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 Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)

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HAND OF FATE

HAND OF FATE


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MessageSujet: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeJeu 27 Oct - 18:49

GROUPE N°4 :

Ordre de postage : CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS

Vous vous trouviez tous à la bibliothèque quand la catastrophe est arrivée. Que s'est-il passé ?

Petite règle : si un membre du RP tarde trop à répondre, au bout de deux semaines, on peut sauter son tour (:

Intervention du PNJ possible, sur demande ! I love you
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeVen 28 Oct - 16:21

(Je m'excuse pour ce début pourri, je promets de me rattrapper)



J’avais fini par trouver un petit havre de paix en passant le plus clair de mes journées à la bibliothèque. Je savais que la proximité des livres me faisait un bien fou, mais il fallait bien dire que le calme et la sérénité véhiculée par ce grand bâtiment aux allures anciennes y était pour quelque chose également. Je me sentais même plus protégée par ses murs épais et par le fait que ce soit un lieu où l’on devait respecter le silence, et puis aussi parce que des gens la surveillaient. Et puis, au moins ici je ne subissais pas l’ambiance morose de la maison. Je vivais avec Gabrielle, Emma, Alexander, Stefan et Olivia. Et le moins qu’on puisse dire c’est que l’ambiance n’était pas au beau fixe. Loin de me plaindre parce que j’étais heureuse d’avoir un toit et des gens très gentils avec lesquels vivre, mais la séparation de Gabrielle et Alexander était pour ainsi dire pesante. Gabrielle ne parlait plus vraiment, et je n’osais pas aller vers elle. Et je m’enfuyais pour ne pas avoir à garder Emma. Même si au fond je savais bien que depuis qu’elle avait été enlevée, Gabrielle ne laisserait sa fille à personne et pour rien au monde. C’était juste que vivre avec Olivia était parfois compliquée. C’était une femme terriblement gentille mais je voyais bien qu’elle avait peur de nous. Je comprenais qu’elle aime son mari, et que maintenant qu’ils semblaient reformer un vrai couple elle avait peur de le perdre encore une fois mais je trouvais cela un peu idiot de penser que Gabrielle ou moi allions lui voler son mari. Stefan, bien que peu présent, nous évitait même. Alors pour échapper à tout ça et ne pas ennuyer Riley avec mes peurs, mes doutes, mes chagrins, je me refugiais depuis une semaine dans l’église. Je me sentais presque une privilégiée puisque tout le monde restait la plupart du temps cloitré chez eux, et j’en savourais la quiétude et l’apaisement que j’y trouvais.

Je savais que tout le monde pouvait me trouver et je ne m’en cachai pas, mais je savais aussi que personne ne restait jamais très longtemps à la bibliothèque. Des gens venaient oui, mais ils venaient seulement chercher des livres ou les rendre. Peu de monde restait réellement dans la bibliothèque pour lire. Et à part Nick et moi, il n’y avait sans doute personne. J’aurai bien sûr pu profiter des fauteuils mis à disposition par Aristide, mais je préférais m’asseoir par terre, adossée à un mur et avec un petit bol de mûres sauvages à côté de moi. J’avais toujours eu l’habitude de lire assise par terre, avec de quoi grignoter prés de moi. Et dans ces moments là, il n’y avait presque rien qui pusse me sortir de ma lecture.

Depuis deux jours, je me consacrais à lire tout ce qui me passait dans les mains. Et aujourd’hui j’avais jeté mon dévolu sur un livre qui bizarrement n’était jamais passé entre mes mains : Autant en emporte le vent. Bien sûr j’avais vu le film parce qu’il passait presque à chaque fois pendant les vacances de Noel mais je ne l’avais jamais lu. Et dés les premières pages, je me laissais happée par le talent d’écriture de Margaret Mitchell. Scarlett était attachante au-delà de son caractère difficile et je m’identifiais de suite à Melanie Hamilton. Les pages s’écoulaient lentement et je ne me rendis même pas compte que j’avais déjà lu cent pages quand je levais le nez de mon livre. J’étendis alors mes jambes et regardait tout autour de moi. Tout semblait calme et paisible et je me surpris à sourire. Des voix me parvenaient et cela suffisait à me mettre en confiance. J’aurai volontiers repris ma lecture adossée contre le mur si je n’eus pas l’idée d’aller vers Aristide.

