Tonight is the night ( Sarah )WARNING: FORBIDDEN UNDER 18 OR MORE!!!

Sarah est devant moi. Son corps est mince, libre de tout défaut, avec ses magnifiques courbes qui ont fait rêver plus d’un homme. Elle s’avance avec un sourire moqueur qui, je le sais, annonce le début d’un long jeu. Tant mieux. J’aime jouer avec Sarah. Observer cette malice dans son regard lorsque nous inventons une nouvelle façon de déranger le quartier au complet. Elle est bonne, ma Sarah. Douée, exceptionnelle. Mais même une aussi bonne femme aurait fini par me lasser si son but n’était pas de, justement, m’emmerder au possible. Ça finissait toujours de la même manière pourtant… aujourd’hui ne diffèrerait pas. Je pris sa main dans la main et entourai sa taille, comme si nous allions danser un slow long et lent. C’était le cas de fait ; nous allions danser toute la nuit, une valse qui nous appartenait… la danse dont nous seuls connaissions les pas. Je défis les premiers boutons de sa chemise – la mienne, celle qu’elle avait mis après notre dernière partie de jambes en l’air – pour embrasser la peau brûlante du haut de sa poitrine et continuai à baiser doucement mais avec passion sa peau jusqu’à remonter sur son cou frêle. Je posai mes lèvres sur ses joues, son cou lorsqu’elle renversa la tête, et fini par écraser sa bouche contre la mienne pour glisser à la rencontre de sa langue. Ce ne fut pas long que j’en voulu plus, finissant d’arracher la pauvre chemise qui recouvrait un corps si parfait. Je ne pouvais m’empêcher de caresser sa divine poitrine – à moins, bien sur, que ce ne fut-ce pour défaire son jeans et découvrir une intimité encore plus plaisante. Mes vêtements n’étaient déjà plus, ô douce envie, celle de nos corps qui se rapprochaient… encore… encore…

Je me réveillai en grognant. Évidemment, ce n’était qu’un rêve, même s’il était franchement génial. Je continuais à me faire les putes du deuxième régulièrement, mais elles étaient loin d’être à la hauteur de Sarah. Je me tournai vers la silhouette qui dormait doucement à mes côtés. Il était une époque où nous ne dormions jamais lorsque nous étions dans le même lit… mais là, je lui en voulais. De toute façon, la vue de son ventre rond suffisait à calmer mes ardeurs allumées par son beau petit cul et ses seins gonflés. Là, j’étais en érection, presque douloureusement tant je souhaitais me faire du bien. Je commençai à porter la main à mon entrejambe, mais m’arrêtai. Bizarrement, là tout de suite, penser à Sarah ne me faisait pas débander. Au contraire, j’étais encore plus dur. Avec un sourire, je me tournai vers elle et posai ma main sur un de ses seins que je caressai sensuellement pour lui donner du plaisir. Lui donner envie elle aussi. Quand elle se réveilla, du moins, quand je sentis qu’elle était sur le point de le faire, j’abandonnai sa magnifique poitrine fièrement dressée pour glisser mes doigts frais contre sa cuisse offerte à mon regard.

Je me heurtai à son regard de braise.
[u]

Je continuai à caresser l’intérieur de sa cuisse jusqu’à ce qu’elle réagisse vraiment, mais comme de raison, ce ne fut pas très long. Je connaissais ma petite pute, elle était autant en manque de sexe que moi. C’était même probablement pire pour elle, parce qu’elle n’avait pas pu baiser depuis son retour ici. Je voyais mal un de mes gars s’y risquer en sachant ce que je ferais au premier bâtard qui s’y essaierait. Ma propriété était marquée, encore plus qu’avant, maintenant qu’elle avait un ventre grossi par ma semence. Dès qu’elle se releva un peu pour mieux me regarder, son regard brillant de désir, je remontai jusqu’à son intimité, jouant avec le petit bout de chair qu’était son clitoris en me réjouissant de sa réaction. Je n’avais pas vraiment envisagé qu’elle puisse me résister, mais même si elle l’avait fait, je l’aurais prise de force et ça se serait arrêté là. Au moins, j’allais prendre mon pied de façon spectaculaire vu qu’elle était réceptive. Je la laissai s’agiter quelques secondes avant d’introduire mes doigts en elle, ravi de constater qu’elle n’avait pas perdu de son ardeur et qu’elle mouillait toujours aussi vite. Je fis quelques allers-retours en elle, mais puisqu’elle était déjà prête, je ne m’attardai pas aux préliminaires. Parfois c’était bien, mais quand ce n’était pas nécessaire et que j’avais autant envie de sentir mon corps dans le sien, je m’en passais très bien.

