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 Let the fire burn the ice {CASSANDRE}

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MessageSujet: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeSam 28 Mai - 20:23

Aujourd'hui, Riley Evans a arrêté de croire en Dieu.

Le vieux barbu pouvait bien aller se faire foutre. Après le coup qu'il venait de me faire, il ne fallait pas qu'il s'étonne que je décide de ne plus croire en lui, et de jeter ma pseudo foi aux oubliettes. Je n'en revenais toujours pas. Je voulais JUSTE prendre un nouveau départ, recommencer ma vie tranquillement dans un endroit sympa. Je commençais à peine à me remettre de toutes ces années de mensonge. Je commençais tout juste à me relever, à oublier Meredith. Et je tombais sur elle moins de cinq minutes après être arrivée. Il ne lui avait fallu que cinq minutes pour pourrir ma nouvelle vie. Alors là, elle battait des records. Elle méritait la médaille d'or pour meilleure garce sur terre. Je crois que personne n'aurait pu la surpasser. Là, elle venait de battre son propre record je pense. J'avais espéré qu'elle serait morte, mais non, elle allait parfaitement bien, elle était en pleine forme. Comme je l'avais dit, ce n'était pas si étonnant que cela. En effet les cafards survivent à tout, n'est-ce pas ? Quand je l'avais quittée, son jeu avait dû perdre tout son intérêt. Mon père aussi avait dû perdre tout son intérêt. Ce n'était plus drôle, une fois que l'adultère est découvert. Et il ne lui avait certainement pas été difficile de trouver un autre pigeon avec un compte bien rempli et prêt à se vider pour ses beaux yeux. Je n'arrivais même plus à la trouver jolie. Je savais qu'elle l'était, pourtant. Mais la savoir pourrie à l'intérieur gâchait totalement l'extérieur. Je ne pourrais plus jamais la trouver jolie. C'était fini. N'importe quelle autre femme serait toujours plus jolie qu'elle à mes yeux. Je ne comprenais pas moi même comment j'avais pu trouver une quelconque ressemblance chez Katarina. Cette fille était un ange, et un vrai, comparée à elle. Pas étonnant que je me sois pris des claques et des droites de sa part et de celle d'Ethan. Je n'aurais été bon qu'à lui faire du mal, à l'époque. En revanche j'aurais adoré rendre au centuple à Meredith ce qu'elle m'avait fait. Qu'elle ne croie pas qu'elle assez s'en sortir aussi facilement. J'avais bien l'intention de rétablir la vérité à son sujet. Je lui ferais payer ce qu'elle m'avait fait, et en plus de cela je l'empêcherais de recommencer avec quelqu'un d'autre. Ou pas. Elle était assez fourbe pour s'en prendre à moi une nouvelle fois.

Furieux, j'étais retourné prendre mes sacs, les yeux par terre. Oui, évidemment, tout le monde me regardait, se demandant pourquoi je venais de piquer une crise du feu de Dieu (ah ah, connard va !) après cette pauvre fille. Mon Dieu (merde, décidément !) s'ils savaient ! Je n'avais pas accordé un seul regard à Ethan, alors que j'aurais dû aller le voir pour savoir comment il allait, pas plus que je n'avais accordé de regard à sa femme, qui enceinte jusqu'aux yeux avait fait un long trajet. J'avais peur de dire quelque chose de stupide, à cause de la colère. Je ne voulais pas risquer de dire quelque chose que je regretterais sous le coup de la colère. Sans un mot j'ai jeté mes sacs sur mes épaules, et j'ai fait demi tour. Je me suis contentée de demander un peu trop sèchement à mon goût à Cassandre où nous logions. Non, elle n'avait rien fait, mais j'étais tellement crispé que j'en étais presque agressif. Crispé, le mot était faible. Tout mon corps tremblait de rage. Si il y avait eu un mur à proximité de mon poing, je l'aurais collé dedans sans hésitation, pour évacuer la pression. J'ai gardé les poings serrés tout le trajet, ne jetant même pas un regard à Cassandre. Elle méritait nettement mieux comme retrouvailles. Je n'avais absolument pas eu l'intention de me comporter de cette façon pour mon retour. J'aurais voulu être lui agréable, pas me comporter comme un goujat. Il ne fallait pas que je m'étonne si elle prenait sur elle de faire la tête. Je l'aurais bien mérité après tout, quand bien même cela ne m'enchanterait certainement pas. Mais après tout, je l'avais bien cherché.

On nous avait installés dans l'une des plus grandes maisons, ce qui me laissait penser que nous serions plusieurs à y vivre. Cela ne me dérangeait pas, vivre en Communauté m'avait habitué à vivre avec de nombreuses personnes. J'espérais simplement qu'Ethan avait été assez malin pour éviter de me coller avec n'importe qui. Tout le monde ne m'appréciait pas, me coller avec des personnes me supportant n'avait pas dû être facile. Enfin, tant que je serai avec Cassandre, les choses seraient supportables. Du moins, si Meredith ne foutait pas tout en l'air. Ce dont je doutais, c'eût été trop beau. Cesser de croire en Dieu voulait dire cesser de croire aux miracles. Je n'en espérais même pas un. Avec Meredith, c'était peine perdue d'y penser seulement. Je ne savais absolument pas comment j'allais m'y prendre pour la garder loin de nous. Elle était douée la garce. Elle saurait tirer profit de n'importe quoi, et détourner le moindre de mes mots à son avantage. En bref, j'étais dans la merde, et pas qu'à moitié. Je ne savais pas comment j'allais m'en sortir. La connaissant, elle allait chercher à se venger, c'était certain. JE l'avais quittée et JE l'avais mise dehors, ce qu'elle n'avait pas paru apprécier. Putain, comme je m'en foutais qu'elle ait apprécié ou non. Elle aurait dû s'estimer heureuse que j'en reste là. J'aurais pu faire bien pire de colère.

