit pluvieuse et orageuse, je n’eus pas le courage d’attendre davantage pour m’unir de nouveau à elle. Mes mouvements de va et vient reprirent tandis qu’elle me tournait le dos désormais. Le rythme se fit plutôt lancinant et irrégulier au début. Toutefois, mes impulsions étaient intenses et avaient pour but de s’inviter en elle aussi loin que possible.

Ma main gauche commença à tirer lentement mais surement sur le ceinturon pour qu’elle se cambre davantage sans lui permettre de se reposer sur ses avant bras. Le rythme s’accéléra subitement, sauvagement. Je me laissais aller, déchaînant toute ma fougue aussi longtemps que je le pouvais. Je voulais l’entendre défaillir et voir son corps vibrer sous mes assauts répétés au fur et à mesure.

Alors que je pouvais désormais ressentir mon plaisir presque au paroxysme, je vins coller mon buste à son dos, l’obligeant à se coucher quasiment sur le matelas ce qui me permettait au passage de souffler un peu ...Je me sentais à mon tour de plus en plus crispé et fiévreux..

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Ava était encore en transe lorsqu'il remonta jusqu'à ses lèvres pour les prendre contre les siennes, son souffle était court et elle ne quittait pas James des yeux même si elle aurait voulu pouvoir donner plus, tellement plus, profiter de ce baiser au maximum après ce qu'il venait de lui offrir, se donner à lui encore plus, le plus qu'il était possible en tout cas. L'étreinte qu'il lui donna la conforta dans l'idée qu'elle était spéciale pour lui, ou alors qu'il se donnait à fond à chaque fois qu'ils étaient si proche tous les deux mais Ava aurait voulu plus, bien plus, que cette étreinte dure plus longtemps qu'elle puisse se blottir contre lui tout en continuant à l'embrasser mais c'était James et seulement James qui décidait dans ces moments là. Pourtant Ava tenta d'échapper à ça en continuant à se blottir contre lui en tentant un autre baiser mais déjà James avait d'autres envies et elle du se résigner même si elle savait qu'il n'y aurait que du plaisir pour ce qui allait suivre elle voulait juste un peu de tendresse après un moment aussi intense en sensations pour elle.

Mais bon elle était résigner et ce depuis pas mal de temps déjà et ce n'était pas parce qu'ils avaient prit de la drogue tous les deux que les choses allaient changer, elle lui appartenait et dans ces cas elle faisait tout pour satisfaire ses désirs et son désir c'était qu'elle soit à lui, complètement à lui, presque sa chose mais Ava ne s'en plaignait pas parce qu'en même temps elle ressentait un tel plaisir lorsqu'il agissait comme ça. Juste qu'elle aurait aimé pouvoir lui donner ce plaisir elle aussi, le rendre tout ce qu'il lui apportait, avoir un véritable échange.

Elle se tourna donc comme il le lui faisait comprendre, se mettant sur les genoux le laissant continuer ses caresses sur son corps en ébullition et ce qu'il fit ensuite ne la mit pas très à l'aise. Même si elle était sous le coup de la drogue et l'effet de celle-ci, le fait qu'il passe quelque chose autour de son cou la fit légèrement paniquer mais elle n'eut pas le temps de s'apitoyer sur son sort qu'il s'unissait de nouveau à elle ne lui laissant pas vraiment la possibilité de refuser et ne voulant pas être étrangler elle dut se cambrer au maximum sans pouvoir prendre appuie sur ses bras. Presque coller contre lui elle ressentait un tel plaisir malgré ça qu'elle en oublia qu'il avait placé sa ceinture autour de son cou et puis de toute façon il n'était pas violent ni brutal, c'était plus significatif que réellement de la domination.
Elle le sentait si profondément en elle à chaque nouveau mouvement qu'elle ne pouvait retenir ses gémissements, le plaisir était tel qu'elle ne ressentait rien d'autre. Tout n'était plus que plaisir, jouissance et bien être, oh oui, un tel bien être qu'elle se sentait transporter et à la limite elle ne pensait quasiment plus à James mais uniquement au plaisir qu'il lui procurait. Pourtant à un moment elle tourna la tête pour tenter de l'apercevoir et peu être pouvoir l'embrasser, partager un baiser et elle pu juste voir son regard qui lui aussi n'était que plaisir et bien vite elle se retourna se cambrant de nouveau tentant de s'accrocher au vide devant elle mais elle ne le pouvait pas alors elle gémit encore alors que la chaleur en elle montait encore d'un cran.

Puis elle sentit James se coller à elle à tel point qu'elle du se pencher en avant pour finir par descendre sur le matelas, ses mains tremblantes sous le plaisir prirent appuie sur le matelas et elle se laissa aller, soufflant comme elle pu, reprenant son souffle parce que James le lui permettait. La chaleur était telle que quelques gouttes de sueurs perlaient sur le corps en ébullition d'Ava et le contact du matelas légèrement rafraichit par l'orage fut comme un léger choc thermique sur la peau d'Ava mais c'était tellement bon en même temps qu'elle ferma les yeux le temps d'une respiration ou deux.

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