J’acceptai ses lèvres avec un plaisir non dissimulé, ne prenant pas mon temps pour passer la barrière de celles-ci avant de m’attaquer à sa langue. J’avais oublié à quel point elle goûtait bon, comme une saveur de péché et de septième ciel à la fois. J’étais certain quand elle a posé ses doigts agiles sur ma queue qu’elle n’allait pas attendre pour s’empaler magnifiquement sur moi, aussi fus-je un peu déçu quand je sentis ses mains s’éloigner en même temps qu’elle se détachait de moi. Enfin, je pouvais lui pardonner vu que je la voyais se diriger quand même vers mon entrejambe et je n’avais aucun mal à deviner ce qui allait suivre.

Dès que sa bouche se posa sur ma queue, je ne pu m’empêcher de pousser un grognement rauque. Sarah était putainement douée pour sucer, ça je le savais. Y’avait des filles qui s’éternisait à baver partout et qui abusaient sérieusement de l’usage de leur langue et ça, c’était chiant. J’aimais me faire sucer avec rythme, j’avais rien contre que sa langue joue un peu sur mon gland, mais pour le reste, y’en avait pas une qui arrivait aux pieds de Sarah. Je fermai les yeux et rejetai la tête en arrière en profitant du moment, mais ce n’était pas encore assez pour moi. Sachant qu’elle détestait ça d’habitude, je pris quand même le risque d’appuyer sur sa tête pour la faire aller à l’allure que je voulais, plus rapidement. Elle avait quand même l’air d’apprécier, vu que je la voyais s’activer en elle… ça me donna encore plus envie de remplacer ses doigts et de sentir mon membre gonflé de plaisir entre ses parois étroites. Même si je sentais que je pourrais jouir en beauté dans sa bouche dans les prochaines secondes, je la repoussai parce que je voulais garder ça pour plus tard.

L’avantage de dormir nu, c’était qu’on était toujours prêt pour se retourner sur notre compagne. Me souciant assez peu des positions qui s’offraient à nous, je me contentai de la faire basculer sur le dos et de me glisser entre ses jambes, ma queue effleurant son intimité sans y entrer encore. Je me penchai sur elle, ma bouche se colla à un de ses seins pour mordiller un de ses tétons fièrement dressé par l’excitation tandis que mes mains se posaient sur ses hanches. Quand je ne pu plus me retenir, et de toute façon j’entendais Sarah respirer de plus en plus fort en n’attendant que ça, je me relevai et la pénétrai d’un coup, le plus loin possible que la position le permettait et n’attendit qu’un instant qui me parut très long avant de commencer à faire des va-et-vient. J’avais oublié à quel point c’était bon d’être en Sarah.

Je devais lui donner ça à Sarah, de toutes les filles que j’avais baisées dans ma vie, elle était la meilleure. C’était même pas une affaire de beauté, même si elle était sacrément bien foutue la garce. Elle était pas plus étroite ni plus profonde que les autres, c’était une femme quoi. Mais putain chaque fois que je donnais un coup en elle, j’étais au bord de l’extase. Avoir cru au destin, j’aurais dit que nos corps étaient faits pour s’emboiter parfaitement. Même elle, même si elle me détestait, ça se voyait sur son visage qu’elle prenait plaisir à ce que j’éclate son joli petit cul.

Même quand elle foutait rien elle baisait bien. J’aimais quand elle s’activait aussi, j’aimais quand elle dominait et que c’était elle qui décidait du rythme et de la position. Mais même étendue sur le dos à ne rien foutre sauf respirer de plus en plus fort et crier son plaisir, elle était bandante. Je prenais mon plaisir comme jamais et je voyais bien qu’elle aussi, elle renversait la tête et ses yeux exprimaient son bonheur. Personnellement, juste toucher ses seins suffirait à m’envoyer au septième ciel, alors je me retenais. J’avais pas envie que ça finisse aussi vite. En fait j’avais pas envie que ça finisse un jour. Je relevai encore ses jambes, m’enfonçant encore plus en elle, et c’est à ce moment là qu’elle laissa échappa un petit cri. Fier de moi, j’essayai de recommencer, mais elle me repoussa et je me retrouvai à côté d’elle, juste au moment où j’allais balancer la sauce, ce qui m’arracha un grognement. Je pensais qu’elle voulait juste changer de position, alors ça ne me dérangeait pas trop, mais en fait c’était le contraire. J’attendais depuis quelques secondes quand j’entendis qu’elle chignait comme une connasse sur le bord du lit. Je soupirai profondément et me levai pour aller chercher un cigare dans le placard, que j’allumai sans penser une seconde au bébé. J’avais encore la queue bien dressée, même si j’essayais de décompresser et j’avais pas du tout envie de finir à la main, même si c’était à peu près évident que Sarah allait pas vouloir continuer. Putain, c’était si proche. Elle me redonnerait juste deux ou trois coups, quelques secondes de suçage et j’étais bon. Mais nan. C’était bien les femmes ça.