D'un geste un peu brusque j'ouvris la porte de la maison et m'y engouffrai. Heureusement, je n'eus pas le réflexe malheureux de la claquer – il ne manquait plus que je casse quelque chose à Cassandre. Je laissai mes sacs retomber par terre. Respirer, Riley, respire. Pas la peine d'agir comme une brute, cela ne sert à rien, sinon à empirer les choses. Allez, on reprend tout à zéro.

Enfin au moins, on essaie.

« Je vais prendre une douche. Il faut que je me vide la tête. Je reviens. Je... Excuse moi. »

Excuse moi ? C'était bien peu dire. Avec un soupir, je m'approchai d'elle, et me penchai pour déposer un baiser sur son front. C'était le minimum si je puis dire. Avec un soupir je la lâchai, et je montai à l'étage, où je savais être la salle de bain. J'avais pratiquement visité toutes les maisons, et je me rappelais bien de celle ci. Je ne fis guère attention à mon nouveau chez moi, je ne jetai même pas un coup d'œil dans ma nouvelle chambre – que je partageais avec Cassandre, je suppose. À moins que la paranoïa d'Aaron et d'Isaac soit déjà effective. Ce qui n'était pas étonnant. Bouh, le vilain garçon de trente ans avec la demoiselle qui n'était même pas majeure (enfin, chez elle, elle l'était techniquement, mais je me prenais souvent l'histoire de son âge dans la figure). Oh et puis je n'avais pas besoin de leur accord. Et leur paranoïa, je n'en avais pas besoin en plus de Meredith. Qu'ils me foutent la paix, c'était tout ce que je demandais. S'ils avaient un problème avec moi, tant pis pour eux. Tant que Cassandre ne se plaignait pas de moi, ils n'avaient rien à dire, rien du tout.

J'ai poussé la porte de la salle de bain, et je l'ai refermée en douceur. Autant dire que je prenais sur moi pour ne pas tout fracasser autour de moi. On se calme, on se détend... J'allai me planter devant le miroir, histoire de voir à quoi je pouvais bien ressembler. Bon, j'avais vu pire, mais j'avais vu mieux aussi. Je pensais être un peu plus crasseux que cela. La seule chose qui sautait vraiment aux yeux, c'était la saleté de mes vêtements. Et puis, j'avais une petite barbe de quelques jours qui assombrissait mon visage. Sans compter mes cheveux qui n'avaient plus rien de disciplinés. Ce n'était pas dramatique, une bonne douche, un bon coup de rasoir – et éventuellement de ciseaux – et il n'y paraitrait plus. Secouant légèrement la tête, je retirai tour à tour ma veste, mon écharpe, mon pull et enfin mon tee-shirt. Pendant une minute, je regardai mon reflet dans le miroir. J'eus une grimace, portant une main à mon épaule, pour tâter la cicatrice sur mon épaule. Il y avait du mieux, elle était de moins en moins visible. Il fallait vraiment avoir un grain pour sauter devant une balle. Enfin, au moins cela avait été pour la bonne cause ! Je retirai le reste de mes vêtements, que j'entassai dans un petit coin de la pièce. Je me glissai ensuite dans la douche, refermant la porte de la cabine derrière moi. Puis j'ouvris les robinets. L'eau chaude me fit un bien fou. Déjà parce que j'avais les membres en compote d'avoir tant marché. Ensuite parce que cela me permit plus ou moins de me remettre les idées en place. L'eau aurait pu m'ébouillanter que je ne m'en serais même pas rendu compte. À vrai dire, j'étais occupée à me vider la tête. Pendant une minute, je voulais ne penser à rien du tout. Juste une minute.

Pour les perverses :
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeVen 17 Juin - 19:11

Ne pas pleurer. Surtout ne pas pleurer et ne pas fondre en larmes. Je ne retenais jamais mes sentiments ni mes larmes, mais je ne voulais pas qu’on ait pitié de moi. Je me découvrais des sentiments, des traits de caractère que je ne soupçonnais pas jusque là. Jamais je n’aurais pensé que j’étais quelqu’un de fier. Et pourtant je l’étais. J’ai regardé tout le monde en souriant alors qu’à l’intérieur mon cœur était en miettes. Je ne voulais pas qu’ils voient à quel point j’avais été choquée par cette scène. Je ne savais pas ce qu’ils pouvaient bien penser de moi et je m’en fichais finalement. Tout ce qui m’importait c’état que personne ne fasse du mal à Riley. Bien sûr il avait été très désagréable avec Meredith et il avait été violent en paroles alors qu’elle semblait retournée, mais je savais que Riley n’avait pas été méchant par pur plaisir. Quoiqu’on en dise, Riley n’était pas un homme de nature mesquine. S’il avait réagi comme ça en voyant Meredith c’est qu’il avait de très bonnes raisons. Bien sûr maintenant j’en savais plus, mais j’espérais qu’il m’en parle. Nous étions un couple non ?

Je ne dis pourtant rien lorsqu’il ramassa son sac sans m’accorder le moindre regard. J’aurais aimé qu’il me regarde, j’aurais aimé savoir ce qu’il pensait de mon « je t’aime » et savoir s’il y avait toujours un « nous » possible. J’avais peur qu’il me rejette. Je sais bien qu’il n’y avait aucune raison, mais je me sentais rejetée. Il ne m’avait jamais ignorée comme ça depuis des semaines. Et encore je savais qu’il ne l’avait fait qu’après les menaces d’Isaac et d’Aaron.