Seulement lorsque je fus prés de son bureau, c’était comme si la terre tremblait. Sensation qui a tenu une seconde. Une infime seconde avant que je comprenne que ce n’était pas un tremblement de terre et que la terre n’avait pas tremblé. Si j’avais senti le parquet trembler et que j’avais du me rattraper au mur c’est parce que ce n’était pas un tremblement de terre que j’avais senti et entendu. C’était une déflagration. Quelque chose avait explosé très prés d’ ici. Et si pendant une minute, je restais immobile et sans voix, ce n’est qu’après avoir entendu des cris dehors que je coulais un regard paniqué vers Aristide.

Je n’osais rien dire pas parce que je ne savais pas quoi dire, mais parce que j’avais peur de ne pas m’être trompé. Et j’avais peur d’aller voir ce qu’il se passait à l’extérieur. J’étais censée me sentir en sécurité. Et je ne m’y sentais pas. J’étais comme une enfant qui réclamait subitement sa maman ou son papa. J’avais beau avoir 20 ans, je n’étais qu’une petite fille et j’avais besoin qu’on me dise quoi faire. Mais personne ne réagissait. Enfin, c’est ce que j’avais l’impression et je me suis mise à trembler. Je savais que nous aurions du évacuer la bibliothèque aussi mais je restais là, les bras ballants. J4avais peur de tout. Et j’avais peur de sortir de ce bâtiment parce que je ne savais pas ce que j’allais trouver dehors alors je me suis précipitée sur Aristide et je ne sais pas avec quelle audace je me suis jetée dans ses bras.
Pourtant ce n’était pas ses bras que je voulais, c’était ceux de Riley. Riley…

-RILEY !
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeSam 5 Nov - 22:14

Haaaa, les bibliothèques... quelle invention de génie! Déjà l'écriture. Puis le livre. Toute cette banque de savoir... il faudrait être fou pour passer à côté et ne pas être tenté!
Donc, ce jour là, il faisait comme tous les jours (ou presque), non pas tenter de conquérir le monde, Minus! , mais de squatter la bibliothèque... d'autant plus qu'Aristide lui avait dégoté un nouveau livre de programmation! Là, c'était sur Python.

Forcément, donc, il était dans un coin de la bibliothèque, confortablement installé, à lire le livre. Il n'avait même pas remarqué l'arrivée de Cassandre, c'est dire! Il était absorbé par sa lecture, mémorisant les pages... Et même s'il maitrisait assez Python, ce n'était jamais superflu de revoir les bases et quelques spécificités. Python n'était pas son langage de prédilection.

Il consentit quand même à se lever au bout d'un certain temps. Et là où elle était assise, plongée dans son livre, Cassandre n'avait pas remarqué Nick, et Nick ne pouvait pas la voir non plus... Amusant qu'ils soient si proches sans se voir!
Il se rendit vers la machine à café, pour se faire... un thé. Il avait assez soif, et un truc sucré ne serait pas de refus. Puis un thé, on faisait durer, parce que c'était très chaud au début, donc buvait petit à petit, et Nick aimait bien ça. Alors qu'une cannette de soda, en trente secondes c'était englouti.

Mais...
BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM!

Il sursauta et en lâcha la théière qui explosa au sol.
Double explosion dans la journée, formidable.

Le sol trembla, avec ce bruit à rendre sourd. Et Nick se plaqua les mains sur les oreilles. Il n'aimait généralement pas les bruits, ayant une ouïe un peu trop fine à son goût. Et certains sons étaient carrément insupportables... comme par exemple les sons aigus des jingles publicitaires. Et là, ça lui vrillait les tympans, comme dans une fête foraine. Bien pour ça qu'il n'aimait pas des fêtes foraines, d'ailleurs... trop de bruit, trop de monde, et il ne trouvait pas en quoi les attractions étaient amusantes.

Puis il entendit Cassandre appeler Riley.
Cassandre était ici?

Il cligna des yeux. Mais que s'était-il passé, enfin? Car l'explosion avait été très forte, et suivie d'un bruit, d'un tremblement... comme si quelque chose s'effondrait...