- T’es vraiment une salope d’agace de merde, hein Sarah ?

Elle braillait toujours comme un chiot perdu sur le lit, mais ça j’en avais rien à foutre. Aucune compassion, c’était pas pour moi, pas pour le chef des Hors-la-loi. D’ailleurs je voyais pas pourquoi elle faisait son bébé, là. Je la baisais comme un dieu, ce qu’elle voulait depuis qu’elle était entrée ici parce qu’elle avait la libido à fond et que j’avais dit à tous les gars que si y’en avait un qui la touchait, je l’explosais et je le pendais par les trippes dans mon bureau pour refaire le décor. J’avais même averti les filles, parce qu’avec Sarah, on savait jamais.

Je tirai la chaise devant elle et expirai de la fumée droit dans sa tronche et attendit qu’elle relève la tête et qu’elle croise mon regard. Putain, mauvaise idée, ça me donnait encore plus envie de la voir comme ça. Ses yeux étaient encore tous humides, par contre.

- Je savais que je baisais bien, mais c’est pas une raison pour chigner.

M’insulter. C’était tout ce que cette salope savait faire. Peu importe ce que je foutais, ça finissait toujours par une séance d’engueulade, sauf quand on parlait de sexe. Là, Sarah n’avait jamais rien à redire, en bonne chatte en chaleur qu’elle était. Fallait croire que ma chance avait tourné ce soir. Étrangement, j’en avais rien à foutre de son opinion. Il y avait longtemps que j’aurais mis une balle dans la tête de quiconque, mais bon, vu qu’elle avait mon gosse dans le ventre, j’allais me retenir encore un peu.

Elle avait quand même du culot, la petite. M’arracher ma clope alors que je la commençais à peine, me mettre sa grossesse sur le dos en sachant que j’lui avais pas demander de revenir. Si elle voulait pas de moi, elle n’avait qu’à retrouver son Nathaniel et accoucher dans son appart’ miteux. Sinon, elle avait qu’à agir comme je lui avais demandé. Rien de compliqué. Faire semblant d’aimer son bébé – elle l’aimait pour de vrai la garce – et me foutre la paix. J’avais même baisé avec elle ce soir, même si j’avais dit que je voulais plus et que ça faisait des jours qu’elle chignait pour se faire prendre.

Je devais lui reconnaître ça, elle était la seule qui pouvait me parler comme ça et s’en sortir indemne. C’était comme ça : pas de l’amour, pas de la tendresse, juste un attrait pour ce bout de femme qui savait aussi bien me mettre dans les pires colères que se faire désirer de façon insoutenable. Quand même, il y avait des limites que je ne lui permettais pas de dépasser. Pour cette seule raison, je la giflai du revers de la main, pas trop fort, assez pour lui faire comprendre que je ne rigolais pas.

- T’es vraiment incroyable, Sarah.

Sans prévenir, j’écrasai ses lèvres sur les miennes et, même si je la sentais se débattre, je ne la libèrerais pas. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, mais j’allais pas essayer de la rebaiser ce soir. Le bébé avait bougé, mon héritier allait donc bien, c’était une bonne nouvelle. Avec un peu de chance, j’aurais pas un Vitali deux. Elle était heureuse et moi aussi, pas pour les mêmes raisons, mais quand même. Je la relâchai finalement et m’attirai derechef un regard noir et une panoplie d’insultes qui me firent rire méchamment. Incroyable, vraiment. Je n’aurais pas cru qu’elle se mette à aimer le gamin et ça compliquait la chose, parce qu’à la naissance j’allais donner le bébé à une nourrice et je ne le reverrais pas avant ses cinq ou six ans. Sarah devait rester dans mon lit, mais si elle voulait son enfant, on n’allait pas s’entendre. Enfin, il nous restait du temps pour se mettre d’accord.


- Vas te coucher, faudrait surtout pas faire de mal à la maman du merveilleux bébé.

Je me rallumai quand même une cigarette en attendant qu’elle obtempère

Tellement bandante.

À hurler comme une déchaînée, le visage démolie par sa fureur. Ses poings crispés, sa respiration hachée, les larmes de sa colère qui coulaient sur ses joues. Et elle continuait à me tenir tête, même en sachant que je pouvais la tuer en un clin d’œil.