Tout le monde nous regardait, et pour la première fois j’avais envie de leur hurler de se mêler de leurs affaires. Je ne savais pas ce qui allait se passer entre Riley et moi. Il était nerveux, il était en colère. Et si je savais qu’il ne s’en prendrait pas physiquement à moi ; qu’il ait ignoré mon geste câlin me blessait. Autant que sa voix. Je lui dis que je l’accompagnai, la voix extrêmement nouée. Je n’avais même pas le courage de dire qu’Ethan nous avait peut-être mis dans la même maison, celle des Mc Cord, nous ne partagerions pas la même chambre. Et puis, maintenant, après tout, c’était peut être mieux. Peut-être que revoir Meredith, puisque maintenant je savais qu’ils se connaissaient plus qu’un petit peu, et que je connaissais leurs liens, venait de sonner le glas de notre romance. En tout cas, j’en avais vraiment très peur. Moi, j’étais sure de mes sentiments. J’aimais Riley.

Toujours aussi brusquement, il ouvrit la porte de la maison que je lui avais montrée du doigt, et si je n’avais pas été aussi rapide, il aurait refermé la porte sur moi. Et j’aurais sans doute fini en pleurs sur le perron. C’était déjà presque le cas. Mais je savais que tout le monde nous regardait encore. Je ne voulais faire ce plaisir à personne. Je ne supporterais pas d’entendre « C’est Riley. Ca t’étonne . On t’avait prévenue ».

Je n’osais rien dire ou faire. J’osais à peine respirer. Et quand il se pencha vers moi après m’avoir dit qu’il voulait prendre une douche et se vider la tête, je pensai que mon cauchemar était enfin terminé. Je tendis les lèvres et fermai les yeux, en attendant que ses lèvres charnues si douces se posent sur les miennes. Et je saurai que sa colère n’était pas dirigée contre moi. Mais alors que nous étions à l’abri des regards et qu’il pouvait m’embrasser sans risquer qu’on dise quoi que ce soit, je reçus ce baiser sur mon front comme une façon de me dire que c’était fini. Je devais voir la vérité en face. C’était fini… qu’il m’embrasse comme un frère embrasse sa sœur voulait tout dire non ?

Je restai pendant prés d’une dizaine de minutes, debout, au pied des escaliers à réussir à esquisser un petit mouvement.

Non !!! Je ne voulais pas que notre histoire se termine. Non !! Je ne voulais pas perdre Riley. J’étais bien trop amoureuse de cet homme pour abandonner. Je revoyais alors Meredith et commençait à comprendre. Il avait été réellement amoureux d’elle. Elle avait même peut-être été son seul amour. Et quand je me regardais dans la glace du hall d’entrée, je me demandais ce qu’il me trouvait. Je ne ressemblais pas à Meredith. Elle semblait plus jolie, plus sure d’elle. Et si je ne voulais pas lui ressembler parce que je savais qu’elle avait blessé Riley, je voulais me rapprocher de l’idéal féminin de Riley.

Je voulais qu’il voit une femme en moi, et pas une sœur. Je montai alors les escaliers, après avoir séché mes larmes. Je savais ce que je devais faire. Je devais lui plaire. Cela allait certainement me couter, mais je n’avais pas le choix. Il fallait que je devienne la femme qu’il pourrait aimer.

Sans un bruit, j’entrai dans la salle de bains et me débarrassait de mes vêtements. Je me trouvai alors rapidement entièrement nue, et j’avais envie de me cacher. Je n’avais jamais été à l’aise avec mon corps, je ne savais pas comment me comporter. Je me faisais violence pour faire ce que j’avais à faire. Poussant la porte de la douche, j’entrai à l’intérieur. J’étais gênée, et je rougissais mais il fallait absolument que je fasse tout pour le garder avec moi.

Il était étonné de mon attitude certainement parce que cela ne me ressemblait pas. Mais je devais aller jusqu’au bout : m’offrir à lui sans retenue. Nous n’avions fait l’amour qu’une seule fois, et cela avait été dans un lit, la nuit, dans la pénombre. Et là je m’offrais à lui, dans une lumière crue qui ne cachait rien. Je me collai à lui, sentant que je pouvais fondre en larmes s’il me repoussait.

-Fais-moi l’amour…

Je voulais garder Riley. Et j’avais besoin de sentir qu’il m’aimait. C’était la seule solution…
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeDim 10 Juil - 12:01

Ne pas s'énerver. Se retenir de tout fracasser à coup de poing dans la salle de bain. Respirer, surtout ne pas oublier de respirer. Oh quoique, cela m'aurait fait du bien de ne pas respirer. Cela m'aurait permis de ne plus penser à rien. À rien du tout. Je ne voulais plus penser à rien. Je ne voulais pas penser que ma vie que je peinais à reconstruire allait bientôt voler en éclats de nouveau. Je ne voulais pas penser que j'allais peut-être perdre tous ceux qui me refaisaient confiance à cause d'une garce qui avait la fâcheuse manie de tout détruire sur son passage. Je ne voulais pas penser que j'allais peut-être, probablement même, perdre la seule fille qui m'avait fait confiance envers et contre tous. Je ne voulais pas y penser, parce que ce serait plus douloureux que le reste. Il ne fallait pas s'étonner que j'ai de terribles envies de meurtre de temps à autre. Qui n'en avait pas, de toute façon ? Qui n'en aurait pas eu à ma place ? Qui n'en aurait pas eu face à la personne qui avait ruiné leur vie ? Meredith avait ruiné ma vie, je n'avais pas peur de le dire. Et là, elle allait faire quoi, m'achever ou s'amuser encore avec moi ? Qui sait ce qu'elle était déjà en train de manigancer pour arriver à ses fins ! Avec son petit air mielleux et innocent, elle devait faire des merveilles, la garce !