Il quitta le coin "cafète" pour aller voir Aristide... qui avait Cassandre dans ses bras. Il se dit que les gens avaient un problème avec les prénoms, Aristide l'appelait Dick, et Cassandre appelait Aristide Riley ce qui n'avait aucun sens. D'autant plus que Riley était...

Peut-être victime de l'explosion?

Oui, il devait y avoir des victimes. Mais Passé le stress du bruit, Nick était très calme. Il alla ouvrir la porte, pour regarder dans la rue... Il fallait bien savoir ce qu'il s'était passé, non?

Et là, grand spectacle de désolation... l'église partait en fumée ou presque, des gens couraient partout, ça criait. Il referma aussitôt la porte, et revint vers les autres.

- Je crois que les religieux n'ont plus de lieu de culte.

Façon d'amener la mauvaise nouvelle. Il était presque certain que Taylor n'y était pas. Mais il devait quand même s'assurer que ça allait. C'était sa seule famille, son frère...
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Aristide Tetropoulos
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeDim 6 Nov - 15:46

Voilà une semaine que Kaylhen était morte, mais je ne parvenais toujours pas à réellement m’en rendre compte. Comment envisager qu’une personne que l’on aime à ce point a définitivement disparu de cette terre ? C’était tout bonnement impossible. Je ne parvenais pas à imaginer ma vie sans elle, quand bien même j’avais pris la décision de la quitter, savoir que je ne la verrai plus jamais, que je ne toucherai plus jamais ses boucles brunes, que je n’entendrai plus jamais son rire… J’étais anéantis. J’avais beau ne pas l’aimer comme j’aimais Gabrielle, cela ne m’empêchait pas d’être atrocement malheureux. Cependant, je dois bien avouer que sa mort était prévisible… Depuis l’accouchement, elle n’avait cessé de perdre des forces quand bien même j’y ai crus très longtemps, et ses derniers jours avaient été absolument atroces. Elle avait perdu connaissance durant plus de deux jours avant de finalement s’éteindre, sans que je n’y puisse quoi que ce soit. Et ce souvenir, cette sensation de la sentir partir alors que je la veillais, alors que je lui tenais encore la main restera sans doute gravée dans ma mémoire à jamais. Je l’avais perdu. A tout jamais. Qu’allais-je faire maintenant, sans elle ? Qu’allais-je devenir sans celle qui avait été ma meilleure amie, la mère de mon fils ? Ce fils qui jamais ne connaîtrait sa mère… Qui jamais ne pourra se blottir dans ses bras, l’embrasser, lui dire qu’il l’aime… J’avais envie d’hurler, de tout casser, de tout envoyer valser. J’avais envie de tuer. J’en voulais à la terre entière, mais au final le seul fautif demeurait moi. Après tout, ne serait-elle pas à mes côtés aujourd’hui si je ne l’avais pas mise enceinte, si son accouchement ne s’était pas aussi mal passé ? Si, bien sûr que si. Elle serait saine et sauve si je n’avais pas commis cette erreur. Saine et sauve si elle ne m’avait jamais rencontré.

Depuis sa mort, je ne parvenais plus à vivre normalement. Comment l’aurais-je pu ? Comment aurais-je pu poursuivre le cours de ma vie sans tenir compte de sa disparition ? C’était tout bonnement impossible, j’avais bien trop mal pour cela. Je ne voulais plus voir personne, même pas ma sœur, demeurait enfermé des journées entières sans pouvoir cesser de pleurer. J’avais même été incapable d’aller à son enterrement, tout comme j’avais été incapable de m’occuper d’Héphaïstos depuis sa mort. Ma sœur, sa marraine, avait pris le relais mais je savais bien que tout ceci ne pourrait pas durer, je savais bien que je ne pouvais pas me laisser mourir à mon tour dans ma chambre. Alors, aujourd’hui, je décidai d’en sortir et au moins tenter de continuer. Je ne parvenais pas à sourire, mais au moins devais-je continuer à vivre au moins pour élever ce fils qui avait coûté la vie à Kay, ma Kay. Pour elle, pour ses efforts, je ne pouvais pas abandonner. Je n’en avais pas le droit. Après avoir très rapidement embrassé ma sœur ainsi que mon fils, je filai sans un mot à la bibliothèque, espérant y trouver un minimum de réconfort même si au fond je savais que ce n’était pas une bonne idée. Cette bibliothèque que Kay m’avait aidé à retaper et où elle ne reviendra plus jamais… Seulement, ça non plus je ne pouvais pas l’abandonner. J’eus les larmes aux yeux en entrant, observant ces murs qu’elle avait repeint avec moi, ce parquet qu’elle avait poncé, sa présence comme inscrite dans le bâtiment entier. Et à présent, qu’allais-je faire ? Continuer sans elle, simplement ? C’était tellement facile à dire… mais tellement dur à accepter. Kaylhen venait de mourir, Lyzee demeurait introuvable, et avec cela j’aurais dû pouvoir continuer à vivre normalement ? Je ne parvenais même plus à fermer les yeux sans revoir leurs visages, entendre leurs rires. Alors revenir ici n’était décidemment pas une bonne idée mais quelque part, je savais que c’était ce que j’avais de mieux à faire. Je savais que je ne pouvais plus rien pour elles désormais, que seul le temps parviendrait à m’apaiser. Je le savais, mais cela ne m’apaisait pas pour autant.

