The Way You Are [Sarah]

Invité

Au moins Nathaniel semblait d’accord avec moi. Mes atouts étaient nécessaires si je voulais survivre. Je n’étais pas du genre camionneuse, alors si je voulais survivre dans un New York chaotique, il fallait que je mette mes atouts en avant . Et je n’avais pas grand-chose à part ma beauté et mon corps.

Il essayait de me faire douter mais je savais que je lui plaisais. Il n’y avait qu’a voir la façon dont il me regardait. Je l’avais vu me regarder avec gourmandise. J’avais lu le désir dans ses yeux. Et puis je voyais bien son petit sourire quand je lui disais qu’il me plaisait.

Je ne mentais pas de toute façon. Il me plaisait. A qui il n’aurait pas plu ? Il était vraiment bien bâti physiquement et il avait un visage d’ange mais il y avait quelque chose de plus démoniaque dans son regard. Et maintenant que je savais ce qu’il faisait dans la vie, je comprenais cette sensation, celle que j’avais ressentie quand je l’avais vu la première fois. Il me plaisait parce qu’il ne semblait pas aussi niais que les autres.

Visiblement que je lui dise qu’il me plaisait aussi lui faisait plaisir.

Et là j’attendais qu’il m’embrasse. Et après on aurait fait l’amour. Mais non il s’inquiétait à propos des révélations qu’il m’avait faites.

- Sérieusement, ça te fait pas flipper ce que je fais ?

Je l’ai regardé en secouant énergiquement la tête et j’ai éclaté de rire. Non mais il attendait quoi ? Que je me recroqueville ? Que j’aille me cacher ?

Il était tueur à gages et alors ? Du moment que ça lui plaisait. Et puis si on mettait la vie de gens entre ses mains, c’est que ces mecs là avaient des trucs à se reprocher, alors je ne voyais pas le problème. En fait je m’en fichais complètement. Au moins je trouvais ça excitant.

- Je connais des dizaines de filles qui partiraient en courant. ... même si pour moi, tu es tout sauf la plupart des filles.

Hou là….la fin de la phrase ne me plaisait pas beaucoup… Ca sonnait assez…assez…je sais pas mais ça me plaisait pas.

Je me suis approchée de lui et j’ai soufflé prés de son oreille avant de le pousser et de le faire s’asseoir sur le fauteuil que je venais de quitter. Je me suis mise à califourchon sur lui en replaçant mes cheveux.

-T’attache pas John….Ne m’attache pas… C’est juste….sexuel entre nous ok ?

Finalement je me voyais bien l’avoir en amant régulier. Il me plaisait, je lui plaisais. Je prenais mon pied avec lui, et il était assez sympa…. Alors je pouvais bien lui proposer un statut un peu plus officiel.

-Je te propose un deal mon mignon…. Je suis à toi quand tu veux….et en échange tu m’apportes tout ce que je veux. Apparemment t’as un bon fournisseur….

Je parlais de ce qu’il avait pu m’apporter. Franchement un type qui réussit à vous obtenir de la crème glacée, j’en connaissais pas. Alors j’allais pas le laisser s’échapper celui là.

-Et pour te répondre, je me fiche pas mal de ce que tu fais dans la vie. Ca m’excite presque de savoir que t’es pas aussi niais que ce que tu affiches.

Je me suis mis à lui mordiller l’épaule et à passer ma langue sur le lobe de son oreille droite.

-Tueur à gages… Je me suis jamais tapé de tueur à gages. Je me suis fait des traders, des dealers, des étudiants…mais un tueur à gage….Tu remontes dans mon estime là.

Invité

Elle fit une drôle de tête après ma dernière phrase... puis elle se leva, et me poussa dans le fauteuil avant de se mettre à cheval sur moi.

- T’attache pas John….Ne t’attache pas… C’est juste… sexuel entre nous ok ?

Hmmm... je pouvais bien m'en contenter pour le moment. Je n'avais pas le temps de m'attacher de toute façon.
Je la regardais, sentant qu'elle n'avait pas terminé...

- Je te propose un deal mon mignon…. Je suis à toi quand tu veux….et en échange tu m’apportes tout ce que je veux. Apparemment t’as un bon fournisseur….

Ouhla.
Ouhlala.

Là, je commençais plutôt à paniquer.

- Et pour te répondre, je me fiche pas mal de ce que tu fais dans la vie. Ca m’excite presque de savoir que t’es pas aussi niais que ce que tu affiches.

Moi ? Niais ?
Elle s'attaqua alors à mon épaule et à mon oreille... de quoi sérieusement me déconcentrer.

- Tueur à gages… Je me suis jamais tapé de tueur à gages. Je me suis fait des traders, des dealers, des étudiants…mais un tueur à gage….Tu remontes dans mon estime là.

OK. Donc en résumé, à peu près tous les gens infréquentables de cette ville la connaissait. Sarah : fournisseuse officielle d'orgasmes chez les hors-la-loi.
Ahah.

Je pris alors ses poignets entre mes doigts, maintenant ses bras fermement dans son dos.