L'eau presque brulante qui coulait sur ma peau ne me soulageait pas, ou alors à peine. Au final, cela ne me détendait pas. Absolument pas. Cela me donnait plus envie de pleurer qu'autre chose. Je n'étais pourtant pas connu pour être un grand sensible. Je n'avais pas la larme facile. Je n'avais pas dû pleurer depuis plusieurs années. Malgré tout, je n'en avais jamais eu envie. Jusque là. Tout s'écroulait autour de moi, tout s'effondrait petit à petit. Cela promettait d'être pire que New York. Parce qu'ELLE était là, qu'ELLE allait s'évertuer à me pourrir la vie et à tout détruire. Elle allait s'en prendre à tous ceux auxquels je tenais rien que pour détruire ma vie, et accessoirement foutre en l'air celles des autres. Qu'est-ce que j'étais censé faire, alors ? Je ne pouvais décemment pas la laisser tout gâcher encore une fois. Pas maintenant. J'avais enfin réussi à me reprendre en main, à m'ouvrir aux autres, à recommencer... Et pour quoi ? Pour qu'elle arrive, comme un cheveu sur la soupe ? Certainement pas. Il était temps de grandir pour de bon et de se prendre en main. Plutôt mourir que de la laisser s'interposer entre moi et ce qui pourrait être un semblant de bonheur. Elle n'avait pas quelqu'un d'autre à emmerder ? Apparemment non. Ou alors, je devais être le plus excitant des défis. Elle devait m'en vouloir de ne pas m'être laissé faire une fois que je m'étais rendue compte qu'elle m'avait trompé. Mais elle s'était attendue à quoi, à ce que je la laisse s'envoyer en l'air avec mon père comme si de rien n'était, comme si ça ne me touchait pas ? Non, parce que j'avais fait la connerie de tomber amoureux d'elle à ce moment là.

J'eus un sursaut en sentant des bras se passer autour de moi. Fronçant les sourcils, je me retournai, surpris. J'eus un petit soupir en voyant qu'il s'agissait de Cassandre. La pauvre, elle devait être complètement choquée et ne devait rien comprendre de ce qui était en train d'arriver. Je ne lui avais jamais parlé de Meredith, et je réalisais que c'était peut-être une erreur. Quand bien même nous n'en étions peut-être pas à parler de nos anciennes relations, j'aurais peut-être dû anticiper cette conversation. Elle n'avait pas à souffrir pour MES conneries. Et pourtant... Avec un soupir, je l'ai enlacée, passant mes bras autour de moi pour la serrer contre moi. J'ai embrassé ses cheveux déjà trempés... Avant de la regarder avec un drôle d'air, surpris par sa demande. J'eus une grimace. Était-ce vraiment le moment de faire ce genre de choses ? Non pas que je n'en ai pas envie... Quoique, il était vrai que le moment était mal choisi. Mais nous ne nous étions vus depuis des semaines... Elle m'avait manqué... Dire que je n'avais pas eu envie d'elle plusieurs fois eut été mentir. Mais, là, dans l'immédiat... J'ai eu un soupir, secouant doucement la tête.

« Non. Je ne veux pas que tu te sentes obligée, Cassandre. Que Meredith soit là ne change strictement rien à ce que je ressens pour toi. Compris ? »

Je ne voulais surtout pas qu'elle se sente obligée de faire quoi que ce soit pour s'assurer sa place auprès de moi. Il ne s'agissait nullement d'une compétition. Et si cela en avait été une, elle était assurée de gagner. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec Meredith. Rien du tout.

« Je ne veux pas que tu te sentes obligée. Surtout pas. Je ne veux pas de ça entre nous. »
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeSam 23 Juil - 9:54

Je ne me sentais pas qu’entreprenante, je me sentais aussi totalement ridicule. « Fais-moi l’amour ». C’était bon pour des filles, des femmes plus expérimentées, plus sure d’elles. Pas pour moi. Et pourtant c’était exactement ce que je venais de dire à mon petit-ami. Riley s’était tourné et me faisais face, me surplombant de quinze bons centimètres. Je l’avais déjà vu nu oui mais j’étais toujours un peu gênée. Le pire c’était ma nudité à moi. Je ne me sentais pas à l’aise avec mon corps. Encore moins quand il était totalement nu. Mais je m’étais sentie si désespérée que Riley ne m’ignore comme ça alors que je lui avais dit que je l’aimais, que j’avais voulu être quelqu’un d’autre. Il suffisait de voir Meredith pour comprendre quel était son style de fille. Jusque là, j’avoue que je ne m’étais pas posé la question. Mais maintenant que je savais qu’il avait eu plus que des aventures, et qu’il avait vécu une véritable histoire d’amour avec Meredith, même si elle s’était mal terminée, me mettait une pression monstre.

Je me sentais parfaitement bien dans ses bras pourtant. Mais je sentais que ce ne serait pas ce que j’espérais, et ma gorge commençait à me serrer. Je voulais qu’il voie en moi plus qu’une pauvre petite française de 20 ans. Je voulais qu’il voie une fille à aimer, à chérir. Bien sûr que j’aimais ses baisers dans mes cheveux mais j’avais peur que cela soit fraternel. Je ne voulais pas qu’il voit en moi une espèce de petite sœur, je voulais qu’il voit sa petite amie. Et Même si nous avions déjà fait l’amour ensemble, nous ne l’avions fait qu’une fois. Une seule fois. Et c’était quand il savait qu’il allait partir. J’avais l’impression qu’il l’avait plus fait par peur de mourir ou d’être blessé plus que par envie de moi. Je voulais plus que cette étreinte trop gentille à mon goût.