Sam n’était pas là. C’était bête, mais cela renforça mon envie de pleurer. Il m’avait pourtant prévenu de son absence puisqu’il devait passer à l’église assez souvent afin de voir Isaiah concernant son mariage, mais j’aurais quand même voulu qu’il soit présent. Simplement pour me tenir compagnie, pour que quelqu’un partage ma peine, me soutienne, m’épaule. Adonis avait bien essayé de me réconforter, mais ce n’était pas la même chose. Même si elles étaient amies, la relation entre ma sœur et Kay n’avait rien à voir avec le trio que nous formions à la bibliothèque, et seul Sam aurait pu comprendre le vide que je ressentais en ces lieux. Mais il n’était pas là alors, efforçons-nous de simplement faire notre travail. Surtout que du travail, il y en avait et pas qu’un peu. Prenant sur moi au maximum, je me concentrai sur les fiches de prêts laissées en plan sur le bureau tout en entendant, de temps en temps, la porte s’ouvrir sur de nouveaux arrivants que je saluais avec peine tant ne serait-ce que parler m’était difficile. J’avais néanmoins remarqué la présence de Dick dans un coin, qui lisait le dernier livre que je lui avais trouvé sur un truc d’informatique auquel je n’avais absolument rien compris, ainsi que Cassandre qui passait souvent bien que je ne la connaisse pas le moins du monde. Il faut dire que depuis que j’avais appris sa relation avec Riley, je n’éprouvais pas l’envie particulière de faire sa connaissance. Je n’avais rien contre elle, là n’était pas la question, mais quitte à choisir, je préférais rester aussi loin possible de la moindre source de problème, or elle en représentait éventuellement une. Tenter de me faire copain avec la petite amie d’un type qui me détestait très certainement et voyait en moi un voleur de femme n’était sans doute pas la meilleure façon de conserver ma tranquillité, n’est ce pas.

Au bout de quelques temps, alors que je tentais toujours de me concentrer sur ces maudites fiches sans penser à Kaylhen ce qui était bien évidemment impossible, j’entendis de nouveau la porte s’ouvrir et relevai les yeux sur ma sœur qui ne semblait pas aller beaucoup mieux que moi. Pour toute explication à sa présence elle me montra un livre qu’elle tenait et qu’elle venait rendre. Après un bref hochement de tête, car je n’étais toujours pas capable de dire le moindre mot, je pris la fiche de prêt qui correspondait à cet ouvrage puis y notai qu’il avait été rendu avant de le glisser dans sa couverture puis laisser Adonis aller le ranger. J’eus un soupir plein de tristesse, observant une seconde les lieux tandis que ma sœur s’éloignait. Je ne pouvais décidemment pas imaginer que plus jamais je n’y verrais Kay, que plus jamais elle ne viendrait sautiller sous mes yeux, que plus jamais elle ne me pincerait, que plus… Je sursautai soudainement, tellement fort que j’en envoyais balader mon stylo et la majeure partie des choses qui encombraient mon bureau. Un bruit sourd, fracassant venait de fendre l’air comme si quelque chose d’extrêmement lourd était tombé au sol, au point d’en faire trembler la tête. Mon cœur se mit soudainement à battre à cent à l’heure tandis que je dévisageai les autres personnes présentes à la recherche d’une réponse, d’un indice, complètement perdu. Qu’est ce que c’était que ce bordel ?! Une seconde à peine s’écoula avant que l’on ne puisse entendre des cris venant de l’extérieur, des cris qui me glaçèrent le sang. Me relevant d’un bond, j’hésitai une seconde à sortir pour voir se qu’il se passait avant de me rendre compte que j’en étais totalement incapable. Je ne parvenais pas à faire le moindre geste, le moindre pas, j’étais pétrifié, figé. Je n’eus pas le temps de faire quoi que ce soit pour me sortir de cet état de mobilité que Cassandre me sautait dans les bras sans que je n’y comprenne quoi que ce soit. Et croyez-moi, je compris encore moins lorsque cette même Cassandre appela… Riley. Sauf que je n’étais pas Riley, et très sincèrement mes pensées n’allaient absolument pas vers lui pour la simple et bonne raison que je ne pensais à rien. Je ne parvenais pas à penser à quoi que ce soit, ni même à imaginer la cause de ce choc brutal, comme un tremblement de terre, une secousse inimaginable. J’étais, durant ces quelques instants, complètement déconnecté.