- Ne plaisante pas avec ces types. Ils n'ont pas autant de principes que moi.

Là, j'étais sérieux. Il pouvait lui arriver n'importe quoi. Femme ou pas, ils s'en fichaient comme de leur première paire de chaussette Snoopy. Même si personnellement je me souvenais encore des miennes...

Leçon de morale terminée, je répondis à sa proposition...

- J'ai un fournisseur, certes... mais il ne faut pas trop en abuser. Pour les trucs essentiels, par contre, je peux m'arranger.

Par "essentiels", j'entendais tout ce qui ne ressemblait pas à de la crème glacée ou à des fruits exotiques. Même de loin.
En plus, ce n'était pas comme si je pouvais aller chez Armando tous les 4 matins.

Je me levais alors subitement, retenant Sarah dans mes bras et la plaquant contre un mur quelconque.

- Par contre ma belle... ne dis jamais que tu es à moi.

Elle me dévisageait.

- Premièrement, parce que je pourrais te prendre au mot. Et deuxièmement... parce que ce n'est pas vrai. Et que cela ne le sera jamais. Tu n'es pas un objet.

J'étais littéralement plongé dans son regard. Absorbé par ses yeux magnifiques. Puis, comme pour sceller notre accord, je me jetais sur ses lèvres...
J'avais l'impression que je n'allais plus jamais être seul à porter ce lourd secret qu'était le mien. Et cela faisait un bien fou.

Seul, on marche plus vite. Mais à deux... on va plus loin. Beaucoup plus loin. Et c'était tout ce qui m'importait alors.

Invité

Je l'ai vu passer par un tas de sentiments. Deja il semblait étonné que je ne parte pas en courant. Et là pendant que je m'attaquais à son oreille pour l'exciter un peu, il a bloqué mes poignets en les serrant. Il m'a mis les mains dans le dos et il m'a regardé droit dans les yeux. Il avait repris le meme serieux que j'avais lu dans son regard quand il m'avait parlé la derniére fois des mecs qui gardaient l'épicerie au coin de la rue.

- Ne plaisante pas avec ces types. Ils n'ont pas autant de principes que moi.

Quoiqu'il puisse me dire, je n'avais pas peur. Enfin c'est pas que je n'avais pas peur. C'est que je savais qu'ils ne me voyaient pas comme une menace. Franchement qui aurait peur d'une fille mince, habillée de maniere suggestive. En general ils me prenaient pour une pute tout simplement. Et je ne leur faisais pas croire le contraire.

Donc non je n'avais pas peur. Je savais que tant que je leur ferais croire ce à quoi ils avaient envie de croire, je sauverais ma peau. Mais je sentais que si je lui disais, il allait pétér un plomb alors j'ai préféré la fermer.

- J'ai un fournisseur, certes... mais il ne faut pas trop en abuser. Pour les trucs essentiels, par contre, je peux m'arranger.

Bon...de toute façon c'est tout ce que je demandais. Pour les trucs insensés, je savais à qui m'adresser. Comme je lui avais dit, j'avais tout un tas de contacts...

Il m'a serré contre lui pour se lever. Et il est allé me plaquer contre le mur. Je pensais qu'il allait me faire l'amour contre ce mur. Mais il m'a regardé d'un air un peu bizarre.

- Par contre ma belle... ne dis jamais que tu es à moi.

Il n'avait visiblement pas compris ce que je sous entendais. Mais je préférais lui faire penser que je lui appartenais. C'était plus drôle. Moi je parlais juste de mon corps. Mon esprit lui n'appartiendrait à personne d'autre qu'à moi. De toute façon pour le peu qu'il y avait à en tirer hein....

- Premièrement, parce que je pourrais te prendre au mot. Et deuxièmement... parce que ce n'est pas vrai. Et que cela ne le sera jamais. Tu n'es pas un objet.

Pas un objet? Bha j'etais quoi d'autre alors?
Je n'ai pas eu le temps de lui demander qu'il s'est jeté sur mes lévres. J'ai accroché mes doigts à ses cheveux, m'y agrippant presque. Il savait aussi bien embrasser que de me faire grimper aux rideaux cet enfoiré.

Et là, il m'a arraché mes vêtements. A retiré les siens avec une hâte non dissimulée. Et il m'a prise contre le mur. J'etais en sueur, il était en sueur. Ca n'a pas duré aussi longtemps qu'avec les autres, mais c'était pourtant plus fort, plus intense. J'ai pris mon pied comme jamais.

Nathaniel était vraiment doué....

Nos ébats se sont finis sur la table de la cuisine. J'ai été prise d'un fou rire quand il s'est écroulé sur moi. Je lui ai seulement dit qu'il venait de me faire vivre la meilleure heure d'extase depuis un moment. Finalement, aprés des jours et des jours à chercher un mec capable de me faire vraiment grimper aux rideaux, Nathaniel venait de réaliser un miracle.

J'aurais bien remis le couvert, mais il m'a roulé une pelle d'enfer avant de s'habiller en quatrieme vitesse et de filer.

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