Je crois que j’ai eu l’impression qu’il m’assenait le coup de grâce quand il m’a dit qu’il ne voulait pas que je me sente obligée de lui demander de me faire l’amour. Bien sur que si que la présence de Meredith changeait tout. Ils s’étaient aimés. Ils avaient vécu ensemble. Et moi je voulais qu’il m’aime aussi. Je voulais être à la hauteur. Et ce n’était pas en restant là, à jouer les petites filles sages que j’y arriverais non ?
Non, je me sentais pas obligée. Enfin si…Je n’avais pas le choix. Je voulais le garder moi. Si c’était le prix à payer pour qu’il m’aime à son tour hé bien je payerai le prix. J’aurais aimé me sentir rassurée par ses paroles et sa douceur avec moi, mais je n’y voyais qu’une espèce de fausse fraternité. Et ce n’était pas ce que je voulais.

-Je veux juste que tu m’aimes…

Je n’osais même pas relever les yeux vers lui. Je n’osais même pas croiser ses yeux. Je voulais me cacher dans un trou de souris. Je lui avais dit une demi-heure plus tôt que je l’aimais et il n’avait même pas répondu. Et je me sentais insistante. Ridicule surtout. Je me sentais parfaitement ridicule à jouer le rôle d’une fille qui n’était pas moi. Je ne savais pas du tout à quoi j’avais pu penser. Est-ce que j’avais vraiment cru qu’en me dénudant et en le rejoignant sous al douche, j’allais être assez sexy pour qu’au moins il me prouve son amour et son attachement. Après tout, nous ne nous étions pas vus depuis deux semaines. Et j’avais eu peur de ne jamais le revoir, j’avais eu peur qu’il ne lui arrive quelque chose.

Je sentais que même si l’eau coulait et ruisselait sur nous, je pleurais. Je sentais que je pleurais. J’etai une vraie idiote. Je me sentais bien trop emotive pour un monde dans lequel nous vivions. Mais je n’arrivais pas à reagir autrement. Je me sentais ridicule. Et rejetée. J’étais completement folle de Riley et il ne se rendait pas compte à quel point j’avais besoin qu’il me voie comme une femme. Tout le monde dans la communauté me voyait comme la gentille petite Cassandre. Bien sur j’étais flattée qu’on aie confiance en moi et que j’aie autant d’amis, mais je voulais que Riley, censé etre mon petit ami, me voit comme ce que j’étais. J’avais beau avoir un visage doux, et un caractere docile, j’étais une femme. Je voulais qu’il le voie. Je voulais qu’il aime la femme.

-Je sais que je n’ai aucune expérience, que je suis moins attirante ou séductrice que celles avec qui tu es sorti, et je voulais juste te plaire.

Je ne parlais pas seulement de Meredith. Il avait entretenu une relation étrange avec Stella. Et nous avions le même âge. Et pourtant nous n’avions rien à voir. Je sentais qu’il aimait les filles plus sûres d’elles. Il ne se comportait pas avec moi comme il l’avait fait avec elle. Il ne posait pas un regard gourmand sur moi…

J’ai enfin osé lever les yeux vers lui, et j’en avais assez de paraitre ridicule. Je voulais m’échapper. Je venais peut-être de mettre fin à ma relation avec un homme que j’aimais depuis deux ans, en secret, mais tant pis. De toute façon ce n’était pas la première fois que je me ridiculisais, j’aurais du avoir l’habitude. Je me suis extirpée de son étreinte en sachant que je venais de mettre fin à mon histoire d’amour. Je voulais aller me cacher dans un trou de souris et ne plus jamais y en sortir.

-Excuse-moi, j’ai pensé que…enfin que…Je vais te laisser prendre ta douche tranquillement…Pardon.
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeVen 5 Aoû - 13:22

Ce n'était pas juste. Je ne voulais pas que Cassandre souffre de la situation. Elle n'avait rien fait. Elle avait toujours était gentille, tolérante et patiente avec moi, malgré tout ce que j'avais bien pu lui faire. J'avais été absolument imbuvable avec elle les premiers temps, la repoussant méchamment sans même lui laisser une chance. Simplement parce que j'avais peur et ne voulait pas laisser tomber ma carapace, je lui avais fait du mal. Mais elle n'avait pas laissé tomber, alors qu'elle aurait dû. Elle était restée là, à s'accrocher à moi, parce qu'elle avait jugé que je valais mieux que ce que je faisais croire aux gens. Mais est-ce qu'elle avait vraiment eu raison ? Je n'en étais plus aussi certain. Elle allait souffrir de la situation, et rien que d'y penser cela me rendait malade. Elizabethtown aurait dû représenter un nouveau départ pour nous, et c'était tout le contraire. C'était juste le destin qui me mettait une nouvelle claque, me confrontant de force à un passé que j'aurais nettement préféré oublier et mettre de côté. Je n'avais même pas su que Meredith était là quand nous étions venus faire du repérage. Je n'aurais jamais cru qu'elle puisse être ici. Parce que si j'avais su, je serais venu avec beaucoup moins d'envie et de motivation. Mais non, jusqu'au bout j'avais cru que tout irait bien, que tout serait parfait... Quelle naïveté ! J'avais baissé ma garde, et le résultat était catastrophique. Je savais que j'allais souffrir, que j'allais avoir mal. Mais à la limite, je m'en moquais presque tellement j'en avais l'habitude. Mais Cassandre qui était douce et fragile ne méritait pas cela. Elle avait suffisamment souffert par ma faute, et rien que l'idée que cela puisse recommencer me donnait envie d'envoyer coller mon poing dans le mur. J'en avais ras le bol de toute cette injustice. En plus, pour une fois, ce n'était même pas de ma faute. La seule chose que l'on pouvait me reprocher, c'était d'être tombé amoureux de la mauvaise personne et d'avoir été de ce fait totalement aveugle.