Pourtant, je retrouvai vite mes esprits lorsque Dick, après avoir jeté un coup d’œil au dehors, nous annonça d’une voix on ne peut plus calme que « les religieux n’avaient plus de lieu de culte ». Il me fallut un certain temps pour faire le lien entre cette phrase et… L’église. C’était l’église. Ca venait de l’église et… Sam était dans l’église. Je sursautai de nouveau avant de repousser vivement Cassandre et me précipiter au dehors, espérant du plus profond de mon être que Dick se trompait, qu’il nous mentait, que ce n’était qu’une blague. Malheureusement, lorsque j’ouvris la porte une épaisse vague de poussière pénétra dans le bâtiment si bien que je dus l’espace de quelques instants fermer les yeux, puis refermer la porte faute de pouvoir respirer. Je toussai quelques instants, plié en deux, avant de me redresser et m’appuyer contre la porte. Mon cœur semblait sur le point de lâcher tant il battait vite, de peur principalement. Parce que mon meilleur ami était dans cette église et que je ne pouvais pas nier l’évidence : Elle venait d’exploser. J’avais beau ne rien comprendre à la situation, il était clair que le bâtiment venait d’exploser. Au bout de quelques instants, je réitérai mon geste et tâchai de sortir malgré cette poussière qui s’infiltrait dans mes poumons, m’empêchant de respirer. Je réussi à parcourir quelques mètres avant de m’arrêter net face au spectacle de désolation qui se jouait devant mes yeux. L’église était éventrée, crachant des flammes et une épaisse fumée opaque à m’en donner la nausée. Tout autour de moi les gens couraient, pleuraient, hurlaient mais je ne parvenais pour ma part plus à faire le moindre geste. Cependant, lorsque je vis un des murs de l’église se tasser progressivement, pencher comme s’il allait tomber et que, finalement, comme au ralenti il finit par s’abattre au sol en écrasant des personnes qui se trouvaient en dessous, je fus pris d’un moment de recul effroyable. Sous mes yeux, à l’instant, des dizaines de personnes venaient de…de… Oh mon dieu. Sans réfléchir je me détournai et retournai dans la bibliothèque en courant, exhortant au passage les personnes qui en étaient sorties d’y retourner au plus vite.

« RENTREZ ! RENTREZ ! TOUT VA S’EFONDRER ! »
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeLun 21 Nov - 23:21