Si elle n’avait pas été nue, elle en aurait presque été crédible.

Bien entendu, elle perdait toute crédibilité puisque deux minutes auparavant, elle gueulait son plaisir de me sentir en elle. Pour l’instant, je la voyais plus comme une ado effarouchée qui vient de se faire prendre sa virginité. C’était toujours les meilleures. Si pures, si innocentes, à ne jamais savoir quoi faire de leurs mains. J’aimais la peur qui se mêlait à l’extase dans leurs yeux.

Je tenais quand même à ma clope, puisque je n’avais plus le droit de la baiser ce soir.

- Voudrais-tu, s’il-te-plait, retourner occuper le lit et rêver à un monde meilleur, petite princesse ? raillai-je.

C’était à moitié-moitié entre la reprendre de force ou éclater son minois de pute. Je saisis son bras droit pour l’attirer à moi et bloquai son corps à l’aide de mes jambes. Ma main libre caressait sa joue, doucement, sans pression réelle, comme si c’était une réelle sensibilité. Son corps nu contre le mien m’empêchait surtout de réfléchir clairement, mais ça elle ne le saurait pas. Finalement, je lui murmurai au creux de l’oreille :

- Tu es ma chose. Tu aurais pu être autrement, mais tu t’es enfuie avec un salopard. Alors ouais, je te donne les ordres que je veux, je te baise quand je veux et je décide seul de ce que tu fais. Mon respect se mérite, conasse.

Moment choisi par mademoiselle El Af Aoui pour choir dans mes bras aussi magnifiquement qu’une poupée de chiffon. Je grognai sans réelle conviction et la brassai en prononçant son nom, mais ça servait à rien. Elle ne remuait carrément pas, tout juste si elle respirait encore. Je la giflai légèrement, mais sans succès, alors je la rejetai sur le lit sans qu’elle ne bouge plus. Elle n’allait quand même pas me crever dans les bras, l’enfoirée. Pas en ayant mon gars dans son ventre !

- Putain, réveille-toi ! Allez Sarah, je te foutrai la paix pour quelques jours, mais je te jure que je vais m’amuser autant que possible avec ton corps de pétasse si tu crève avec mon héritier dans le ventre.

Mais bordel. J’allais quand même pas lui faire du bouche à bouche, quoi ! C’était pas que c’était particulièrement rabaissant et humiliant, mais bon, je savais pas faire, moi. Je tuais les gens, je les ressuscitais pas d’un coup de langue ! Seule solution : faire venir le médecin.

Et quinze minutes plus tard, monsieur débarqua tranquillement. S’il n’avait pas été notre seul doc’, je l’aurais flingué rien que pour ça. Allons, franchement, quand Armando Venezzio vous demande de venir, vous ne passiez pas par les Jardins du Luxembourg, quand même. Je soupirai longuement, regrettant presque la gamine aux yeux de biche. Même si elle était exaspérante à crier dès qu’on passait dans un rayon de dix mètres, elle faisait bien son métier, au moins. L’auteure aime s’encenser.

- Elle est tombée dans les pommes. Il y a un quart d’heure. Si elle ne se réveille pas, vous non plus. Capice ?

Je me mis à faire les cent pas dans la pièce, puis sortit faire un tour en attendant qu’elle se réveille. Ma clope était tombée, évidemment, mais je tâtonnais nerveusement la petite bouteille d’alcool dans ma poche. Je ne m’inquiétais pas pour la pute, elle se remplacerait très bien. Mais mon fils qu’elle portait en elle… Je grognai et retournai dans la pièce, le docteur était penché sur Sarah mais cette fois elle avait les yeux ouverts. Intense soulagement.

- Elle est trop maigre. Faites la manger plus, obligez-la même. Et qu’elle ne bouge plus du lit jusqu’à l’accouchement, si elle ne veut pas de fausse-couche.

Fallait pas lui donner d’idées en plus. Totalement le genre de Sarah de faire ça juste pour m’embêter. Je me pinçai l’arête du nez, soufflant profondément en résistant à l’envie de mettre le toubib dehors à grand coup de pieds dans le cul. Et puis… je le fis quand même. Il y avait une limite à se faire emmerder, quand même. La pauvre femme éprouvée enceinte passe encore, mais l’autre connard il n’allait pas venir me narguer comme ça. Les gardes repartirent et je restai seul avec la mère-porteuse.

- Devoir conjugal…Si c’était juste pour ça j’aurais arrêté du moment que t’étais enceinte, machine à orgasme.