J'ai soupiré. Elle voulait juste que je l'aime ? Mais c'était déjà le cas. Je n'étais peut-être pas très démonstratif, mais je l'aimais. Je pensais pourtant qu'elle le savait. Oh, elle devait le savoir. Mais ce qu'elle savait venait d'être sacrément ébranlé. En lui cachant la vérité, je lui avais en quelque sorte menti. Je pouvais comprendre qu'elle ait peur. Ce qui m'étonnait, c'était qu'elle ne soit pas en colère. Elle aurait pu, elle aurait dû même. Elle aurait eu le droit d'être en colère. Mais cela ne lui ressemblait pas. Au lieu d'être en colère, elle était simplement triste. C'était pire. J'aurais préféré qu'elle hurle, qu'elle me frappe, qu'elle me fasse des reproches. Pas qu'elle vienne vers moi toute penaude en se forçant à faire des choses qui n'étaient pas elle. Il ne fallait surtout pas qu'elle se croit inférieur à Meredith. Parce qu'elle ne l'était pas. Si j'avais voulu une autre fille comme Meredith, je n'aurais pas entamé une relation avec elle. Si j'avais voulu un sosie de Meredith, j'aurais choisi une garce. Et c'était tout ce que je ne voulais pas. Je ne voulais qu'elle. Parce qu'elle me faisait du bien, avec elle j'allais mieux. Je ne me sentais plus obligé de mentir sur moi même en permanence.

« Je t'aime, Cass. Tu n'as pas à faire des choses qui ne te ressemblent pas pour me plaire. Tu me plais comme tu es. Je ne veux surtout pas que tu changes parce que tu as peur. »

J'ai resserré mon étreinte autour d'elle et embrassé ses cheveux une nouvelle fois. Elle pleurait, je la sentais trembler contre moi. J'ai posé ma tête contre la sienne, glissant une main rassurante dans son dos. Je ne savais pas quoi lui dire de plus. Que j'étais désolé ? Ça ne changerait rien au fait qu'elle devait se sentir totalement trahie. Je lui avais fait du mal, et j'en étais terriblement désolé. Je me sentais minable, plus minable que jamais. C'était Meredith qui aurait dû souffrir de me voir enfin heureux, mais non. Elle devait jubiler à l'idée de détruire ma vie une fois de plus. Sauf que cette fois ci, je savais qui elle était vraiment et je n'étais pas décidé à me laisser faire. Trompe moi une fois honte à toi, trompe moi deux fois honte à moi. Je n'étais pas aussi stupide qu'elle devait le croire.

« Franchement, tu crois que ces filles ont eu une quelconque importance pour moi ? Ce n'était qu'un jeu, Cassandre, un jeu que je ne maitrisais même pas. Elles n'ont jamais compté, et elles ne compteront jamais. La seule qui ait jamais compté avant toi m'a bien eu... Il n'y a que toi, Cass. Rien que toi, et je te le promets. C'est justement parce que tu es différente que je tiens à toi. »

Je n'avais jamais eu de sentiments pour toutes ces filles qui étaient passées dans mon lit. Je m'étais simplement amusé avec elles. Et elles s'étaient amusées avec moi. C'était tout, il n'y avait jamais rien eu d'autre qu'un jeu un peu cruel. Mais je ne voulais plus jouer. Je n'avais jamais voulu jouer avec elle. Je n'y avais jamais pensé, pas une seule seconde. Parce qu'elle, elle comptait, elle était importante pour moi. Je tenais à elle, j'étais amoureux d'elle, je ne voulais pas lui faire de mal. Mais c'était certainement déjà trop tard. Le mal était déjà fait. Et de toute évidence, cela empirerait... J'ai froncé les sourcils, la sentant s'extirper de mon étreinte. Je l'ai lâchée, ne souhaitant pas la retenir contre moi si elle n'en avait pas envie. J'eus un soupir, et faillis la laisser s'en aller. Faillis seulement. Brusquement je passai un bras autour d'elle, et la plaquai contre moi d'un geste un peu brusque.

« Non. Tu restes. Tu restes avec moi. »

Tendant le bras derrière moi, j'ai cherché le robinet à tâtons et arrêté l'eau une fois que je l'eus trouvé. Je secouai légèrement la tête pour chasser l'eau qui coulait. J'ai pris les cheveux de Cassandre entre mes mains, et je les ai mis sur l'une de ses épaules pour dégager la seconde. Je me suis penché et j'ai posé mes lèvres sur son épaule, que j'ai embrassé tendrement, avant de remonter sur son cou doucement.

« Je ne veux pas que tu t'en ailles, Cass. »
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeVen 26 Aoû - 16:52

Je ne m’étais pas sentie aussi idiote depuis très longtemps. J’avais l’impression d’avoir quinze ans à nouveau, et de dire à un garçon qui me plaît que justement il me plaisait. Et même si mes quinze ans n’étaient pas si loin finalement c’était étrange, parce que je n’avais pas affaire à un jeune ado de quinze ans. Riley en avait presque trente, et ce n’était pas un béguin d’adolescente. J’étais certaine de l’aimer. Je ne pouvais pas encore dire que nous allions passer toute notre vie ensemble, ni ne pouvait être certaine qu’il serait le père de mes enfants, mais je l’aimais et je voulais que nôtre relation continue à s’intensifier. Mais qu’il me repousse venait de me faire rendre compte que je n’étais qu’une idiote. Après tout, il fallait bien qu’à un moment donné je me ridiculise. Seulement j’aurais aimé ne pas le faire complètement nue, et dans cette situation.
Je n’aspirais plus qu’a partir de cette salle de bains et à aller l’enfermer, mais Riley me retint contre lui et je crus pendant dix secondes que je venais de rêver.

Il m’aimait. Il venait de me dire qu’il m’aimait et j’étais incapable de réagir, parce que je trouvais ca trop beau pour y croire. Mais il fallait que j’y croie parce qu’il l’avait vraiment dit. Il m’aimait et il ne voulait pas que je change.
Mais je me disais que forcement tout allait changer entre nous. Maintenant qu’il avait retrouvé son ex petite amie, même s’il la haïssait, je me disais qu’il allait me trouver bien idiote. Et j’allais forcement être prudente et vigilante. Mais, malgré tout, Riley avait les mots pour me rassurer. Et puis, ses gestes tendres finissaient de faire le travail. Je sentais à nouveau ce qui nous liait lorsque nous étions à New-York. Je sentais dans ses gestes toute cette affection entre nous, et maintenant cet amour. Parce que c’était cela. Nous nous aimions et nous allions faire front ensemble.