Le bébé pleurait. Adonis mit de longues minutes à réaliser que ces cris ne faisaient pas partie de son rêve, et qu’un bébé était vraiment entrain d’hurler tout près d’elle. Elle ouvrit les yeux et tenta de reprendre ses esprits avant de s’extirper de ses couvertures et s’approcher du berceau dans lequel reposait l’enfant. Elle le prit délicatement et posa sa tête sur son épaule, afin de le rassurer dans un premier temps. La jeune femme se promena dans la chambre pour bercer le petit, mais ses pleurs ne cessaient pas. Elle l’avait changé deux heures plus tôt, et son dernier biberon n’avait pas été pris très longtemps auparavant non plus. Peut-être qu’il s’était simplement réveillé en sursaut. Peut-être que ses parents lui manquaient. Héphaïstos n’avait que deux semaines, et était déjà orphelin. Pauvre Kaylhen qui avait succombé à l’accouchement… Personne dans l’entourage de cette dernière ne s’était réellement remis de sa mort, y compris Adonis. Aristide le premier… Il avait simplement été capable de nommer l’enfant, avant de s’en détacher complètement, le laissant aux soins de sa sœur. Kaylhen disparaissait, un bébé faisait irruption dans leur vie. Et la petite Lyzee dont on n’avait toujours aucun signe de vie… Depuis deux semaines, c’était de nouveau le noir. C’était de nouveau le silence, brisé par les pleurs d’un bébé. Adonis ne savait plus vraiment où elle en était. Du jour au lendemain, elle s’était retrouvée avec son neveu dans les bras. Elle voulait tenter de réconforter son frère, mais elle n’en avait plus le temps. Elle était bien sûr allée demander de l’aide auprès des habitants pour le petit, notamment des conseils et des indications pour réussir au mieux à s’occuper d’un tout petit bout comme ça. On ne s’improvise pas maman du jour au lendemain. A la base, elle n’était que la tante et la marraine. Elle était loin d’avoir prévu de remplacer la présence maternelle nécessaire… Non pas que cela la dérangeait, bien au contraire, mais elle se sentait mal à l’aise. Une maman avait d’ordinaire neuf mois pour se préparer psychologiquement. Adonis avait eu à peine trois jours. Elle adorait Héphaïstos. Elle avait seulement peur de ne pas arriver à s’en occuper dignement jusqu’à ce qu’Aristide se remette suffisamment de ce drame pour prendre soin de son fils. Depuis deux semaines, sont quotidien avait donc été chamboulé, en plus de la mort de Kaylhen et de la disparition de Lyzee par la présence de ce petit bébé. Il fallait être là 24h sur 24. On ne s’improvise pas maman. Adonis faisait du mieux qu’elle pouvait pour lui, et pour Aristide.

Un peu plus tard dans la journée, Adonis profita d’un moment de sommeil du petit non pas pour se reposer elle-même mais pour faire un peu de rangement dans cette maison pour le moins laissée à l’abandon. Elle veillait à ce qu’Héphaïstos soit toujours dans la même pièce qu’elle, bien endormi – bien en vie, surtout. Au bout de quelques heures de dure labeur, elle se laissa tomber sur un canapé, une bouteille d’eau fraiche à la main qu’elle vida d’une traite. Mais son répit fut de très courte durée, car déjà, le bébé se réveillait. Après l’avoir nourri et bercé, Adonis éprouva le besoin de sortir. De voir des gens, de respirer l’air extérieur. Et cela ferait certainement également beaucoup de bien à Héphaïstos. Elle voulait voir Aristide. S’assurer que malgré tout, il était toujours bel et bien vivant. Elle avait besoin de le voir chaque jour, même si ces derniers temps, c’était devenu un peu plus compliqué. Même si aujourd’hui, elle avait noté une différence de lueur dans les yeux d’Aristide. En les embrassant toute à l’heure, Adonis et Héphaïstos, Ari avait semblé différent. Peut-être qu’il commençait à se relever enfin…

« Qu’est-ce que tu en dis, petit bout, on va voir papa ? » dit-elle en s’attendant peut-être à une réponse. Bientôt, il le réclamerait, son papa.

Moins de vingt minutes plus tard, elle poussait les portes de la bibliothèque, le bébé enveloppé dans un tissu attaché autour d’elle, sur sa poitrine. Elle avait un livre à la main, qu’elle avait retrouvé en rangeant. Elle s’en était servie de prétexte pour venir là, même si elle était consciente qu’elle n’avait pas besoin d’avoir une raison précise pour rendre visite à son frère en pleine journée. Bien au contraire. Peut-être que c’était une façon pour elle de montrer qu’elle restait forte, qu’elle continuait de se lever chaque jour et de vivre, pour elle, pour le bébé, pour Aristide, pour les autres. Peut-être que c’était sa façon de se prouver qu’on avait besoin d’elle, et qu’elle n’était pas complètement dépendante des autres. Mais dépendante de son frère, ça, elle l’était.