Je me penchai sur elle, encore plus énervé pas son faux amour pour mon rejeton. Elle était tellement hypocrite… si ça n’avait pas été elle, je l’en aurais presque aimé. Presque… Et puis, elle alla trop loin. Je saisis son poignet qui flattait toujours son ventre et eu un rire tout ce qu’il y a de plus froid. Aucune joie. Juste de la moquerie.

- Un mariage avec ça, Cendrillon ?

Grognement. Au moins, si madame avait très envie de m’embrasser, qu’elle y mette la langue et pas juste ses lèvres. Sur la joue, en plus. Non mais, voyons donc quelle belle agace elle faisait ! Marions-nous, faisons pousser des enfants et…. Oh, embrassons nos joues comme de parfaits étrangers. Évidemment, Sarah savait aussi bien que moi que tout ceci n’était qu’une immense face. Pas du tout l’intention de lui dégoter une robe blanche, moi. Mais Sarah étant Sarah…

Bon. Peut-être que dans un point de vue totalement objectif, il serait mieux pour mon héritier, Prince Armando Junior, que ses parents soient mariés. Enfin, dans mon esprit, la mère ne survivait pas très longtemps, donc ça ne changerait probablement rien. Mais il faudrait voir.

- Conasse, grognai-je.

Et, encore pire que tout, elle parlait au bébé. Elle lui parlait vraiment ! Genre, se frotter le ventre, le masser presque, avec les yeux aussi ronds que des soucoupes, en susurrant des mots d’amour à un foutu fœtus. Elle jouait à quoi, bordel de merde ? Sarah n’était pas une mère. C’était une belle catin, juste présente pour assouvir ses besoins. Elle aimait ça. Mais tomber enceinte ? Allons donc, elle m’avait quasiment engueulé quand elle avait su que le bébé était de moi. Fallait pas abuser, je n’allais surement pas croire qu’elle aimait ça.

- C’est un morceau de peau dans ton putain de ventre, Sarah. Il n’a rien entendu.

Et là, et je vous jure que c’est ce qui m’a le plus étonné dans ma vie, Sarah s’est mise à sourire comme une sainte et à brailler, même. Pour le coup, j’avais les babines à terre moi. Attendez. J’avais mis enceinte une femme qui avait du mal à passer deux secondes sans m’insulter et là elle s’épanouissait parce que son utérus était devenu un morceau vivant ? Fallait le dire avant, nom de dieu.

- Je te demande en mariage et tu te mets à pleurer comme si je venais de te faire le plus beau cadeau de ta vie. Soit tu es une de ces filles qui a toujours rêvé d’être une princesse mariée, ce qui est pathétique, soit tu m’aimes vraiment. Et ça, c’est encore plus pathétique.

- Pas amoureuse ? Merde, tu me brises le cœur poupée. Je ne m’en remettrai pas, c’est évident.

Non mais elle en avait des sauts d’humeur en quelques minutes, elle. C’en était presque regrettable de ne pas être son bébé pour qu’elle me caresse comme ça…évidemment, moi quand j’allais dans son ventre, elle me rejetait comme la foutue pétasse qu’elle était. La vie, mesdames et messieurs, est d’une injustice innommable. Je serrai les poings en l’entendant utilisé un mot qui me répugnait au plus haut point. Je le prenais, parfois, mais c’était toujours pour me moquer ou pour insulter. J’étais certain que dans le cas de Sarah, c’était aussi péjoratif que lorsque c’était moi qui laissais échapper ces deux syllabes. Un sourire mesquin se dessina sur mon visage et je du me faire violence pour ne pas la frapper, essayant de me rappeler que c’était mon héritier qui allait pâtir si madame n’allait pas bien.

- Au-dessus de tout le monde…sauf moi, ne l’oublie pas.

Je m’éloignai d’elle, la laissant croupir dans son lit, comme elle serait obligée de le faire maintenant, alors que j’allais courir le monde et chercher deux trois fugitifs pour les faire souffrir. Peut-être que la journée ne serait pas si mauvaise, même si, il fallait l’avouer, elle avait très mal commencé. Baiser Sarah, ça avait été fantastique. Parler avec Sarah, c’était toujours de la merde pure et dure. Mes doigts vinrent presser mes yeux, alors qu’exaspéré, je réfléchissais à ce que je pourrais dire pour lui fermer le clapet à celle-là. Un cadeau de mariage…j’avais l’intention de la buter au plus vite, surtout ! Tiens, ça me donnait une idée.

- Trois mois Sarah. C’est ce que je t’offre. Trois beaux mois.

Je claquai la porte derrière moi.

The end.