J’étais soulagée qu’il sache me dire ce qu’il ressentait, parce qu’après cette séparation et ce que je venais de découvrir, j’avais besoin d’être sure. Et il n’avait pas hésité à me dire ce qu’il éprouvait pour moi. Comment pouvais-je encore avoir envie de partir après ça ? Et pourtant c’était ce que j’étais en train de faire, parce que j’avais encore envie de pleurer. J’étais rassurée mais je me sentais encore triste. Parce que malgré tout, j’avais l’impression qu’il n’avait pas envie de moi comme il aurait eu envie d’une autre. Ca me faisait mal parce que l’entendre me dire qu’il m’aimait avait été plus que je n’aurais attendu de sa part. Je n’avais même pas réussi à lui dire quoi que ce soit, parce que j’étais trop heureuse qu’il finisse par me le dire.

Seulement, Riley ne voulait pas que je parte. Et il m’a ramené contre lui de façon possessive. Je n’osais pas faire un seul geste, j’essayais pour le moment de me battre avec mes propres larmes. Je ne savais pas me contrôler. Et je ne savais même plus si c’était des larmes de tristesse parce que j’avais cru qu’il me rejetait ou si c’était parce que j’étais soulagée qu’il m’aime et qu’il me le dise enfin.
Je me suis alors laissée faire, et j’ai frémi lorsqu’après avoir repoussé mes cheveux encore ruisselants, il a posé ses lèvres sur mon épaule et a lentement remonté vers mon cou.

-Je…Je…

Je ne savais pas très bien ce que je pouvais dire. C’était exactement ce pour quoi j’étais venue le rejoindre sous la douche alors qu’il avait certainement envie de se retrouver seul après avoir revu son ex petite amie. Je l’avais cherché et maintenant qu’il m’offrait ce que je voulais, je ne pouvais pas le repousser. Et finalement j’en avais envie. Parce que j’étais amoureuse de lu et qu’il m’avait manqué. Mais finalement, il avait peut-être raison. Faire l’amour dans cette douche était quelque chose qui ne me ressemblait pas. Je ne me sentais pas encore assez en confiance avec mon corps pour faire l’amour comme ça. Je savais que cela devait certainement l’ennuyer que je sois aussi conventionnelle. Mais je voulais que nous fassions l’amour dans un lit tendrement, en prenant notre temps.

-Je suis pas à l’aise ici.

Je l’ai repoussé à contre cœur et je suis sortie de la douche en m’enveloppant un peu maladroitement dans un drap de bain, et j’ai attendu qu’il sorte à son tour. J’avais de la chance que Riley soit un petit ami adorable. Avec un sourire adorable, il m’a pris par la main et m’a entraînée dans une chambre où il m’a embrassé avec amour et passion. Au moins, ici , je me sentais plus à l’aise…

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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeVen 23 Sep - 19:40

Elle m'avait manqué. Elle m'avait manqué, et je ne voulais pas que Meredith gâche nos retrouvailles. Elle n'aurait même pas dû être là. Elle n'aurait jamais dû être là, et c'était pour cette raison que je ne pouvais et ne devais pas la laisser remporter la partie. Elle avait déjà gagné une fois, il était hors de question que cela se reproduise. Trompe moi une fois honte à toi, trompe moi deux fois honte à moi. Cette fois ci, j'étais bien décidé à ne pas me laisser faire, en partie parce que j'avais beaucoup plus à perdre aujourd'hui. Avec elle je m'étais coupé du monde. J'avais cessé de voir mes amis, ma famille, je n'avais plus vécu que pour elle. Quand je l'avais perdue elle j'avais déjà tout perdu en quelque sorte. Aujourd'hui c'était différent. J'avais mis le temps, mais j'avais enfin des amis, des gens qui comptaient pour moi et pour qui je comptais également. J'avais une vie. Je n'étais pas prêt à la voir la gâcher en battant des cils, en bonne comédienne qu'elle était. Je n'étais pas prêt à devoir tout reconstruire encore une fois. Je n'en aurais ni la force, ni le courage, je le savais. Alors j'allais l'affronter et lui prouver que je n'étais pas le garçon naïf qu'elle avait berné il a quelques années. J'avais changé, et ce pour son plus grand malheur, elle pouvait en être certaine.

Ce n'était cependant plus le moment de penser à Meredith. Je pensais suffisamment à elle comme ça, et ce n'était pas maintenant que je devais pleurer sur mon sort. Je pleurerais sur mon sort plus tard, à l'abri des regards. Ou peut-être même pas. Peut-être que je me donnerais une bonne paire de claques pour me remettre les idées en place et cesser de me morfondre. Je devais agir en homme, ce que je n'avais pas su faire avant. Pour moi, mais avant tout pour Cassandre, qui ne méritait pas de souffrir à cause de moi et de mon passé. Je savais les dégâts que pouvaient faire un lourd passé. Personnellement, je n'avais pas envie de reproduire les erreurs d'Ethan... Je ne lui jetais pas la pierre, mais j'admettais bien volontiers ne pas avoir très envie de souffrir autant que lui.