Le silence d’Aristide lui faisait mal autant que les pleurs d’Héphaïstos. Ses soupirs la peinaient, et elle n’avait qu’une envie, c’était le prendre dans ses bras avant de le relâcher et de lui mettre son fils dans les bras en lui disant « Tu es papa maintenant. C’est à toi de vivre pour lui. Il t’attend. ». Au lieu de ça, elle le laissait se taire. Elle le laissait se taire.

A l’instant où cette phrase résonnait dans sa tête, une détonation monstrueuse vint tout secouer. Un tremblement de terre. De nouveaux bombardements. La fin du monde, encore. Tous les scénarios – et des pires – passèrent devant les yeux d’Adonis, qui poussa un cri en se repliant sur elle-même, protégeant le bébé avant tout. Les hurlements de ce dernier couvraient presque la voix de la jeune femme, qui paniquait, qui sentait son cœur menacer de déchirer sa poitrine. Un bruit atroce, qui la renvoyait à ses pires cauchemars, qui la renvoyait à ses pires souvenirs, ce qu’elle s’était forcé d’oublier. Et puis le silence revint, pendant un court instant. Elle entendit des voix, et se releva aussitôt pour aller rejoindre les personnes présentes.

« Ca va aller Bébé, ça va aller, ce n’est rien, je te le promets, il ne t’arrivera rien… » murmurait-elle tout en le tenant bien contre elle, une main derrière sa minuscule tête et l’autre sous les fesses. « Ne pleure pas, Bébé, on va retrouver papa, tout ira… Qu’est-ce qui se passe ?! » s’exclama-t-elle une fois arrivée à auteur de Nick et Cassandre. « Où est Aristide ?! » Elle voulait montrer qu’elle n’était pas si paniquée que ça, qu’elle maitrisait parfaitement la situation de l’intérieur. Mais le petit être dans ses bras la préoccupait plus que tout, et elle était complètement affolée. « Où est Aristide ?! » répéta-t-elle un peu plus fort qu’elle ne l’aurait voulu.

« RENTREZ, RENTREZ ! TOUT VA S’EFFONDRER ! »
« Qu… quoi ? » murmura-t-elle en braquant son regard sur l’entrée de la bibliothèque, où Aristide venait de réapparaitre précédé de quelques rescapés. « C’est pas possible… Pas encore… » Adonis se sentit trembler. Sa tête devint douloureuse, et son cœur tambourinait plus violemment que jamais. Dans ses mains, Héphaïstos hurlait. « Ce n’est pas possible… ça ne peut pas recommencer… ARISTIDE ! » Elle s’approcha de lui en courant, tandis qu’il venait dans sa direction. « L’église est… est quoi ? Qu’est-ce qui se passe, qui a fait ça ?! » Elle pouvait poser toutes les questions qu’elle désirait, elle était consciente qu’elle devrait attendre un certain moment avant d’en avoir les réponses. Réalisant son état de panique, elle ferma les yeux et inspira profondément, afin de se reprendre. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle plongea son regard dans celui de son frère. « Au secours, » lui disait-elle en silence.

Héphaïstos continuait d’hurler.

« Il faut nous mettre à l’abri ! » lança-t-elle au bout de longues secondes de silence aux autres personnes présentes. « Ari, combien de personne à peu près peuvent-être abritées au sous-sol ? »

Il nous fallait un endroit sûr. Garder un maximum de gens en vie. Nous avions suffisamment perdu comme ça. Il fallait nous préserver encore un peu.
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeMer 4 Jan - 22:31

Je pouvais sentir mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Je n’avais ressenti cette peur réellement qu’une seule fois. Enfin, j’avais eu de nombreuses raisons d’avoir peur ces dernières années, ces dernières semaines même. Mais ce sentiment que mon cœur cessait en un millième de seconde de battre, ce sentiment que je mourrais, je ne l’avais éprouve jusque là qu’une seule et unique fois : celle où j’avais failli mourir noyée dans l’Hudson River et que j’avais sauvé in-extremis par ce militaire. Il n’y avait que l’eau, et le sentiment de noyade qui me mettait dans cet état. Il fallait croire que le bruit d’une explosion était venu s’additionner à ma phobie de la noyade…Si j’avais été capable de raisonner, j’aurais certainement accepté que maintenant je devrais vivre avec cette seconde phobie. Mais je ne raisonnais plus c’était terminé. Parce que je n’avais pas seulement peur pour moi…Moi j’étais là, en vie malgré tout, alors que je n’avais aucune idée d’où se trouvait Riley. Et que j’entende Nick expliquer à mi-mots que le bâtiment qui avait explosé était le lieu de culte n’était pas pour me rassurer. Et si Riley était dans l’église au moment ou elle avait explosé ? Et s’il était mort ? Non ! NON !!!

Il ne méritait pas de mourir. Dieu le savait ! Dieu ne pouvait pas lui avoir fait cela ! Sans comprendre ce qu’il m’arrivait, je me suis sentie poussée en arrière. Je ne savais plus où j’étais, avec qui j’étais. Tout ce que je savais c’était que l’église venait d’exploser et qu’il y avait de fortes chances pour qu’elle ait prise Riley au piège. Je devais le retrouver. Mais lorsque j’ai enfin réussi à « raisonner » j’ai entendu la porte claquer et quelqu’un dire qu’il fallait rentrer parce que tout allait s’effondrer. Je n’ai rien entendu d’autre. Seulement que l’église allait s’effondrer.

Et c’est ce qu’il m’est arrivé. Je me suis effondrée. Pas en larmes non. Je me suis simplement dérobée sous mes jambes et je suis restée à moitié assise, à moitié à genoux terrifiée, anéantie et incapable de faire quoi que ce soit d’intelligent ou de censé. Ma phobie me rendait apathique et presque sans vie. Je ne sais même pas comment quelqu’un (j’ignorais de qui il pouvait bien s’agir) a réussi à me relever et à me conduire dans le sous sol de la bibliothèque. Le sous-sol avait jadis servi de bunker. Je savais qu’il avait été construit il y a presque cinquante ans et qu’il avait servi de refuge pour tout un tas d’habitants de la petite ville d’Elizabethtown lorsque les bombardements avaient commencé à gronder dans le ciel. Je ne devais donc pas avoir peur de me trouver là. Parce que c’était bien le seul endroit où je pouvais être sure d’être en sécurité. Mais le silence qui y régnait, l’enfermement, l’humidité et le fait de savoir que là dehors des gens que j’aimais, Riley surtout, se trouvaient et étaient peut être en danger m’ont rendu si nerveuse que j’ai commencé à sangloter. Je tremblais tellement j’étais secouée mais je n’étais pas capable de parler. Je me fichais de passer pour une folle.

Je ne sais pas qui m’a prise et m’a allongée dans un espèce de lit, m’empêchant avec force de me lever et de courir au dehors….
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitimeLun 9 Jan - 23:24

L'explosion retentit, faisant sursauter de peur et de stupeur ceux qui étaient à la bibliothèque. Impuissants, ils assistent à l'effondrement du lieu saint, avant de courir se réfugier à l'intérieur, au sous sol, là où rien ne pourra leur arriver, les laissant seuls avec leur angoisse pour leur proche, pris au piège ou peut-être déjà morts.
Cassandre, Adonis, Nick et Aristide sont en sécurité dans le bunker.

Même ainsi loin de la tragédie, vous ne pouvez ignorer le fracas au dehors, pour ceux qui ne sont pas encore enfermés. Les hurlements des victimes, les gémissements, les pleurs et les appels à l'aide ne suffisent pas à masquer longtemps les sinistres grincements qui résonnent dans la carcasse branlante de l'église. De nouveau, l'enfer s'abat sur le lieu saint alors qu'un pan de mur s'écroule dans un bruit de tonnerre, d'apocalypse.
Pierres, gravats, bois, tuileries, tout s'effondre provoquant un nuage de poussière qui recouvre tout, vous empêchant de voir quoique ce soit... Là haut, c'est l'enfer, des gens meurent et se battent pour leurs vies...

En sécurité, vous allez devoir maintenant faire un choix : attendre, bien à l'abri, en priant pour vos proches, en élaborant tout un tas de scénarios à vous rendre malades de terreur... Ou bien décider de sortir et de sauver ceux qui peuvent l'être...
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MessageSujet: Re: Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS)   Explosion de l'église - SUJET N°4 (CASSANDRE - NICK - ARISTIDE - ADONIS) Icon_minitime

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