Je fis une grimace quand Cassandre m'avoua qu'elle n'était pas à l'aise dans la salle de bain. Je le comprenais, ce n'était pas l'endroit idéal pour... En tout cas pas alors que notre relation était encore si récente. Et puis moi non plus je n'avais pas très envie de rester dans la salle de bain... Je sortis de la douche rapidement après elle, et j'attrapai la première serviette qui était à ma portée. Je me séchai brièvement, avant d'aller la prendre dans mes bras. J'avais beau être trempé, cela m'était complètement égal. Je me suis penché sur elle et je l'ai embrassé en l'enlaçant, sans faire attention aux serviettes qui glissaient par terre. Nous sommes sortis à tâtons de la salle de bain, sans se préoccuper de ce qui nous entourait. Nous étions encore seuls dans cette maison, alors autant en profiter tant que cela durait. Je ne savais pas encore qui allait être avec nous, et pour le moment je m'en fichais. Je n'avais envie que d'une chose, ou plutôt d'une personne, Cassandre.

À tâtons je poussai la porte d'une chambre. Elles étaient toutes inoccupées, alors nous ne risquions de choquer ou déranger quelqu'un. Avec douceur je l'ai étendue sur le lit, avec précaution, pour ne pas paraître brusque. Je ne voulais qu'elle me voit comme le tombeur que j'avais prétendu être. Le tombeur qui ne se préoccupait pas plus d'une seconde du plaisir de ses conquêtes. Je n'avais pas envie d'être ce type là aujourd'hui. J'avais envie de l'aimer, de faire attention à elle. Comme elle le méritait. C'est pourquoi je n'ai pas fait les choses brusquement. J'ai passé une main dans ses cheveux en douceur, tout en laissant ma main glisser lentement le long de sa jambe, encore trempée.
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MessageSujet: Re: Let the fire burn the ice {CASSANDRE}   Let the fire burn the ice {CASSANDRE} Icon_minitimeDim 16 Oct - 13:16

J’aimais la façon dont Riley était tendre et attentionné avec moi. Cela ne faisait que renforcer ce que je pensais déjà de lui : Riley était un homme bien. Il ne se comportait pas comme un goujat intentionnellement. Et puis ce soir, nous en avions eu la preuve. Ca me faisait encore mal et la peur n’était pas prête de se dissiper, mais savoir que c’était Meredith qui lui avait brise le cœur était comme si maintenant je pouvais mettre un visage sur la peine de mon petit ami. Je savais enfin qu’elle lui avait fait mal. Ce que je ne savais pas, et n’était pas non plus prête à la savoir, c’était ce qui avait pu se passer entre eux. Mais je voulais croire en sa déclaration d’amour. C’était la première fois qu’il me disait vraiment qu’il m’aimait et je ne voulais pas tout gâcher. Je voulais le laisser m’aimer mais je me sentais toujours mal à l’aise. J’avais encore trop peur de paraitre ridicule si j’étais trop entreprenante. Je n’avais aucune expérience ou trop peu pour jouer les chattes félines et sensuelles. J’avais vingt ans à peine et avant lui je n’avais qu’une seule autre personne. Riley lui, sans le qualifier de Dom Juan, avait eu beaucoup plus de partenaires. Et elles étaient sans doute plus à la hauteur que moi. Et pourtant le miracle était là : il était avec moi. Une petite française un peu timide. Je savais que même dans mes rêves les plus fous, je n’aurai jamais eu quelqu’un comme Riley…

Je l’ai laissé m’allonger sur le lit, rassurée par son regard doux et amoureux. Si je n’avais pas senti ce respect dans ses yeux, je serais certainement sortie rapidement de cette chambre. Mais Riley ne me voulait aucun mal. Il était le plus aimant possible. Je lui ai souri alors qu’il avait des gestes doux et tendres. Je me noyais dans ses grands yeux gris acier et je n’avais pas besoin de mot pour lui dire de ne pas être trop brutale. Je n’étais pas stupide, et je savais qu’il avait envie de moi. Surtout que nous ne nous étions pas vus depuis des jours, mais il ne me montrait pas qu’il était pressé. Il caressait mes cuisses en douceur, ne cherchant même pas à être plus entreprenant. Non, ses caresses n’étaient que douceur et volupté. Alors je me suis laissé aller.

Doucement, je me suis cambrée et me suis laissée faire tandis qu’il faisait allumer un feu sous ma peau. Je ne me suis rendue compte que je gémissais sous ses baisers que lorsqu’il est venu m’embrasser tendrement. Je savais qu’il attendait que je lui dise de me faire sienne mais je n’avais plus de voix. J’étais sans voix parce qu’il était plus attentionné et tendre que je ne l’aurais jamais imaginé. Je m’en voulais de ne pas trouver un mot, une attitude adéquate. Malgré tout, j’étais encore un peu mal à l’aise. Et je n’arrivais pas totalement à me montrer entreprenante. Tout ce que j’ai réussi à faire c’est à l’appeler en me cambrant et en allant chercher ses baisers. Alors quand il a plongé en moi avec douceur, j’ai simplement senti une larme couler le long de ma joue. Ce n’était pourtant pas la première fois que nous faisions l’amour. Mais jusqu'à aujourd’hui, il ne m’avait jamais dit qu’il m’aimait. Et ça, ça changeait tout.

C’est ainsi que je finis par me donner entièrement à lui et que nous avons fait l’amour. C’était comme si nous scellions ce soir là un nouveau chapitre de notre vie ensemble. J’étais tellement bien dans ses bras que je me suis endormie contre lui après nous être donnés l’un à l’autre. Et lorsque je me suis rendormie le lendemain matin, Riley était toujours là. Il me tenait dans ses bras et me regardait comme si j’étais un trésor. Alors j’ai fait ce qui me passait par la tête à ce moment là, je l’ai attiré à moi en lui susurrant de me faire l’amour. Et encore une fois, nous avons laissé nos corps parler pour nous. Je doutais que ce jour là, nous sortions dehors…Et je n’avais même plus honte de ce que pouvaient penser les autres. Nous nous aimions alors tout était normal non ?
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